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00:00La campagne présidentielle a commencé.
00:02Pas vraiment, c'est encore un peu tôt.
00:04Est-ce qu'elle intéresse les Français ?
00:06Deuxième question très intelligente.
00:08Est-ce qu'elle intéresse les Français ? Non.
00:10En tout cas pas celle-là, pas celle qui s'est déroulée hier.
00:12On commence par un petit son, on écoute des petits sons
00:14puis après je vous passe la parole parce que vous avez
00:16très très envie de parler.
00:17Des petits sons, des petits sons.
00:18Toujours des petits sons.
00:19D'abord Marine Le Pen, on écoutera ensuite
00:21M. Attal et M. Montparne, c'est les trois
00:23qui ont pris la parole. D'abord Marine Le Pen.
00:25Si l'origine de ce procès fut politique,
00:29l'audience d'une partialité affolante
00:33le fut également.
00:35Tout comme l'instruction confiée à une magistrate
00:38du syndicat de la magistrature.
00:40Et enfin bien sûr le jugement dont l'argumentation
00:44a presque fait l'unanimité contre elle
00:47des juristes sérieux.
00:49C'est pourquoi il faut arrêter de nous reprocher,
00:53de critiquer une décision de justice.
00:55Ce n'est pas une décision de justice.
00:58C'est une décision politique.
01:00Voilà pour Marine Le Pen.
01:02On écoute la réponse de Gabriel Attal.
01:04Tu voles, tu payes.
01:06Comment être crédible face à un mineur délinquant
01:09si les politiques n'ont pas à respecter les règles.
01:12On se bat chez Renaissance pour en revenir
01:15à des choses simples.
01:16Tu l'as dit Ambroise, tu casses, tu répares,
01:18tu salis, tu nettoies.
01:19On dit aussi tu souffres, on s'occupe de toi.
01:22Mais ça ne peut pas tenir si l'exemplarité
01:24n'est pas partout.
01:26Alors je le dis, tu voles, tu payes.
01:28Surtout quand on est un responsable politique.
01:31Tu voles, tu payes, Gautier Lebric.
01:33Il a recyclé son slogan de l'époque.
01:35Tu casses, tu répares.
01:37Plus des fils d'autorité, on t'apprend à la respecter.
01:40Si c'est aussi efficace pour Marine Le Pen,
01:42elle n'a pas énormément de choses à craindre
01:44puisque Gabriel Attal n'a pas réussi
01:47à mettre au pas les émeutiers
01:49et à les faire payer ce qu'ils ont cassé.
01:53Je rappelle que c'était une proposition de loi
01:55du RN qui casse-paye.
01:57On est en pleine présidentielle ?
01:59Les partis ont commencé,
02:01mais personne n'a fait sale comble.
02:05Il y a évidemment un débat
02:08pour savoir combien ils étaient à Renaissance
02:11puisque ce n'est pas la préfecture de police
02:13qui peut donner les chiffres,
02:14puisque c'était dans une salle.
02:15C'est 7 000 pour le RN,
02:17c'est 5 000 pour la France Insoumise.
02:19On voit bien que les Français ne sont pas
02:21dans l'état d'esprit de la campagne 2027
02:24même si elle commence très tôt.
02:26Ce qui m'intéresse pour le camp central,
02:28c'est de savoir comment les anciens
02:30premiers ministres d'Emmanuel Macron
02:32vont se départager.
02:34Il y en a beaucoup sur les rangs.
02:36Hier, c'était un meeting des anciens
02:38premiers ministres.
02:39Avant Gabriel Attal, il y avait Édouard Philippe.
02:42Il y a François Bayrou qui est venu aussi
02:44saluer les militants de Renaissance.
02:46Au moment où Emmanuel Macron monte
02:48dans l'avion en direction de l'Égypte,
02:50il fait un petit tweet pour rappeler
02:52qu'il a fondé le parti En Marche
02:54il y a 9 ans à Amiens.
02:56En gros, tous ces anciens premiers ministres
02:58ne seraient pas là sans lui
03:00et ils ne doivent pas l'oublier.
03:02Ça, c'est de la petite politique.
03:04On verra qui est propulsé dans le camp Renaissance.
03:06Ce qui m'a frappé hier, c'est que personne
03:08ne parlait du quotidien des Français.
03:10J'avais écouté mon édito.
03:12C'est exactement ce que j'ai dit.
03:14Qui parle des Français, qui parle de la France.
03:16Il faut monter plus vite.
03:18Jusqu'à Peinstein.
03:20Je m'y emploierai, je vous le promets.
03:22Mais nous l'avons dit aussi
03:24dans l'émission précédente.
03:26On peut parfois partager la même analyse.
03:28C'est-à-dire qu'on avait
03:30un rassemblement Place de la République contre le RN,
03:32un meeting organisé depuis longuement
03:34de Gabriel Attal qui est devenu un meeting anti-RN
03:36et Marine Le Pen qui ne parlait pas du quotidien du Français
03:38mais qui parlait de la décision de justice
03:40qu'il l'avise.
03:42Après, ce n'est pas étonnant que le RN
03:44ait 7000 personnes et pas plus Place Vauban.
03:46Évidemment, c'est par un électeurat parisien
03:48et le RN est peu habitué
03:50à remplir les salles.
03:52Ce n'était pas un succès
03:54pour aucun de ces 3000.
03:56Les images de renaissance
03:58peuvent laisser penser qu'il y avait du monde.
04:00J'ai vu les jauges
04:02dans les salles de la Cité du Cinéma.
04:04Ça n'excède jamais les 2000 personnes.
04:06Louis Daniel, c'est tout pour mobiliser
04:08ce présidentiel.
04:10Bien sûr, aucun Français n'a en tête
04:12une élection présidentielle.
04:14Ce qui est intéressant, c'est de voir que les partis
04:16essaient de se distinguer.
04:18On est dans la phase préparatoire
04:20de l'élection présidentielle.
04:22Pour Marine Le Pen, l'unique objectif
04:24c'était de montrer aux Français
04:26qui regardaient la télévision
04:28qu'elle était encore en vie et debout.
04:30S'agissant de Gabriel Attal, l'objectif
04:32c'était d'avoir ses premiers ministres
04:34et les partis du socle commun
04:36autour de lui et essayer de montrer
04:38que c'est son objectif, que c'est lui
04:40qui était la tête de tout ça.
04:42Ensuite, on verra ce que fera Edouard Philippe
04:44qui est parmi les candidats du socle commun.
04:46Il est assez haut dans les sondages.
04:48S'agissant de Jean-Luc Mélenchon,
04:50franchement, je trouve que
04:52le meeting n'avait pas beaucoup d'intérêt.
04:54Il était présent ou pas ?
04:56Bien sûr, il était présent.
04:58En plus, il était assez isolé.
05:00Ça ne s'est pas très bien passé.
05:02Il n'a absolument pas affiché
05:04un visage d'unité. Il n'y avait pas toutes les parties
05:06qu'il souhaitait voir autour de lui.
05:08Même Alexis Corbière a été hué
05:10alors qu'il se rendait à la manifestation.
05:12On écoute quand même Manuel Bompard
05:14parce qu'on a écouté les trois meetings.
05:16Écoutons Manuel Bompard de la France Insoumise.
05:18Il était impossible pour nous
05:20de considérer que quand l'extrême droite
05:22essaye de s'emparer de nos rues,
05:24il était impossible pour nous
05:26que ça ne donne pas lieu à une réaction,
05:28à une riposte populaire.
05:30Et aujourd'hui, par ce rassemblement,
05:32c'est la première étape de cette réponse
05:34et de cette réaction. Parce que quand on connaît
05:36un peu l'histoire,
05:38on sait que quand l'extrême droite
05:40commence à annoncer
05:42qu'elle va défiler les rues,
05:44c'est qu'il y a un parfum et une odeur
05:46mauvaise pour la démocratie.
05:48C'est qu'il y a un parfum et une odeur
05:50mauvaise pour la République.
05:52Et que si on se mobilise aujourd'hui,
05:54c'est pour dire qu'on empêchera toujours
05:56l'extrême droite de s'attaquer à la République
05:58et à la démocratie. Et on sera toujours là
06:00pour faire barrage, pour faire bloc.
06:02Et c'est le sens de notre présence aujourd'hui.
06:04Voilà pour Manuel Bompard.
06:06Rachel Khan, évidemment.
06:08Tout le monde se positionne, c'est ce que disait Louis.
06:10C'est-à-dire que nous avons...
06:12C'était le week-end
06:14de la battle.
06:16C'était la battle de trois...
06:18C'est pas The Voice,
06:20mais là on avait trois salles,
06:22trois ambiances, et effectivement
06:24tous ont besoin des uns des autres.
06:26En tout cas là, ce qu'on vient d'entendre
06:28de Manuel Bompard, c'est simplement
06:30un programme où il n'y a
06:32qu'un seul bullet point,
06:34c'est contre l'extrême droite.
06:36Et après, il viendra contre
06:40les fachos.
06:42Ensuite,
06:44ça va être contre l'islamophobie
06:46et contre le racisme.
06:48C'est l'unique...
06:50C'est le mantra. Mais effectivement,
06:52je trouve que c'est tellement triste pour la France.
06:54Et puis, il y a quelque chose qui m'interroge.
06:56La campagne présidentielle,
06:58c'est 2027.
07:00Il peut se passer tellement de choses
07:02pendant deux ans, tellement de choses.
07:04Vous en parliez tout à l'heure, le quotidien des Français.
07:06Ces Français qui s'arrachent,
07:08ces jeunes qui veulent garder la tête haute
07:10face à tout ce qu'ils ont eu depuis le Covid, etc.
07:12Des citoyens français
07:14qui sont harcelés.
07:16Une vie qui est extrêmement difficile.
07:18L'économie avec tout ce qui peut se passer.
07:20Les conflits internationaux.
07:22Et là, on a la battle du week-end.
07:24Alors, Jean-Sébastien, Laetitia, Marc.
07:26Moi, ce qui m'a frappé, c'est qu'il y avait un quatrième meeting à Paris
07:28qui est passé relativement inaperçu.
07:30C'est celui organisé par Alexandre Jardin.
07:32C'est un jeu contre les LZ2,
07:34les fameuses zones à faibles émissions.
07:36Parce que ça, ça concerne la vie des Français.
07:38Et pour le coup, c'était un meeting où il y avait beaucoup de gens.
07:40Et c'est ça qui était frappant, mais qui rejoint ce que vous disiez
07:42dans votre édito. Curieusement,
07:44on a des partis qui, oui, se projettent peut-être dans la présidentielle,
07:46mais s'intéressent assez peu à la vie des Français.
07:48Parce que le Rassemblement national se préoccupe
07:50de son destin. Alors, il l'habille de considération
07:52sur la démocratie, mais enfin, quand même,
07:54du point de vue des Français, le sort de Marine Le Pen,
07:56c'est une chose. Le leurre, c'en est une autre.
07:58Les deux peuvent éventuellement se rencontrer.
08:00Enfin, ça n'est quand même pas exactement la même
08:02thématique. Et moi, ce qui m'a frappé,
08:04alors, vous l'avez dit sur la France insoumise, c'est uniquement,
08:06ils ont tous un seul mot à la bouche,
08:08c'est l'anti-fascisme. Je ne crois pas que ça intéresse
08:10beaucoup les Français au-delà
08:12du socle qu'ils ont déjà. Mais moi, ce qui m'a
08:14frappé aussi, c'était la vacuité du propos de
08:16Gabriel Attal. Parce que c'était le fantôme du passé.
08:18Ils se sont fait élire sur
08:20la promesse du nouveau monde. Mais que nous disait
08:22Gabriel Attal hier avec ses grandes tirades
08:24sur où il mettait tout le monde dans le même sac ?
08:26Marine Le Pen, le président
08:28Téboun, Donald Trump, tout ça, c'est la même chose.
08:30Mais il est
08:32incapable de reconnaître que le monde
08:34rêvé des macronistes, celui
08:36auquel nous sommes tous très attachés,
08:38le monde rêvé de 1945,
08:40d'un ordre international fondé sur le droit, de la
08:42prospérité des Trente Glorieuses, d'une
08:44société relativement apaisée, mais ce monde-là, nous
08:46en sommes sortis. Alors, on pourra verser toutes les
08:48larmes de notre corps si ça nous fait plaisir.
08:50Nous n'allons pas y revenir. Donald Trump,
08:52il fait de la politique au sens propre
08:54du terme. Il est réintroduit de la politique
08:56parce qu'il prend en compte la réalité du monde.
08:58On peut penser qu'il se trompe
09:00dans ses intentions, mais au moins, il fait
09:02de la politique. Là, on a des gens, regardez, même la France Insoumise,
09:04dans leur programme, il y a exactement la même chose que ce que
09:06Donald Trump est en train de faire. Vous les avez
09:08entendus, essayez de justifier, ou même de justifier
09:10pourquoi d'un seul coup, il trouve que c'est dangereux quand c'est Trump qui le
09:12fait, alors qu'il le défendait dans leur programme à eux
09:14pour l'Europe. Oui, bien sûr. Louis, un tout
09:16petit mot ? Non, mais je suis assez d'accord avec ce que vous dites
09:18sur ce qui s'est passé avec eux autour
09:20du rassemblement de Gabriel Attal.
09:22Et par ailleurs, il y avait une espèce de
09:24mise en scène qui devait ressembler
09:26aux mises en scène que faisait Nicolas Sarkozy pendant
09:28moi, je me souviens de sa campagne de 2007
09:30et c'était à peu près ce genre de... Il y avait
09:32des drapeaux partout. Je ne dis pas
09:34que Renaissance n'avait pas des drapeaux français
09:36à ses meetings, mais là, il y avait la musique,
09:38toute la mise en scène était vraiment assez Sarkozy. Beaucoup de drapeaux européens.
09:40Les clips, aussi, qui ont été tournés,
09:42qui ont été envoyés sur les réseaux
09:44sociaux, ressemblaient vraiment
09:46à tout ce qui était porté par Nicolas Sarkozy.
09:48Sauf qu'ensuite, quand on regarde le discours,
09:50on se demande vraiment qui a gouverné depuis
09:522017. C'est quelqu'un d'autre.
09:54Réellement, et puis avec des références,
09:56beaucoup de références à l'autorité.
09:58On voit bien qu'il y a eu,
10:00il y a une vraie carence depuis le début du
10:02premier quinquennat d'Emmanuel Macron
10:04sur le sujet et il y a une prise de conscience
10:06de la part des macronistes, de la
10:08percée très forte du rassemblement. Mais Gabriel Attal,
10:10il est bon quand il parle à la droite et quand il utilise
10:12le mot de la droite. Il est bon et en même temps, ce que disait
10:14Olivier Ducasse... Il parle de l'autorité
10:16et de la fermeté. Mais que s'est-il
10:18passé, Laurence ? Ils ont été où ?
10:20Ce qui est très étonnant, c'est que Gabriel Attal,
10:22il devient populaire comment ? Il devient populaire
10:24en interdisant les abayas. Donc, en étant
10:26à droite. Et depuis qu'il a quitté
10:28Matignon, il se dit qu'Edouard
10:30Philippe occupe le centre droit et que
10:32donc son espace, c'est le centre gauche.
10:34C'est un espace très réduit, très
10:36restreint. Et ce qu'il n'a pas
10:38compris ou ce qu'il a oublié, plutôt,
10:40Gabriel Attal, c'est qu'il était populaire quand il prenait des
10:42mesures fermes et des mesures de droite.
10:44Mais bon, il décide visiblement d'occuper
10:46le centre gauche. Maintenant, ce qui va être
10:48intéressant de voir, c'est comment ils vont se départager.
10:50Parce que s'ils sont ensemble sur la ligne de départ,
10:52Attal et Philippe, ça va être compliqué pour atteindre
10:54le second tour. Rapidement, Laëtitia.
10:56Vous adorez la politique. Ce qui est intéressant
10:58dans ces trois salles, c'est l'arrière-cours.
11:00Et pour chacune, que ça soit
11:02LFI avec Mélenchon
11:04qui, justement, n'était pas trop en avant parce que
11:06lui, on ne sait pas justement quelles affaires vont lui
11:08exposer à la figure. Et si, il sera là
11:10pour 2027. Au centre,
11:12il y a effectivement le talent
11:14indubitable de Gabriel Attal.
11:16Mais le problème, c'est le
11:18nombre de concurrents qui vont
11:20s'affronter avec Emmanuel Macron
11:22qui, tel Néron, les a regardés,
11:24n'a encore désigné aucun poulain
11:26et va les regarder s'entretuer.
11:28Il vaut mieux pas qu'il en désigne un, il serait battu.
11:32La grande question aussi, c'est
11:34Marine Le Pen, dont on comprend
11:36effectivement qu'elle soit fâchée,
11:38qu'elle soit déçue, etc. Mais
11:40n'était-elle pas en train aussi de
11:42s'aborder les chances de Jordane Bardella
11:44parce que si elle maintient
11:46et l'empêche,
11:48elle s'aborde aussi les chances
11:50du Rassemblement National pour 2027
11:52de réellement se mettre
11:54de leur côté, de marquer les chances pour gagner.
11:56Vous avez raison. Marc, rapidement écoutez pour terminer.
11:58Franchement, ça me fait penser
12:00à l'orchestre dans le Titanic
12:02qui est en train de jouer quand le bateau est en train de couler.
12:04C'est d'une nullité incroyable.
12:06C'est vrai. Et moi, je suis en train
12:08de me dire, j'espère qu'il va y avoir quelqu'un d'autre
12:10qui va sortir. Parce que là, on se rend bien compte
12:12que finalement, on est en train de...
12:14C'est un petit arrangement de tramway.
12:16Sur notre planète.
12:18Les gens se disent
12:20je ne parle même pas de la France insoumise.
12:22Mais tout ça pour dire, c'est quand même assez
12:24incroyable. On a les Français.
12:26Nous sommes dans une récession.
12:28Le chômage est en train d'augmenter.
12:30On va parler dans un instant d'économie.
12:32Je ne parle même pas de Trump.
12:34Avant les droits de douane.
12:36Et nous, on nous dit, finalement,
12:38c'est pas sérieux.
12:40J'espère vraiment qu'une quatrième personne
12:42va émerger.
12:44L'homme providentiel.
12:46Qui va nous permettre
12:48de sortir par le vent.
12:50Sur Marine Le Pen qui empêche
12:52Jordan Bardella de se propulser
12:54pour 2027. C'est vrai qu'il va avoir
12:56un rôle pas facile parce qu'il va devoir se préparer
12:58sans trop le montrer. Mais je trouve
13:00qu'on n'a pas assez parlé de ce qu'a dit
13:02le président de la cour de cassation.
13:04Il a dit que selon toute vraisemblance
13:06puisqu'on sait que l'appel se tiendrait
13:08à l'été 2026, que
13:10la cassation, ça serait avant
13:12le premier tour de 2027
13:14vraisemblablement janvier 2027.
13:16Donc si la cassation c'est janvier 2027,
13:18c'est terminé. On ne parle même plus d'exécution provisoire.
13:20Si l'inéligibilité de Marine Le Pen
13:22est confirmée en appel et donc après
13:24en cassation, elle ne pourra pas
13:26se présenter. Vous imaginez si Jordan Bardella
13:28doit être candidat en janvier 2027
13:30pour mener campagne ?
13:32Il lui restera trois mois.
13:34Donc novembre 2026,
13:36ça va encore. Janvier 2027, pour se dire
13:38il nous reste la cassation, ça sera compliqué.
13:40Il y a certains présidents qui se faisaient
13:42réélire. Je pense à Mitterrand qui fait campagne
13:44très très tard.
13:46Février, mars. Mais Laurent, ce qui est
13:48très compliqué pour Bardella, c'est que s'il se prépare
13:50et que ça se voit, on lui reprochera la déloyauté.
13:52S'il ne se prépare pas et qu'il doit
13:54être prêt à gouverner au dernier moment,
13:56on dira qu'il n'est pas prêt.
13:58Après, ce que veut dire ces trois rassemblements
14:00ce week-end, c'est finalement
14:02acter le fait que le mandat
14:04d'Emmanuel Macron est fini.
14:06C'est fini.
14:08Là, on a l'impression que c'est fini.
14:10Et par son tweet
14:12qu'il envoie vraiment au moment
14:14où son avion va décoller vers
14:16le Caire en leur disant vous êtes bien gentils, c'est moi
14:18à Nevant, à Amiens.
14:20Sans moi,
14:22Edouard Philippe, pas Premier ministre.
14:24Sans moi, Gabriel Attal, pas Premier ministre.
14:26Elizabeth Borne, vous avez vu,
14:28elle veut fusionner avec le Modem.
14:30Par contre,
14:32les Attalistes sont vents debout.
14:34J'en ai eu quelques-uns ce week-end.
14:36Ils disent heureusement que ce n'est pas elle qui dirige le parti.
14:38La fusion,
14:40la question qui se pose, c'est toujours qui sera le chef.
14:42Ça concerne assez peu les Français.

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