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##LES_PERLES_DU_JOUR-2025-04-10##
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NewsTranscription
00:00Et pourquoi on en parle de la gendarmerie ?
00:04Pas du tout pour ce qui s'est passé, pour un incident, pour la civilité, pour une révolte.
00:08Non, non.
00:09Le tribunal administratif de Lyon a annulé cette année la célébration de la Sainte-Geneviève à Privat, pour les gendarmes.
00:17C'est une fête patronale, populaire, ancestrale.
00:21Voilà, non, non, et vous savez, et au nom de quoi ? Au nom de la laïcité.
00:26C'est-à-dire que ce qui est en train de se passer dans notre cher et doux pays,
00:30c'est qu'au nom de la laïcité, il faut enlever tout.
00:32Les cérémonies, les traditions, etc.
00:36Bientôt, il faudra enlever la Sainte-Barre pour les propiers, puis à la Saint-Georges pour la cavalerie.
00:41Alors évidemment, les gendarmes ne sont pas contents.
00:43C'est un tollé dans les rangs de la gendarmerie nationale.
00:47Je rappelle que depuis 1962, c'était le pape Jean XXIII qui avait effectivement fait la protéctrice des gendarmes, Sainte-Geneviève.
00:55Eh bien, voilà, c'est une tradition, c'est une tradition qui...
00:59Enfin, je parle de Sainte-Geneviève, c'était en 451, dans la défense de Lutèce, que les imps s'apprêtaient à envahir.
01:07Mais où est le problème ?
01:10Je voudrais savoir qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce qu'ils ont,
01:13qu'est-ce que c'est que cette espèce de fausse laïcité,
01:17au lieu de défendre vraiment les gens qui s'en prennent tout à fait à ce qu'est l'esprit national,
01:25ce qu'est l'esprit d'ouverture, ce qu'est l'esprit de la France.
01:28Non, non, non, non, on s'emprunt au nom d'une laïcité totalement dévoyée.
01:35Alors, on s'emprunt au calvaire, on s'emprunt au crèche, on s'emprunt à tous les signes extérieurs.
01:39Mais attention, signes extérieurs que d'un côté, pas de l'autre.
01:44C'est quand même assez hallucinant de voir qu'on en est réduit à ce stade,
01:48où on dit que les drapeaux français, c'est évidemment à la droite d'Adolf Hitler,
01:54que c'est un trouble à l'ordre public.
01:57Vous voyez, en France, il y a des gens qui ont dit que c'est le drapeau
02:00qui ont été condamnés pour trouble à l'ordre public.
02:03C'est intéressant quand même de voir à quel point certains esprits sont totalement...
02:10Comment je dirais ? C'est le Sahel, c'est le Sahara, plus aucun neurone.
02:15Et c'est quand même dommage, plus que dommage.
02:18Et puis on va parler de frontières.
02:24Eh oui, Gérard Lenormand, la balade des gens heureux.
02:38Non, non, non, non, non.
02:39Car vous êtes aujourd'hui journaliste, de quelques bords que vous soyez,
02:43c'est au sein de l'Assemblée nationale qu'il peut se passer des choses.
02:46Voilà, c'est-à-dire qu'à la terrasse du Parlement,
02:49il y avait une manifestation hostile à Frontière,
02:51qui est un journal de droite, qui vient d'écrire,
02:55de faire un numéro spécial, un magazine, sur la France insoumise.
02:58Alors, ça n'a pas plu du tout à la France insoumise.
03:01Et on a entendu cela.
03:03Il y avait trois journalistes de la France insoumise qui étaient là,
03:07qui ont été coincés contre un mur.
03:09Et puis il y avait des députés de la France insoumise,
03:13et du Parti Socialiste, et je crois d'Europe Écologie Les Verts.
03:17En tout cas, le PS et la France insoumise, c'est sûr.
03:20Écoutez.
03:21Vous m'empêchez de faire mon travail ?
03:23Oui, c'est ça.
03:24Vous m'empêchez de faire mon travail ?
03:25Oui, moi, vous m'empêchez de faire une photographie ?
03:28Vous m'empêchez de faire une photographie à l'Assemblée nationale ?
03:31Je suis une journaliste.
03:32Vous m'empêchez de faire une photo à l'Assemblée nationale ?
03:35Je fais mon travail de journaliste.
03:36Je fais mon travail de journaliste.
03:38Vous ne vous rendez pas compte de ce que vous faites, là ?
03:39Non, je fais mon travail de journaliste.
03:41Je fais mon travail de journaliste.
03:42Vous êtes des fascistes.
03:43Je fais mon travail de journaliste.
03:45Vous êtes des fascistes.
03:45Voilà, frontière, casse-toi !
03:48Voilà, frontière, casse-toi !
03:50Des partisans de l'FI étaient là, devant tout ça,
03:53l'Assemblée Nationale, au Palais Bourbon.
03:54Et vous aviez deux journalistes, voilà,
03:56coincés contre un mur, contre une colonne,
03:59pratiquement agressés, il faut le dire,
04:03par des députés.
04:04Des députés, c'est intéressant, alors que vraiment,
04:06ils venaient pour parler.
04:08Et puis, même, vous voyez,
04:10la présidente de l'Assemblée Nationale
04:13a dit, attention, attention,
04:14elle ne s'en est pas prise aux députés, non, non, non.
04:17La liberté de la presse s'exerce nécessairement
04:20selon des modalités garantissant le bon exercice, etc.
04:24Quel bon exercice !
04:25Est-ce qu'ils étaient venus avec des barres de fer,
04:26ces journalistes ? Est-ce qu'ils étaient venus avec des matraques ?
04:29Et ils sont venus avec des revolvers ?
04:31Non, non. Non, non, ils sont venus avec leur portable
04:33et ils photographiaient. Et, en fait,
04:35qu'est-ce qui s'est passé ?
04:36On les a pratiquement, pratiquement
04:39exclus, et on les a expulsés
04:42manu militari.
04:43Voilà, ça s'appelle
04:45la France, ça s'appelle la démocratie,
04:48ça s'appelle
04:49le fait que, et c'est ça
04:51peut-être le plus préoccupant,
04:53parce que moi, j'aurais été encore au moins
04:55aussi indigné si des députés
04:57du Rassemblement National avaient coincé
04:59contre le mur des journalistes de Libération
05:00ou de Mediapart.
05:02La liberté ne se divise pas.
05:05Est-ce qu'il faut faire comprendre à ces braves gens
05:06qui le représentent et que nous payons ?
05:08Ce sont nos employés que la liberté
05:10ne se divise pas, quelle qu'elle soit.
05:12Faudrait quand même le rappeler,
05:14ce devoir élémentaire.