• il y a 3 ans
Pour la grande majorité des consommateurs, le bouchon est un indicateur de la qualité du vin. Le liège est associé à une notion de tradition. Longtemps le vin « bouché » a été la bouteille du dimanche et des jours de fête, le vin acheté en vrac, le fameux cubi, étant le vin boisson du quotidien. Le bouchon en liège, extrait avec dextérité du goulot par le sommelier, et traditionnellement présenté au client sur une petite coupelle, fait donc partie du rituel du débouchage. Cependant, bouchons synthétiques et colorés, et capsules à vis gagnent du terrain (80% des vins de Nouvelle Zélande sont bouchés avec ces dernières). D’un point de vue technique, ils conviennent parfaitement aux vins à boire jeunes, dont ils préservent la fraîcheur et le fruité, et évite le fameux et redouté goût de bouchon qui affecterait près de 15% des vins. Concernant les vins de garde, et à la lumière des essais effectués par les bouchonniers, il semblerait que rien ne remplace (pour le moment), le liège.

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