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Transcription
00:00On avait justement envie de prouver, comme je l'ai dit souvent,
00:02qu'on n'est pas qu'un physique, qu'on en a aussi dans la tête et dans les jambes.
00:05On l'a bien prouvé.
00:07On l'a bien prouvé puisqu'on a gagné Pékin Express.
00:08Faire du stop, c'est facile.
00:10C'est facile dans l'enchaînement.
00:12On ne peut pas dire que c'est difficile.
00:13C'était plus facile parce qu'on est deux jeunes filles et qu'on parlait anglais.
00:16Donc on arrivait à négocier les voitures facilement.
00:18Le plus difficile, je pense que c'est l'enchaînement.
00:20C'est l'épuisement entre les treks, repartir en stop,
00:23très peu dormir, repartir le matin à 5 heures.
00:26Pékin Express apprend à maîtriser ses peurs.
00:28C'est vrai.
00:29On est confronté à nos phobies.
00:30Et puis, il faut rester calme et prendre sur soi et puis aller de l'avant.
00:35Ah non, ce serait faux. Moi, j'ai encore peur de l'eau.
00:37Alors, j'ai toujours peur du vide,
00:39mais je pense que je vais l'appréhender d'une manière différente
00:42et peut-être un petit peu moins peur que si je n'avais pas sauté en arrière de 70 mètres.
00:50Il faut être très sportif pour participer à Pékin Express.
00:54Il ne faut pas être très sportif.
00:56Néanmoins, je pense que pour gagner Pékin Express,
00:58il faut quand même avoir certaines bases.
01:00Le sport, ça apporte aussi des qualités qu'on acquiert avec le mental.
01:03Pour tout ce qui est trek, tout ce qui est endurance, tout ce qui est sprint final,
01:07le sport, ça reste quand même un élément très important
01:09pour une potentielle victoire à Pékin Express.
01:11Est-ce que vous aviez des candidats que vous redoutiez particulièrement ?
01:14On redoutait énormément les blonds.
01:16Une activité en intérieur, est-ce que c'est une raclette ?
01:19Oui, oui !
01:20Ils sont tellement forts.
01:20Ils sont forts et en fait, ils sont très complets.
01:22Donc forcément, c'était les concurrents qui nous faisaient le plus peur.
01:25Vous aviez tout le nécessaire dans votre sac à dos.
01:27On avait nos vêtements, nos chaussures de sport, nos chaussures de rando,
01:32des crèmes, de l'anti-moustique.
01:33Surtout ça, oui.
01:34En fonction de là où on allait.
01:36On avait le strict nécessaire.
01:37J'ai ramené énormément de photos de mes proches dans mon sac.
01:41Donc, énormément de photos.
01:42Ils nous ont montré les photos le soir.
01:44Regarde, c'est ma mère.
01:45Eh bien, ça m'a beaucoup aidée.
01:47Vous aviez déjà voyagé en Afrique.
01:49Oui, on a déjà voyagé en Afrique.
01:51Moi, j'ai une association d'aide humanitaire internationale
01:53et je me rends plusieurs fois par an en Tanzanie
01:56pour aménager des orphelinats.
01:57J'avais juste fait le Maghreb, le Maroc.
01:59Donc, c'était une première vraiment en Afrique, en Tanzanie et tout ça.
02:02Donc, c'était une très belle découverte.
02:03Ce qui m'a le plus marquée en Afrique, moi, c'était l'hospitalité des gens.
02:07Ils nous ont accueillis, ils avaient rien, ils nous donnaient tout,
02:10avec un grand sourire.
02:11Vous aviez déjà dormi chez des inconnus.
02:13Bonjour.
02:13On n'a jamais dormi chez des inconnus.
02:16En tout cas...
02:18Comme ça, on ne te répond pas bonjour, est-ce qu'on peut dormir chez vous ?
02:21Notre avec-vous la plus marquante, je pense que c'est notre nuit chez le petit Nicolas.
02:24Parce que notre balise, elle a sonné au milieu de nulle part
02:27et on s'est clairement dit, on va dormir dehors.
02:28Il n'y avait rien.
02:29Il y avait juste une maison au milieu de la pente basse.
02:31C'était la maison du petit Nicolas.
02:32On s'est dit, on y va, on l'attende.
02:34Et il nous a accueillis à la ferme.
02:35C'était vraiment le remake de l'amour et d'entrée.
02:39On était vraiment en immersion à chaque fois.
02:41Dans le pays où on était.
02:42Oui, dans le tracteur.
02:44Là, c'est le tracteur, c'est le barbecue, c'est l'appli qui chute.
02:47C'était génial.

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