Pour cette soirée destiné à la danse contemporaine Guy Registe et Valerio Truffa on profité de la générale du spectacle de Nadia Beugré qui se tenu au Tarmac .Venue de la salle, au cœur du public, elle monte sur scène, malhabile, maladroite. Elle chante Malaika de Miriam Makeba. Elle porte un fil de micro en guise de collier, en guise d’entrave. Elle s’empêtre. Elle s’en vient explorer des territoires tabous, des espaces inédits, des lieux interdits... des quartiers libres.
Entre défi, complicité et séduction, Nadia Beugré va au contact du public, au plus près, pour mieux le convaincre, l’emporter dans ses doutes, ses errements et ses convictions.
Elle quitte la scène, ose d’autres lieux de la salle. Gestes insolents, insoumis, provocants, elle se révolte, apostrophe les politiques, s’exhibe et s’insurge. Plus loin, elle se heurte aux déchets d’une civilisation déniée, prend un sac poubelle, l’ingurgite et le recrache, se fait un vêtement avec des bouteilles en plastique, parure de pacotille et récupération.
La chorégraphe et danseuse ivoirienne libère une danse rude, âpre et battante, comme une joute, comme une bataille, comme une conquête.LA PRESSE EN PARLE
Féministe engagée, la jeune artiste interroge les "espaces tabous" inaccessibles aux femmes dans son spectacle solo Quartiers Libres. Une quête de liberté qu'elle rêverait de présenter en Côte d'Ivoire. "Bien souvent, constate-t-elle, les femmes se retrouvent marginalisées parce qu'elles se sont elles-mêmes laissé exclure de la vie sociale. Elles doivent apprendre à ne pas se laisser piétiner et à être libres de leurs mouvements et de leur propre corps."
Séverine Kodjo-Grandvaux | Jeune Afrique | 11 juin 2012
Une création qui explore et révèle les espaces tabous que l'on subit ou que l'on cherche à traverser.
Les Inrockuptibles | 6 juin 2012
C'est de la misère magnifiée, et Mme Beugré - tellement engagée - fait ressembler la scène davantage à la vie réelle qu'à du théâtre. Pour son final, danse battante, elle enfile une robe de bulles faite de bouteilles en plastique et s'écrase à plat sur son dos.
C'est poignant, aussi bien en terme d'action que de son; Mme Beugré sait comment amener une foule à lui faire confiance comme elle sait, en un éclair, lui couper le souffle. Elle est sauvage, comme le vent.
Gia Kourlas | The New York Times | 20 septembre 2012
Valerio Truffa
Entre défi, complicité et séduction, Nadia Beugré va au contact du public, au plus près, pour mieux le convaincre, l’emporter dans ses doutes, ses errements et ses convictions.
Elle quitte la scène, ose d’autres lieux de la salle. Gestes insolents, insoumis, provocants, elle se révolte, apostrophe les politiques, s’exhibe et s’insurge. Plus loin, elle se heurte aux déchets d’une civilisation déniée, prend un sac poubelle, l’ingurgite et le recrache, se fait un vêtement avec des bouteilles en plastique, parure de pacotille et récupération.
La chorégraphe et danseuse ivoirienne libère une danse rude, âpre et battante, comme une joute, comme une bataille, comme une conquête.LA PRESSE EN PARLE
Féministe engagée, la jeune artiste interroge les "espaces tabous" inaccessibles aux femmes dans son spectacle solo Quartiers Libres. Une quête de liberté qu'elle rêverait de présenter en Côte d'Ivoire. "Bien souvent, constate-t-elle, les femmes se retrouvent marginalisées parce qu'elles se sont elles-mêmes laissé exclure de la vie sociale. Elles doivent apprendre à ne pas se laisser piétiner et à être libres de leurs mouvements et de leur propre corps."
Séverine Kodjo-Grandvaux | Jeune Afrique | 11 juin 2012
Une création qui explore et révèle les espaces tabous que l'on subit ou que l'on cherche à traverser.
Les Inrockuptibles | 6 juin 2012
C'est de la misère magnifiée, et Mme Beugré - tellement engagée - fait ressembler la scène davantage à la vie réelle qu'à du théâtre. Pour son final, danse battante, elle enfile une robe de bulles faite de bouteilles en plastique et s'écrase à plat sur son dos.
C'est poignant, aussi bien en terme d'action que de son; Mme Beugré sait comment amener une foule à lui faire confiance comme elle sait, en un éclair, lui couper le souffle. Elle est sauvage, comme le vent.
Gia Kourlas | The New York Times | 20 septembre 2012
Valerio Truffa
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