Allemagne nazie: mise en place d'un régime totalitaire et raciste
Après l’exécution des premiers soutiens de la politique d’Hitler en août 1934, les SS deviennent les meilleurs exécutants de la politique nazie. Dans un discours, Himmler qui les dirige affirme que les SS doivent produire les générations futures. Une politique nataliste doit permettre de multiplier les bons Allemands et il faut éliminer la mauvaise race. A partir de 1936, la sélection raciale est organisée, la population est fichée, les mariages sont autorisés selon des principes génétiques. Selon un raisonnement pseudo-scientifique du régime, les malades mentaux qui coûtent trop cher à la société doivent être éliminés. Ils sont d’abord stérilisés et en 1939, l’opération T4 a pour but leur extermination demandée par Hitler. Parce que des Allemands comme l’évêque von Galen s’y opposent, l’opération de gazage est suspendue mais les meurtres continuent discrètement.
On compte 45 000 tziganes en Allemagne, ils sont présentés, mendiants, voleurs, comme une menace pour la sûreté des Allemands. Le portrait-robot des tziganes est établi. Selon Goebbels, ministre de la propagande, il n’y a pas de bonne propagande sans un bon gouvernement et inversement. Il fait du juif un bouc émissaire tenu pour responsable de tous les problèmes allemands. L’antisémitisme se base sur des préjugés ancestraux alors que les 500 000 juifs sont pour la plupart depuis longtemps assimilés. Après le boycott, les mesures d’intimidation se multiplient sous le regard indifférent de la population. Le souci de préserver la race aryenne fait exclure les enfants juifs des écoles publiques. Une série d'ordonnances met les juifs à l'écart de la société en leur interdisant d’être avocats, policiers... en 1935, les lois de Nuremberg interdisent et annulent les mariages mixtes, on apprend aux enfants allemands à se méfier du juif. Le juif est comparé à un champignon mortel qu’il faut repérer et détruire. Le slogan affiché partout est : « ici on ne veut pas de juifs ».
En 1938, avec l’annexion de l’Autriche, l'antisémitisme prend un nouvel essor. En novembre, un membre de l’ambassade d’Allemagne en France est assassiné par un juif. L’évènement est le prétexte de la nuit de cristal, un pogrom qui fait 300 victimes, 30 000 personnes sont raflées et enfermées dans les camps de concentration. Ceux des juifs qui en ont les moyens fuient : 120 000 émigrent. Leurs biens sont confisqués et récupérés par les aryens. Mais il n'est pas facile de quitter l’Allemagne, les Etats étrangers limitent les conditions d'accès. En annexant le territoire des Sudètes puis la Bohême en Tchécoslovaquie, Hitler montre qu’il veut la guerre. En janvier 1939, Hitler annonce que sa politique ne s’arrêtera pas à l’éviction des juifs mais à leur extermination en cas de guerre. En septembre 39, c’est la guerre : la Pologne est envahie, il s'agit de conquérir un espace vital pour les aryens et d’établi leur domination sur les Slaves, race inférieure.
On compte 45 000 tziganes en Allemagne, ils sont présentés, mendiants, voleurs, comme une menace pour la sûreté des Allemands. Le portrait-robot des tziganes est établi. Selon Goebbels, ministre de la propagande, il n’y a pas de bonne propagande sans un bon gouvernement et inversement. Il fait du juif un bouc émissaire tenu pour responsable de tous les problèmes allemands. L’antisémitisme se base sur des préjugés ancestraux alors que les 500 000 juifs sont pour la plupart depuis longtemps assimilés. Après le boycott, les mesures d’intimidation se multiplient sous le regard indifférent de la population. Le souci de préserver la race aryenne fait exclure les enfants juifs des écoles publiques. Une série d'ordonnances met les juifs à l'écart de la société en leur interdisant d’être avocats, policiers... en 1935, les lois de Nuremberg interdisent et annulent les mariages mixtes, on apprend aux enfants allemands à se méfier du juif. Le juif est comparé à un champignon mortel qu’il faut repérer et détruire. Le slogan affiché partout est : « ici on ne veut pas de juifs ».
En 1938, avec l’annexion de l’Autriche, l'antisémitisme prend un nouvel essor. En novembre, un membre de l’ambassade d’Allemagne en France est assassiné par un juif. L’évènement est le prétexte de la nuit de cristal, un pogrom qui fait 300 victimes, 30 000 personnes sont raflées et enfermées dans les camps de concentration. Ceux des juifs qui en ont les moyens fuient : 120 000 émigrent. Leurs biens sont confisqués et récupérés par les aryens. Mais il n'est pas facile de quitter l’Allemagne, les Etats étrangers limitent les conditions d'accès. En annexant le territoire des Sudètes puis la Bohême en Tchécoslovaquie, Hitler montre qu’il veut la guerre. En janvier 1939, Hitler annonce que sa politique ne s’arrêtera pas à l’éviction des juifs mais à leur extermination en cas de guerre. En septembre 39, c’est la guerre : la Pologne est envahie, il s'agit de conquérir un espace vital pour les aryens et d’établi leur domination sur les Slaves, race inférieure.
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