• il y a 2 heures

Category

🗞
News
Transcription
00:00Au 01.80.20.39.21, on va parler de Nicolas Sarkozy dans un instant.
00:04Juste avant, j'aurais qu'on parle de Bruno Retailleau.
00:06Bruno Retailleau qui est la star du gouvernement, bien entendu,
00:10et c'est vrai que tout le monde se demande, va-t-il rester ou pas ?
00:13Eh bien, il se passe un truc, c'est qu'aujourd'hui,
00:17tout le monde veut que Bruno Retailleau reste.
00:18Même Emmanuel Macron voudrait que Bruno Retailleau reste.
00:23Apparemment, ça s'est très bien passé à Mayotte,
00:27avec Bruno Retailleau, et ils se sont assez bien entendus, je crois.
00:31En tout cas, il aime bien son travail, il trouve qu'il travaille bien.
00:33Qu'il est efficace.
00:34Exactement, qu'il est efficace.
00:35Donc, Emmanuel Macron voudrait que Bruno Retailleau reste.
00:38François Bayrou voudrait que Bruno Retailleau reste.
00:41Maintenant, est-ce que Bruno Retailleau va rester ministre de l'Intérieur ?
00:43C'est la question.
00:44Ça ne dépend que de lui, en fait.
00:47Il a posé ses conditions.
00:48Exactement.
00:49Si ses conditions seront réunies par François Bayrou et Emmanuel Macron,
00:55s'ils sont réunis, il restera.
00:56S'ils ne sont pas réunis, malheureusement, il quittera le gouvernement.
00:59Il y a peut-être deux types de conditions, Cyril.
01:02La première, c'est les politiques à mener, notamment sur le terrain migratoire.
01:05C'est-à-dire, il veut certainement avoir les coudées franches.
01:08Et la seconde, c'est l'architecture globale du gouvernement,
01:11que ça ne bascule pas trop à gauche.
01:14Et il y a aussi combien de LR à côté de Retailleau.
01:17C'est à peu près le sujet, Cyril.
01:18Voilà, c'est ça.
01:19Pour l'instant, il n'y en a pas assez.
01:20Dans la liste qui a fuitée, il n'y aurait pas assez de LR,
01:23puisqu'il n'y en avait que trois.
01:24Apparemment, ce ne serait pas assez pour Bruno Retailleau et pour les LR.
01:28Donc, à priori, ils veulent qu'il reste,
01:30mais Bruno Retailleau attend des conditions réunies et des arbitrages.
01:37Après, vous disiez, Olivier, coudées franches ou pas coudées franches.
01:40Malgré tout, quand il était avec Michel Barnier,
01:42déjà, M. Retailleau nous a montré qu'il pouvait faire des choses.
01:44Ça n'était pas que des effets d'annonce, par exemple sur les OKTF,
01:47sur les laissés-passer consulaires et tout ça.
01:49Il est quand même assez efficace.
01:51Donc, moi, je pense qu'il a une bonne carte à jouer.
01:53Et en plus, je pense que c'est un caillou,
01:56un gros caillou dans la chaussure du RN.
01:58C'est-à-dire que s'il se montre efficace,
02:01je pense que forcément, ça assèche le RN.
02:03Je suis allé chercher le score de Jean-Marie Le Pen
02:05au premier tour de la présidentielle de 2007,
02:08où Nicolas Sarkozy avait totalement siphonné les voix de Jean-Marie Le Pen.
02:13Il était tombé à 10 %, alors qu'il s'était qualifié en 2002, au second tour.
02:17Il s'était qualifié avec 15 %.
02:18Et donc, le RN a beaucoup, a très peur que Retailleau prenne l'espace.
02:22Alors, après, si je peux me permettre,
02:24il est 16h09, on est sur Europe 1.
02:26Le RN, Jean-Marie Le Pen, il s'était qualifié avec 15 %.
02:29L'année dernière, il a fait 10.
02:31Aujourd'hui, le RN, dans les intentions de vote,
02:34est à entre 35 et 38.
02:36C'est vrai.
02:36Donc, même s'il perd de 5 points...
02:38Ils sont toujours très très hauts.
02:40Ce matin, Matinale, Sonia Mabrouk, CNews,
02:43Sébastien Chenu chargent Retailleau.
02:46Sur notre Matinale, Laure Lavalette charge Retailleau.
02:49C'est-à-dire, il y a eu un petit plan comme ce matin.
02:51Oui, bien sûr.
02:52Ils savent que Bruno Retailleau,
02:54c'est le caillou dans la chaussure de beaucoup de monde, actuellement.
02:56Mais, est-ce qu'il obtient des résultats ?
02:58Là, concrètement, il assèche le RN.
03:00Ça va très vite devenir également le caillou dans la chaussure d'Edouard Philippe.
03:03Parce que, bon, c'est une vraie droite.
03:06Bruno Retailleau, ce n'est pas une droite molle, comme on dit.
03:10Ça va vite devenir le caillou dans la chaussure de Gabriel Attal.
03:13C'est très simple.
03:14Pour 2027, il reste une place.
03:16Marine Le Pen, même si elle perd 10 points, elle se détourne.
03:20Elle se qualifie.
03:21Exactement, elle se qualifie.
03:22Même si elle perd 10 points.
03:23Ce qui serait quand même énorme.
03:24Sauf si elle est inéligible.
03:25Oui, mais ce sera Jordan.
03:26Jordan Bardet, là.
03:27Jordan ne fera pas beaucoup moins que vous.
03:29Peut-être, il fera pareil que Marine Le Pen,
03:31ou peut-être mieux, ou peut-être moins.
03:32Oui, en tout cas, ils seront là.
03:33Il ne fera pas 10 %, Jordan.
03:35Jordan fera entre 35 et 38, comme Marine.
03:38Trop tard.
03:39Voilà.
03:40Aujourd'hui, 2027, je vais vous dire.
03:42Le RN, il y sera.
03:44Marine Le Pen.
03:45Ce soir, Marine Le Pen.
03:46Il reste une place.
03:47Il reste une place.
03:48Donc, la bataille, elle est simple.
03:49Elle est entre Edouard Philippe, Gabriel Attal, Jean-Luc Mélenchon.
03:57Et s'il y a un nouvel entrant, comme Bruno Retailleau,
04:01qui est très à droite, en fait, vous savez tous ce qu'ils espèrent.
04:05Ils espèrent tous un deuxième tour, parce qu'ils se disent tous,
04:07nous, ce qu'on veut, c'est passer le deuxième tour.
04:09Donc, même si on passe avec 18 %,
04:11derrière, on gagnera contre Marine Le Pen.
04:13Donc, aujourd'hui, c'est ça.
04:15Et la marge de qualification, elle peut être à 18 ?
04:17Exactement.
04:18Bien sûr qu'elle peut être à 18.
04:19Elle peut être à 18.
04:20Il peut y avoir 2-3 gars à 15-16, et un gars à 18,
04:22et c'est lui qui passe.
04:23Donc, voilà.
04:24Aujourd'hui, Mélenchon, il est à 10.
04:25On sait très bien que lors des derniers jours,
04:28des dernières semaines, il monte toujours.
04:31Il fait toujours ses 18-19.
04:33Peut-être qu'il fera...
04:34Mais s'il fait 16...
04:35Ça fait 22 la dernière fois.
04:36Exactement.
04:37Bien sûr, il fait 22 la dernière fois.
04:38Gauthier Lebray, vous êtes de retour.
04:39Vous avez vu, on est tout de suite dans le bain.
04:40J'adore.
04:41Et est-ce que je dis des bonnes choses ?
04:43Il en fait l'est.
04:44Il faut dire un truc, dans cet immeuble,
04:46il y a beaucoup d'ascenseurs en panne.
04:47C'est insupportable.
04:48Donc, j'ai failli prendre plus de temps avec les ascenseurs
04:51que le Uber.
04:52Je me suis tapé trois étages à pied,
04:55en l'espace de 45 secondes.
04:57Tu es jeune, Gauthier.
04:58Tu as un bon cardio, normalement.
05:00Je suis très cardio, moi, en plus.
05:02J'ai un excellent cardio.
05:03Pour l'instant, vous voulez qu'on vous laisse reprendre votre souffle ?
05:05Non, je vous en prie.
05:06C'est bon, je suis d'attaque.
05:07On parlait de 2027,
05:09puisqu'on parlait de Bruno Retailleau.
05:11Géraldine Maillet disait,
05:13c'est vrai que ce matin,
05:15deux cadres du RN, Sébastien Chenu et Laure Lavalette,
05:17ont un petit peu égratigné Bruno Retailleau,
05:21parce que Géraldine pense que c'est un caillou dans la chaussure du RN.
05:25Moi, je pense que c'est...
05:26Comme je disais,
05:27je disais, quand Nicolas Sarkozy, en 2007,
05:30il a siphonné le RN,
05:32le RN était à 15,
05:33l'élection d'avant.
05:35Aujourd'hui, le RN,
05:36dans les différents sondages,
05:37entre 35 et 38 au premier tour,
05:39même s'ils sont siphonnés,
05:41même s'ils terminent à 25,
05:42à 25, tu es au deuxième tour de la présidentielle.
05:44Je suis d'accord avec Géraldine.
05:45Il y a un député RN,
05:46je ne sais plus dans quel journal ce matin,
05:48qui disait,
05:50on ne peut pas laisser Bruno Retailleau tranquillement
05:52au ministère de l'Intérieur pendant deux ans et demi.
05:54Ce n'est pas assez long pour avoir un mauvais bilan,
05:57et c'est assez long, par contre,
05:59pour imprimer dans l'opinion,
06:00on l'a vu comme il l'a fait,
06:01en même pas trois mois.
06:02En 90 jours,
06:03il s'est imposé comme ça,
06:04et il a fait une percée sondagère.
06:06Donc imaginez un peu,
06:07si vous le laissez,
06:08pour le RN,
06:09deux ans et demi tranquillement,
06:10place Beauvau.
06:11Donc oui, il y a un souhait,
06:12évidemment,
06:13qu'ils ne le diront pas face caméra,
06:15mais il y a un souhait
06:16de voir Bruno Retailleau
06:17quitter le gouvernement pour le RN,
06:19purement en tactique,
06:20en se disant,
06:21s'il arrive à avoir un bilan correct
06:23au bout de deux ans et demi,
06:24ben voilà.
06:25Cyril, vous n'avez pas cité Gérald Darmanin
06:27parmi les prétendants
06:28par rapport à une place ?
06:29Parce que je pense que Gérald Darmanin,
06:31et vous savez que j'adore Gérald Darmanin,
06:33mais je pense que Gérald Darmanin,
06:35il va voir un moment,
06:36si c'est possible pour lui,
06:37s'il arrive à se frayer une place
06:38entre Gabriel Attal et Édouard Philippe,
06:40et s'il voit que ce n'est pas possible pour lui,
06:43il soutiendra ou Édouard Philippe
06:45ou Gabriel Attal.
06:46Je pense qu'il ira plus vers Édouard Philippe.
06:49Il l'a déjà dit.
06:51Donc il ira vers Édouard Philippe,
06:53et je pense qu'il fera un ticket
06:54avec Édouard Philippe,
06:55Gérald Darmanin,
06:56et ce sera certainement
06:57un ticket Édouard Philippe,
06:59président,
07:00Gérald Darmanin, Premier ministre.
07:01Il peut avoir la carrière
07:02d'un numéro un aussi, Darmanin.
07:03Bien sûr,
07:04il peut avoir la carrière
07:05d'un numéro un,
07:06mais je pense qu'il n'y a pas de place
07:07entre Attal, Édouard Philippe et Darmanin,
07:08Gérald Darmanin.
07:09Il ne faut pas qu'ils soient
07:10tous les trois sur la ligne de départ,
07:11sinon le second tour,
07:12vous pouvez oublier.
07:13Exactement.
07:14Et comme là,
07:15les autres ont pris un peu d'avance,
07:16après c'est long,
07:17il faut voir.
07:18Mais je ne vois pas,
07:19moi je ne vois pas,
07:20Attal ne jettera jamais l'éponge,
07:21ça c'est sûr et certain.
07:22Alors là je peux vous le dire,
07:23jamais.
07:24Et je pense même
07:25qu'Attal va...
07:27Va tous les manger.
07:28Va manger Édouard Philippe,
07:29je le pense.
07:30Parce que je pense
07:31qu'il a plus envie
07:32et que c'est un...
07:33C'est quand même,
07:34c'est un malin.
07:35Gabriel Attal c'est un malin
07:36et je pense qu'il va tout faire
07:38pour éliminer Édouard Philippe.
07:40Moi je vous le dis,
07:41aujourd'hui,
07:42je suis persuadé
07:43que si on arrête,
07:44si on faisait les élections,
07:45aujourd'hui,
07:46sans Emmanuel Macron,
07:47je suis persuadé
07:48que c'est encore Emmanuel Macron
07:49qui gagne,
07:50donc c'est Gabriel Attal.
07:51Enfin c'est Gabriel Attal
07:52ou Édouard Philippe.
07:53Donc c'est exactement le même.
07:54On est reparti pour cinq ans.
07:55Vous ne voyez pas un second tour
07:56Mélenchon-Marine Le Pen ?
07:57Pas du tout, non.
07:58Pas aujourd'hui.
07:59Vous arrêtez les compteurs aujourd'hui,
08:00le deuxième tour ça va être
08:01Marine Le Pen ou Édouard,
08:02contre Édouard Philippe ou Gabriel Attal
08:03et c'est reparti.
08:04En fait,
08:05tu es reparti pour ces cinq ans,
08:06la même chose.
08:07Mais je vous le dis,
08:08aujourd'hui,
08:09tu arrêtes les compteurs comme ça,
08:10c'est ça.
08:11Et c'est l'histoire
08:12qu'ils sont en train d'écrire.
08:13Ils écrivent cette histoire
08:14parce qu'ils disent
08:15Marine Le Pen sera au deuxième tour,
08:16oui d'accord.
08:17C'est le syndrome de la dernière marche
08:18que le RN n'arrive jamais à monter.
08:19Et là,
08:20le caillou dans leurs chaussures,
08:21il a un nom,
08:22c'est un mec qu'ils n'avaient pas vu venir,
08:23c'est Bruno Otayon.
08:24Donc ils se disent,
08:25c'est lui,
08:26il commence à monter
08:27et à marquer des points,
08:28lui on ne l'avait pas vu venir,
08:29lui il va nous embêter.
08:30J'ai une question à vous poser,
08:31qui est aujourd'hui le patron de la droite ?
08:32Quel patron de la droite ?
08:33Aujourd'hui,
08:34justement,
08:35aujourd'hui le patron de la droite
08:36c'est Laurent Wauquiez.
08:37Ah oui,
08:38c'est Laurent Wauquiez
08:39aujourd'hui le patron de la droite.
08:40Il n'est pas patron du parti,
08:41le poste est vacant.
08:42Oui,
08:43mais le patron du parti,
08:49il y aura vraisemblablement,
08:50si ce n'est pas lui,
08:51il y aura vraisemblablement
08:52un candidat de Bruno Otayon.
08:53Donc,
08:54le moment où ils vont élire
08:55celui qui va succéder à Éric Ciotti
08:56qui est parti sur le trottoir d'en face
08:58parce qu'il a vraiment ouvert son QG hier
08:59en face de l'ancien siège,
09:01enfin du siège des LR,
09:02on comprendra
09:03qui tient le parti.
09:04Est-ce que c'est Wauquiez
09:05ou est-ce que c'est Otayon ?
09:06Il va y avoir un affrontement
09:07entre les deux,
09:08que ce soit eux-mêmes
09:09ou avec des proches.
09:10Exactement.
09:11Alors,
09:12là,
09:13pour l'instant,
09:14les cadres du parti
09:17restent quand même fidèles
09:18à Laurent Wauquiez
09:19pour l'instant.
09:20Mais,
09:21quand Laurent Wauquiez
09:22a voulu faire sortir
09:23les Républicains du gouvernement
09:24il y a dix jours,
09:25il y a eu,
09:26en interne,
09:27des tensions
09:28et une volonté
09:29de voir Otayon rester.
09:30Donc,
09:31on est en pleine bataille,
09:32en fait.
09:33Il va y avoir une clarification
09:34et on est en pleine bataille.
09:35Après,
09:36ça va être très simple.
09:37Si Bruno Otayon
09:38prend encore son envol,
09:39ça va être compliqué.
09:40Mais là,
09:41les deux hommes,
09:42il y a une accalmie
09:43parce qu'ils sont sur la même ligne
09:44par rapport à François Birou.
09:45Bruno Otayon a cité,
09:46ce matin,
09:47Laurent Wauquiez
09:48sur BFM
09:49avant d'aller rencontrer
09:50François Birou
09:51quand il a dit
09:52que les conditions
09:53n'étaient pas réunies
09:54pour que les LR
09:55fassent partie
09:56de l'équipe gouvernementale
09:57de François Birou.
09:58On avait aussi un désaccord
09:59sur la loi immigration.
10:00Bruno Otayon dit
10:01qu'on peut l'abandonner.
10:02Laurent Wauquiez dit
10:03non,
10:04il faut la conserver.
10:05Mais là,
10:06par rapport à François Birou
10:07qui voudrait un tiers
10:08de ministre de gauche,
10:09ce qui est beaucoup trop
10:10pour la droite,
10:11ils sont en adéquation,
10:12Laurent Wauquiez
10:13et Bruno Otayon.
10:14Par rapport justement
10:15à l'association
10:16Retailleau-Wauquiez,
10:17vous disiez hier
10:18qu'il n'y avait pas assez
10:19de ministres éventuels,
10:20on va dire,
10:21LR au gouvernement.
10:22Est-ce que Laurent Wauquiez
10:23ne doit pas justement
10:24rentrer dans ce gouvernement ?
10:25Non, il doit rentrer.
10:26Dans la mesure où justement
10:27il y a tout ce qui est
10:28sécurité,
10:29immigration,
10:30c'est Retailleau.
10:31Et lui,
10:32pourquoi ne s'occuperait-il pas
10:33du pouvoir d'achat,
10:34de l'économie,
10:35de Bercy,
10:36pour justement montrer
10:37que lui aussi
10:38il est l'homme de la situation ?
10:39Non, c'est pas fait,
10:40mais sachez-le,
10:41pour moi,
10:42c'est indispensable
10:43que Laurent Wauquiez
10:44rentre au gouvernement
10:45pour eux.
10:46Là, Laurent Wauquiez
10:47doit rentrer au gouvernement.
10:48S'ils doivent faire
10:49un coup de pression,
10:50c'est Laurent Wauquiez
10:51au gouvernement,
10:52et il n'y a pas
10:5350 000 gouvernements
10:54où il pourrait aller.
10:55La justice,
10:56il n'y ira pas,
10:57c'est sûr et certain.
10:58Laurent Wauquiez n'ira pas.
10:59Un bougeable,
11:00donc il n'ira pas.
11:01Le seul endroit
11:02où il peut aller,
11:03Laurent Wauquiez,
11:04aujourd'hui,
11:05comme grand ministère,
11:06c'est Bercy.
11:07Et comme,
11:08il a un avantage,
11:09vous savez,
11:10c'est comme en télévision,
11:11il y a des cases sinistrées.
11:12Là, aujourd'hui,
11:13le poste de ministre
11:14de l'économie,
11:15il est sinistré.
11:16Il n'y a pas de budget.
11:17Surtout,
11:18surtout qu'aujourd'hui,
11:19surtout qu'aujourd'hui,
11:20on a quand même eu
11:21un ministre
11:22qui est très sympa,
11:23en plus,
11:24on le connaît,
11:25il vient souvent nous voir ici,
11:26qui a dit,
11:27je vais augmenter les impôts.
11:28Donc là,
11:29le mec qui va arriver
11:30et qui va dire,
11:31les mecs, non,
11:32je ne vais pas augmenter
11:33les impôts,
11:34déjà,
11:35même si ça ne fait rien,
11:36parce qu'en fait,
11:37je vais vous dire,
11:38au niveau,
11:39les mecs,
11:40au niveau sécurité,
11:41on peut faire des choses
11:42assez rapidement.
11:43Ça, c'est sûr.
11:44On l'a vu.
11:45Ça, c'est sûr.
11:46Au niveau immigration,
11:47on peut faire des choses
11:48assez rapidement.
11:49En revanche,
11:50en économie,
11:51on sait comment ça se passe
11:52une entreprise.
11:53Vous n'avez pas de vision
11:54à deux ans
11:55de l'entreprise,
11:56vous n'allez pas pouvoir
11:57bouger les choses
11:58quoi qu'il arrive.
11:59Donc,
12:00s'il fait de bonnes annonces
12:01le prochain ministre
12:02de l'économie
12:03et qu'il dit,
12:04je vais faire ça,
12:05je vais essayer de faire ça,
12:06même si ça ne se voit pas tout de suite,
12:07ça sera au moins
12:08un changement
12:09d'économie.
12:10Ce n'est pas la sécurité,
12:11ce n'est pas l'immigration.
12:12Je vais vous dire,
12:13ça prend du temps.
12:14Aujourd'hui,
12:15on sait exactement
12:16quelle va être la situation
12:17de la France
12:18dans six mois.
12:19On n'a pas besoin d'attendre.
12:20On sait à peu près,
12:21on a une carte graphique
12:22de ce que ça va être
12:23et ce n'est pas terrible,
12:24exactement.
12:25Mais je vais vous dire,
12:26on sait très bien
12:27ce que ça va être
12:28dans un an à peu près.
12:29Donc,
12:30même s'il change le bateau,
12:31il est tellement dur
12:32à bouger économiquement
12:33que je vais vous dire,
12:34ça va prendre...
12:35Pour changer la physionomie
12:36générale d'un pays
12:37économiquement,
12:39vous avez vu Javier Milei ?
12:40Bah oui,
12:41en Argentine.
12:42Parce qu'il a fait Afuera.
12:43Il a tout coupé
12:44à la tronçonneuse,
12:45les dépenses.
12:46Donc,
12:47ça lui a pris un an.
12:48La croissance est en train
12:49d'exploser en Argentine.
12:50Avec une explosion
12:51dans la pauvreté aussi.
12:52Non, non,
12:53mais Olivier d'Artigolle...
12:54La pauvreté,
12:55elle est déjà là.
12:56Exactement.
12:57Les retours qu'on a,
12:58c'est qu'il y a une pauvreté
12:59qui s'accentue.
13:00Je trouve que ce n'est pas
13:01le cas en France.
13:02Si, non,
13:03mais je n'oppose pas.
13:04Je dis que ça a des conséquences
13:05sociales aussi.
13:06C'est pareil.
13:07Je vais vous dire,
13:08aujourd'hui,
13:09il y a un truc qui se passe aussi
13:10et qui va poser problème.
13:16C'est qu'on nous annonçait
13:18Giorgia Meloni,
13:19ça va être une catastrophe
13:20en Italie.
13:21Ça va être dramatique.
13:22Post-fasciste,
13:23Mussolini.
13:24Économiquement,
13:25ça va être un drame.
13:26On le voit,
13:27l'Italie est en train de devenir
13:28le pays d'Europe
13:29qui devient le plus hype.
13:30On ne va pas se mentir.
13:31Même à l'étranger,
13:32on le sait.
13:33Comme je vous l'ai dit hier,
13:34les Etats-Unis,
13:35leur point d'ancrage en Europe,
13:36ça va être l'Italie.
13:37On voit en Argentine,
13:39pareil.
13:40On nous avait dit,
13:41attention,
13:42ça va être catastrophique.
13:43Ce qui va se passer en Argentine,
13:44ça va être dramatique,
13:45ça va être un raz-de-marée.
13:46Vous allez voir,
13:47l'Argentine,
13:48c'est terminé.
13:49On voit ce qui se passe
13:50en Argentine.
13:51Aujourd'hui,
13:52il y a énormément de gens
13:53qui sont fous
13:54qui prennent l'Argentine
13:55en exemple.
13:56Alors qu'on nous disait
13:57il y a deux ans,
13:58vous allez voir ce qui va se passer
13:59en Argentine.
14:00Ça fait deux exemples
14:01qui font qu'aujourd'hui,
14:02ça va poser problème
14:03à énormément de monde,
14:04Gauthier le vrai.
14:05Maintenant, c'est Trump.
14:06C'est autour de Trump.
14:07Trump, exactement.
14:08On va voir.
14:09Les gens qui critiquent Trump,
14:10en France,
14:11expliquent plutôt
14:12qu'il va nous mettre
14:13des taux douaniers
14:14tellement élevés
14:15que c'est nous
14:16qui allons trinquer
14:17plutôt que l'Amérique.
14:18Mais on avait dit aussi
14:19que lors de son premier mandat,
14:20que ça allait être
14:21une catastrophe
14:22aux États-Unis.
14:23Mais c'est vrai
14:24que c'est souvent
14:25la petite musique.
14:26Il y en a un
14:27pour lequel ça a été vrai,
14:28c'est Jair Bolsonaro.
14:29Jair Bolsonaro,
14:30il a été chassé du Brésil.
14:31Mais ça a été
14:32une catastrophe
14:33notamment en novembre.
14:34C'est la gestion de la crise
14:35Covid-19.
14:36C'est catastrophique.
14:37Mais force est de constater,
14:38Georgia Melanie,
14:39c'est toujours pareil.
14:40On a l'impression
14:41que les sept plaies d'Egypte
14:42vont s'abattre à chaque fois.
14:43Ce n'est pas le cas.
14:44Georgia Melanie,
14:45ça se passe plutôt bien.
14:46Il y avait eu
14:47un point d'interrogation
14:48sur sa maîtrise de l'immigration.
14:49Elle avait été critiquée
14:50à un moment donné
14:51en disant
14:52qu'elle a été dépassée
14:53et qu'elle a repris le contrôle.
14:54Économiquement,
14:55c'est un pays
14:56qui se porte mieux qu'avant.
14:57Et l'Argentine,
14:58une année pour transformer
14:59toute l'économie d'un pays
15:00qui était en train
15:01de s'écrouler,
15:02une dette qui explosait,
15:03un déficit.
15:04Et là,
15:05il a totalement inversé
15:06la tendance.
15:07Totalement.
15:08C'est fou.
15:09Donc en fait,
15:10le ministre de l'économie,
15:11s'il arrive,
15:12il peut faire une chose
15:13parce qu'effectivement,
15:14il a peu de temps,
15:15il a deux ans
15:16et ce n'est vraiment
15:17pas un ministère
15:18dans lequel on va
15:19pour être populaire.
15:20Je ne suis pas sûr
15:21que ça plaise à Laurent Wauquiez
15:22sur le papier,
15:23mais c'est baisser les dépenses.
15:24Baisser considérablement
15:25les prestations sociales.
15:26Il a une chance,
15:27Laurent Wauquiez,
15:28on a peu de temps
15:29pour agir,
15:30on a peu de temps
15:31pour aussi
15:32faire des conneries.
15:33Non mais c'est vrai.
15:34Donc,
15:35il peut faire illusion
15:36pendant un an et demi,
15:37deux ans,
15:38un an et demi,
15:39enfin je ne sais même pas.
15:40C'est la septième année
15:41qu'il lui a été fait attaqué.
15:42Exactement,
15:43mais je vais vous dire,
15:44c'est comme avec votre meuf,
15:45au début,
15:46vous faites illusion.
15:47C'est vrai,
15:48bah oui.
15:49Avec Cyril,
15:50un premier rendez-vous
15:51qui est quand même
15:52le budget 2025.
15:53Exactement.
15:54Parce que les lignes
15:55des uns et des autres,
15:56on les connaît par cœur.
15:57Je ne vois absolument pas
15:58comment l'équation
15:59entre l'ERN,
16:00le bloc central
16:01et ce qui peut rentrer
16:02de,
16:03si ce n'est le socialiste,
16:04le macroniste de gauche,
16:05pour mettre
16:06tout le monde d'accord.
16:07Là,
16:08je ne vois pas
16:09comment ça se passe,
16:10du tout.
16:11Et vous pensez que Laurent Wauquiez,
16:12tout de suite,
16:13s'il arrive à l'économie,
16:14il pourrait faire des choses
16:15tout de suite
16:16pour les classes moyennes,
16:17les TPE,
16:18les PME,
16:19sans libérer
16:20un peu du pouvoir d'achat ?
16:21Pour l'instant,
16:22c'est l'Escure
16:23qui tient la corde.
16:24La meilleure chose à faire
16:25pour les TPE,
16:26c'est baisser le coût du travail.
16:27C'est ça,
16:28le secret.
16:29Et pour baisser tout ça,
16:30il faut baisser les dépenses.
16:31En fait,
16:32un ministre de l'Économie
16:33et des Finances
16:34de droite,
16:35libéral,
16:36qui assumerait ça,
16:37mais baisser
16:38les prestations sociales,
16:39forcément,
16:40après,
16:41il y a des familles
16:42qui ont moins d'aide.
16:43C'est ça,
16:44le bout de la mesure.
16:45Donc,
16:46il faut l'assumer.
16:47Il y a 850 milliards
16:48de prestations sociales.
16:49Il y a les retraites.
16:50Je sais,
16:51c'est la grande part
16:52de ces prestations sociales.
16:53Mais même,
16:54je vais même vous dire,
16:55Michel Barnier,
16:56ensuite,
16:57il a fait un 20h de TF1
16:58pour annoncer
16:59la revalorisation
17:00des retraites
17:01au 1er janvier
17:02à moitié de l'inflation.
17:03Alors que Michel Barnier
17:04ne voulait pas de revalorisation.
17:05Trois milliards.
17:06Même ça,
17:07moi,
17:08je trouve que ça pose question.
17:09Il y avait une revalorisation
17:10en mars dernier.
17:11Est-ce que c'est le moment
17:12de revaloriser ?
17:13Je sais,
17:14ce n'est pas populaire du tout
17:15ce que je veux dire.
17:16Est-ce que c'est le moment
17:17de revaloriser les retraités
17:18alors qu'on veut faire
17:19des économies
17:20et on veut baisser les dépenses
17:21et que les retraites,
17:22ce sont les premières dépenses
17:23des prestations sociales ?
17:24Ça pose la question.
17:25Je suis désolé,
17:26ça pose une question.
17:27Alors,
17:28quand vous dites ça,
17:29évidemment,
17:30là,
17:31vous faites l'apprêt
17:32à attaquer tout de suite.
17:33Oui,
17:34parce que les gens ont cotisé
17:35tout au long de leur vie
17:36et donc,
17:37le fait que ce soit indexé
17:38à l'inflation,
17:39pour eux,
17:40c'est quelque chose
17:41qui relève aux injustices.
17:42Oui,
17:43mais que les retraités
17:44vivent mieux que les actifs
17:45aujourd'hui,
17:46c'est quand même une question.
17:47Oui, oui.
17:48Que les retraités
17:49vivent mieux que les actifs.
17:50Moi,
17:52les retraites,
17:53c'est important
17:54et je pense que
17:55ça ne faut pas toucher.
17:56Après,
17:57il faut essayer de trouver
17:58de l'argent ailleurs.
17:59Je ne dis pas baisser,
18:00là,
18:01on parlait de la revalorisation.
18:02Il y a Célia
18:03du Languedoc
18:04qui nous appelle,
18:05on a une minute avec Célia.
18:06Bonjour Célia,
18:07vous vouliez parler de
18:08Gabriel Attal,
18:09vous,
18:10parce qu'on parlait
18:11des différents candidats.
18:12Oui,
18:13bonjour à tous,
18:14c'est Léa.
18:15J'ai peut-être écorché
18:16mon propre prénom.
18:17Non,
18:18ce n'est pas de votre faute,
18:19c'est sûr.
18:20Bonjour à tous.
18:21Bonjour Léa.
18:22Bonjour Léa.
18:23J'étais un peu fâchée
18:24parce qu'on n'arrête pas
18:25de parler de M. Attal,
18:26mais pour moi,
18:27il est terminé.
18:28Il serait mieux
18:29de faire influenceur
18:30ou d'écrire un livre
18:31comme ils font tous,
18:32puisque c'est la mode.
18:33Il est bien mignon,
18:34mais il a bien prouvé
18:35qu'il n'avait pas
18:36une conviction politique
18:37avec des épaules.
18:38Quand on voit
18:39qu'il s'allie
18:40entre deux tours,
18:41là,
18:42finalement,
18:43ça ne leur va plus.
18:44La démocratie,
18:45c'est à demi-part.
18:46On a toujours parlé,
18:47M. Macron,
18:48au lieu de
18:49faire la dissolution
18:50pour redonner
18:51la parole au peuple,
18:52ça fait quand même
18:53quelques années
18:54qu'on demande
18:55un référendum
18:56sur l'immigration.
18:57Ça aurait peut-être
18:58coûté moins cher,
18:59ça aurait sûrement
19:00fait moins de dégâts
19:01parce que là,
19:02on l'a renommé
19:03M. Bayrou,
19:04qu'on va devoir
19:05virer dans trois mois
19:06et qu'on va
19:07payer à vie
19:08une indemnité
19:09sur le QDF français
19:10pour quelque chose
19:11d'inutile.
19:12Non mais là,
19:13on n'en peut plus,
19:14sincèrement.
19:15On n'en peut plus,
19:16exactement.
19:17Moi,
19:18je ne peux plus.
19:19Je n'en peux plus.
19:20Je n'en peux plus.
19:21Je n'en peux plus.
19:22Je n'en peux plus.
19:23Je n'en peux plus.
19:24Je n'en peux plus.
19:25Je n'en peux plus.
19:26Je n'en peux plus.
19:27Je n'en peux plus.
19:28Je n'en peux plus.
19:29Je n'en peux plus.
19:30Je n'en peux plus.
19:31Je n'en peux plus.
19:32Je n'en peux plus.
19:33Je n'en peux plus.
19:34Je n'en peux plus.
19:35Je n'en peux plus.
19:36Je n'en peux plus.
19:37Je n'en peux plus.
19:38Je n'en peux plus.
19:39Je n'en peux plus.
19:40Je n'en peux plus.
19:41Je n'en peux plus.

Recommandations