• il y a 7 mois
Feroz, Léo, Mariana, Adrien, Vinnie, Bidjé et les autres sont des krumpeurs. "Il y a des danseurs de tout, de vogue, de break, de tous les styles", complète Meech, l'un des jeunes gens qui s'apprêtent à interpréter les chorégraphies réglées par Bintou Dembélé dans "Les Indes galantes", un spectacle mis en scène en 2019 par le plasticien et vidéaste Clément Cogitore à l'Opéra Bastille. Se mettant dans les pas d'une poignée de danseurs à la peau teintée de métissages et au corps rompu à la discipline des danses urbaines, du krump au voguing, Philippe Béziat capte l'essence d'un spectacle mêlant musique baroque, airs lyriques et danses urbaines, et d'une aventure humaine hors norme.
Transcription
00:00J'ai grandi à Grenoble, mes parents sont de l'Oise, donc c'est compliqué parce que j'ai des racines, mais je suis coupée d'elles.
00:05Mine de rien, le fait d'être né en Côte d'Ivoire, ça donne une force.
00:30C'est incroyable, c'est un truc que je n'aurais jamais cru, que nos parents m'auraient touché aux larmes.
00:41Les gens ne se rendent pas compte du talent que ces personnes-là ont.
00:44Un, deux, trois, quatre !
00:53Ce spectacle, je voudrais qu'il puisse raconter les tensions entre les corps, les groupes,
00:57et qu'il va petit à petit aller jusqu'à l'explosion.
01:01Je vais essayer de faire ce que j'ai l'habitude de faire,
01:03qui est le mot d'ordre du hip-hop, c'est de détourner.
01:06C'est pour ça qu'on a voulu un maximum de langage chorégraphique,
01:09que tout ça fasse partie d'un seul monde.
01:11Et au final, j'aimerais qu'on ait l'impression que c'est la jeunesse de Paris qui a pris la destinée.
01:30Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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