TR - Le nouveau rôle sociétal des afficheurs
Mylène Marchat - Directrice Communication & RSE, Imediacenter
Albert Asseraf - Directeur général communication & nouveaux usages, JCDecaux
Mylène Marchat - Directrice Communication & RSE, Imediacenter
Albert Asseraf - Directeur général communication & nouveaux usages, JCDecaux
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00:00Merci beaucoup à tous les deux de nous rejoindre.
00:08Alors vous deviez être trois, je vais l'expliquer, mais vous allez être deux
00:10et vous allez pouvoir nous parler aussi de l'initiative que vous souhaitiez mettre en avant.
00:14Mylène Marchat, merci d'être avec nous.
00:16Vous êtes directrice communication et RSE d'Imedia Center,
00:20qui est une agence de régie publicitaire, un réseau avec plus de 3400 écrans digitaux
00:26dans les hypermarchés, supermarchés Auchan, c'est ça ?
00:29Exactement, chez Auchan, bonjour à tous et bonjour à toutes.
00:32Hypermarché Auchan, supermarché, K-Drive et aussi dans les centres commerciaux,
00:37c'est un peu plus de 70 centres commerciaux, donc un univers plutôt shopping.
00:42Très bien, et puis vous souhaitiez, alors on devait avoir une troisième intervenante
00:46qui est l'Origope de règles élémentaires, vous affichez justement
00:50et vous allez expliquer un petit peu comment vous mettez en avant aussi le sujet important
00:55des protections périodiques et des différents sujets.
00:59Elle n'a pas pu venir, elle s'en excuse, elle nous l'a annoncé hier,
01:03donc on n'a pas pu la remplacer, on va dire, au pied levé,
01:05mais vous pourrez dire quelques mots et ça va être aussi une table ronde
01:08où il y aura quelques visuels, donc on pourra aussi illustrer ce qu'elle fait concrètement.
01:12Voilà, donc maintenant je passe aussi la parole à Albert Aseraf,
01:15merci beaucoup d'être avec nous.
01:16Directeur général communication et nouveaux usages chez IC2CO,
01:20plus grande société de publicité extérieure au monde, je ne me trompe pas, c'est bien ça.
01:24Et donc deux Français sur trois sont exposés directement à vos campagnes,
01:29donc autant dire que vous avez un rôle important à jouer,
01:31là on parle bien sûr de contenu spécifiquement dans cette table ronde,
01:35avec un engagement unique aussi auprès des Nations Unies,
01:38je crois qu'on a quelques visuels que je peux passer,
01:41vous me dites en même temps, pour pouvoir illustrer un petit peu ce que vous faites,
01:44rappeler aussi quelle est la stratégie de JC2CO en la matière.
01:48Alors bonjour à tous, sur ce sujet en particulier, en effet du soutien aux grandes causes,
01:55on a décidé d'avoir un partenariat mondial avec les Nations Unies,
01:59ce qui est très rare pour des entreprises privées de médias,
02:04pour soutenir les 17 objectifs de développement durable
02:07qu'ont fixé les Nations Unies, que vous connaissez sans doute tous,
02:11et ce qui fait que dans les 80 pays où nous sommes présents,
02:14nous nous sommes engagés à soutenir localement les associations
02:19autour de la recherche médicale, de la lutte contre la faim,
02:23des violences faites aux femmes, enfin malheureusement,
02:25les causes sont nombreuses, et donc nous nous sommes engagés
02:28à soutenir ces grandes causes partout sur la planète,
02:31et nous le faisons donc de manière tout à fait méthodique
02:33et organisée avec les Nations Unies.
02:35Alors ça c'est pour la grande cause mondiale,
02:38enfin les grandes causes locales, pardon, que nous défendons dans le monde,
02:41et puis, peut-être dire un mot de la page suivante si on peut la passer,
02:46nous avons par ailleurs toujours avec les Nations Unies
02:48une seule grande cause mondiale cette fois, c'est-à-dire c'est la même,
02:52qu'on va retrouver dans 80 pays, et c'est pour ça que vous voyez des visuels
02:55dans toutes les langues, autour de la sécurité routière.
02:59La sécurité routière en un mot c'est 1,2 million de morts tous les jours,
03:0350 millions de blessés, et un nombre de familles brisées,
03:07hélas dont je ne connais même pas le nombre.
03:09Mais c'est aussi une des rares causes,
03:13où si on décide d'agir collectivement, on peut faire progresser les choses.
03:17La maladie c'est différent, il faut de la recherche, il faut des moyens,
03:20conduire comme il se doit, est la responsabilité de chacun.
03:24Et donc on essaye de faire passer ces messages partout dans le monde,
03:27avec une vingtaine d'ambassadeurs que vous voyez là,
03:30tous évidemment, gracieusement.
03:33Elle date de quand cette campagne a été lancée ?
03:36Elle a été lancée en fait il y a un an et demi, et nous nous sommes engagés,
03:39elle a diffusé dans les 80 pays d'ici la fin de l'année 2025,
03:42nous en avons déjà diffusé 55, nous allons maintenant officier le Japon
03:46pour l'exposition universelle, Genève, même si ce n'est sans doute pas le pays le plus à risque,
03:52donc la Suisse dans quelques semaines.
03:54Voilà, et donc c'est important, et peut-être qu'on peut voir juste rapidement l'image suivante,
03:57voilà, c'est cette campagne en situation, devant les Nations Unies, en haut à gauche,
04:02et puis dans un certain nombre de pays, dont la Mongolie, l'Afrique du Sud, ou encore l'Italie.
04:08Voilà, et c'est un engagement de l'entreprise qui est considérable,
04:11parce que ce n'est pas simple de travailler avec les Nations Unies,
04:14c'est une grande organisation, mais c'est une organisation complexe,
04:17et donc il faut y donner et beaucoup de moyens, et beaucoup de temps.
04:20Alors on rentrera, on a un premier exemple concret,
04:23et on comprend votre engagement vis-à-vis des Nations Unies,
04:25on essaiera d'avoir quelques éclairages aussi sur le rôle que vous pouvez jouer,
04:30évidemment, notamment vis-à-vis des annonceurs,
04:33mais on va éclairer de la même façon un petit peu ce que vous faites,
04:36Mylène Marchat, avec aussi une démarche que vous avez, on va dire,
04:40engagée depuis un certain temps, en quoi la publicité est-elle un vecteur de changement ?
04:45Vous avez aussi quelques images à nous montrer,
04:47n'hésitez pas à me dire quand vous voulez que je les diffuse.
04:50Alors effectivement, nous on a à peu près dix ans,
04:53et aujourd'hui, avoir une politique RSE, ça paraît assez banal,
04:58mais en fait, à l'époque, ça ne l'était pas du tout.
05:01Et nous, dès le départ, on a voulu placer l'engagement au cœur du positionnement de notre marque,
05:06parce qu'on est persuadés qu'on a la nécessité de revoir nos modèles de consommation,
05:11pour des consommations plus responsables, et aussi plus vertueuses.
05:15Et cette idée-là, elle est qu'on est capable de concilier impact business et impact positif.
05:23L'impact, on le voit vraiment à plusieurs niveaux.
05:26L'impact, on l'entend, l'impact positif, c'est l'impact planète,
05:30c'est l'impact environnemental, sociétal qu'on peut avoir,
05:32mais c'est aussi l'impact, parce que nous, on a des écrans qui sont passés dans des lieux de vie,
05:38donc c'est aussi de l'impact, tout à l'heure, Dassault parlait aussi d'expérience,
05:41mais c'est aussi de l'interaction qu'on va créer avec les consommateurs.
05:45De l'impact pour les marques, parce que quand une marque va communiquer sur nos écrans,
05:50elle va s'attendre forcément à avoir un retour sur investissement,
05:55c'est de la fidélisation, c'est de la conversion.
05:57Et puis, pour les visiteurs, parce que le temps de la communication,
06:01tous les imuts, est terminé, mais je crois que c'est Mediapost qui disait
06:05le bon message au bon moment, au bon endroit, c'est toujours un petit peu pareil.
06:08On est dans un univers shopping, donc on a ce message-là.
06:11Et pour répondre à la question, oui, c'est sûr, j'en suis persuadée
06:16que la publicité, c'est un vecteur de changement,
06:19parce que la publicité et la communication, c'est des canaux formidables
06:23pour insuffler des changements de comportement.
06:27Aujourd'hui, on fait face à des défis environnementaux, sociétaux qui sont inédits.
06:32Et on a, nous, un rôle, on est médias,
06:34on a aussi un rôle de catalyseur de changement,
06:37on a cette force où on peut sensibiliser, où on peut mobiliser, engager.
06:42Donc, on ne laisse pas tomber.
06:44Et bien au contraire, il faut qu'on aille dans cette voie-là
06:47de changement de comportement.
06:48Alors, peut-être montrer déjà un petit peu,
06:50et après, on en arrivera à règles élémentaires,
06:51aussi ce que vous pouvez faire à travers ces différentes campagnes.
06:57Voilà, l'eau de cuisson non salée des pâtes.
06:59Alors, quand on touche 42 millions de visiteurs par mois,
07:04on se dit, on a une responsabilité.
07:06Et ce que vous voyez là à l'écran, c'est un objectif qu'on s'est fixé,
07:10qui est d'ici 2030, il faut qu'on, 50% du temps de diffusion de nos écrans,
07:16il soit dédié à des messages engagés.
07:19Ça veut dire que sur 50% du temps,
07:22pourtant on est une entreprise, on a un but économique,
07:24on ne va pas gagner d'argent.
07:26C'est un message hyper fort qu'on lance.
07:29Et donc, dans cette ligne éditoriale, en fait, on a créé,
07:32donc ça vient aussi d'une étude qu'on a fait,
07:34parce qu'on a demandé aux visiteurs des centres
07:36quels étaient aussi leurs centres d'intérêt.
07:38Mais donc, il y a ces quatre grandes thématiques.
07:40Donc, effectivement...
07:41Peut-être arriver à les rediffuser, moi, je n'arrive pas à le...
07:43parce qu'elles sont peut-être passées un peu vite.
07:44Mais si c'est possible, en régie,
07:46parce que je ne sais pas comment appuyer sur le bouton
07:48pour revenir en arrière.
07:49Voilà, on va les revoir diffusés, c'est mieux.
07:50Allez, c'est parti, allez-y.
07:53Voilà, plusieurs contenus engagés pour Ma Planète.
07:55Vous avez...
07:56L'idée, c'était de donner des petits conseils
07:58un petit peu pour les visiteurs,
07:59qu'ils soient pratico-pratiques,
08:01et de savoir que c'est possible de recycler l'eau des pâtes
08:03pour arroser ces plantes.
08:06Bien dans mon assiette.
08:07Quand vous êtes au rayon fruits et légumes de chez Auchan,
08:10bah oui, c'est peut-être intéressant de savoir
08:12quels sont les fruits et les légumes de saison.
08:14Là, vous avez un nouveau contenu,
08:16Bouger, c'est gagner,
08:17qui...
08:18Donc, c'est un nouveau contenu qu'on a sorti, là,
08:19il y a deux mois.
08:21Et on en est très fiers,
08:23puisque c'est un partenariat qu'on a
08:25avec l'athlète paralympique Antoine Pérel.
08:29Là, l'idée, c'était de dire à tous nos visiteurs des centres,
08:33faire de l'exercice physique,
08:34c'est bien aussi pour votre santé.
08:37Et là, on l'a travaillé aussi dans l'angle
08:39de la poursuite des Jeux olympiques et paralympiques
08:41pour continuer cette ferveur post-JO
08:45et de montrer aussi une image du sport
08:47peut-être un peu différente
08:48et travailler un peu plus d'inclusion
08:49sur un athlète paralympique.
08:51Et puis, il y a une dernière catégorie,
08:52inclusion culture,
08:52qui devrait arriver encore pour la fin de l'année.
08:55Exactement.
08:56Donc, beaucoup d'actions.
08:57Alors, de la même façon,
08:58on continue dans les exemples.
08:59Vous aviez parlé, évidemment,
09:00de votre engagement avec les Nations unies.
09:02Aussi, d'autres...
09:03Quels sont les autres exemples de campagnes
09:05ou de secteurs
09:06qui peuvent illustrer ces changements
09:08dont on parle depuis le début, Albert Aseraf ?
09:12Alors, là, on voit juste quelques exemples
09:14de ces associations qu'on soutient localement.
09:16Ici, c'est pour la France.
09:17Mais, slide suivante,
09:20on sait que la publicité,
09:22on l'a dit tous collectivement,
09:24c'est un média de transformation
09:26des comportements et des attitudes.
09:27Et donc, si on voit l'image suivante,
09:29vous avez ici un véhicule électrique.
09:31Mais c'est vrai pour tous les médias ici
09:32qui diffusent de la publicité,
09:35on observe
09:35qu'on diffuse des choses
09:38qui n'existaient pas il y a 10,
09:39il y a 15, il y a 20 ou 30 ans.
09:40Il y a des messages
09:41qu'on ne pourrait plus diffuser aujourd'hui
09:43pour un certain nombre de raisons
09:44qui sont généralement des très bonnes raisons.
09:47Et donc, nous, on a la conviction,
09:49mais c'est vrai de l'interprofession,
09:52que le changement passera aussi par la publicité
09:54parce que la publicité n'est rien d'autre,
09:55finalement, que le reflet d'une époque,
09:57de son temps
09:57et qu'on ne peut pas être en décalage.
09:59Ici, vous avez une voiture électrique.
10:00Je crois qu'il n'y a même plus,
10:02en France, je ne crois pas
10:03qu'on affiche encore des voitures thermiques.
10:05C'est-à-dire que toutes les campagnes,
10:07ou en tout cas à hauteur de 80%,
10:08sont pour des voitures électriques ou hybrides,
10:12ce qui ne reflète pas le niveau des ventes en France.
10:15Donc, ça montre bien qu'il y a une tendance...
10:16Oui, c'est ce que j'allais dire
10:17parce qu'en ce moment,
10:18le thermique, on a l'air parfois un petit peu d'y revenir.
10:20Donc, on ne les affiche pas,
10:21mais on affiche de l'électrique.
10:23Voilà, mais ce qui est un vrai sujet de fond,
10:26c'est-à-dire jusqu'à quel point
10:27on accompagne des tendances
10:28ou bien on les précède,
10:30quitte à prendre des risques
10:31parfois industriels pour les annonceurs.
10:34Et puis, la communication extérieure
10:35a une particularité,
10:36c'est que, quelle que soit la personne ici,
10:40dans cette salle,
10:40vous allez quitter tout à l'heure
10:41les locaux de TF1,
10:43que vous le vouliez ou non,
10:44vous allez voir l'abribus
10:46qui est deux mètres en face de TF1
10:48sur le trottoir
10:48avec ce matin une assurance mutualiste.
10:53Voilà, c'est un média, entre guillemets,
10:55qui s'impose à son audience.
10:56Et donc, il y a une responsabilité particulière
10:58sur l'espace public.
10:59Quand vous avez un million d'objets dans le monde,
11:01abribus, kiosques à journaux,
11:03mobiliers urbains d'information,
11:04colonnes Maurice,
11:06la nature des messages qu'on va poser
11:08sur l'espace public est importante
11:10parce que chacun ici, dans cette salle,
11:11considère, à juste titre,
11:13que l'espace public est un espace commun
11:15par rapport à des médias privés
11:17qui sont des médias de télévision, radio, presse.
11:20La ville nous appartient, collectivement.
11:22C'est vrai aussi pour des lieux
11:23comme les gares, les métros,
11:24les centres commerciaux.
11:26Et donc, voilà,
11:26on a une responsabilité particulière.
11:28Donc, la nature des messages
11:29va être très importante.
11:31Exactement.
11:32Et on parlera tout à l'heure,
11:33j'aurai encore des questions à vous poser
11:34justement sur votre rôle
11:35vis-à-vis des agences
11:36et des marques en particulier.
11:38Mais on va poursuivre
11:38avec une autre illustration.
11:40Donc, je disais,
11:41Laurie Gobe,
11:41qui est la fondatrice
11:42de Règles élémentaires,
11:43devait venir,
11:44elle n'a pas pu venir,
11:44mais on a tenu quand même
11:45à témoigner aussi
11:46de ce qu'elle met en avant
11:47parce que c'est quand même
11:48assez disruptif
11:49dans la communication
11:51de parler des règles
11:52dans un centre commercial.
11:54Oui, effectivement.
11:55Alors, Règles élémentaires,
11:56c'est une association
11:58qui va lutter contre
12:00la précarité menstruelle.
12:02Alors, on connaît tous
12:03la précarité alimentaire,
12:04mais menstruelle,
12:06c'est quand même un sujet
12:07qui est beaucoup plus tabou
12:08aujourd'hui en France.
12:10Elle part d'un constat
12:11que c'est 4 millions de personnes
12:13qui sont touchées
12:14par cette précarité.
12:15Donc, ça veut dire
12:16qu'elles n'ont pas assez accès
12:19à des systèmes
12:20de protection hygiénique.
12:23Et en fait,
12:25Règles élémentaires,
12:26c'est une rencontre
12:28qu'on a fait l'année dernière
12:31sur un grand prix.
12:32On leur a remis un prix
12:33parce qu'à la base,
12:35c'est une association
12:36qui est sur la base
12:37de volontariats,
12:39de bénévoles
12:39qui font des collectes.
12:40Oui, ils n'ont pas
12:41de moyens aussi.
12:42Donc, c'est pour ça
12:42que c'est ce qu'elle me disait
12:43quand on avait préparé ensemble.
12:44On n'avait pas de moyens.
12:45Donc, pouvoir disposer gracieusement
12:47et pouvoir afficher ça,
12:48c'est important.
12:49Et en fait,
12:49cette association,
12:50elle s'est retrouvée
12:51du jour au lendemain
12:52où il y a un partenaire
12:52qui leur a dit
12:53écoutez, nous,
12:54on croit en votre projet.
12:56Je vous fais livrer demain
12:5715 palettes
12:58qui contiennent
12:59des serviettes hygiéniques.
13:00Et là,
13:00elle s'est dit
13:00on a un sujet,
13:03il faut qu'on trouve
13:03un partenaire.
13:04Et en fait,
13:04ils ont trouvé
13:05un partenaire logistique
13:06et c'est comme ça
13:06qu'on les a rencontrés.
13:08Et nous,
13:08ce qu'on a fait,
13:08c'est que oui,
13:09on les a accompagnés
13:10donc effectivement
13:11sur de la visibilité
13:12dans nos centres commerciaux.
13:17Parce que l'idée,
13:18c'est de se dire
13:18que oui,
13:19le soutien de ces associations-là,
13:21pour nous,
13:22chez Emedia Center,
13:23on en est persuadés.
13:24Ils ont des messages
13:24cruciaux à faire passer
13:25mais ils ont des moyens
13:26qui sont limités.
13:27Ils ont un cercle
13:28qui est relativement restreint.
13:30Et en fait,
13:30cette opportunité-là,
13:31c'est aussi les ouvrir
13:32à un réseau
13:33qui est totalement différent.
13:34Donc,
13:34il y a eu un accompagnement
13:35et sur la visibilité
13:36donc en gracieux
13:37dans les centres.
13:38Et on a été
13:39un petit peu plus loin
13:40parce que du coup,
13:41comme c'était la première fois
13:42aussi qu'ils communiquaient
13:43sur ce qu'on appelle
13:44le réseau DOH,
13:45donc le Digital Out of Home,
13:47eh bien,
13:47on les a accompagnés
13:49sur toute la partie créa.
13:50On a aussi un studio
13:50et donc,
13:51on les a accompagnés
13:52finalement
13:53au temps du projet créa
13:54jusqu'à la diffusion.
13:56ensuite en s'entrecôte.
13:57Voilà.
13:57Et là,
13:57la prochaine étape
13:58dont elle voulait nous parler,
13:59c'est cette application
14:00qui va se mettre en place
14:02pour pouvoir trouver
14:03finalement,
14:03géolocaliser aussi
14:04des protections périodiques
14:06gratuites.
14:07Donc,
14:07ça va aussi
14:08beaucoup plus loin
14:09et là,
14:10on peut se servir aussi
14:11d'autres outils
14:12pour communiquer
14:13sur ces sujets-là.
14:15Alors,
14:15vous avez donné
14:16beaucoup d'exemples concrets
14:17de vos engagements,
14:18la démarche aussi gracieuse
14:20que vous pouvez avoir.
14:20Ce sont tous les comportements
14:21qui doivent changer
14:22et on l'évoque
14:23depuis le début de la matinée.
14:24Les agences,
14:25les marques,
14:26on va commencer par les marques.
14:28Albert Asseraf,
14:28quel rôle sociétal
14:30pouvez-vous jouer ?
14:31Où est-ce que ça s'arrête
14:32sur votre rôle de prescripteur ?
14:35Là aussi,
14:36c'est une question intéressante
14:37parce que nous,
14:38nous sommes un contenant,
14:40une fois de plus
14:40comme le sont tous les médias,
14:42c'est-à-dire que nous diffusons
14:44des campagnes de tiers
14:45et donc nous n'avons pas
14:46normalement
14:47de rôle de censeur,
14:48c'est-à-dire qu'il y a
14:49les règles et la loi
14:50d'un côté
14:51ou bien un visuel
14:54respecte ou pas les textes.
14:56Et je rappelle que dans 80 pays,
14:57ce sont 80 lois différentes
14:59sur les contenus publicitaires.
15:00Donc, il y a des campagnes
15:02qui sont possibles en France
15:03qui ne le sont pas
15:03dans d'autres pays
15:04et inversement.
15:04mais par contre,
15:07il y a toujours un sujet
15:08de sensibilité
15:09sur l'espace public
15:10autour de la morale,
15:11de la religion,
15:13du respect de la personne humaine
15:14et donc,
15:15les annonceurs
15:16comme les agences,
15:18en effet,
15:18dans 95% des cas,
15:20sont parfaitement clairs
15:21avec ces sujets.
15:22Mais,
15:22on s'aperçoit
15:23que nous recevons encore,
15:24parce que nous exigeons
15:25évidemment de recevoir
15:27en amont
15:28des visuels
15:29que l'on va afficher,
15:30on s'aperçoit
15:31qu'il y a des visuels
15:31qui ne sont pas compatibles
15:32de notre point de vue
15:33avec l'espace public.
15:34Donc,
15:34il y a un comité
15:35de déontologie
15:38chez J.C. Decaux
15:38qui va traiter
15:39les campagnes
15:41légales
15:42mais dont on considère
15:44qu'elles posent un problème
15:45parce qu'elles ne sont pas
15:46respectueuses
15:47d'un certain nombre
15:48de valeurs
15:49qui sont,
15:50à minima,
15:51celles du grand public
15:51et les nôtres.
15:52Mais c'est toujours très difficile
15:53parce que dans tous les cas,
15:54on est perdant.
15:55Ça veut dire qu'on refuse
15:57régulièrement
15:57des campagnes.
16:00Mais c'est un sujet compliqué
16:01parce que dans tous les cas,
16:01on est perdant.
16:02si on la refuse,
16:04on nous traite
16:05de censeur.
16:06Si on l'accepte,
16:07on dit,
16:07mais vous êtes fou
16:08d'afficher ça
16:08sur l'espace public.
16:10Donc,
16:10il faut être toujours
16:11très explicatif
16:12avec l'annonceur
16:13ou l'agence,
16:14lui demander si possible
16:15de modifier
16:15ce qui ne va pas.
16:17Et parfois,
16:18on ne peut pas afficher
16:18une campagne
16:19parce qu'on considère
16:21que ce n'est pas possible.
16:22Mais il y a des campagnes
16:23que vous ne voyez pas,
16:24mais sur des campagnes
16:24que vous avez vues,
16:26parfois,
16:26vous vous dites,
16:27comment c'est possible
16:28d'afficher ça ?
16:29Et les sensibilités
16:31sont tellement aujourd'hui
16:32spécifiques
16:33partout,
16:36en France en particulier,
16:37mais dans beaucoup de pays,
16:39que ce n'est pas un sujet simple,
16:41mais c'est un beau sujet
16:43parce que ça nous amène
16:46à avoir des échanges
16:46avec des annonceurs
16:47sur des sujets sociétaux
16:49et non exclusivement publicitaires.
16:51Donc ça veut dire
16:52qu'il faut aussi collaborer,
16:54coopérer, discuter,
16:55dialoguer beaucoup
16:55sur ces sujets-là.
16:57Oui, et puis on a
16:58un dernier recours
16:58qui est la RPP
16:59auquel on peut soumettre
17:00une campagne
17:01si l'annonceur est d'accord.
17:03Si on n'a pas l'accord
17:03de l'annonceur,
17:04on ne peut pas le faire
17:05pour lui demander
17:06une recommandation.
17:07Dès lors qu'on ne s'est pas
17:08mis d'accord avec l'annonceur
17:09et après,
17:10on applique la recommandation.
17:12Alors, même question,
17:12j'allais dire aussi,
17:13Mylène,
17:14sur le rôle
17:14que vous pouvez jouer
17:16et les choix aussi
17:17que vous faites
17:17puisque vous avez vous-même
17:18votre engagement.
17:19Donc après, évidemment,
17:21vis-à-vis des marques,
17:21des annonceurs,
17:22il y a un rôle à jouer.
17:23Oui, alors nous,
17:23effectivement,
17:24on n'a pas ce rôle
17:25non plus de censeur
17:26mais c'est parce qu'on voit
17:28notre rôle
17:29un peu plus loin
17:30que le simple diffuseur
17:32de messages
17:32dans le sens où
17:34nous, on crée aussi
17:36nos propres contenus.
17:38L'idée, c'est de se dire
17:39en fait, cette communication,
17:41elle doit aussi créer
17:42de la valeur
17:42et ça, c'est le point central.
17:45Elle va créer de la valeur
17:46donc, par exemple,
17:47avec l'exemple
17:47de Règles élémentaires
17:48où, oui,
17:49on a sorti un peu
17:50de leur zone de confort
17:51mais on leur a permis
17:52ces 2,5 millions de spots
17:54donc, c'est autant
17:55de millions de visiteurs
17:56qui ont été exposés
17:57à cette cause,
17:58à ces messages cruciaux.
17:59Et elle m'avait dit aussi
18:00que, je vous interromps,
18:01il y avait eu beaucoup
18:01de tchats, en fait,
18:02de questions aussi
18:03qui avaient été posées
18:04derrière, en fait,
18:05finalement, ça a créé aussi
18:06une autre communication
18:08que uniquement le panneau
18:09donc, comme quoi,
18:09on voit que ça va au-delà.
18:11C'était pour préciser.
18:12Oui, et le spot,
18:12quand vous lisez
18:13Les règles, ça pue,
18:14c'est vrai que, bon,
18:15je pense que ça aussi
18:16amène à cette discussion.
18:20Et ce que je voulais dire,
18:21c'est que la valeur,
18:22en fait, on la voit
18:23à tous les niveaux.
18:24C'est des échanges
18:25qu'on a avec les marques,
18:26c'est des échanges
18:27qu'on a aussi
18:27avec les agences,
18:29les tissus associatifs.
18:31Et il y a aussi
18:32tout un point
18:33dont on n'a pas parlé
18:33mais c'est aussi
18:34la valeur côté
18:35marque employeur
18:36qui est aussi
18:37hyper importante
18:37parce que,
18:39autant faire se peut
18:40aussi chez soi,
18:41je crois que c'est
18:41Sébastien tout à l'heure
18:42qui disait ça,
18:42mais l'idée,
18:44c'est que nous aussi,
18:45on va prôner
18:46l'engagement
18:47de nos collaborateurs.
18:48On a aussi
18:49un comité en interne.
18:51On a toutes les équipes,
18:52tous les services
18:53ont des objectifs
18:54dans leur feuille de route
18:55RSE.
18:56Et par exemple,
18:57on va donner
18:58une journée
18:59à nos collaborateurs
19:00pour qu'ils s'engagent
19:01aussi sur des missions.
19:02Et en 2024,
19:03par exemple,
19:03je suis très contente
19:04de dire qu'il y en a
19:0546% de nos collaborateurs
19:07qui se sont investis
19:08et qui ont,
19:09entre guillemets,
19:10ouvert leur chakra
19:11pour aussi s'investir
19:12dans d'autres missions.
19:14Quelque chose à ajouter
19:14dans les 30 secondes
19:15qui restent,
19:16Albert Aseraf ?
19:17J'ai toujours
19:18quelque chose à ajouter,
19:19mais je ne sais pas quoi.
19:21Donc, non, non,
19:23mais voilà,
19:24c'est rappeler que
19:25cet espace public,
19:26c'est quelque chose
19:26que l'on partage.
19:28Et nous,
19:28on s'aperçoit de ça
19:29avec le volume de messages
19:31sur les réseaux sociaux
19:32qui nous arrivent
19:33sur les réseaux
19:34ou sur notre boîte
19:35de communication interne
19:36où tous les jours,
19:37des gens commandent
19:38des campagnes
19:38qu'on a affichées,
19:40généralement,
19:41pas dans le bon sens
19:41parce que s'ils sont contents,
19:42ils ne nous disent rien.
19:43Donc, on voit bien
19:44qu'on a un petit sujet
19:44quand même de réactivité permanente.
19:46Voilà,
19:46et que ça oblige aussi
19:47à faire autrement
19:48et à réfléchir encore plus,
19:50j'allais dire.
19:51Merci en tout cas
19:51à tous les deux
19:52d'être intervenus
19:53sur cette table ronde.
19:54On peut vous applaudir.
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