En mars dernier, le film « Les Petites victoires » illuminait les salles obscures avec un regard tendre et sincère sur la désertification. Le personnage d’Alice, maire pugnace et dévouée, a été largement inspiré par Fanny Lacroix ! Ancienne consultante en urbanisme, elle a sollicité l’écharpe de maire de Châtel-en-Trièves, commune née d’une fusion de deux villages pour sauver l’école…
Coralie Frasse-Sombet, elle, déchausse ! La skieuse de l’équipe de France vient de fêter ses 32 ans…. et c’est le moment, pour elle, de changer de trajectoire ! Après deux dernières saisons pleines d’émotion, la Grenobloise licenciée à Chamrousse met un terme à sa carrière, et prépare sa nouvelle vie de kiné.
Enfin, du petit train à la figurine, du fameux trois-mâts à Notre-Dame, maquettes et modèles réduits ne tomberont jamais en désuétude, bien au contraire ! La passion s’expose à Noyarey les 29 et 30 avril… et Franck Bozzi, l’organisateur du Salon, vient nous éclairer sur l’art de la miniature, de la patience, de la précision tout en développant son imaginaire…
Coralie Frasse-Sombet, elle, déchausse ! La skieuse de l’équipe de France vient de fêter ses 32 ans…. et c’est le moment, pour elle, de changer de trajectoire ! Après deux dernières saisons pleines d’émotion, la Grenobloise licenciée à Chamrousse met un terme à sa carrière, et prépare sa nouvelle vie de kiné.
Enfin, du petit train à la figurine, du fameux trois-mâts à Notre-Dame, maquettes et modèles réduits ne tomberont jamais en désuétude, bien au contraire ! La passion s’expose à Noyarey les 29 et 30 avril… et Franck Bozzi, l’organisateur du Salon, vient nous éclairer sur l’art de la miniature, de la patience, de la précision tout en développant son imaginaire…
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00:00 L'entrepôt du bricolage de Saint-Jean-de-Moirant et chez Rolls-Conbois, Saint-Martin-d'Air
00:05 vous présente "Si on parlait".
00:07 L'entrepôt du bricolage, l'esprit entrepôt, ça change tout.
00:10 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installé pour regarder "Si on parlait".
00:17 *Générique*
00:41 Bienvenue à tous, ravie de vous compter parmi nous, autour de ceux qui font bouger les lignes,
00:45 en espérant que vous mordrez à l'hameçon de leur passion.
00:49 Une passion de son territoire et de la population du Trièvre, qui guide son engagement.
00:54 Voilà qui inspirera une réalisatrice pour une comédie, déjà à succès, "Les petites victoires".
00:59 Avec ou sans victoire, sa passion du ski durera toujours.
01:02 Mais pour le fun, pour cette jeune retraitée de l'équipe de France qui construit désormais son avenir.
01:07 Et la passion de l'objet tout petit qui nourrit un imaginaire infini,
01:11 le modèle réduit ne tombera jamais en désuétude.
01:16 N'est-ce pas, Franck ?
01:17 - Bien sûr. - Bienvenue.
01:19 - Bonjour. - Franck Bosy.
01:21 Franck Bosy, vous êtes organisateur de l'exposition de modélisme de Noyarré.
01:25 Ça sera les 29 et 30 avril à l'espace Charles de Gaulle, on en parle tout à l'heure.
01:30 Coralie Frassondé, bienvenue de retour sur ce plateau. Très heureuse.
01:35 - Merci de m'avoir invitée une nouvelle fois. - Tout va bien ?
01:37 - Tout va très bien, merci.
01:38 - Eh bien, on va regarder comment la retraite s'est passée
01:42 et surtout comment la nouvelle vie se prépare. Elle a déjà commencé.
01:47 Et bienvenue, Fanny Lacroix. - Bonjour.
01:49 - Je suis ravie et très honorée aussi de votre visite.
01:51 Vous êtes maire de Châtel-en-Triève, consultante en urbanisme, puis secrétaire de mairie.
01:57 Ce n'est pas tout, vous êtes aussi vice-présidente de la communauté de communes du Triève et maire de Deux Garçons.
02:02 Vous semblez cumuler plusieurs vies en même temps. C'est un peu ça.
02:08 - Ah oui, c'est ça. J'ai une vie très riche, très dynamique et c'est formidable.
02:12 - Mais au nom, bien sûr, de votre passion, votre passion du Triève et des gens du Triève,
02:18 elle est née il y a longtemps, cette passion ?
02:20 - Je crois qu'elle a été là depuis fort longtemps, oui, parce que j'ai déjà fait mes études d'urbanisme à Paris.
02:27 Et déjà, je me préoccupais de comment construire la ville durable.
02:30 Et donc, il me semblait que c'était avec les gens, en associant tout le monde
02:33 et en faisant exprimer les différents points de vue pour construire la ville,
02:37 une ville qui serait partagée par tous.
02:39 Donc, j'ai eu cette expérience en tant qu'urbaniste.
02:42 Et puis après, assez rapidement, j'ai cherché à intégrer le milieu des collectivités locales.
02:46 Je suis arrivée dans le Triève parce que j'avais suivi mon compagnon.
02:49 J'ai découvert le Vercors en faisant une transhumance de Mérins sur les grands plateaux et c'était magnifique.
02:53 - À quel âge, à peu près ? - J'avais 24 ans.
02:56 Et donc, j'ai tout quitté à Paris et je suis venue m'installer dans le Triève.
03:00 J'ai été recrutée à la mairie de Saint-Martin-d'Erre, où j'ai été responsable du service environnement et citoyenneté.
03:05 Et après, j'ai essayé de trouver un travail sur le Triève.
03:08 Et j'ai été recrutée dans une toute petite commune, Saint-Sébastien, 250 habitants.
03:12 Et c'est comme ça que je suis arrivée sur la commune où je suis le maire aujourd'hui, qui est devenue Châtel-en-Triève.
03:17 - Et voilà, et ce Triève et ses gens, comme vous le dites, donc l'urbanisme, c'est les gens,
03:22 puisque ça commence avec eux et avec le territoire, donc les deux ensemble.
03:26 Et c'est tout ce qui donne du sens à votre vie qui a inspiré une réalisatrice, Mélanie Offray,
03:32 qui voulait créer un film à long métrage sur la désertification et sur l'illettrisme.
03:36 Alors, on a glissé, on va glisser nous vers cette histoire, mais pour la comprendre, il faut qu'on connaisse le début.
03:43 Alors, une petite école pour deux communes, c'est ça ? - Alors, Saint-Sébastien et Cordéac, c'était deux petites communes.
03:50 - En fait, c'était deux petites communes qui étaient séparées.
03:53 - Et donc Saint-Sébastien avait perdu son école quand moi je suis arrivée il y a 40 ans en arrière,
03:57 je suis arrivée en 2014 en tant que secrétaire de mairie.
03:59 Et Cordéac avait encore une école, une classe unique, mais avec très peu d'enfants.
04:03 - Six, je crois. - Six, c'est exactement cela.
04:05 Et en 2016, donc le maire, Victor Vecchiato, reçoit un courrier de l'Éducation nationale
04:09 qui lui apprend que son école va fermer s'il n'arrive pas à remonter les effectifs.
04:13 Et donc là, les deux maires se rejoignent et se disent qu'ils ne peuvent pas rien faire,
04:18 puisqu'on avait une tendance à la désertification et à la perte des services sur les communes du bord du drac.
04:23 Et donc là, il y a un front commun qui se constitue pour se dire
04:26 on va garder nos services publics de proximité, on va sauver cette école
04:29 et pour ça, on va créer une commune nouvelle et on va modifier la carte scolaire.
04:32 - Voilà, il n'y avait que l'école qui justifiait pour l'instant, en tout cas, c'était votre cheval de bataille,
04:36 c'était sauver l'école. - C'était, oui.
04:38 - Pour cela, il fallait fusionner les deux communes.
04:39 - Il fallait, alors on n'était pas forcément obligé de le faire parce qu'on aurait pu faire un regroupement pédagogique,
04:44 mais il y avait une envie plus large d'aller vraiment sur la création d'une entité commune
04:49 avec la création de la commune nouvelle.
04:51 Et c'est vrai que Saint-Sébastien s'était déjà posé cette question parce qu'il était très fragile au niveau de ses services,
04:56 parce que moi, je suis arrivée en tant que secrétaire de mairie après un décès de la personne qui était là avant moi,
05:01 donc il y avait eu déjà des difficultés.
05:03 Vous savez, c'est difficile d'être secrétaire de mairie dans des toutes petites communes, vous êtes très isolé.
05:07 Donc Saint-Sébastien, c'était plutôt pour un objectif organisationnel
05:10 et d'amélioration des conditions de travail de ses agents.
05:12 Et Cordéac, c'était pour sauver son école et tout le monde s'est mis d'accord pour engager ce grand chantier de la commune nouvelle.
05:18 - Qui était possible au niveau administratif, justement, et il y a une tendance, une incitation au rapprochement des petites communes.
05:24 Surtout que vous avez une vingtaine d'ameaux, c'est très étendu, c'est-à-dire il y a 500 personnes aujourd'hui,
05:29 à peu près 500 habitants à Châtel-en-Trièvre, mais c'est quand même très étendu.
05:35 - Oui, c'est très étendu, il y a plus de 20 ameaux sur la commune, donc c'est fait de petits ameaux éparses.
05:40 Et c'est vrai qu'il y avait des incitations à l'époque, mais c'est pas vraiment ça qui a guidé le projet.
05:45 C'était vraiment le fait de se dire ensemble que même si on est petit, on a le droit d'exister,
05:50 qu'on a le droit de garder nos services publics de proximité, qu'on n'est pas une commune dortoir,
05:54 qu'on a envie d'avoir une commune forte et vivante. Et pour ça, les élus ont voulu rassembler leurs forces.
05:59 Et je crois qu'ils ont assez bien réussi, puisqu'ils ont réussi à sauver l'école.
06:03 - Oui, d'une quinzaine d'enfants, désormais, ou un peu plus ?
06:06 - Alors désormais, oui, il y en a 14, mais l'année prochaine, il y en aura 21.
06:09 Donc vous savez, dans les petits villages, ça fluctue assez d'une année sur l'autre,
06:12 mais en tout cas, elle va bien, elle menace pas de fermeture.
06:14 - Et donc, votre histoire est venue jusqu'aux oreilles de Mélanie Offray,
06:18 une réalisatrice qui donc a rencontré plusieurs maires de communes rurales pour construire son histoire.
06:24 Et elle vous a contactée ?
06:25 - Oui, c'est ça. En fait, je venais d'être élue en 2020. Donc moi, j'étais partie du coup,
06:30 j'étais partie du poste de secrétaire de mairie de Saint-Sébastien-et-Châtel-Entrieve.
06:34 J'avais muté dans le dévot, lui, et je m'étais investie dans la vie associative de la commune.
06:38 Puis après, maire en 2020. Et donc, je reçois un coup de fil sur mon portable.
06:42 Et c'était Mélanie qui m'a dit « Ben voilà, on a une connaissance commune ».
06:45 J'étais dans un bar en Bretagne et je parlais de mon futur long-métrage que j'ai envie d'écrire
06:49 sur une école sauvée dans un petit village et une femme maire.
06:52 Et là, Victor, donc c'est notre connaissance partagée, m'a dit « Il faut absolument que tu ailles voir Fanny ».
06:57 Et donc, c'est comme ça qu'il lui a donné mon numéro de téléphone.
06:59 Et 3, 4 jours après, elle était là. Et elle est restée une semaine vraiment en immersion dans ma vie,
07:04 à la fois publique et personnelle, parce qu'elle avait vraiment une volonté de regarder
07:08 c'est quoi le quotidien d'un élu rural quand c'est une femme, une jeune femme,
07:12 et que c'est pas forcément quelqu'un de retraité. Donc il y avait tout ça aussi qu'elle voulait observer.
07:16 Et elle avait un fort intérêt sur le fait qu'on ait réussi à sauver cette école.
07:19 Et donc, elle s'est aussi immergée dans le quotidien de cette classe unique.
07:23 Elle a suivi ses 17 enfants avec la maîtresse qui était présente
07:28 et qui a vraiment bien joué le jeu de lui montrer tout le fonctionnement.
07:31 Elle est restée vraiment deux jours complètement dans le fonctionnement de la classe.
07:34 Et elle a suivi les enfants.
07:35 Et le film est sorti le 1er mars dernier. On le regarde ?
07:38 Enfin, on regarde la bande-annonce tout de suite.
07:41 J'ai une bonne nouvelle !
07:43 Monsieur Roger et la boulangerie de Boirec, on peut vendre leur pain ici.
07:46 Je conteste pas Alice, mais pourquoi on rouvre pas le bistrot ?
07:50 Je crois qu'on détient le record départemental de retrait de permis par habitant.
07:53 Tu l'as toujours ta tireuse ?
07:57 Qu'est-ce que je vois Madame le maire ?
08:01 Qui est enterrée à côté de Mont-Marcel ?
08:03 Cette garce de Georgette Moreau.
08:04 Et alors ?
08:05 Elle a toujours tourné autour de mon mari.
08:07 Bordel, y a un trou comme ça dans la chaussée !
08:10 On attend son tour.
08:11 Oh ta gueule la cocu !
08:12 J'ai failli esclater ma bagnole, faut me réparer ça !
08:16 Allez on range les vélos !
08:18 Oh non !
08:19 Mais qu'est-ce que vous faites là ?
08:21 Je viens apprendre.
08:22 Pourquoi tu sais pas lire ?
08:25 C'est jamais rentré dans ma tête et puis...
08:28 Après j'ai oublié. A... U...
08:30 Non. A-U, ça fait O.
08:33 Bah non, ça fait A-U.
08:34 Bah non, ça fait O.
08:36 Et P-H, ça fait F.
08:38 Non, tu déconnes.
08:40 Non !
08:40 Le voilà Sophie, donc.
08:43 Alors l'histoire est pas exactement la même,
08:45 mais au centre, c'est une commune qui veut sauver son école
08:49 et une mère M-A-I-R-E, courage.
08:51 C'est ça.
08:51 Et les deux à la fois.
08:52 D'ailleurs, vous vous êtes reconnue,
08:54 vous avez reconnu votre... votre trièvre dans cette Bretagne ?
08:58 Oui, ça a pas été tourné dans le trièvre,
08:59 ça a été tourné en Bretagne, là, d'où est originaire Mélanie.
09:02 Ouais, j'ai reconnu beaucoup de mon village,
09:05 dans des petits clins d'œil.
09:07 Déjà, elle a fait des clins d'œil à des habitants,
09:09 vous verrez à la fin du film, pour ceux qui viennent le voir,
09:11 même dès le débarrage, on voit une vieille dame sur un banc
09:14 qui regarde les voitures passer.
09:15 Et donc ça, c'est Yvette, c'est chez nous.
09:17 Elle s'est... J'ai souvenir qu'elle m'avait dit,
09:19 mais c'est incroyable, cette dame, elle est assise,
09:21 elle regarde ce qui se passe toute la journée.
09:22 Et donc elle a repris ce personnage d'Yvette
09:24 et qui a un côté très universel.
09:27 Et donc j'ai reconnu, moi, des personnages de mon village.
09:29 Et donc évidemment, il y a cette classe unique,
09:32 mais il y a aussi cette dynamique citoyenne
09:36 pour ouvrir une boulangerie.
09:37 Et donc nous, c'est un peu ce qui est arrivé aussi
09:39 sur Châtel-Entrievre, puisque les habitants
09:41 ont créé un café-épicerie associatif
09:43 et donc on retrouve des moments qu'on a connus sur le village
09:46 où chacun tient le tableau de qui tiendra l'épicerie demain.
09:49 Et donc tout ce côté très convivial
09:52 où on reprend goût à faire des choses ensemble
09:55 et dans la grande simplicité, ça c'est vraiment Châtel-Entrievre.
09:57 - Où chacun s'engage.
09:59 - C'est exactement ça. Nous, sur le village,
10:00 ce qu'on a compris avec la création de la Commune Nouvelle,
10:02 c'est qu'un maire seul dans son bureau,
10:04 avec une secrétaire de mairie, il ne pourra pas faire grand-chose.
10:06 Mais s'il comprend qu'il est proche de ses concitoyens
10:09 et qu'à 500, si on se remonte les manches,
10:11 on peut faire quelque chose ensemble, eh bien il a gagné.
10:13 Et donc c'est ce qu'on a fait à Châtel.
10:14 On avait peu de moyens, pas beaucoup de services,
10:16 mais tous ensemble, on fait une communauté
10:18 qu'on arrive à aller de l'avant tous ensemble
10:21 et à faire vivre de nouveaux services de proximité.
10:24 - Puis on apprend aussi dans une communauté,
10:26 on apprend à faire des concessions,
10:27 on apprend à prendre sur soi, on apprend les initiatives.
10:30 - Et c'est vrai que je trouve que c'est extrêmement important
10:33 dans la période qu'on vit,
10:34 où on voit quand même une forme d'effritement social,
10:36 où on a de plus en plus de mal à discuter les uns avec les autres
10:39 ou à faire confronter des univers différents.
10:41 Et je crois que les villages de France sont encore un lieu
10:44 où on peut travailler, en tout cas en tant que maire,
10:46 à faire rencontrer ces différences, à dialoguer.
10:48 Tout simplement.
10:49 - Michel Blanc, Julia Piaton, qui est magnifique.
10:52 Vous vous êtes reconnue en elle aussi ?
10:54 - Oui, elle est super.
10:57 C'est vrai que le personnage, par contre, m'a beaucoup touchée
11:00 parce que ça a été comme un coup de...
11:02 comme un miroir qu'on vous retourne
11:04 alors que quand vous êtes dans votre fonction de maire,
11:06 vous ne vous regardez pas forcément.
11:08 - Vous n'avez pas le temps, ça.
11:09 - Ça m'a beaucoup touchée sur le fait
11:11 de ce qu'elle a voulu retransmettre
11:12 de cette personne qui donne énormément de sa vie,
11:14 sans trop compter.
11:16 Et voilà, on voit quand même que c'est difficile
11:18 et qu'elle est quand même un petit peu sur le fil.
11:20 Donc ça m'a fait un effet miroir assez touchant
11:24 où je me suis dit aussi qu'il fallait parfois faire attention
11:26 et savoir aussi prendre soin de soi
11:28 et savoir s'accorder du temps.
11:30 - Vous l'avez rencontrée ?
11:31 - Non, malheureusement, je n'ai pas encore eu la chance
11:33 de rencontrer Julia Piaton.
11:34 - Pas encore ?
11:35 - Pas encore, mais après...
11:36 - Vous n'avez pas été contactée ?
11:37 Parce qu'en fait, est-ce que c'est bien ou pas
11:40 qu'un acteur s'imprègne du personnage véritable pour le rôle ?
11:45 On ne sait pas, ils ont leur métier.
11:47 - Si Mélanie m'en avait parlé, effectivement,
11:49 Julia Piaton ne souhaitait pas voir Le Merve
11:51 qui avait principalement inspiré le personnage principal
11:55 parce qu'elle souhaitait garder une forme d'incarnation personnelle.
11:58 Ce que je peux tout à fait comprendre.
12:00 Mais bon, maintenant, les liens sont tellement rapprochés
12:02 avec Mélanie que peut-être que ça arrivera bientôt.
12:04 - Oui, ou alors vous lui direz comme ça,
12:06 peut-être si elle revient au Festival du film de l'Alpe d'Huez.
12:08 Parce que déjà, c'est un film qui fait du bien à la ruralité ?
12:11 - Moi, je crois que oui, il fait beaucoup de bien.
12:13 En tout cas, nous, quand on a fait l'avant-première dans notre village,
12:16 ça a été un moment de fierté collective extrêmement fort.
12:19 Parce que qu'est-ce qu'il montre ?
12:21 C'est que même loin des projecteurs, loin des grandes villes,
12:24 en fait, il se passe des choses dans une très grande forme de simplicité,
12:28 mais où on détient l'essentiel.
12:30 Et je crois que c'est ça le beau message des petites victoires.
12:32 Et d'ailleurs, le titre le reprend.
12:34 C'est qu'en œuvrant collectivement, en faisant société ensemble,
12:36 on arrive à changer un peu la vie.
12:38 C'est ces petites victoires qui ont l'air de rien,
12:40 mais qui donnent du piment à l'existence des uns et des autres
12:42 et qui font encore le sens d'une vie en société.
12:44 - Surtout que des petites victoires, il y en a déjà deux,
12:46 puisque c'est un film qui fait du bien tout court
12:48 et qui a été primé, deux fois primé,
12:50 récompensé au Festival du film de comédie de l'Alpe d'Huez, là, en 2023.
12:54 Il a fait partie de cette sélection.
12:56 Il y a eu le prix du public et le prix du jury.
12:59 Comment est-ce que vous avez réagi à ça ?
13:01 - Nous, on a été tellement ravis pour elle,
13:03 surtout qu'on avait fait l'avant-première à la Mure juste la veille.
13:06 Donc le lendemain, on a vu qu'elle avait remporté son prix
13:08 et tout le village était extrêmement fier.
13:11 - Dans une salle comble, en plus, beaucoup de bondes.
13:14 À la Mure, on va dire un bon quart de la population de Châtaignan.
13:17 - 150 personnes. On a acheminé tout le monde en quart.
13:20 Et c'était extraordinaire, puisque c'était vraiment
13:22 dans une ambiance colonie de vacances.
13:24 On est allé chercher tout le monde.
13:26 On est passé dans tous les hameaux, alors qu'il y avait
13:28 certaines routes qu'il n'y avait pas vu de transport collectif,
13:30 peut-être même jamais.
13:32 Et on est arrivé dans cette salle du théâtre de la Mure.
13:35 Et ce qui est drôle, c'est que quand vous allez au cinéma,
13:37 il y a souvent, vous avez des couples, et puis une chaise libre,
13:39 et puis après d'autres personnes. Et là, il y avait 150 personnes
13:41 qui étaient assises en bloc pour regarder le film.
13:44 Et c'était juste exceptionnel.
13:46 - Donc une fierté intérieure. Par contre, vous n'avez pas trop
13:48 gancané autour de ça. Voilà. Vous continuez votre histoire.
13:52 Ça fait partie de votre aventure désormais.
13:55 Mais finalement, si le film fait du bien à la ruralité,
13:58 votre quotidien reprend et votre engagement reste le même
14:01 à vous et à vos concitoyens.
14:03 - Bien sûr, ça ne change rien. Mais par contre, ça nous donne
14:05 de la force pour porter ce discours qu'on essaye d'avoir
14:08 au Châtel-Entrievre, c'est-à-dire que chacun a droit à l'existence
14:10 par son village. C'est même un discours qu'on peut tenir en ville.
14:13 Le droit au village en ville, c'est aussi quelque chose d'important
14:16 dans le sens où on a le droit, par son quotidien,
14:19 dans son espace de vie immédiat, à pouvoir participer
14:22 à la vie de la cité.
14:24 - Mais il se repeuple, le Triève, non ?
14:26 - Ah oui. En tout cas, nous, on a vu fortement, avec le Covid,
14:29 un mouvement de population où aujourd'hui,
14:32 toutes les maisons qui étaient à vendre sont vendues,
14:35 les endroits communaux sont pleins. Donc, après...
14:38 Donc ça, c'est vraiment quelque chose, oui, qu'on constate.
14:41 Il y a un attrait pour cette manière de vivre, effectivement.
14:44 - À la fois dans les villages et dans la pleine campagne.
14:47 - Oui. - Eh bien, je vous remercie beaucoup.
14:49 On en reparle tout à l'heure, hein, du Triève, un petit peu.
14:51 - D'accord. - On a dit... C'est vrai que ce film
14:53 s'appelle "Les petites victoires". Il faut savoir quand même
14:55 qu'il n'y a pas de petites victoires, il y a que des victoires.
14:58 Hein, Coralie ? Finalement. - On peut le dire.
15:00 - Allez. - On peut le dire.
15:02 - On enchaîne avec toi. Bravo, championne.
15:04 (indicatif musical)
15:07 - Oui, Coralie, 10 ans sur les pistes du monde entier,
15:13 c'est une victoire, une grande victoire,
15:15 faite de plein de petites victoires, c'est ça ?
15:17 - C'est ça, c'est ça. 10 ans, ouais, 10 ans de Coupe du monde.
15:20 15 ans de course internationale, ça fait long, quand même.
15:23 - Oui. - Ça passe vite.
15:25 - Depuis 2012, ça passe vite, même s'il y a des moments
15:27 qui doivent être très, très longs, ça aussi, on va en parler.
15:29 Mais une passion pour le ski depuis l'enfance, c'était...
15:32 C'était quoi, les premiers souvenirs de ski ?
15:34 C'est les premières petites pistes, comme tous les grenoblois ?
15:37 - Ouais, depuis l'enfance, mes grands-parents,
15:39 qui avaient un chalet à Chamrouse, du coup,
15:41 je suis passée mes vacances, et puis ma mère,
15:43 qui me regardait du téléski, elle était au milieu du téléski,
15:45 et puis elle me voyait faire des pistes, des pistes, des pistes,
15:47 des pistes, finalement.
15:49 Puis ça a construit ma vie, au final, pendant toutes ces années.
15:53 - Avec des prédispositions, avec un intérêt.
15:56 Je sais pas à quel moment vous vous êtes dit
15:58 "Je ferai du ski et j'y consacrerai une partie de ma vie."
16:01 - On rentre au ski-club jeune, vers 6-7 ans, on adore ça.
16:04 Moi, j'ai gagné plein de courses quand j'étais petite,
16:07 et puis on enchaîne, et après, je suis rentrée
16:11 en équipe de France à 15 ans, et j'ai passé 15 ans,
16:15 même 16, en équipe, à essayer de me remettre en question
16:20 pour avancer, de franchir les étapes,
16:23 des courses françaises, des courses européennes,
16:25 puis des courses Coupes du Monde, et voilà.
16:28 Maintenant, c'est une page qui se tourne,
16:30 parce que j'ai décidé d'arrêter cette année.
16:33 - Oui, à 32 ans, tout juste.
16:35 - 32 ans, tout juste.
16:37 - Géantiste de l'équipe de France.
16:39 Donc, déchaussée pour se tourner vers l'avenir.
16:42 Ça fait un petit moment que ça trottait dans la tête,
16:45 mais il fallait aussi choisir le bon moment,
16:48 aujourd'hui, avec du recul, avec du repos, aussi,
16:50 puisque la saison s'est terminée il y a quelques semaines maintenant.
16:53 C'était le bon moment ?
16:55 - C'était le bon moment, oui. J'avais hésité l'année dernière,
16:58 parce qu'en fait, je voulais faire absolument les Jeux olympiques,
17:00 que je n'avais pas pu faire les années d'avant,
17:02 parce que je m'étais blessée aux genoux.
17:04 Et en fait, les Jeux olympiques, il y a une belle saison,
17:06 l'année précédente, je me suis dit que ce n'était pas possible
17:09 que j'arrête là-dessus, et qu'il fallait que je profite
17:11 une année de plus d'avoir intégré les 15 meilleures mondiales
17:15 dans le Salon Géant, du coup.
17:18 Et puis, il y avait ces championnats du monde, en France,
17:20 quand même, qu'il ne fallait pas manquer,
17:22 parce que c'est des événements très rares.
17:24 - Et c'est là. Ça, c'est le géant des mondiaux.
17:27 Bien, en plus. Un bon comportement.
17:30 - Oui, oui, 9e, oui.
17:32 - Pas de podium. Est-ce qu'on se satisfie des places d'honneur
17:34 quand c'est à la maison et quand les résultats sont encourageants ?
17:38 - Oui, oui, il faut se satisfaire des places d'honneur, quand même,
17:41 parce qu'il n'y en a pas eu non plus énormément,
17:43 des top 10 en Coupe du monde. J'en ai fait 5 ou 6, mais...
17:46 Mais voilà, surtout à la maison, c'était des journées
17:50 remplies d'émotions avec la famille, et puis énormément de Français
17:53 qui sont venus nous encourager.
17:55 Donc une grande fierté d'avoir participé à ces courses
17:59 et puis d'avoir fait vibrer un peu les Français,
18:02 d'être parmi ces Françaises qui ont plutôt bien fait, quand même.
18:06 - Oui. Alors, pas de podium.
18:09 Oui, un en équipe aux mondiaux, quand même, dans votre carrière,
18:13 un podium par équipe au championnat du monde,
18:16 mais c'est après les podiums qu'on court.
18:18 C'est ça, en fait. On se dit, à un moment donné,
18:20 aller chercher, chercher la motivation.
18:22 - Quand on est sportive, c'est super.
18:24 Il faut... Voilà. Si on sent qu'on s'en rapproche,
18:27 on peut continuer, sinon c'est dur de trouver le carburant.
18:30 - C'était mon objectif principal, c'était d'arriver à monter
18:33 sur le podium individuel. Ça n'a pas fait, mais c'est...
18:37 Au niveau mondial, en géant, il y avait beaucoup, beaucoup de monde,
18:40 une densité qui était énorme. Mon meilleur résultat,
18:43 je l'ai fait quand même cet hiver, 6e en Coupe du monde
18:46 au mois de janvier. Il fallait un peu de chance,
18:50 peut-être un peu plus, mais je n'ai pas de regrets
18:53 parce que j'ai eu énormément d'investissements et...
18:56 J'avais toujours un peu des choses à "gratter", entre guillemets,
18:59 à aller chercher, parce que c'est un peu notre moteur.
19:02 On essaye de se remettre en question à chaque instant
19:05 pour faire mieux, faire mieux, faire mieux.
19:07 Ce qui fait que, des fois, on oublie de profiter des belles places
19:10 et des choses qu'on fait bien. Mais donc, j'ai quand même
19:13 réussi à profiter, ces dernières années, de ce que je faisais bien.
19:16 - Ah, puis une 6e place, elle est... C'est...
19:19 - C'est déjà pas mal. - Ça tient à tellement peu.
19:22 - Oui, ça tient à une petite demi-seconde sur le podium.
19:25 - Et oui. Et puis, on en parlait, les Jeux de Pékin,
19:29 ça reste des Jeux Covid aussi.
19:33 On vous voit tous masqués ici. On vous voit au Nidoiseau.
19:36 C'est magnifique. Déjà, faire les JO, c'est un rêve.
19:40 Et c'est un grand moment. Participer, c'est le plus important,
19:45 comme on dit. - Comme disait l'autre,
19:48 qui ne l'a jamais dit, d'ailleurs. - Participer, c'est le plus important
19:52 pour se remonter le moral, comme le mariage sous la pluie,
19:55 c'est signe de bonne chance. Non, oui, c'est sûr que c'est un rêve
19:59 de participer aux JO. J'étais très fière d'y être.
20:02 Après, j'avais pas fait des très bons résultats en début de saison.
20:05 On m'a mis quand même parce que je faisais partie des bonnes
20:08 de l'équipe de France de ski. J'ai été déçue
20:12 de ma prestation quand même. Mais voilà, j'ai quand même
20:16 un super souvenir. C'était un environnement particulier.
20:20 Au final, j'ai presque plus apprécié les championnats du monde cet hiver,
20:24 où on était en France, où il y avait beaucoup d'émulation autour de tout ça.
20:28 On n'était pas seules au bout du monde à essayer de faire une course
20:33 sans public. C'était un petit peu des moments particuliers,
20:36 les JO. - Oui, là, on n'entend pas grand-chose,
20:40 forcément, aux JO. Et puis, ce qui relâchait à la maison,
20:43 c'est là aussi que, quand on sait que c'est bientôt fini,
20:46 on relâche toute la pression ? - Oui.
20:49 - C'est ce qui s'est passé ? - En fait, on est décuplées d'énergie
20:52 ces journées-là. Et c'est ça que j'aimais aussi dans ce sport,
20:55 que je revivrai peut-être un jour, je sais pas. Mais on travaille
20:58 tellement pendant des mois pour ces courses qui sont très courtes.
21:02 Il y a 2-3 jours, au final, j'ai fait 3 jours de course
21:05 aux championnats du monde, qu'on est d'un niveau d'intensité énorme.
21:08 On se regarde... Enfin, moi, je me regardais un peu faire
21:11 et je voyais toute mon énergie et je voyais que j'étais prête
21:14 à faire mon meilleur ski et donner le meilleur de moi.
21:19 Au final, j'aurais pas fait le podium, mais j'aurais donné le meilleur
21:22 de moi ce jour-là. Donc, j'ai pas de regrets à avoir
21:25 et j'aurais vécu des beaux moments.
21:29 - Oui, et puis, c'est des mois et des mois de préparation.
21:32 Ça se fait déjà au tout début de l'été pour, finalement...
21:36 C'est une préparation très, très longue pour des courses très courtes
21:39 et surtout pour aller lutter contre les centièmes de secondes.
21:42 Donc, c'est effectivement très lourd. Il faut se lever très, très tôt.
21:46 Il y a beaucoup de concessions. Ça reste du plaisir, mais qu'est-ce que c'est lourd.
21:50 - Il y a des journées plus difficiles que d'autres, mais après, le ski,
21:53 on est quand même dans un super environnement. On est à la montagne.
21:57 C'est pas le sport du jour-là. C'est hyper diversifié
22:00 parce que les pistes sont toujours différentes, les tracés aussi,
22:02 les styles de neige, pareil. Donc, c'est ça que j'ai beaucoup aimé.
22:05 Et puis, on a des super sensations de glisse, de vitesse.
22:09 - Sauf quand on souffre, puisque vous avez été trois fois blessé au genou.
22:13 Pas une fois de chaque côté, mais deux fois d'un côté, une fois de l'autre.
22:18 Et on dit souvent, gagner, c'est tomber et se relever. Déjà.
22:23 - Ça vous a forgé... - Je l'aurais pas mal fait, finalement.
22:26 - Ça vous a endurci, ça ?
22:29 - C'est vrai que c'est un sport à risque, le ski aussi.
22:31 Donc, il y a des jours où on tombe et puis ça se passe pas bien.
22:35 On se fait mal. Il y a des gens, peut-être, qui sont un peu plus...
22:39 Qui sont un peu plus fragiles que d'autres, qui sont plus mals.
22:43 Donc, ça a été sûrement mon cas.
22:45 Mais les cinq dernières années, j'ai pas eu de blessure, finalement.
22:48 Donc, ça veut dire que j'ai trouvé la solution pour pas me blesser.
22:52 Peut-être avoir un peu moins de pression,
22:54 parce que peut-être la pression m'a amené les blessures,
22:57 m'a amené plus de prise de risque et du coup des blessures.
22:59 On a toujours des choses à tirer de tout ça.
23:02 Donc, je pense que je me serai relevée de toutes les épreuves.
23:06 Et je repars...
23:09 Voilà, j'ai choisi de m'arrêter là aussi.
23:12 Donc, ce sera sans regret et avec beaucoup de souvenirs
23:15 et beaucoup de joie d'avoir fait ce sport pendant toutes ces années.
23:19 - On vous voit ici avec des copines aussi, avec des copines, des copains.
23:24 C'est une aventure qui s'arrête ?
23:26 Ou est-ce que vous allez garder un pied, une petite chaussure de ski
23:29 quand même dans cet environnement-là ?
23:32 - Elle va être complètement différente, forcément.
23:34 Parce qu'il n'y aura plus du tout de notion de compétition,
23:36 à part peut-être des petites courses comme ça entre moniteurs de ski.
23:40 Mais les copines, c'est sûr que les amis, je les garderai à vie, je pense.
23:45 Même si on est un petit peu éloignés dans la région.
23:48 Mais on est quand même tous Savoyards ou Savoyards ou Dauphinois.
23:52 Enfin, voilà.
23:53 - Une Astazianouaise qui était...
23:55 - Il y en a quelques-uns qui sont un peu plus loin.
23:58 Mais oui, c'est des belles aventures de vie aussi.
24:03 Une vie de groupe.
24:05 On vit ensemble pendant des centaines de jours dans l'année.
24:08 Donc on apprend à se connaître aussi ensemble.
24:13 Et on verra comment évoluent les relations.
24:15 Mais c'est sûr qu'on va en garder.
24:17 - Là, pour l'instant, votre avenir, ce sera kiné.
24:20 - C'est ça. J'ai encore trois ans d'études à faire à l'école de kiné.
24:24 - C'est assez. Ça veut dire que...
24:26 Déjà, avoir un bel objectif.
24:28 L'objectif, c'était de rester dans le milieu du sport et dans le milieu du ski en tant que kiné.
24:32 - Pas particulièrement. J'adore ce métier.
24:35 Parce que j'ai appris, forcément, avec mes blessures et à travers le sport de haut niveau,
24:38 à connaître mon corps.
24:40 Et j'avais envie de faire ce métier-là.
24:43 Pour aider aussi les autres, physiquement, à aller mieux.
24:48 Donc on verra si, à la fin de mes études, ça me mène à retourner en tant que kiné
24:54 aux équipes de France de ski. Je ne sais pas. On verra.
24:57 Ça sera avec plaisir, en tout cas, si j'ai l'opportunité de le faire.
25:02 - Mais ce n'est pas l'objectif. Vous avez cette passion-là aussi, cette envie.
25:06 Être consultante aussi. Je ne sais pas si vous avez été sollicitée déjà pour rester un peu...
25:10 - Pas encore. Mais je verrai ce qui me donne envie.
25:15 Pour l'instant, c'est vrai que ça va être tellement un changement de vie
25:18 que j'attends de me comprendre un peu et de me connaître un peu mieux.
25:21 Parce qu'au final, c'est des changements d'objectifs de vie aussi.
25:25 - Et ça se passe en douceur ?
25:27 Parce qu'on a vu, c'est un univers particulier qui vous tient très éloignée de chez vous.
25:31 Qui vous demande de faire beaucoup d'efforts. Qui vous expose.
25:35 Qui vous explose aussi les genoux, comme on disait.
25:38 Mais en tout cas, le retour à la normale, vous l'aviez préparée et tout se passe bien ?
25:43 - Je l'ai préparée en continuant mes études et en ayant des objectifs là-dessus.
25:48 Pour avoir un tremplin. En tout cas, être moins dans le vide niveau des projets.
25:54 Donc j'ai des projets. Après, pour le reste, on verra.
25:58 - Ça va ? - Ça va. Il n'y a pas de souci avec tout ça.
26:01 - On est très heureux de vous avoir eues ici avec nous.
26:04 On sera toujours bien contentes aussi de se rappeler à ces beaux souvenirs.
26:07 Et puis nous aussi, on aime bien les kinés. Donc venez un peu nous voir.
26:10 - Ça nous fera du bien. Merci Coralie. On passe d'une géantiste à la miniature.
26:17 Je l'ai travaillée toute la nuit, celle-ci, si vous saviez.
26:29 Vous connaissez la chanson « Small, small world ». Je ne vais pas la chanter maintenant.
26:33 Vous savez, à Disney, le tout petit. - C'est pas possible.
26:35 Parce qu'après, quand elle commence, on l'a dans la tête pendant quatre jours.
26:40 C'est parti. Alors vous, ce sera deux jours.
26:43 Le salon du modélisme, le salon du modèle réduit.
26:47 - C'est du modèle réduit, du modélisme. C'est différentes choses.
26:51 Il y aura du statique, du mobile, du radiocommandé.
26:55 On aura tout un éventail de participants, d'exposants.
26:59 On a 150 exposants sur le salon.
27:02 Les 29 et 30 avril à Noyaret. Sur à peu près 1500 m².
27:06 C'est quand même assez grand. Ah, et la petite affiche.
27:08 On a la petite affiche qui va bien. Voilà.
27:11 Alors on ne lit pas très exactement, mais on va voir à peu près à quoi ça ressemble.
27:15 Alors, comme vous venez de le dire, c'est statique.
27:18 Il y a des choses qui sont grandes, il y a des choses qui sont plus petites.
27:20 Alors moi, j'avais été enchantée d'aller voir un salon du modélisme.
27:25 C'était vraiment du salon du modèle réduit et de la maquette.
27:28 C'était à la, le Clémenceau, chez un club copain de Lisa ?
27:32 Tout à fait, c'était le club de Grenoble qui organisait ça il y a, oula, quelques années, en 2015.
27:36 Oui, et bien là, on est en 2015, là. 2015, c'est ça.
27:38 Exactement. Donc c'était leur dernier salon qu'ils ont pu réaliser.
27:41 Parce qu'aujourd'hui, on a des complicités, c'est d'avoir des salles.
27:44 Donc on est en général des petits clubs.
27:47 On a une vingtaine sur Noyaret. Grenoble, ils sont peut-être un peu plus nombreux.
27:51 Donc certaines communes aujourd'hui, ils jouent le jeu.
27:54 Donc la nôtre, c'est de Noyaret actuellement.
27:57 On met à disposition le gymnase plus la salle des fêtes.
28:01 Donc on est quand même sur une superficie de 1700 mètres carrés à environ.
28:06 Et donc, voilà.
28:07 Et on peut y mettre tout ce qui bouge parce que là, on a vu beaucoup de circuits.
28:11 Forcément, on voit. Et puis même quand ça bouge pas, on fait bouger.
28:14 Tout à fait.
28:15 Forcément. Donc la maquette, elle vient d'une passion de l'aviation, d'une passion du bateau, d'une passion des trains.
28:23 Ou est-ce que c'est une passion de la maquette ? Chacun son histoire.
28:27 C'est une passion d'échange avant tout.
28:29 D'échange.
28:30 D'échange. Voilà. Il y a beaucoup de personnes qui font de la maquette solitaire chez eux.
28:35 Mais toutes les personnes que vous verrez en exposition ou là ou dans le club, en fait, on a vraiment une envie.
28:41 C'est d'échanger, en fait, notre passion et surtout nos techniques.
28:45 Parce que bon, on part en fait. On peut partir d'un bout de carton ou d'un bout de plastique
28:51 et le transformer, il donne entre guillemets "vie".
28:54 Vous les fabriquez ?
28:55 On fabrique certaines choses. Donc là, sur des véhicules, on va dire statiques, de voitures, etc.
29:01 Donc là, c'est des kits en plastique.
29:03 C'est vous qui l'avez fait ?
29:04 On vient le monter et qu'on peint.
29:06 Ça, c'est pas inventé.
29:08 C'est un genre de produit. C'est complètement fabriqué de toutes pièces.
29:12 Avec des chutes de bois, de la récupération, de la transformation.
29:18 Des pièces en plastique, du temps, de la passion, de la peinture, du traitement chimique, certaines fois.
29:25 Donc c'est tout un tas d'heures inimaginables.
29:29 Oui, puis en plus, il y a des échelles, il faut se représenter.
29:33 Je ne sais pas si vous avez étudié aussi l'architecture en plus que l'urbanisme un petit peu.
29:37 Mais alors là, on est un peu là-dedans aussi, dans la représentation.
29:42 Échelle à 24.
29:44 Pardon ?
29:45 Échelle 1/24.
29:46 1/24, d'accord.
29:48 1/24, ça veut dire que c'est 24 fois plus petit que la réalité.
29:52 Le tout petit, mais au nom de l'infini, de l'imaginaire.
29:55 Parce que vous, vous inventez des histoires aussi.
29:58 Avec les maquettes, avec le modèle réduit, on emmène les enfants dans des rêves, dans de l'imaginaire.
30:07 C'est aussi ça en fait.
30:09 Quand on construit ces modèles, on rêve un peu ?
30:13 On rêve beaucoup, parce qu'on n'a pas le choix quelque part.
30:17 On est dans notre monde.
30:19 Et c'est vrai que quand je vois les jeunes qui viennent au club, ils arrivent, les parents nous disent souvent
30:27 "Ah mais c'est un turbulent, attention, il faudra être canalisé, il faudra faire attention".
30:32 Non, nous on a des jeunes de 10-12 ans qui arrivent à tenir 2h, 2h30 de séance,
30:38 s'enlever les yeux de leur maquette, et être concentré, vraiment sans amourrisse, rien du tout.
30:46 C'est intergénérationnel.
30:48 C'est ni que pour les enfants, ni que pour les retraités, c'est pour tout le monde.
30:52 Nous on part de 12 ans à 70-77 ans, le plus ancien du club.
30:57 Là on rêve, mais on rêve à la fois éveillé et endormi.
31:00 Ça marche toujours, bien sûr.
31:02 Donc ces histoires qu'on se raconte aussi,
31:04 mais forcément, vous venez de le dire, la miniature, elle permet aussi de se canaliser.
31:11 Se canaliser, ça veut dire qu'on crée...
31:15 Regardez ces petits modèles ultra légers, c'est quand même très technique,
31:19 c'est très méticuleux en fait comme art.
31:22 C'est du scalpel.
31:24 On travaille souvent avec du scalpel, oui, on peut se dire qu'on est un petit peu chirurgien aussi.
31:28 Mais du plastique, voilà, tout à fait.
31:31 Et c'est vraiment de la minutie à vraiment une petite échelle.
31:35 Il ne faut pas forcément être à droit de ses mains, habile.
31:39 Il faut être patient, ça suffit.
31:41 Très patient, très patient.
31:43 La grosse difficulté avec les jeunes qu'on rencontre aujourd'hui,
31:45 c'est qu'ils ont de la facilité de monter une voiture, un avion.
31:50 Mais dès qu'ils arrivent en fait à l'étape de la peinture,
31:53 c'est là où ça les décourage un peu, parce qu'il faut avoir un petit peu des doigts de peintre quelque part.
31:57 Il faut donner vie, il faut avoir les teintes.
32:00 Il faut juger la viscosité de la peinture.
32:04 Donc il y a tout un tas de techniques qu'on doit quand même acquérir.
32:09 Et donc c'est là souvent où ils se bloquent un petit peu.
32:12 Et on a une petite difficulté à les mettre,
32:14 on met la machine en route et on dit non, allez, prends ton temps, tu vas y arriver.
32:19 Il faut dire qu'aussi, je vais caricaturer évidemment,
32:22 mais le geste à la mode, c'est celui-là, hop, hop, le pouce dans un sens ou dans l'autre sens.
32:27 Et là, je m'en sers justement pour cette image-là.
32:32 On a des pinceaux, on a de la matière.
32:34 Donc on ne va pas jusqu'à construire ces figurines comme celles que vous nous avez apportées,
32:38 mais on les peint et on les peint aux tout petits, petits, petits points.
32:42 - Tout à fait. - Petits, petits.
32:44 C'est presque éducatif en fait.
32:47 C'est presque un retour à ce petit objet.
32:50 - On travaille sur les teintes de couleurs.
32:52 Voilà, comme là, il est en train de faire un mélange de peintures.
32:55 On essaie aussi de leur...
32:57 On prend des revues, comme tout le monde.
33:00 On s'appuie des revues et on essaie justement de leur apprendre un petit peu
33:04 l'arc-en-ciel de couleurs qu'on peut avoir.
33:07 - Là, le bonhomme avec le casque, je ne vais peut-être pas le casser.
33:11 - Vous pouvez. - C'est vrai ?
33:13 Il est peint... Attendez, parce que là, le micro...
33:16 Attendez, regardez. Hop là, voilà.
33:19 Je ne sais pas si on arrive à...
33:21 - C'est peint et carré, pas carré. - Bien le voir.
33:23 - C'est peint à la main. - C'est tout à fait à la main.
33:25 Écaille par écaille.
33:27 Donc, c'est toutes des techniques de peinture, des jus qu'on réalise
33:33 et qui donnent un petit peu...
33:36 - Parce que... Oui, alors j'essaie de faire croire que j'arrive à bien voir de près.
33:41 Non, il y a beaucoup de... Ah, voilà.
33:43 Attention, je disparais. Regardez-moi ce travail.
33:46 Écaille par écaille. Et même avec la cote de maille,
33:49 on a bien fait dans la facilité.
33:52 C'est très impressionnant.
33:54 Et on s'y fait, même quand ce n'est pas du tout notre culture ?
33:58 - Ah oui, moi, de base, je suis chrétien.
34:01 Voilà, donc on va dire manuel en plus gros volume.
34:06 - Il faut être patient aussi. - Il faut être patient aussi.
34:08 Mais après, voilà, on touche un peu tous les types de métiers.
34:11 Après, oui, c'est sûr que...
34:13 Il y a des personnes qui travaillent chez Harley-Keys,
34:15 qui font de la minutie.
34:16 Donc là, pour eux, c'est plus simple.
34:18 Ou des anciens ébénistes.
34:20 Donc là, eux, ils vont faire des bateaux,
34:22 des beaux bateaux en bois.
34:24 - Et même les mettre dans des bocaux.
34:26 On l'a vu, ça, tout à l'heure, dans des bouteilles.
34:28 - Oui, dans des bouteilles, ils les construisent.
34:30 Donc, lui, il sera présent à notre exposition.
34:32 Donc voilà, n'hésitez pas.
34:34 - Ça veut dire qu'on fabrique des bateaux avec des tiges, en fait ?
34:38 - En fait, ce qu'il fait, c'est qu'en fait,
34:41 il prépare son kit à l'extérieur.
34:43 Et après, en fait, il rend tout son kit.
34:45 Et avec des systèmes de ficelles, en fait,
34:47 il vient tirer des ficelles pour remonter les mâts des bateaux, etc.,
34:51 pour assembler le kit.
34:53 Et il vient coller l'intérieur de la bouteille.
34:55 Après, il ferme.
34:56 - Mais en fait, on en parlait tout à l'heure avec Fanny.
34:58 Les gens, finalement, on peut aller vous voir
35:01 rien que pour aller rencontrer tous ces gens.
35:03 Parce que tous ces gens, tous ces gens parmi vous,
35:05 vous avez tous une histoire.
35:06 Vous avez tous une petite passion.
35:07 Rien que vous, en fait, échanger avec vous,
35:10 l'objet, finalement, vos maquettes, c'est presque un support.
35:13 C'est un prétexte pour vous rencontrer
35:15 et écouter vos histoires ?
35:16 - Ma première, moi, ma première volonté,
35:18 et surtout, enfin, beaucoup d'exposants,
35:21 au fait qu'on rencontre, que vous allez rencontrer,
35:23 la première envie d'aller dans une exposition,
35:26 c'est d'échanger notre passion.
35:28 C'est notre premier but.
35:30 Et c'est vraiment notre but.
35:32 Et moi, j'adore discuter avec les personnes, les techniques,
35:34 parce qu'on se rend compte, en fait,
35:36 qu'il y a énormément de gens qui font ça chez eux,
35:38 tout seuls dans leur chambre ou tout seuls dans leur salon.
35:40 Et quand ils arrivent à se déplacer,
35:43 à sortir chez eux le week-end,
35:45 j'encourage tout le monde à sortir le week-end,
35:47 mais à venir aux expositions,
35:51 ils ne se rendent pas compte du travail qui est réalisé derrière.
35:55 Quand on dit que, ben oui, un bateau bois, c'est 450 heures.
36:00 Ici, pour faire un truc, un duroir à main comme celui-ci,
36:04 j'ai dû passer, je ne sais pas, peut-être 500, 600 heures.
36:07 Mais vous ne savez pas, moi, je fais ça le soir,
36:12 après le travail.
36:14 C'est une décompression psychologique qui est énorme.
36:17 Et en fait, on est dans un autre monde,
36:19 on discute, on boit notre café, on papote comme tout le monde.
36:24 Mais c'est vraiment, c'est une petite bulle qui appart
36:27 et qui est très sympathique.
36:29 - Merci de nous l'avoir fait découvrir ici.
36:31 Bravo aussi pour ces réalisations.
36:33 - Merci.
36:34 - Et vous avez vu le film "Alibi.com 2"?
36:37 - Je ne suis pas...
36:38 - Allez le voir. Je dis ça juste comme ça.
36:40 Vous saurez, dès que vous aurez vu le début, vous comprendrez.
36:43 - D'accord.
36:44 - D'accord ?
36:45 - Je dirais le voir.
36:46 - Je ne dis rien d'autre.
36:47 - Si je peux juste vous remercier.
36:48 - Oui.
36:49 - Un petit remerciement.
36:50 Parce que bon, là, c'est vrai que l'organisation
36:52 d'une telle manifestation est compliquée aujourd'hui.
36:54 Je tiens à remercier la mairie de Noyaret,
36:56 la mairie de Verret, Montefiorey et Savetine Nathalie Bozy,
37:02 pour leur collaboration financière et technique.
37:05 Voilà.
37:06 Et je remercie beaucoup ces personnes.
37:08 Merci beaucoup.
37:09 - Mais c'est nous qui vous remercions.
37:11 - Merci à vous de nous recevoir aujourd'hui.
37:12 - C'est un plaisir.
37:13 On n'est même pas encore complètement terminé.
37:14 On a un petit temps additionnel, justement,
37:16 qui va nous permettre d'aller encore un petit peu au-delà.
37:18 On retourne dans le trier pour le petit coup de cœur
37:29 de nos invités.
37:30 Fanny, en toute logique.
37:31 - Oui, à découvrir la route des savoir-faire.
37:34 Donc, en fait, on regroupe plus d'une cinquantaine
37:37 de partenaires qui acceptent que vous veniez
37:41 à leur rencontre pour que vous puissiez découvrir
37:44 leurs talents, leurs savoir-faire.
37:46 Donc, c'est vraiment très divers.
37:48 Il y a des personnes qui font de l'art.
37:50 Il y a des personnes qui ouvrent leurs fermes.
37:52 Il y a des personnes qui vont faire goûter des produits locaux.
37:54 Et donc, on a toute cette offre qui est détaillée
37:56 sur le site Internet de la communauté de communes
37:58 du Trièvre, l'Office de tourisme intercommunal,
38:00 dont j'ai la présidence.
38:01 Et donc, si vous tapez sur votre moteur de recherche
38:03 "Route des savoir-faire Trièvre", vous aurez toute la liste
38:06 de telles découvertes à faire sur notre territoire
38:08 qui est un petit morceau de paradis.
38:10 Et parmi ces partenaires, je vais en citer un
38:14 qui me tient particulièrement à cœur,
38:15 parce qu'il est sur ma commune.
38:16 C'est la Maison des Marionnettes de Châtel-en-Trièvre,
38:19 où c'est la compagnie Talabar qui a posé ses valises
38:22 dans mon village.
38:23 Et donc, vous avez un petit musée interactif de la marionnette.
38:25 Et ce vendredi, elles vont faire un spectacle.
38:27 Donc, si vous avez envie de faire une sortie
38:29 avec vos enfants, à partir de 15h, vous pouvez venir
38:31 visiter la Maison des Marionnettes.
38:33 Et après, à 18h, il y a le spectacle tout public.
38:35 Donc, il y a vraiment quelque chose à faire.
38:37 - Et c'est parfait.
38:38 Et si vous avez regardé l'émission après,
38:40 donc ce vendredi, vous pouvez toujours aller voir.
38:42 Ça s'appelle "La Maison des Marionnettes
38:44 de Châtel-en-Trièvre".
38:46 - C'est parfait. Merci, Fanny.
38:48 Franck, bien sûr, nous, on prend un petit peu de hauteur.
38:53 Votre coup de cœur, c'était le funiculaire
38:56 qui, pour l'instant, est un petit peu à l'arrêt,
38:58 mais qui nous mène tout là-haut.
38:59 Et ça, c'est votre petite bouffée d'air pur.
39:02 - Tout à fait.
39:03 On avait trouvé ça un jour, en famille.
39:06 On avait décidé de se promener,
39:08 prendre le funiculaire et faire une petite randonnée.
39:10 On est un petit peu en randonnée dans la famille.
39:12 Et on s'est retrouvés en haut le jour de la coupe Picard.
39:16 C'est bien tombé.
39:17 Et puis, on a attaqué notre randonnée.
39:20 Et on arrivait sur les corniches, donc, à un moment.
39:24 Et les parapentistes, donc, nous survolaient
39:26 et passaient en-dessus de nos têtes,
39:27 à même pas un mètre de nous.
39:29 Enfin, on sentait leur vent dans les chevaux, entre guillemets.
39:32 Et c'est vrai que ça a été un grand moment pour nous
39:34 parce que, ben, ouais, c'était vraiment la délivrance.
39:36 On s'est sentis même à deux pas de Grenoble, dans la nature.
39:40 - On vous comprend bien.
39:41 - Donc là, c'était vraiment un grand moment.
39:43 - Vous connaissez bien cet endroit, en plus, Coralie.
39:46 Mais c'est pas là qu'on va.
39:47 Nous, on va dans la cuisine.
39:50 Dans la cuisine de Stéphane Froidevaux.
39:52 C'est le coup de coeur, le fanta à la tour.
39:54 - Oui, Stéphane Froidevaux,
39:56 qui est membre de notre petite équipe de pionniers Grenoble-Alpes,
40:00 qui défend le territoire
40:02 et qui essaye de le faire rayonner à l'international.
40:04 Donc, voilà, petit clin d'œil gastronomique
40:07 avec son étoile Michelin depuis l'année dernière,
40:10 du coup, comme on disait, au centre-ville de Grenoble.
40:12 - Voilà, il a eu sa première étoile.
40:14 - Voilà.
40:15 - Voilà, comme vous, mais il y a beaucoup plus longtemps.
40:17 C'était ça ?
40:18 - Ça vaut beaucoup plus cher en gastronomie d'avoir une étoile.
40:21 - Sûrement. C'est une étoile qui brille bien
40:24 et avec beaucoup de mérite sur ce restaurant magnifique.
40:27 Merci beaucoup à vous trois.
40:29 - Merci.
40:30 - Et merci de mettre autant de passion dans tout ce que vous faites.
40:33 Et bonne chance à vous tous.
40:35 Et merci à vous tous, encore une fois, de votre fidélité.
40:37 A très bientôt.
40:38 (Générique)
40:49 - Vous avez profité de "Si on parlait" avec Gilles Trignan Résidence.
40:53 (Générique)
40:57 L'entrepôt du bricolage de Saint-Jean-de-Moiran,
40:59 Echirol-Comboire, Saint-Martin-d'Erre,
41:01 vous a présenté "Si on parlait".
41:03 L'entrepôt du bricolage, l'esprit entrepôt, ça change tout.
41:07 [Musique]
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