Gilles-William Goldnadel, avocat : «Si j'étais Nicolas Sarkozy, je ne serais pas serein. Depuis longtemps, j'ai perdu la sérénité devant la justice financière».
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00:00Gilles-William Gondadelle.
00:01J'ai passé ma semaine à dire le mal, tout le mal que je pensais d'un certain jugement concernant quelqu'un d'autre que Nicolas Sarkozy.
00:14Je le dis très franchement, je ne connais pas bien cette affaire-là.
00:17Personne ne la connaît parfaitement bien, ce qu'on a fait à l'audience tous les jours.
00:20Je dis très sincèrement et du fond de mon cœur que si j'étais Nicolas Sarkozy, je ne serais pas serein.
00:28L'avocat qui vous parle, ça fait longtemps qu'il a perdu sa sérénité devant la justice financière.
00:37D'ailleurs, M. Sarkozy est assez bien placé pour le savoir puisqu'on a osé enteriner des écoutes entre lui et son avocat.
00:46Ce qui est...
00:47Qui préparait une infraction.
00:48Ce qui est...
00:50Ça n'a jamais eu lieu.
00:50Non, mais attendez, je n'ai pas fini.
00:53Je n'ai pas de problème.
00:54Pardon, mais moi, je n'avais jamais vu qu'on puisse utiliser des écoutes entre un avocat et son client.
01:04Mais voilà, je peux vous dire simplement, et là, je ne parle plus politique, je ne parle plus politique, je ne parle plus de Sarkozy.
01:11Je dis simplement que mon expérience personnelle en matière de justice financière, c'est quand ça ne tient pas, ça tient encore au rebours de la justice de droit commun, du vol ou du crime, que là, si vous n'avez pas l'ADN, si vous...
01:26Voilà.
01:27Et pour le même prix aujourd'hui, on est plus souver en matière de justice financière que par rapport à de la justice en matière de brutalité.
01:36C'est tout ce que je dis.
01:38Autre sujet du jour.
01:39Sous-titrage Société Radio-Canada
01:41C'est tout ce que je dis.