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00:00Et on va parler de Bruno Rotaillot qui a fait une conférence de presse, qui a fait un petit bilan.
00:04Alors on est très heureux de recevoir Otman Nassrou, vice-président des Républicains de la région Île-de-France
00:09et directeur de la campagne de Bruno Rotaillot.
00:11Merci d'être avec nous Otman, merci beaucoup.
00:13Merci de votre invitation.
00:14Bon, vous ne regrettez pas le choix de Bruno Rotaillot ?
00:17Ah ben c'est quelqu'un qui a toujours été fidèle à ce qu'il défend.
00:21On le voit aujourd'hui responsabilité, les Français le découvrent, moi je le connaissais d'avant et déjà.
00:25Il était très cohérent, très constant, très fidèle à ce qu'il pensait être utile pour le pays
00:32et je pense qu'aujourd'hui c'est un espoir pour le loin droite.
00:35C'est une chance qu'on a de l'avoir.
00:38C'était bien la conférence de presse, vous en êtes content ?
00:40Pourquoi il a fait ça ? Pour dire voilà en fait il se passe des choses et voilà tout ce qu'on entend
00:45parce qu'on a vu un petit peu ce qui s'est passé avec l'Algérie, on en a parlé longuement ici,
00:49on s'est demandé, on s'est dit est-ce que pour en vue de 2027 il ne faudrait pas qu'il jette l'éponge au ministère de l'Intérieur
00:55parce qu'il a quand même une marge de manœuvre qui est assez infime.
00:58Est-ce que cette conférence de presse était pourquoi ? Pour dire attention il se passe des choses,
01:01on arrive quand même à faire bouger les choses ou quoi ?
01:04Vous savez Cyril, je pense que c'est le cas de beaucoup de gens qui nous écoutent aussi,
01:08beaucoup de nos concitoyens qui ne croient plus à l'action politique.
01:12Et personne ne pense que Bruno Retailleau en seulement 6 mois, sans majorité à l'Assemblée nationale,
01:16peut régler tous les problèmes du pays bien sûr.
01:19Mais c'est important qu'il montre que tout ce qu'on peut faire, on le fait.
01:22Que tout ce qu'il dit, il essaye de le mettre en œuvre.
01:24Et qu'il y a, quand il y a une volonté politique, un chemin et deux premiers résultats.
01:28Et les résultats sont très encourageants.
01:30On pourrait en parler dans le détail, mais sur la sécurité, comme sur la maîtrise des flux migratoires,
01:34il obtient, même dans ce contexte, même sans majorité, des résultats qui vont dans le bon sens.
01:39Déjà on entend parler de sujets dont on n'entendait pas parler avant.
01:45Ça veut dire qu'il a mis quand même son nez dans les dossiers.
01:47Alors même si, vous savez j'aime beaucoup Gérald Darmanin qui a fait beaucoup de choses aussi,
01:50qui se débrouille très bien d'ailleurs au ministère de la Justice,
01:52qui doit, je pense que c'est avec Bruno Retailleau, celui qui s'en sort le mieux dans le gouvernement actuel.
01:58Mais c'est vrai qu'il a mis le nez dans des dossiers et dans des choses qu'on n'avait pas conscience de plein de choses.
02:05Et il nous a fait prendre conscience de beaucoup de sujets qu'on n'évoquait pas avant.
02:10Je vais prendre juste un exemple, si vous me le permettez Cyril,
02:12mais la prise de conscience sur le narcotrafic.
02:14Même ce terme de narcotrafic, on ne l'utilisait même pas, on n'en parlait pas tant que ça.
02:18Et alors que ça gangrène la vie d'honnêtes gens dans des quartiers entiers aujourd'hui sur notre territoire,
02:24et grâce à Bruno Retailleau, en nommant les choses, en parlant, oui, de mexicanisation,
02:28ça avait choqué, ça avait choqué la bien-pensance.
02:30Mais aujourd'hui, on va avoir une loi qui a enfin été adoptée et par l'Assemblée nationale et par le Sénat,
02:34qui va être définitivement adoptée à la fin du mois,
02:36et qui donne des outils totalement nouveaux aux forces de police,
02:40à nos enquêteurs pour pouvoir lutter contre ces filières de drogue.
02:44Et déjà avant même cette loi, je vous donne juste un exemple,
02:46on n'a jamais, depuis l'arrivée de Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur,
02:49jamais saisi autant de drogue.
02:51On a saisi plus de 200% de cocaïne, par exemple, saisie sur ce début d'année.
02:56Ça représente 10 tonnes, donc c'est colossal, sur la cocaïne, seulement sur deux mois,
03:01parce que quand il y a une volonté politique,
03:02quand on donne les bonnes instructions aux agents de l'État, aux préfets, aux policiers, aux gendarmes,
03:06qui font un travail vraiment formidable,
03:09mais encore qui doivent évidemment être dirigés,
03:12eh bien ça produit déjà un effet.
03:13Et le but, c'est aussi de montrer ce que demain on peut faire,
03:16si on était majoritaire.
03:17Ce que la droite aux responsabilités, quand elle ne se renie pas,
03:20quand elle ne se soumet pas,
03:21eh bien elle arrive à obtenir des résultats.
03:23Exactement, on va en parler dans un instant,
03:24on va écouter un petit extrait aussi de Bruno Retailleau,
03:29parce qu'ils nous ont posé une question, bien entendu,
03:30sur l'idée de Laurent Wauquiez,
03:31d'envoyer les OQTF à Saint-Pierre-Léclon.
03:35Oui, c'est vrai qu'elle a répondu habilement.
03:37Bruno Retailleau, on en parle dans un instant,
03:38on fait une petite pause d'une minute sur Europe 1, tout de suite.
03:41Europe 1, 16h, 18h.
03:43On marche sur la tête.
03:44Cyril Hanouna.
03:45Merci d'être avec nous sur Europe 1.
03:4701, 80, 20, 39, 21, merci d'être là.
03:50Écoutez, le bref, vous me regardez bizarrement.
03:52Moi je me regarde toujours avec...
03:53J'aime pas, j'aime bien, mais je vous sens, je sais pas,
03:56je sais pas, c'est...
03:57Quoi ?
03:57Je sais pas, il me regarde bizarrement.
03:59Non, bizarrement jamais.
03:59Je sais pas si c'est de l'amour, l'interrogation, je ne sais pas.
04:03Ah, ça, ça peut arriver aussi, parfois.
04:04Merci, merci.
04:04Haute-Mann Nassrou est avec nous.
04:06Merci, Haute-Mann Nassrou, directeur de la campagne de Bruno Retailleau,
04:09puisque Bruno Retailleau a fait une conférence de presse.
04:10On va écouter ce qu'il a dit quand on lui a posé la question
04:13sur l'idée de Laurent Wauquiez,
04:15qui voudrait envoyer, enfermer les OQTF à Saint-Pierre-et-Miquelon.
04:21Écoutez ce qu'a dit Bruno Retailleau.
04:22Je me suis engagé en plus, lorsque j'ai déclaré ma candidature,
04:27à ne pas polémiquer avec un compétiteur de ma famille politique.
04:31Donc je ne polémique pas, pas plus maintenant que demain,
04:36sur cette question, cette proposition qui est à première vue déroutante.
04:42Chacun a le droit en démocratie de s'exprimer et de proposer.
04:46Voilà, c'est une très bonne réponse.
04:48Ça reste élégant.
04:49Il faut expliquer à nos auditeurs,
04:52qui n'ont évidemment pas l'image par définition,
04:54comment fait Bruno Retailleau,
04:56parce que c'est évidemment très habile.
04:58Il dit, je ne veux pas polémiquer, je ne répondrai pas.
05:00Et puis après, il regarde un peu ses fiches, ses notes,
05:03et il dit, même si c'est vrai que ça paraît déroutant.
05:05Et ensuite, Laurent Wauquiez a tweeté pour répondre à Bruno Retailleau.
05:10Et je vois que certains médias titrent déjà
05:13« La guerre est déclarée entre Wauquiez et Retailleau »,
05:15puisqu'il a répondu « Ce qui est déroutant, Bruno,
05:17c'est l'incapacité de la France,
05:19ministre après ministre, ministre après ministre,
05:22à régler le problème des OQTF
05:23et le fait d'accepter passivement que des criminels étrangers
05:26soient relâchés dans nos rues,
05:27trouvons des solutions, travaillons ensemble là-dessus. »
05:30Donc vous voyez que Laurent Wauquiez...
05:31Et d'ailleurs, la question c'est,
05:33est-ce que la guerre est déclarée ?
05:35Oui, je vais vous dire honnêtement,
05:38à droite, on n'a pas les moyens de se faire la guerre.
05:40Mais vous faites tout le temps la guerre à droite.
05:41Il faudrait qu'on arrête.
05:43En fait, c'est une usine à perdre à chaque fois.
05:44Pour tout ce qu'on fait à droite, c'est incroyable.
05:46Mais je vous le dis, Bruno Retailleau l'a dit,
05:48on s'est fixé une ligne de conduite,
05:50on n'a pas d'ennemis dans notre famille,
05:53on ne tape pas, on ne critique pas,
05:55parfois même on ne répond pas d'ailleurs aux critiques.
05:57Alors M. Wauquiez fait la guerre tout seul alors ?
05:59Pour faire la guerre, il faut être deux.
06:00Et je pense très franchement qu'on a tellement souffert
06:02de ces divisions, de ces querelles,
06:04de ces guerres d'égo, qu'on ne peut pas se le permettre.
06:07Donc c'est une erreur de Laurent Wauquiez
06:08d'avoir répondu à la petite saillie de Bruno Retailleau
06:11sur le fait que ce soit déroutant ?
06:13En tout cas, je pense qu'on ne gagne jamais
06:15à jouer contre son camp.
06:17On doit apprendre à jouer collectif.
06:19Et d'ailleurs, on va désigner un président
06:20qui doit être en capacité précisément
06:22de jouer collectif.
06:23Mais alors fallait-il dire que c'est déroutant ?
06:25On peut quand même au moins reconnaître
06:28que c'est une proposition qui,
06:30dans l'État, risque de ne pas produire d'effet.
06:34Et beaucoup l'ont déjà commenté.
06:35Beaucoup ont déjà dit,
06:36des gens qui connaissent très bien le sujet,
06:37pourquoi ?
06:38Ça n'était pas une proposition
06:40qui était faite pour faire autre chose
06:42que faire le débat.
06:43Mais le débat, il est noble, on peut.
06:45On est dans une campagne interne.
06:46Les gens font des propositions aussi.
06:48Voilà, moi je vous le dis très clairement.
06:49Ce que je ne l'aime pas, par contre,
06:50c'est qu'on dise qu'on n'a pas de résultat.
06:52Ça c'est grave, parce que c'est jouer contre la droite.
06:54Et c'est faux.
06:54Je vous donne juste un exemple.
06:55Depuis que Bruno Retailleau est ministre de l'Intérieur,
06:57on a plus de 60 000 étrangers
06:59qui ont été interceptés à la frontière.
07:00Plus de 60 000.
07:02Les éloignements ont augmenté de 15%
07:04depuis qu'il est à Beauvau.
07:06Alors, encore une fois, ça ne règle pas tout.
07:08Il y a encore un chemin.
07:09Il n'y a pas de majorité à l'Assemblée nationale.
07:11Nous ne sommes pas en capacité
07:12de changer les lois comme on le voudrait.
07:13Mais il y a néanmoins une volonté politique
07:15qui doit profiter à l'ensemble de la droite
07:17parce que c'est de notre crédibilité qu'il s'agit.
07:19La droite a besoin de Bruno Retailleau
07:21et de Laurent Wauquiez, non ?
07:23Pour la suite, oui.
07:25Mais en tout cas...
07:27Oui, et c'est pour ça qu'il ne faut pas
07:28qu'on se déchire
07:28et qu'on aura besoin de tout le monde.
07:30On est en train de choisir
07:31le président de notre parti.
07:33On le pense que Bruno Retailleau
07:34est la bonne incarnation.
07:35Et le candidat de la présidentielle
07:37est celui qui garde le parti.
07:38Pour moi, oui.
07:39C'est ce qu'il faudrait.
07:40Si le président qui est désigné là
07:42est le mieux placé pour y aller,
07:43il faudra bien sûr
07:44que ce soit le candidat naturel.
07:46Mais aujourd'hui,
07:46on n'a pas encore le temps de la présidentielle.
07:48On a par contre quelqu'un
07:50qui pour moi est naturellement
07:51le chef de notre famille politique,
07:52c'est Bruno Retailleau.
07:53Et j'espère que tout le monde saura
07:54se rassembler derrière lui.
07:55Vous parlez de résultats.
07:57Sur l'Algérie,
07:58est-ce que Bruno Retailleau,
07:59vous n'avez pas le sentiment
07:59qu'il a quand même été désavoué
08:01par le chef de l'État ?
08:02Moi, je pense que,
08:03heureusement,
08:04que Bruno Retailleau
08:04a tenu cette ligne de fermeté.
08:06Parce que les problèmes
08:06avec l'Algérie
08:07ne datent pas d'aujourd'hui.
08:08Ça faisait bien longtemps
08:09qu'on avait un problème
08:09sur, par exemple,
08:11les fameux laissés-passés consulaires.
08:14Ça faisait bien longtemps
08:15que l'Algérie refusait
08:16de reprendre les ressortissants
08:17algériens
08:18qui n'ont rien à faire
08:18sur le territoire national.
08:20Donc, on a un ministre de l'Intérieur
08:20qui est arrivé,
08:21qui a installé le bras de fer,
08:23qui a nommé les choses,
08:23qui d'ailleurs a subi
08:25beaucoup d'attaques en Algérie,
08:26qui a fait la une
08:31pas du peuple algérien.
08:32Et la presse algérienne
08:33à laquelle vous faites référence
08:34titrait
08:34Emmanuel Macron
08:35désavoue Bruno Retailleau.
08:37Donc, Emmanuel Macron
08:37se faisait le complice
08:39ou alimentait la presse algérienne.
08:41Il y a une méthode
08:42qui avait été installée,
08:43celle de la riposte graduée.
08:44Donc, il y a eu des premières mesures.
08:45Je pense au passeport diplomatique.
08:47Je pense à un certain nombre
08:47de choses qui ont eu lieu.
08:49Maintenant,
08:49on donne sa chance au dialogue.
08:51On verra bien
08:51où il y a des résultats.
08:53Et à ce moment-là,
08:53ce bras de fer aura marché.
08:55C'est une très bonne chose.
08:56Où il n'y en a pas,
08:57et il faudra,
08:57je vous le dis très clairement,
09:01si c'était le cas,
09:01il faudra à nouveau, bien sûr,
09:03continuer des mesures de rétorsion.
09:05Parce que la réciprocité,
09:06c'est un principe important.
09:07Et quel délai vous vous donnez pour cela ?
09:08Eh bien, on verra.
09:09On verra dans les prochaines semaines
09:10ce qui se passe.
09:10Mais les ondes chances.
09:11On va donner le délai de six semaines
09:12et après, il ne s'est rien passé.
09:14Nous attendons des choses aujourd'hui
09:15du régime algérien.
09:16Nous verrons bien
09:16si le régime algérien
09:17va respecter ses obligations.
09:19Mais prenons un exemple très concret,
09:20Boalem Sansal.
09:21S'il venait à être libéré,
09:23c'est la victoire de qui ?
09:24Du président
09:24ou de Bruno Retailleau ?
09:26Je vous le dis vraiment
09:27comme je le pense,
09:27ça m'est bien égal
09:28s'il est libéré
09:28de savoir si c'est la victoire
09:30de l'un ou de l'autre.
09:31Ce qui compte,
09:32c'est qu'il soit libéré
09:32parce que son arrestation arbitraire
09:34est un scandale absolu.
09:36Et c'est une honte d'ailleurs
09:37pour le régime algérien
09:38que de le détenir
09:39déjà dans l'absolu
09:40et en plus
09:41dans ses conditions
09:42en sachant son état de santé
09:43et son âge.
09:44Simplement pour s'être exprimé.
09:45Et donc, je pense que
09:46heureusement que Bruno Retailleau
09:47a posé ce bras de fer.
09:48Heureusement qu'il a
09:49mis le problème
09:51encore une fois
09:53sur la table.
09:54Et aujourd'hui,
09:55c'est un temps de diplomatie.
09:56On verra si la diplomatie
09:57arrive à concrétiser
09:59des résultats
10:00qui sont attendus aujourd'hui
10:01de la part du régime algérien.
10:03Et si ce n'est pas le cas,
10:04il faudra,
10:04je vous dis très clairement,
10:05qu'on continue
10:06à faire des mesures
10:09de rétorsion
10:10parce qu'il n'y a pas de raison
10:11que la France respecte
10:12ses obligations
10:12de son côté
10:13et que l'Algérie
10:14ne le fasse pas.
10:15Donc nous aussi,
10:15il faudra qu'on en tire
10:16les conséquences
10:16si ce n'était pas le cas.
10:17J'espère que ce sera le cas.
10:19Géraldine.
10:19Hottman, je vous trouve
10:20toujours très optimiste
10:21quant à la direction
10:22de la droite en fait.
10:24Comment on va faire ?
10:25A chaque fois,
10:25la droite n'y arrive pas.
10:26On part toujours
10:27par ordre dispersé.
10:29Est-ce que par exemple,
10:29M. Wauquiez appelle
10:30M. Retailleau ?
10:31Est-ce qu'il se parle
10:31ou est-ce que c'est vraiment
10:32déjà une haine fratricide ?
10:35Je vous le dis,
10:36comme je le pense,
10:37on n'a pas les moyens
10:38aujourd'hui
10:39de se déchirer.
10:40Je ne crois pas
10:40qu'il y ait de haine.
10:41Aujourd'hui,
10:42il y a une compétition
10:43qui doit être saine
10:44et c'est pour ça
10:45que de notre côté
10:45avec Bruno Retailleau,
10:46vous n'entendrez.
10:47Vous n'en avez pas entendu
10:48de critiques
10:49ou de...
10:50Il ne faut pas chercher
10:51à abîmer l'adversaire.
10:54On peut discuter du fond
10:55mais encore une fois,
10:56moi je pense qu'aujourd'hui,
10:57il va falloir
10:58qu'on se retrouve
10:58au lendemain de cette élection
10:59et on a cette chance incroyable
11:01d'avoir un ministre de l'Intérieur
11:02qui a noué un lien
11:03avec les Français
11:03et qui est reconnu
11:04pour sa sincérité.
11:05C'est une qualité
11:06qui est si peu reconnue
11:07au personnel politique.
11:08Les deux hommes se parlent ?
11:09Non, non, non.
11:10Ils se parlaient avant,
11:11ils se reparleront demain
11:14et on se rejoindra.
11:16Encore une fois,
11:16il faut choisir
11:17le mieux placé,
11:18celui qui est en capacité
11:19de nous faire gagner
11:19parce qu'on peut avoir
11:20à re-voter, nous,
11:21des élections législatives.
11:22Les Français peuvent
11:22avoir à re-voter
11:23dans quelques mois
11:24et il faut qu'on ait
11:25à la tête du parti.
11:25Le mieux placé aujourd'hui
11:26pour nous conduire,
11:27pour moi,
11:27c'est Bruno Retailleau
11:28et il n'est candidat
11:30contre personne.
11:31Merci.
11:31Oui, j'ai une grande figure,
11:33une ancienne grande figure
11:34des Républicains
11:34qui me disait cette semaine,
11:35Haute-Mann Nassrou,
11:36qu'il ne comprenait pas
11:37pourquoi Bruno Retailleau
11:38ne démissionnait pas maintenant
11:39et que si Bruno,
11:40parce que pour lui,
11:41Bruno Retailleau
11:41était désavoué
11:42sur la question de l'Algérie
11:43et que si Bruno Retailleau
11:45claquait la porte de Beauvau
11:46ce soir, faisait un 20h
11:47pour expliquer pourquoi,
11:49il prenait 10 points
11:50dans les sondages
11:50et il était sûr
11:51d'être élu
11:52président des Républicains
11:53et après,
11:54il pouvait évidemment
11:55se lancer pour 2027,
11:57capitaliser de suite.
11:58Absolument.
11:58Pourquoi il ne le fait pas ?
11:59Mais vous ne croyez pas
12:00qu'on en meurt précisément,
12:01Gauthier Lebret,
12:02de ses calculs ?
12:03De cette manière
12:04de se dire
12:05comment je vais prendre
12:0510 points dans les sondages ?
12:06Qu'est-ce que je dois faire
12:07uniquement pour plaire ?
12:08Pour être dans...
12:10Non mais après,
12:11pour arriver à l'Élysée
12:11et changer vraiment les choses ?
12:13Oui, d'accord.
12:13Là, on voit bien
12:14qu'il est quand même empêché.
12:15Ce que je sais,
12:16c'est qu'il vaut mieux aujourd'hui
12:16avoir Bruno Retailleau
12:17au ministère de l'Intérieur
12:18que quelqu'un d'autre.
12:19Ce que je sais aussi,
12:20c'est que si nous n'avions pas
12:21participé au gouvernement
12:22avec Michel Barnier
12:23et j'en ai fait partie,
12:24nous aurions eu la gauche
12:25et l'extrême gauche
12:25aux responsabilités.
12:26Donc, il ne faut pas l'oublier
12:27comment on s'est retrouvé
12:28dans cette situation.
12:29Et tout le monde sait
12:29que c'est difficile.
12:30C'est beaucoup plus facile
12:31de critiquer,
12:32de ne rien faire
12:33ou simplement
12:34de faire des propositions.
12:35On a besoin d'action
12:36aujourd'hui dans notre pays.
12:37Il y a des sujets
12:37tellement graves
12:38qu'on a besoin d'agir aujourd'hui.
12:40Mais vous connaissez
12:41très bien la politique
12:42et vous savez très bien
12:43qu'il y a eu un moment
12:44Retailleau
12:45dans le pays
12:46extrêmement fort.
12:48Inédit d'ailleurs.
12:48Ça faisait des décennies
12:49qu'on n'avait pas eu
12:50un tel moment.
12:51On avait pu le connaître
12:52avec Nicolas Sarkozy
12:53à Beauvau pour le coup.
12:54Est-ce que vous n'avez pas peur
12:55d'être là
12:56sur une queue de comète ?
12:57Normalement,
12:58il ne faut pas
12:59pour se lancer
13:01attendre
13:01en espérant
13:02que ce soit le bon moment.
13:03Il faut se lancer
13:05et faire en sorte
13:05que ce soit le bon moment.
13:06Est-ce qu'il n'est pas en train
13:07de peut-être passer
13:08à côté de quelque chose ?
13:10Ce que je peux vous dire
13:10pour bien le connaître
13:11c'est que s'il a le sentiment
13:12de ne plus être utile
13:13évidemment qu'il n'a pas vocation
13:15à rester simplement
13:16pour un poste.
13:16Ça ne correspond pas du tout
13:17à sa manière d'être
13:18à sa manière de faire
13:19et tous ceux
13:20qui le connaissent
13:20et qui ont travaillé avec lui
13:21savent que le plus important
13:22pour lui
13:23c'est de défendre ses convictions
13:24et de les mettre en œuvre.
13:25Aujourd'hui,
13:25il obtient des résultats
13:26au ministère de l'Intérieur.
13:27Aujourd'hui,
13:27on peut avancer.
13:28On a fait passer
13:29un certain nombre de lois.
13:31On peut en parler aussi
13:32au Sénat en tout cas.
13:33J'espère qu'elles pourront
13:33être reprises à l'Assemblée nationale
13:34sur la durée de rétention.
13:36On en a beaucoup parlé.
13:37Ça a été voté
13:37en première lecture au Sénat
13:38à la demande de Bruno Retailleau.
13:40Je pourrais multiplier les exemples.
13:41Il y a des sujets
13:42malgré tout qui avancent.
13:43C'est à lui de savoir
13:44évidemment jusqu'où il peut aller.
13:46Pour l'instant,
13:46je suis heureux qu'il soit là
13:47parce que je pense
13:48qu'il incarne un espoir
13:49pour beaucoup de Français.
13:50Vous pensez qu'il peut gagner
13:51Bruno Retailleau en 2027 ou pas ?
13:53Pour vous,
13:55c'est le meilleur candidat ?
13:56J'espère qu'en 2027,
13:57on aura un candidat de droite
13:59qui est en capacité de gagner,
14:01qui a un cap clair,
14:02qui est capable
14:02de proposer une majorité au pays.
14:04Je crois que ce qu'il a pour lui,
14:05c'est précisément
14:06d'être identifié
14:07sur des convictions claires.
14:08À un moment où
14:09tous les repères sont flous,
14:11au moment où on ne sait plus
14:12qui pense quoi,
14:12on sait très bien
14:13que Bruno Retailleau
14:14dit la même chose aujourd'hui
14:15que ce qu'il disait hier
14:16que ce qu'il dira demain.
14:17Et donc moi je pense
14:18qu'effectivement
14:18il peut être un espoir.
14:19Ce sera lui de le dire,
14:20on verra les circonstances.
14:21Aujourd'hui on a besoin
14:22de reconstruire notre parti
14:23qui est mal en point.
14:25On a survécu
14:26à tant de moments difficiles,
14:27à tant de vent contraire.
14:28On a des militants
14:29qui sont restés fidèles
14:30alors qu'ils ont vécu
14:31des moments incroyablement difficiles.
14:33Et bien aujourd'hui
14:34on leur doit
14:34de faire tourner ce parti
14:35comme ils devraient
14:36pour préparer précisément
14:37les victoires de demain
14:38parce que si on pense
14:39à la présidentielle tout de suite
14:40et qu'on ne s'occupe pas
14:41de notre parti politique,
14:42de notre famille,
14:43et bien on ne regagnera
14:44jamais rien du tout.
14:46Donc chaque chose en son temps
14:47et aujourd'hui avec Bruno Retailleau
14:48notre obsession
14:49c'est de reconstruire ce parti.
14:50Merci Haute-Mann Nassrou
14:51d'avoir été avec nous
14:52sur Europe 1.
14:52Merci à vous.
14:53Merci beaucoup.

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