La Grèce, cheval de Troie de Poutine ?

  • il y a 9 ans
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a appelé mercredi aux côtés du président russe Vladimir Poutine à Moscou à "abandonner le cercle vicieux des sanctions" prises par l'Union européenne à l'encontre de la Russie pour son rôle dans la crise ukrainienne.
M. Tsipras a également déclaré que l'économie grecque avait "grandement souffert" de l'embargo alimentaire décrété par la Russie l'été dernier dans le cadre de sa politique de contre-sanctions.
Le Premier ministre grec a en outre rejeté les mises en garde de ses partenaires européens sur sa visite de deux jours à Moscou en pleine crise ukrainienne, qui a provoqué une dégradation des relations entre l'Union européenne et la Russie.
"La Grèce est un pays souverain et a le droit inconditionnel de mener une politique internationale multiforme et à utiliser son rôle politique en tant que pays européen, méditerranéen et balkanique", a-t-il lancé.
"Il y a une nécessité de revenir au dialogue sur une nouvelle architecture de sécurité (internationale). Et personne ne peut imaginer que la Russie n'y participe pas", a indiqué M. Tsipras, promettant que la Grèce favoriserait la création de "ponts de coopération et de dialogue" entre l'UE et la Russie.

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