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00:00Bon, les chéris, donc vous nous appelez, 0180 29 21, on est sur Europe 1, on est bien,
00:07Emmanuel Macron, est-ce que vous avez vu ? Ah, je veux qu'on parle de ça là, dans un instant.
00:11On va parler de ça, on va parler bien sûr du gouvernement en deux secondes, le gouvernement
00:14Beyrou, on dit la vérité et Gauthier le vrai, qu'est-ce que vous pensez du gouvernement
00:19Beyrou ?
00:20Vous voulez que je rende hommage à Olivier D'Artigolle ?
00:21Oui, oui.
00:22Je peux le faire, vous savez, avec Olivier, Noël est en passé, le Nouvel An, les choses
00:27se sont totalement aplanis, il ne tweet plus tous les jours contre moi, donc je suis heureux
00:33de cette nouvelle relation.
00:34La fièvre est retombée.
00:35Olivier avait raison à la fois sur François Beyrou et sur Retailleau qui resterait au
00:43gouvernement.
00:44Là où il y a quand même une petite équation supplémentaire, c'est Laurent Wauquiez qui
00:48menace de retirer son soutien au gouvernement Beyrou à tout moment avec ses députés et
00:53là où il y a une donnée intéressante par rapport à Michel Barnier, c'est que les sénateurs
00:57LR sont divisés entre leur affection à Bruno Retailleau qui est resté dans ce gouvernement
01:01et leur détestation de François Beyrou.
01:03Donc, il y a quelque chose qui est plus précaire avec les Républicains, évidemment, qui ne
01:09vont pas censurer François Beyrou.
01:10Mais voilà, ce n'est pas aussi simple qu'avec Michel Barnier qui était un des leurs.
01:13Exact.
01:14Et en tout cas, le Premier ministre semble avoir eu à s'y...
01:19C'est qui le Premier ministre ?
01:20François Beyrou.
01:21Attendez, vous avez quand même vu la photo que tout le monde a vue pendant les vacances.
01:25Non.
01:26Mais attendez.
01:27Breaking news !
01:28Beyrou avec...
01:29Dans l'avion.
01:30Ils ont pris l'avion côte à côte.
01:31C'est un avion de ligne.
01:32Oui, il n'était pas dans l'avion.
01:33Je sais pas, vous étiez serré comme des sardines.
01:34Je me souviens.
01:35Je pensais que c'était le Falcon.
01:36Non, c'est un avion de ligne.
01:37Ah bon ?
01:38Ça se voit pourtant sur la photo que ce n'est pas un Falcon.
01:39Ce n'est pas un Falcon ?
01:40Non, non.
01:41Mais il a donc fait le choix de s'entourer de...
01:42Vous avez parlé de quoi, Olivier ? C'est tout ça que tout le monde veut savoir.
01:43Attendez, attendez, attendez.
01:44Déjà, il va finir là-dessus.
01:45Après, je vais le cuisiner.
01:46Merci.
01:47Je t'en prie.
01:48Il a fait le choix de prendre des poids lourds politiques, ce qui n'était pas le cas d'un
01:49gouvernement Barnier.
01:50Et ce sont des petits détails, mais ils comptent.
01:51Il laisse, par exemple, toute liberté aux deux ministres régaliens de la chaîne pénale,
01:52c'est-à-dire Retailleau et Darmanin.
01:53Matignon ne demande plus à relire les interviews, par exemple.
01:54C'était...
01:55Oui, c'est vrai.
01:56C'est vrai.
01:57C'est vrai.
01:58C'est vrai.
01:59C'est vrai.
02:00C'est vrai.
02:01C'est vrai.
02:02C'est vrai.
02:03C'est vrai.
02:04C'est vrai.
02:05C'est vrai.
02:06C'est vrai.
02:07C'est vrai.
02:08C'est vrai.
02:09C'est vrai.
02:10C'est vrai.
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02:20C'est vrai.
02:21C'est vrai.
02:22C'est vrai.
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02:25C'est vrai.
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02:31C'est vrai.
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02:34C'est vrai.
02:35C'est vrai.
02:36C'est vrai.
02:37C'est vrai.
02:38C'est vrai.
02:39C'est vrai.
02:40C'est vrai.
02:41C'est vrai.
02:42C'est vrai.
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02:45C'est vrai.
02:46C'est vrai.
02:47C'est vrai.
02:48C'est vrai.
02:49C'est vrai.
02:50C'est vrai.
02:51C'est vrai.
02:52C'est vrai.
02:53C'est vrai.
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02:56C'est vrai.
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03:00C'est vrai.
03:01C'est vrai.
03:02C'est vrai.
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03:31C'est vrai.
03:32C'est vrai.
03:33C'est vrai.
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03:36C'est vrai.
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03:40C'est vrai.
03:41C'est vrai.
03:42C'est vrai.
03:43C'est vrai.
03:44C'est vrai.
03:45C'est vrai.
03:46C'est vrai.
03:47C'est vrai.
03:48C'est vrai.
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03:50C'est vrai.
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03:59C'est vrai.
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04:01C'est vrai.
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04:04C'est vrai.
04:05C'est vrai.
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04:40C'est vrai.
04:41C'est vrai.
04:42C'est vrai.
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04:45C'est vrai.
04:46C'est vrai.
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04:54C'est vrai.
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05:24C'est vrai.
05:25C'est vrai.
05:26C'est vrai.
05:27C'est vrai.
05:28C'est vrai.
05:29Je dois dire que c'est pas mal.
05:38Et je dois dire que le binôme d'Armand Arrotaïot, franchement, c'est un gros coup.
05:42On peut dire qu'on veut, on peut tergiverser, on peut se boucher le nez, c'est un très
05:46gros coup.
05:47Il a fait un gros coup.
05:48Et il a pris deux présidentiables avec lui dans le gouvernement.
05:49Et c'est pas mal.
05:50Non, non, je connais bien Bruno Roger Petit, il est sympa.
05:52Vous savez qu'il était...
05:54C'est le premier mec qui a écrit un bon article sur moi, Bruno Roger Petit.
05:56C'est vrai ?
05:57Il est vraiment sympa. Il était même chroniqueur dans TPMP, tout début, il y a très longtemps.
06:02Il était chroniqueur ? Absolument.
06:04J'aime bien. Il est toujours là-bas ?
06:06Toujours là-bas. Depuis 7 ans.
06:08Mais il lui conseille quoi ?
06:10Il fait tous les discours du Président de la République quand il s'agit de commémorer tel ou tel événement.
06:14Donc il n'est pas stratégique ?
06:16C'est plus scolaire qu'est stratégique ?
06:18La dissolution a été prêtée à Bruno Roger Petit et c'était un militant de la dissolution.
06:24Donc il est quand même très politico ici ?
06:26Il est très proche du Président de la République.
06:28En tout cas c'était un chroniqueur de TPMP donc je l'aime bien.
06:32Et sur François Bayrou, moi qui ai été assez sévère avec sa première semaine,
06:36je dois reconnaître qu'il y a deux choses.
06:38Evidemment ce que vous avez dit, la composition du gouvernement avec des poids lourds comme Gérald Darmanin
06:42et d'avoir réussi à garder Bruno Rotaillot, il y a autre chose.
06:45Pour le coup, on sait que la polémique autour de Mayotte avait considérablement compliqué ses premiers jours.
06:51Il a fait un déplacement réussi à Mayotte.
06:53Il a annoncé toute une série de mesures.
06:55Même Marine Le Pen a dit que ce plan allait dans le bon sens.
06:57Elle durcit le temps.
06:59Elle vient maintenant à Mayotte.
07:01Et puis il n'a pas été reçu du tout de la même manière qu'Emmanuel Macron.
07:04Celle qui a fait un déplacement très compliqué à Mayotte, c'est Elisabeth Borne qui était aux côtés de François Bayrou.
07:08Avec une séquence avec des enseignants où elle les écoutait à peine.
07:11Je n'ai pas compris pourquoi elle est partie.
07:13Ça s'appelle le sens politique.
07:14Gérald Darmanin ne part pas à ce moment-là.
07:16Bruno Rotaillot ne part pas à ce moment-là.
07:17C'est le sens politique.
07:18Vous l'avez ou vous ne l'avez pas ?
07:19C'est fou ça, elle s'est barrée.
07:24Darmanin-Rotaillot, c'est vraiment un câlin dans la chaussure.
07:27Oui, mais l'opinion publique aime bien ce duo.
07:30Mais bien sûr !
07:31Alors comment Marine Le Pen peut durcir le temps vis-à-vis d'eux
07:34si l'opinion publique trouve que ça va dans la bonne direction ?
07:36Elle est dans une difficulté là.
07:38Je pose une question à D'Artigolle à 16h37 en direct.
07:41Bonjour Olivier D'Artigolle.
07:43Bonjour Cyril.
07:44Et François Bayrou, imaginons...
07:46Imaginons, je l'ai déjà dit ça.
07:48Imaginons, ça se passe plutôt pas mal pour François Bayrou.
07:51Et dans un an, on ne sait jamais.
07:53Miracle, il est encore là.
07:54Est-ce qu'il ne va pas se dire je vais y aller moi en 2017 ?
07:56Il se le dit déjà.
07:57Il s'est dit ça depuis qu'il est né.
07:59Depuis qu'il est né politique.
08:01Mais c'est vrai qu'il était...
08:03C'est vrai les mecs, à un moment il peut peut-être se dire je vais y aller.
08:06C'est un destin.
08:07Parait-il que même Michel Barnier il pense encore.
08:09Il y avait un grand papier dans le Figaro pour dire qu'il avait des ambitions présidentielles.
08:12Il a fait trois mois comme Premier ministre.
08:15Il a pris de la notoriété.
08:16Il a pris de la notoriété.
08:17Mais est-ce que vous voyez un espace pour Michel Barnier ?
08:21Il y a trop de monde.
08:23Le problème c'est que sur la bande passante LR, il y a deux profils aujourd'hui.
08:28Retailleau et Evokie.
08:29Il faut voir comment ça se règle.
08:30Le prochain congrès LR, comment il se distribue tout ça, le casting.
08:34Mais sur la bande passante du macronisme aujourd'hui...
08:38Mais non, il y a full.
08:40Il peut y avoir Philippe, il peut y avoir Bayrou, il peut y avoir Darmanin.
08:43Ah oui, Bayrou est rajouté.
08:45Non, pour la présidentielle.
08:46Darmanin n'est plus sur cette bande passante pour moi.
08:49Il sera en soutien.
08:50Gérald Darmanin, il va basculer à droite.
08:53Bien à droite.
08:54Il sera en soutien.
08:55Et celui qui aura le soutien de Gérald Darmanin, ça sera considérable.
08:59Je pense qu'il ne donnera pas son soutien ni à Edouard Philippe, ni à Gabriel Attal finalement.
09:04Gabriel Attal c'est sûr que non.
09:05Gabriel Attal c'est sûr que non.
09:06Et Edouard Philippe, je pense qu'il va le lâcher.
09:08Mais pour vous, Gérald Darmanin n'a pas la carrière du leader.
09:10Je pense qu'il peut y aller.
09:11D'un numéro un.
09:12Je pense que là, il se dit je peux y aller moi.
09:13Très apprécié en tant que ministre de l'Intérieur.
09:15Il a fait un gros coup en étant ministre de la Justice.
09:17Mais il faut qu'il arrive à faire un ticket.
09:19On va voir comment il peut s'attendre avec Retailleau.
09:21La grande question, c'est que s'il n'y a pas Union, LR, Macron et Jean-Luc Mélenchon,
09:26ça peut être un second tour.
09:27Tels que le donneur.
09:28Exactement.
09:29Marine Le Pen, Mélenchon.
09:30Et là, c'est Marine Le Pen qui gagne.
09:31Sauf cas où elle est condamnée.
09:33Oui, c'est Jordan.
09:34Voilà.
09:35Dans ce cas-là, c'est Jordan Bardella.
09:36Jean-Luc Mélenchon.
09:37Et alors là, bien malin celui qui peut prédire la suite.
09:42Parce que Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon,
09:44je pense que c'est assez clair que Marine Le Pen l'emporte à l'heure où on se parle.
09:47Jordan Bardella, Jean-Luc Mélenchon.
09:49Il l'emporte, Jordan.
09:50Il y a un débat de second tour qui sera très regardé, qui sera très intense.
09:53Ça sera intéressant de voir le dénouement.
09:56Les seules générations.
09:57Dixième personnalité préférée des Français.
10:00Première personnalité préférée politique.
10:02Le seul dans le classement à être un politique.
10:05Elle est onzième.
10:06Oui, je sais.
10:07Il y a Marine Le Pen, Jordan Bardella et Marine Le Pen.
10:09Donc Jordan Bardella, moi je vous dis, non.
10:11Jordan Bardella ou Marine Le Pen, je pense qu'en 2027, face à Mélenchon, il gagne.
10:15Vous savez que maintenant, le second tour présidentiel, depuis pas mal de temps,
10:18celui qui l'emporte est celui qui est le moins rejeté dans le pays.
10:21C'est pas un vote d'adhésion.
10:22Bien sûr.
10:23C'est celui qui est le moins rejeté.
10:24Voilà, c'est ça.
10:25Et aujourd'hui, la personnalité politique la plus rejetée, c'est Jean-Luc Mélenchon.
10:28Et ça c'est fou d'ailleurs.
10:29On peut s'arrêter un moment sur le classement du JDD ?
10:30Parce que très peu de monde en parle.
10:32Vous avez deux enseignements.
10:34Le seul politique dans le top 10, c'est Jordan Bardella.
10:36La femme préférée des Français.
10:38C'est Marine Le Pen.
10:39C'est Marine Le Pen, elle est 11ème.
10:41Bien sûr.
10:42Et c'est vrai que cet enseignement fait peut-être froid dans le dos à certains commentateurs politiques et à certains...
10:47Bon, après, je peux vous dire la vérité ?
10:49Oui.
10:50On aime beaucoup le JDD.
10:52J'adore le JDD.
10:53Mais ce classement, les gars, franchement, j'y crois pas un instant.
10:57Excusez-moi, je vous dis ça comme ça.
10:59C'est des listes fermées.
11:00Et moi, j'ai pas peur de le dire sur Europe 1 ou Coques.
11:02Vous savez que je suis que de passage.
11:05Non, non, non, mais je rigole.
11:07Moi, franchement, j'adore le JDD.
11:09Vraiment, je lis le JDD tous les week-ends, parce que je trouve que c'est le meilleur, justement.
11:13Mais le sondage du JDD...
11:15Écoutez-moi, les mecs, il faut arrêter les mecs.
11:17Alors, c'est un classement qui existe depuis des décennies.
11:19Je sais, mais il faut arrêter les mecs.
11:20J'adore Jean-Jacques Goldman.
11:21J'adore Jean-Jacques Goldman.
11:22Allez dans la rue, demandez à des gens, décrivez-moi physiquement Jean-Jacques Goldman.
11:25Voilà.
11:26Et vous allez me dire, arrêtez les mecs.
11:27Et j'adore Jean-Jacques Goldman.
11:28Je l'adore, vraiment.
11:29Arrêtez les mecs.
11:30C'est comme l'abbé Pierre, il a été en tête pendant 10 ans.
11:32C'est n'importe quoi, ce classement.
11:33Et non, mais j'ai vu Eddy Mitchell.
11:34Alors, j'adore Eddy Mitchell, mais Eddy Mitchell 20e.
11:36Qui dans la rue va vous dire, c'est qui ?
11:38Moi, c'est Eddy Mitchell.
11:41Enfin, on l'aime bien.
11:42On l'aime bien.
11:43Mais arrêtez, les gars.
11:44Il faut arrêter de me prendre pour un con.
11:45Non, mais sans déconner.
11:46Donc, c'est un choix fermé.
11:47C'est une liste fermée, en plus.
11:48Bien sûr que c'est une liste fermée.
11:49Il y a des noms qui sont soumis par l'IFOP.
11:51C'est la même méthodologie depuis des années.
11:53Non, mais c'est très sympa.
11:54Ça fait la blague.
11:55C'est marrant.
11:56On rigole.
11:57C'est super sympa.
11:58C'est cool.
11:59Et vraiment, je vous le dis.
12:00J'adore le JDD.
12:01Mais le saut sondage, les mecs.
12:02C'est voilà.
12:03Moi, je trouve que c'est quand même un grand enseignement.
12:05Oui, oui.
12:06De voir aussi haut Jean-Yves Van Der Laan et Marine Le Pen ensemble.
12:08C'est le seul enseignement qu'on va retenir.
12:10Oui, Jean-Jacques Goldman, il est là depuis des années.
12:12Donc, effectivement, il y a moins de choses à dire que sur cette percée des deux leaders
12:16du Rassemblement National.
12:17J'aime bien Jean-Jacques Goldman.
12:19Non, mais c'est vrai.
12:24On aime bien dire Jean-Jacques Goldman.
12:25Mais moi, je voulais savoir, en fait, ce sondage et cette liste, elle est faite comment ?
12:28C'est-à-dire qu'en fait, est-ce qu'on propose à ces gens...
12:30Invite Frédéric Dhabi de l'IFOP et il te répondra.
12:32Non, mais est-ce qu'on propose aux gens 100 noms, 200 noms, 300 noms ?
12:35Non, non, non.
12:36On propose aux gens, en fait.
12:37Oui, des listes de...
12:38Non, non, non.
12:39En fait, tu as 100 noms au départ ou je ne sais pas combien.
12:41Tu en as...
12:42Non, non.
12:43En fait, je ne sais plus combien.
12:44Ils proposent, je crois, 20 noms en plus chaque année.
12:45Il y en a qui rentrent et tu as 60 noms.
12:46Après, ils gardent les 50 premiers.
12:47Ah, ok.
12:48Tu sais quoi ? Je vais demander aux équipes du journal du dimanche combien ils ont reçu.
12:51Ça veut dire qu'il y a, dès le départ, une influence, en fait.
12:53Non, non.
12:54Ce n'est pas...
12:55Oui, voilà, mais bon.
12:56Ça, c'est ce que dit Cyril, ce Jean-Jacques Goldman.
12:57Oui, arrêtez les mecs.
12:58Qui, dans la deur...
12:59On l'adore.
13:00Oui, il n'y a pas de problème.
13:01Mais c'est vrai que c'est installé à cette place-là depuis des années.
13:04Pour quelle raison ?
13:05Bien sûr, non mais arrêtez.
13:06Il y a quelque chose, on peut se dire, mais comment ça...
13:08Bien sûr.
13:09Je ne comprends pas.
13:10Moi, je te dis qu'aujourd'hui, un INOXTAG, est-ce qu'il est dans le classement, INOXTAG ?
13:13Je suis désolé, les mecs.
13:14INOXTAG, est-ce qu'il est dans le classement ?
13:15Est-ce qu'il y a Kyan Mbappé ?
13:16Oui, il a dégringolé.
13:17Il a dégringolé.
13:18Il a chuté.
13:19Tu lui veux mettre de bonne humeur ?
13:20Il a dégringolé.
13:21C'est peut-être le seul truc vrai de ce sondage.
13:23Merci.
13:24Ah oui, il a fait une énorme chute.
13:26Il a fait une énorme chute.
13:27Non, mais c'est vrai.
13:28Arrêtez avec ce sondage.
13:29C'est mon cadeau de rentrée.
13:31C'est vrai, il y a INOXTAG ?
13:32Il n'y a pas INOXTAG ?
13:33Je ne crois pas qu'il y ait INOXTAG.
13:35Vous voyez, la dégringolade de Kyan Mbappé, ça veut dire quelque chose.
13:39C'est révélateur de quelque chose.
13:41Il y a Philippe Lachaud ?
13:44Il y a Philippe Devilliers.
13:45C'est vrai, il y a Philippe Devilliers ?
13:46Il y a Philippe Devilliers.
13:47Non, ce n'est pas vrai.
13:48De mémoire, il est un peu plus loin que le top 50, mais il est troisième personnalité politique préférée des Français.
13:54Mais il a une cote.
13:55Philippe Devilliers, il a une cote de fond en ce moment.
13:58Il cartonne sur CNews, il cartonne chez Fayard.
14:01Chez nous, il cartonne.
14:02Les auditeurs n'arrêtent pas de nous en parler.
14:04Il n'y a pas Nicolas Sarkozy ?
14:05Non, il n'y a pas Nicolas Sarkozy, je ne crois pas.
14:08Il y a Emmanuel Macron ?
14:09Très, très bas.
14:11Non, je ne crois pas qu'il n'y ait pas.
14:12Et Brigitte Macron ?
14:13Non, il n'y a pas.
14:14Il n'est pas sondé, je pense que Brigitte Macron n'est pas sondé.
14:15On a le numéro d'Emmanuel Macron, il n'est pas dans le top 50, mais vous savez, ça va au-delà.
14:19Oui, bien sûr.
14:20On a le classement.
14:21On va donner le top 50, oui.
14:22Le top 50, c'est Mark Tweska ici, c'est pas n'importe quoi.
14:25Merci.
14:26Bon, on va reparler de tout ce qui s'est passé.
14:28Donc, le gouvernement Beyrou, j'ai l'impression que vous êtes plutôt contents là tous autour de la table, même Gauthier Lebré.
14:32Ah ben, ce duo d'Armanin-Retailleau, évidemment, porteur d'espoir et d'espérance pour les Français,
14:41parce qu'il me semble que le grand atout des deux hommes, c'est qu'ils sont majoritaires dans l'opinion publique.
14:46C'est-à-dire qu'ils peuvent prendre n'importe quelle personnalité du gouvernement qui voudrait leur tirer dans les pattes.
14:51Oui, d'accord, mais il y a 70% des Français qui sont d'accord avec moi.
14:54Et d'ailleurs, premier couac, Elisabeth Borne est contre la remise en cause du droit du sol à Mayotte.
14:59Je rappelle qu'à Mayotte, plus de la moitié de la population est étrangère avec les Comores.
15:03Et beaucoup de femmes viennent des Comores accouchées en France, donc à Mayotte, pour que leur enfant soit français.
15:10Donc, c'est pourquoi le droit du sol pourrait être mis en cause et ça pourrait être une solution.
15:15Et c'est proposé par Bruno Retailleau, par Gérald Darmanin, par Sébastien Lecornu et par Manuel Valls.
15:20Et vous avez Elisabeth Borne qui fait un début au ministère de l'Education, j'ose le dire, catastrophique.
15:25Et qui a fait un premier couac en disant qu'elle était contre la remise en cause du droit du sol à Mayotte.
15:31Vous faites un sondage, combien de % de Français sont favorables non seulement à la remise en cause du droit du sol à Mayotte,
15:36mais dans toute la France, dans tout le territoire.
15:38Donc, c'est pourquoi, à mon avis, ils ont le vent dans le dos.
15:42C'est parce qu'ils ont les Français avec eux majoritairement sur les idées.
15:45Après, évidemment, l'enjeu pour eux, c'est d'être au-delà de la Com', de faire des actes de force.
15:48Voilà, de ne pas être censuré aussi.
15:50On n'a pas eu de censure, la menace encore des socialistes et tout ça, c'est insupportable.
15:54Il faut agir.
15:55Vous muez, vous.
15:56J'ai la barbe qui pousse.
15:59C'est bien ça.
16:00Allez, on va prendre deux auditeurs en ligne sur Europe 1.
16:03On a Christophe qui est avec nous, Christophe de Bourgogne.
16:06Bonjour Christophe.
16:07Ah bonjour, bonjour à l'équipe surtout.
16:10Merci Christophe d'être avec nous sur Europe 1.
16:12Bonne année à vous.
16:14Ah, meilleur vœu, c'est très gentil.
16:16Dans mon cas, ça me touche.
16:18Je suis gravement malade, donc ça me touche particulièrement.
16:21Bon bah écoutez, il faut garder le moral, Christophe.
16:23Je prends vos vœux avec plaisir.
16:25Eh ben on garde le moral, Christophe.
16:27C'est très important.
16:28Par contre, faut pas allumer, faut pas regarder la télé.
16:31Ah ouais, ça c'est sûr.
16:32Ça c'est sûr, faut pas regarder la télé.
16:34Exactement, je suis d'accord avec vous.
16:35Après, il faut nous regarder ce soir.
16:37Vous êtes sûrs, oui ?
16:38Il faut nous regarder ce soir.
16:39On va rigoler ce soir.
16:40Ce soir, on va rigoler.
16:41On va rigoler.
16:42Christophe, dites-moi tout.
16:44Vous vouliez parler d'Emmanuel Macron.
16:46Je vous dis tout.
16:47Il n'y a pas une petite faute de casting.
16:48Vous évoquez, vous évoquez.
16:49Mais en fait, la grave erreur de casting, c'est la paire.
16:52Elle est magnifique.
16:53Darmanin-Rotailleau, aussi une magnifique paire.
16:55Qui peut bouger, d'ailleurs, sans gêner l'autre.
16:58Ou qui peut bouger, d'ailleurs, toute seule d'un côté.
17:00Ou les deux ensemble.
17:01Mais la vraie erreur de casting, c'est quand même leur roi tout en haut.
17:05Et puis son premier ministre.
17:07C'est ça, l'erreur de casting, en fait.
17:10Si on avait effectivement, par exemple, vous imaginez un peu un pays un peu différent.
17:15Avec pourquoi pas deux villiers tout en haut.
17:17Qu'à la carrue, qu'à la stature.
17:19Et qu'à les bonnes idées en plus, qui ne gâtent rien.
17:22Et puis effectivement, avec une paire Rotailleau.
17:24Et puis on met un peu de Bardella là-dedans.
17:26Putain, là, on est au paradis, quoi.
17:28On est au paradis.
17:30Il est énorme, Christophe.
17:31Alors, Christophe, j'ai l'impression.
17:34J'ai l'impression qu'ils ont un peu les mains plutôt libres.
17:37Darmanin et Rotailleau.
17:38Ils ont plutôt les mains libres.
17:40Après, le problème qu'il y a, même s'ils ont les mains libres,
17:42ils ne peuvent pas faire ce qu'ils veulent.
17:43Parce qu'avec l'Assemblée actuelle, forcément, c'est compliqué.
17:47Leur marge de manœuvre, elle n'est pas non plus énorme.
17:50Le système, oui.
17:51Le système, voilà.
17:52Là, le problème, c'est que t'as son roi, déjà, et les socialistes qui commencent à gueuler.
17:55C'est intéressant, les socialistes.
17:57Là et la fille, ils gueulent toujours.
17:58Donc, on ne sait jamais quand ils gueulent vraiment.
18:00Eux, ils gueulent tout le monde.
18:01Ils gueulent toujours, je vais leur dire.
18:03On ne sait plus pourquoi ils gueulent.
18:05On ne sait même plus.
18:07Le problème, c'est ça.
18:09Les LR, c'est un peu divisé.
18:11Parce qu'on se dit, aujourd'hui, il y a Bruno Rotailleau qui est dans le gouvernement,
18:14mais il y a un risque quand même de censure.
18:16Gauthier Lemoyne, on est d'accord.
18:17Complètement.
18:18Dès le 16 janvier.
18:19La marge de manœuvre.
18:20Et puis, il y a Marine Le Pen qui attend de voir.
18:23Mais si Bruno Rotailleau et Gérald Darmanin prennent trop de place,
18:26à un moment, elle va dire stop.
18:27C'est l'arbitre des élégances, Marine Le Pen.
18:29La France insoumise va déposer une motion de censure
18:31dès le discours de politique générale, qui est le 14 janvier.
18:3448 heures pour que ça soit soumis aux voix.
18:36Donc, ça nous emmène vers le 16.
18:38Deux questions.
18:39Il n'y a pas grand doute sur la France insoumise et les écologistes.
18:42Donc, les deux questions, c'est le PS et le RN.
18:45Le PS, on voit ce que fait Éric Lombard,
18:47le nouveau ministre de l'économie et des finances,
18:49qui est un proche d'Olivier Faure, patron du Parti Socialiste.
18:52Je rappelle quand même qu'Olivier Faure militait pour qu'Éric Lombard se retrouve à Matignon.
18:55Et maintenant, il veut le censurer.
18:57Et donc, il essaie de dire à Éric Lombard
18:59de draguer un peu les socialistes en disant
19:01on va arrêter avec l'optimisation fiscale.
19:03On va faire payer les riches.
19:04Et puis, vous avez Marine Le Pen
19:06qui, à tout moment, peut baisser le pouce
19:08pour différentes raisons.
19:10Elle avait le pouce en haut.
19:12Pour le moment, elle a le pouce plutôt vers le haut.
19:15Elle fait du stop.
19:16Quand elle le mettra vers le bas, c'est terminé.
19:18Du coup, Gauthier a à t'entendre pour des raisons
19:20juste, alors à ce moment-là, complètement fallacieuses et opportunistes et politiques.
19:23C'est-à-dire qu'en fait, il s'en fout complètement du destin de la France.
19:25Parce qu'à partir du moment où Retailleau et Darmanin font des choses bien
19:28pour la justice et pour l'immigration et pour la sécurité
19:30et que ça va complètement dans le sens de ce que veulent les Français
19:33et ce qu'ils annoncent depuis toujours, ils vont donner des gages ?
19:35Ils vont censurer ?
19:37Mais Marine Le Pen est aussi face à un électorat,
19:41un cœur d'électorat la concernant
19:43qui veut très massivement la censure.
19:46Donc, elle se retrouve là dans une difficulté.
19:49C'est-à-dire que ceux qui soutiendront le gouvernement Bayrou
19:53n'apparaîtront plus comme des forces d'opposition, d'alternatives.
19:56Oui, mais il y a aussi chez elle des gens qui cherchaient la stabilité.
19:59Oui, mais elle a cette difficulté.
20:00Après, ce qu'il faut suivre de près,
20:02c'est savoir si le gouvernement Bayrou,
20:05notamment le nouveau ministre des Finances qui est assez habile,
20:08va réussir à obtenir en fait, Gauthier,
20:10une abstention du PS au moment d'un vote de censure
20:15qui permettrait de faire passer quand bien même le RN
20:18voterait cette censure avec la France Insoumise.
20:20Risqué, hein ?
20:22Risqué.
20:23Avec deux choses, la fiscalité et un nouveau pas sur la réforme des retraites.
20:27Mais je ne vois pas lequel.
20:28Non, je ne vois pas lequel.
20:29La réforme des retraites, la nouvelle porte-parole du gouvernement
20:33a dit ce week-end dans les colonnes du Parisien
20:36que ce serait impossible de la suspendre.
20:38Vous imaginez ?
20:39Le but, c'est quand même de faire des économies.
20:41Christophe, vous voulez rajouter quelque chose ?
20:44Oui, je suis là.
20:45Christophe, ils sont assez d'accord avec vous.
20:47Après, le truc, c'est que là, c'est vrai que la marge de manœuvre
20:50est un peu étroite, on a envie de dire.
20:53C'est vrai que c'est compliqué.
20:54Oui, mais d'accord.
20:56À force de dire toujours ça, c'est sûr,
20:58mais il faut aller encore plus loin.
21:00Et puis, elle a peur, elle doit corréler autour d'elle
21:04d'autres personnalités.
21:07Tout ça doit grandir.
21:09Mais là, on n'en peut plus.
21:11En fait, chaque jour, ça ne va pas.
21:14Il n'y a rien qui va.
21:16Ça ne va pas.
21:17Franchement, Cyril.
21:18Non, mais je vais vous dire la vérité, Christophe.
21:20Aujourd'hui, on parle du gouvernement,
21:22mais pour les Français, il n'y a rien qui a changé.
21:25Vraiment, leur quotidien n'a pas changé d'un iota.
21:29C'est difficile, Cyril.
21:30C'est très difficile.
21:31C'est ce que je dis.
21:32Les Français, ils n'en ont rien à foutre de savoir
21:33qui est le Premier ministre,
21:34qui est le ministre des Finances,
21:35qui est le ministre...
21:36Et on le voit avec les agriculteurs
21:37qui remontent au créneau en ce moment.
21:38Les agriculteurs, on voit bien qu'aujourd'hui,
21:40il y a une urgence,
21:41donc il y a une urgence pour tous les Français.
21:43Et Mayotte ?
21:44Bien sûr.
21:45Vous ne croyez pas que...
21:46Je ne sais pas, c'est juste un leurre, en quelque sorte.
21:48Moi, je ne sais pas, je n'y étais pas.
21:50On nous annonce un cyclone épouvantable.
21:54Se sont envolés, effectivement,
21:56énormément de cabanes en tôle.
21:58Des bouts de tôle, d'ailleurs,
21:59puisqu'il y a même une petite loi
22:01qui est passée vite fait sur l'île.
22:03On ne peut plus acheter de tôle.
22:04Enfin, c'est réglementé.
22:05Il faut montrer sa carte d'identité
22:06pour pouvoir acheter un bout de tôle
22:08pour reconstruire une cabane, d'ailleurs.
22:09J'ai vu ça, ça a été assez vite.
22:11Mais par contre, il n'y a pas eu de...
22:13En termes de décès, on sait, on ne sait pas.
22:15C'est combien ?
22:16Ce n'est pas beaucoup, c'est 30 ?
22:17Non, mais c'est énorme.
22:19De toute façon, les dégâts sont énormes.
22:21Le truc, c'est que je vais vous dire...
22:23Si, si, les dégâts sont énormes.
22:25C'est le seul point sur lequel...
22:31Christophe, moi, je ne suis pas d'accord avec vous.
22:32Je trouve qu'au contraire,
22:33je trouve qu'ils ont été très très longs sur Mayotte.
22:35Je trouve que ça a été très très long
22:37pour réagir sur Mayotte.
22:39C'est un département français qui a été rasé.
22:40Moi aussi, je vous dis.
22:41Mais vous vous rendez compte
22:42si ça avait été la même chose
22:43sur un département de la métropole ?
22:44Il y en a un qui est allé tout de suite,
22:45c'est Bruno Retailleau.
22:46Exactement.
22:47Emmanuel Macron est quand même arrivé
22:48très rapidement sur place.
22:49Mais c'est normal.
22:50Mais les mecs, c'est normal.
22:51On écoute ce qu'il s'est passé.
22:53Le déplacement de François Bayrou,
22:54qui a pris quelques jours,
22:55il n'y va pas avec n'importe qui.
22:56Il y va avec deux anciens premiers ministres,
22:58Manuel Valls et Elisabeth Borne.
23:00Et le seul sujet, me semble-t-il,
23:02où il prend un risque, François Bayrou,
23:04c'est le bilan humain.
23:06Il s'est énormément engagé
23:08sur un bilan humain faible,
23:09contrairement à ce que disait le préfet.
23:11Et vous savez qu'il y a des journalistes
23:13qui sont sur place
23:14et qu'on découvre des cimetières sauvages
23:16avec des tombes en bord de route.
23:18Donc là, il prend un risque.
23:19Parce que s'il a raison très bien,
23:22mais si le bilan humain,
23:23ça l'avère beaucoup plus lourd
23:24que quelques dizaines,
23:25comme il le laisse entendre,
23:26et la députée de Mayotte, Estelle Youssoupha,
23:28l'a critiqué là-dessus,
23:29évidemment, il devra s'expliquer de ses propos.
23:31Bien sûr.
23:32Merci Christophe d'avoir été avec nous.
23:33Donc, il y a un peu de manipulation.
23:34Merci Christophe d'avoir été avec nous.
23:36Merci d'être avec nous.
23:37Je vous invite vite fait,
23:3813 févril,
23:39toute l'équipe,
23:40je vous invite en Bourgogne,
23:41à Bougeot,
23:42au pied du clos Bougeot.
23:43Au pied du clos Bougeot,
23:44vous êtes invité toute l'équipe.
23:45Merci.
23:46Même Olivier d'Artigolle ?
23:49Vous allez à Bayonne,
23:50et vous venez à Bougeot.
23:51Merci Christophe,
23:52je vous fais des gros bisous.
23:53Merci Christophe d'avoir été avec nous.
23:54Je vous embrasse.
23:55Merci.
23:56Même vous, vous êtes invité.
23:57On commence bien l'année.
23:58Vraiment, il n'avait pas un ami.
24:00D'arrivée ici, il n'avait pas un ami.
24:02Boire un verre avec Olivier d'Artigolle,
24:03ça s'avère très sympathique.
24:04Je sais.
24:05Il est beurré au bout de ses veines.
24:07Il peut faire de la radio avec lui.
24:08Il est beurré tous les soirs.
24:10Non, je rigole.
24:12Je rappelle que l'abus d'alcool
24:13est dangereux pour la santé.
24:14Pour la santé, la modération.
24:15Ça m'énerve,
24:16le mois sans alcool.
24:17Ça m'énerve.
24:18Ça fait 10 ans.
24:19Oh non.
24:20Bien sûr que si.
24:21Vous devez essayer le mois sans connerie.
24:22Vous allez voir,
24:23ça va être beaucoup plus dur pour vous.
24:24Merci.
24:25Vous n'êtes pas écœuré,
24:26vous de tout temps.
24:27Je suis un bonbon.
24:28Un bonbon.
24:29Adorable.
24:30Une crème.
24:31Non, mais je trouve que
24:32ces censures permanentes,
24:33cette sorte de menace
24:34d'irresponsabilité,
24:35on veut tout faire pour les Français,
24:36on veut tout faire pour les Français
24:37à chaque fois.
24:39On ne peut pas avoir
24:40une classe politique
24:41un tout petit peu responsable
24:42qui dit ok,
24:43très bien,
24:44ne censurons pas,
24:45donnons-nous 6 mois,
24:468 mois,
24:47voyons, avançons,
24:48trouvons des mesures,
24:49votons des lois.
24:50Je trouve qu'il y a une sorte de
24:51cours d'école.
24:52C'est insupportable.
24:53Cette idée du pacte de non-censure
24:54qui n'a pas marché du tout,
24:55qui n'a absolument pas,
24:56qui a été un fiasco.
24:57Je trouve que la classe politique,
24:58c'est hors Macron,
24:59pour le coup là,
25:00elle est indigne.
25:01Quand François Biroud dit
25:02que les Français ont envie
25:03de stabilité,
25:04je pense qu'il a raison.
25:05Notamment les enseignants.
25:08Mais quand il voit 6 ministres
25:09de l'éducation nationale,
25:10c'est catastrophique.
25:11Il y a quand même
25:12une ministre de l'éducation nationale
25:13qui dit je ne crois pas
25:14que les ministres doivent
25:15être experts de leur sujet.
25:16Ah bon ?
25:17C'est intéressant.
25:18Vous avez vu sur les cartes vitales,
25:19elle a été mise en difficulté hier
25:20sur les cartes vitales
25:21parce qu'elle avait dit
25:22que les cartes vitales
25:23s'arrêteraient de fonctionner
25:24si la censure passait
25:25pour Michel Barnier.
25:26Je trouve que ça fait
25:27un peu beaucoup.
25:28C'est une ancienne
25:29première ministre
25:30et tout le monde
25:31l'a déjà oublié.
25:32Tout ça pour dire quoi ?
25:33C'est vrai que les Français
25:34ont envie,
25:35à mon sens,
25:36de stabilité.
25:37Gérald Darmanin,
25:38pour transformer la justice,
25:39il a besoin de temps.
25:40Bruno Rotailleau,
25:41il a aussi besoin de temps.
25:42Et je trouve qu'en peu de temps,
25:43c'est déjà parce qu'on parle
25:44de quelqu'un
25:45qui n'a depuis même pas 4 mois.
25:46Vous avez vu quand il part en guerre
25:47contre les influenceurs algériens ?
25:48On va en parler ça dans un instant.
25:49C'est assez efficace.
25:50C'est incroyable.
25:51C'est assez efficace.
25:52Là, il y a deux ministères
25:53déjà un peu différents.
25:54C'est-à-dire que l'intérieur,
25:55vous pouvez agir tout de suite.
25:56Le ministère de la Justice,
25:57ne serait-ce que pour isoler
25:58les 100 plus gros trafiquants
25:59du pays,
26:00ça prend du temps
26:01parce que ça demande de la place
26:02et donc des places de prison.
26:03Mais il n'y a que deux formations politiques
26:04prêtes pour une présidentielle anticipée.
26:05Les Insoumis
26:06et le Rassemblement National.
26:07Les autres formations politiques
26:08ne sont pas prêtes
26:09à une présidentielle anticipée.
26:10Donc, ces deux formations
26:11peuvent s'allier
26:12pour accélérer la crise politique.
26:13Ça, c'est pas con
26:14ce qu'il dit Darty.
26:15Les deux ont le même intérêt.
26:16Jean-Luc Mélenchon joue
26:17la présidentielle anticipée.
26:18C'est très clair
26:19parce qu'il pense que
26:20sa seule chance de victoire,
26:21c'est d'avoir une présidentielle anticipée.
26:22C'est-à-dire qu'il n'a pas
26:23d'argent.
26:24Jean-Luc Mélenchon joue
26:25la présidentielle anticipée.
26:26C'est très clair
26:27parce qu'il pense que
26:28sa seule chance de victoire,
26:29c'est dans un espèce
26:30de chaos généralisé
26:31ou après une victoire
26:32de Marine Le Pen.
26:33Et Marine Le Pen,
26:34elle a un agenda judiciaire
26:35avec le 31 mars,
26:36le risque d'exécution provisoire
26:37et puis l'appel
26:38qui pourra arriver avant 2027.
26:39Donc, elle a tout intérêt
26:40à une présidentielle anticipée aussi.
26:410-1-8-1-20-39-21.
26:42Tiens, on va parler
26:43de ces influenceurs algériens
26:44dans un instant.
26:45Vous allez nous raconter
26:46tout ça à Gauthier Lebril
26:47mais on va parler
26:48d'Emmanuel Macron
26:49qui accuse Elon Musk
26:50de soutenir une nouvelle
26:51internationale réactionnaire
26:52et de s'immiscer
26:53dans la vie politique européenne.
26:54On va vous expliquer tout ça.
26:55C'est vrai qu'il s'immisce
26:56mais pas pour le mal.
26:57On va en parler dans un instant.
26:58A tout de suite sur Europe 1.
26:59A tout de suite.

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