Ce mercredi 5 juillet à 17h, Bintou Dembélé, pionnière de la danse hip hop en France, a donné rendez-vous aux spectateurs au pied du Palais des papes, pour G.R.O.O.V.E. La chorégraphe signe un éloge des danses de rue et underground, aux accents politiques. Dans une première scène, la danseuse hip-hop entame un dialogue avec la chanteuse Célia Kameni, majestueuse dans sa robe baroque et son top en jean. Elle enchaîne les mouvements saccadés sur un chant ample et lancinant. Puis des comédiens de la troupe prennent le micro pour dénoncer les violences policières et la mort de Nahel, ils évoquent aussi « les nuits de chaos, sans rêve, sans trêve qui ont suivi ». Les textes sont justes, poétiques. Cette irruption de l'actualité a du sens dans une pièce qui raconte l'histoire des danses de rue, souvent nées chez les minorités opprimées.
D’autres tableaux se sont succédé, mais la déambulation souffre de l’absence de transition: entre chaque scène, le public piétine, la tension dramatique redescend, le spectacle a même un côté « voyage organisé » car chaque spectateur s'est vu distribuer un bracelet de couleur et suit son groupe. Dommage car Bintou Dembélé, en plus d’être chorégraphe, a un vrai talent de plasticienne. La pièce est jouée jusqu’au 10 juillet
D’autres tableaux se sont succédé, mais la déambulation souffre de l’absence de transition: entre chaque scène, le public piétine, la tension dramatique redescend, le spectacle a même un côté « voyage organisé » car chaque spectateur s'est vu distribuer un bracelet de couleur et suit son groupe. Dommage car Bintou Dembélé, en plus d’être chorégraphe, a un vrai talent de plasticienne. La pièce est jouée jusqu’au 10 juillet
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