Pour le président du Comité Trump France, Georges Clément, le bilan après trois mois de présidence Trump est pour le moins mitigé. Sur le plan du protectionnisme, le risque n’est-il pas inflationniste pour l’économie américaine ? Sur cette question, ce qui est en cause, ce n’est pas la hausse des tarifs douaniers mais le fameux "quantitative easing" (QE), soit la fabrication de monnaie par la FED : la politique monétaire d’Obama et de Biden.
Pour réduire la dette, Donald Trump a voulu réduire la dépense des agences gouvernementales dont on découvre (affaire USAID) qu’elles financent la propagande gauchiste et wokiste aux Etats-Unis et dans le monde, sans aucun rapport avec le bien commun de la société américaine. Mais là encore, les juges bloquent les licenciements et la dette colossale de l’Etat américain n'est pas prête de se réduire. Tout rapprochement avec la situation française serait pur hasard ?
Sur la politique étrangère et principalement l’Ukraine, la paix se fera mais les changements de pied constants de Volodymyr Zelensky freinent sa résolution du conflit. Il apparaît à l’évidence que l’Ukraine a toujours été russe et que dans la circonstance, il est douteux que la Crimée et le Donbass puissent revenir à l‘Ukraine.
Pour réduire la dette, Donald Trump a voulu réduire la dépense des agences gouvernementales dont on découvre (affaire USAID) qu’elles financent la propagande gauchiste et wokiste aux Etats-Unis et dans le monde, sans aucun rapport avec le bien commun de la société américaine. Mais là encore, les juges bloquent les licenciements et la dette colossale de l’Etat américain n'est pas prête de se réduire. Tout rapprochement avec la situation française serait pur hasard ?
Sur la politique étrangère et principalement l’Ukraine, la paix se fera mais les changements de pied constants de Volodymyr Zelensky freinent sa résolution du conflit. Il apparaît à l’évidence que l’Ukraine a toujours été russe et que dans la circonstance, il est douteux que la Crimée et le Donbass puissent revenir à l‘Ukraine.
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00:00♫ Générique de fin ♫
00:17Bonjour à tous, bienvenue sur le plateau de politique et économie.
00:20Chers téléspectateurs, aujourd'hui, nous sommes dans une ambiance de protectionnisme généralisé
00:27avec les déclarations de Donald Trump.
00:31C'est pourquoi j'ai pensé que le président des amis de Trump, Trump France,
00:38pouvait nous parler de la politique de Trump.
00:42En plus, nous avons, cher Georges Clément, puisque c'est vous l'invité du jour,
00:47nous avons un petit peu de recul par rapport à son élection,
00:51parce qu'au moment de son élection, tout le monde s'est enthousiasmé,
00:54une partie s'est enthousiasmée, d'autres, évidemment, se sont gravement inquiétés.
01:00En réalité, ce qui se passe aujourd'hui, c'est véritablement que Trump renoue avec le passé de l'Amérique.
01:07Je ferai un rappel historique et ensuite, je vous laisserai la parole sur ces questions,
01:11et sur d'autres, bien sûr, nous évoquerons notamment sa lutte contre le wokisme.
01:16Mais l'Amérique, lorsqu'elle cherche son indépendance avec l'Assemblée de la France,
01:22on s'en souvient, eh bien, elle est déjà protectionniste.
01:26Elle s'oppose aux droits que font payer les Anglais dès la fin du XVIIIe siècle
01:32sur les produits que les Anglais leur exportent.
01:35Ensuite, après la guerre civile et jusqu'en 1945, elle sera protectionniste.
01:41La formidable croissance, chers téléspectateurs, de l'Amérique de 1865 à 1945,
01:47s'est faite dans un contexte douanier, à tel enseigne que l'État fédéral
01:52avait 70% de ses ressources venant des prélèvements douaniers,
01:57et qu'il n'y avait pas d'impôt sur le revenu à l'époque.
01:59C'est seulement à partir des années 1990, il y a eu le GATT, bien sûr,
02:02mais surtout à partir des années 1990, avec l'ALENA, l'accord de libre-échange nord-américain,
02:09que l'Amérique se met au libre-échange.
02:12Alors, Georges Clément, que faut-il penser de cette politique,
02:16et notamment du personnage qui inspire, le dénommé Édouard Ludwig,
02:21qui est le grand inspirateur du protectionnisme, selon Trump.
02:28– Bon, écoutez, je laisse son… comment on dit ?
02:31– Édouard Ludwig.
02:33– Oui, mais c'est son inspirateur ?
02:34– Son inspirateur, oui.
02:35– D'accord, pourquoi pas.
02:38Moi, ce que je voulais dire simplement,
02:40c'est que les États-Unis ont perdu aussi énormément de leurs industries,
02:46avec cette politique mondialiste de libre-échange.
02:53Vous savez, on cache toujours sur des mots, libre-échange, c'est sympathique.
02:57– Oui, libre-échange.
02:58– Comme ça, a priori, s'il n'était pas libre, ça serait embêtant.
03:03Mais en réalité, ce n'est pas raisonnable.
03:06Il y a des seuils de richesse personnelle, de pouvoir d'achat entre les pays,
03:14qui fait que si vous partez sur le libre-échange comme une vache sacrée,
03:22vous pouvez acheter, effectivement, pour 2 francs 6 sous,
03:26des hectares en Roumanie en 1989.
03:29– Ou en Ukraine.
03:30– Ou en Ukraine.
03:31Non, mais je dis ça parce que je l'ai connu, la Roumanie,
03:33avec des amis, beaucoup d'amis roumains.
03:37Et que ça, ce n'est pas possible, car c'est retirer aux pays
03:42et aux indigènes du pays, avec des guillemets,
03:45le droit de jouir de leur terre, de leur bien.
03:50Donc le libre-échange n'est libre que pour celui qui a la monnaie forte
03:55et les liquidités les plus importantes dans le jeu.
04:00Donc bon, le libre-échange, c'est un mot.
04:03– Il a, entre partenaires de valeur égale et de niveau égal…
04:08– Est-ce que c'est le cas ?
04:09– Mais non, au niveau mondial, ça ne sera jamais le cas.
04:14Car en dehors du gap quantitatif réel, immédiat,
04:18c'est-à-dire le pouvoir d'achat, la valeur de la monnaie, de l'endroit, etc.
04:23Il reste aussi l'aspect qualitatif.
04:25Les modes de consommation ne sont pas les mêmes,
04:27donc il faut imposer des modes de consommation
04:29à des gens qui fonctionnent autrement.
04:32– On n'est plus dans la liberté du tout.
04:35Bon, enfin bref, tout ça pour expliquer que le libre-échange aux États-Unis
04:39a donné quand même l'émigration des grandes compagnies américaines,
04:45y compris d'ailleurs en partie au niveau de la production,
04:47tout au moins automobile, mais pas seulement Apple, fabrique à l'extérieur.
04:54Donc cette espèce de migration,
04:58c'est-à-dire on a retiré la notion de patriotisme
05:02de la notion d'entreprise.
05:04– Oui.
05:05– Parce qu'une entreprise n'a jamais sorti de rien,
05:08elle est née toujours, là et maintenant.
05:11– Alors justement…
05:12– Et elle est une richesse de l'État.
05:13– Trump, c'est-à-dire le 2 avril, a dit
05:18« nous avons perdu 90 000 entreprises sous le règne de M. Biden ».
05:24– Biden, oui, mais même avant…
05:26– Avant ça avait commencé, bien sûr.
05:27– Bon, allons, oui, non.
05:28Là, autant Biden n'est qu'une marionnette.
05:31Je dirais que le dernier mandat présidentiel,
05:36ce n'est pas celui de Biden, c'est celui d'Obama III.
05:38– Bien sûr.
05:39– Et tout le monde le sait, et c'est réellement ça.
05:41Et d'ailleurs, on sait maintenant qu'il n'a quasiment rien signé.
05:46– Biden, il dormait trop.
05:49– Écoutez, il était sénile depuis le début.
05:54Bon, mais alors ça s'est aggravé, évidemment,
05:56ce n'est pas avec les traitements qu'on lui a infligés
05:59pour qu'il soit debout qu'il a pu s'améliorer.
06:02Donc tout ça pour revenir à dire que Trump fait quelque chose de pragmatique.
06:07S'il veut récupérer une puissance intérieure américaine,
06:12et une prospérité, au fond, il faut qu'il rapatrie des industries.
06:17– Mais est-ce que ça va se faire aussi facilement ?
06:19– Non, rien ne se ferait aussi facilement.
06:22Quand on détruit quelque chose, ça va très vite,
06:24et quand on veut le rebâtir, ça va très lentement.
06:27Alors ça va, non, parce que même les entreprises
06:30qui ont monté des usines gigantesques ailleurs,
06:35on ne les ferme pas comme ça, on met la clé dans la boîte aux lettres et on s'en va.
06:40Il y a tout un processus, soit de redevents, de revente, de reprise, etc.,
06:46ou alors on laisse en friche, et à ce moment-là, on perd les actifs.
06:49Et après, il faut reconstruire là où nous allons.
06:52Et on ne transporte pas l'usine par bateau, et on ne la reconstruit pas.
06:56– On transporte les produits, mais pas les usines, bien sûr.
06:58– Les process, vous voulez dire, la manière de fabriquer le produit.
07:03Oui, bien sûr, ça c'est sûr.
07:05Donc là, on est au niveau où, rendant plus cher,
07:10y compris les marchandises de marques américaines,
07:13je m'explique, une voiture fabriquée au Mexique ou ailleurs,
07:17américaine, enfin de marque américaine, va coûter plus cher aux États-Unis.
07:22À la limite qu'une voiture étrangère, enfin de marque étrangère, fabriquée aux États-Unis.
07:27– Alors, il y a des marques étrangères fabriquées aux États-Unis.
07:29Stellantis, par exemple, possède Jeep et Chrysler.
07:33– Ah, Chrysler ? Non, oui, en fait, Chrysler, c'est américain, à l'origine.
07:37– Mais c'est Stellantis, maintenant.
07:38– Oui, c'est ça, c'est des ventes.
07:39– De ce point de vue-là, l'industrie automobile française,
07:42pour Stellantis, va moins souffrir que, par exemple,
07:46l'industrie automobile allemande qui va en prendre.
07:48– D'accord, mais comme le Stellantis n'est qu'une marque.
07:52– Oui.
07:53– Parce que les marques, ça ne compte pas.
07:55Ça compte en marketing, là, je ne veux pas rentrer dans les détails,
07:57c'est mon métier, mais ça ne compte pas en valeur d'actif.
08:01– D'accord.
08:02– Ou si ça compte en valeur d'actif, c'est parce qu'on a une...
08:05Bon, si Stellantis, c'est Peugeot ou Renault, je ne sais pas lequel des deux.
08:09– C'est Peugeot.
08:10– C'est Peugeot, voilà.
08:11– Peugeot et Opel, bien sûr.
08:14– Et ?
08:15– Et la marque Opel.
08:15– Ah, mais Opel, alors voilà, c'est la même chose.
08:17– Rachetée par Stellantis.
08:19– Oui, voilà, Stellantis a racheté Opel qui était non pas allemande,
08:22mais Gérald Motors à l'origine.
08:23– Oui, oui, absolument.
08:24– Bon, écoutez, une chatte qui ne retrouverait pas ses petits.
08:27Donc, pour moi, Stellantis, elle est...
08:29Stellantis est une fabrique des voitures Peugeot, Opel, si vous voulez,
08:35et aux États-Unis, donc, ce sont des voitures américaines.
08:38– Alors, est-ce que les Américains ne vont pas souffrir de cela,
08:41en ce que ça va provoquer de l'inflation ?
08:44Les prix vont augmenter.
08:45– Écoutez, l'inflation, vous savez ce que c'est,
08:47elle a démarré il y a déjà une dizaine d'années, 2008 même,
08:52par le quantitative easing et la fabrication de masse monétaire.
08:56Alors, il ne faut pas qu'ils viennent nous raconter maintenant
08:58que des décisions à court terme et conjoncturelles
09:03vont jouer sur un phénomène qui est monétaire
09:06et qui est là depuis deux décennies.
09:09Bon, et quand je dis deux décennies, c'est parce que je suis gentil,
09:12parce qu'en réalité, les décennies précédentes,
09:16on a eu ces montées des actifs boursiers et des actifs immobiliers
09:20qui ne sont jamais comptés dans l'inflation.
09:23– Non.
09:23– Hein ?
09:24Donc, vous achetez une maison le double de la valeur qu'elle avait 8 ans avant,
09:29ce n'est pas de l'inflation.
09:31Ben si, c'est de l'inflation.
09:32Bon, donc, l'inflation est ancienne,
09:36c'est un phénomène qui est lié, à mon avis, à la consommation effrénée,
09:42effrénée, des peuples d'Occident,
09:45auxquels on a dit que la prospérité, c'était la consommation.
09:48– Absolument, et au prix d'ailleurs d'importation à bon marché
09:52de produits chinois.
09:53– Oui, mais le pire de ça, c'est qu'on a lié une certaine idéologie,
09:57celle de l'accès de tous à la propriété,
10:03de l'accès de tous à tous les produits,
10:06qui a entraîné le financement par de l'argent public
10:11d'un certain nombre de consommations,
10:13parce que c'est comme ça que ça s'est passé.
10:15– Et par l'emprunt.
10:16– Et par l'emprunt, bien.
10:17Attendez, l'emprunt exigé par l'État ou obligé,
10:20prenez la crise des subprimes.
10:22– Ben voilà, c'est ça, c'est exactement ce qui s'est passé.
10:23– Ben la crise des subprimes, nous savons qu'il y a quand même
10:26des exigences de la présidence Clinton,
10:30pour financer des achats d'appartements par Freddie Mac,
10:34ou l'inverse, ou Fannie Mae, enfin peu importe,
10:40c'est-à-dire qu'on a prêté à des insolvables,
10:43mais sur ordre politique.
10:45– Oui, mais qu'en plus, on a titrisé les créances des insolvables.
10:50– Bien sûr.
10:51– On les a mises dans le circuit.
10:52– Mais tout ça parce que les banquiers, qui étaient obligés de faire ça,
10:57savaient bien qu'en titrisant,
11:00ils noyaient le poisson dans d'autres créances.
11:03C'était une bouée de sauvetage,
11:05mais elle n'a pas suffi qu'on tue de la masse,
11:06parce que le problème des masses est en jeu.
11:09Donc, l'inflation n'est pas maintenant maîtrisable,
11:14comme ils l'attendent tous.
11:16Ce qui m'amuse, c'est quand même de regarder
11:18à le taux d'inflation ce mois-ci, abaissé, amonté.
11:20Ça veut dire quoi ça ? Rien du tout.
11:22– Oui, c'est très curieux.
11:23– Mais comment on peut, au niveau économique,
11:26et je parle des spécialistes, enfin avec des guillemets,
11:29qui s'expriment dans les radios et télévisions,
11:32traiter presque au jour le jour, mais disons au mois le mois,
11:36des indices qui sont des problèmes de fonds, structurels,
11:40et qui remontent loin, et qui sont basés en plus
11:43sur du crédit, c'est-à-dire de la dette.
11:45– Et puis vous avez raison, vous avez souligné
11:47que c'est le quantitative easing, c'est la planche à biais.
11:51– La planche à biais, immédiatement, en 2008, ça a été.
11:53– Créer de la monnaie ne crée pas la croissance,
11:55c'est la croissance qui crée de la monnaie.
11:57– Du profit, et ce profit en épargne devient de la monnaie.
12:01Mais je suis d'accord, c'est pour ça que parler d'inflation
12:05en liaison avec des mesures conjoncturelles
12:09qui peuvent très bien être remplacées six mois, un an après,
12:15c'est scandaleux, c'est de la propagande politique,
12:18c'est pour dire, vous voyez, il va faire mal.
12:21– Que le protectionnisme est mauvais.
12:22– Or, je crois qu'entre ces petits messieurs
12:25qui disent ça sur les télés ou radios,
12:27que je n'écoute pas d'ailleurs, je suis tranquille,
12:29je n'ai rien en tête, mais si vraiment ils disent
12:32des choses pareilles, ils le disent.
12:35En parlant d'un grand patron américain qui est devenu président,
12:40ce sont eux les imbéciles, voilà.
12:42Alors maintenant, parlons de…
12:44– Protectionnisme donc, et alors ?
12:48– Alors je voudrais juste dire qu'il ne travaille pas
12:50sur le thème du protectionnisme, il met,
12:54alors en anglais le mot c'est tarif, et c'est très bien tarif,
12:58c'est-à-dire que, en français c'est droit de douane,
13:00on est d'accord, mais tarif, ça veut dire qu'on fait peser
13:04sur un produit ou une classe de produits venant de l'étranger
13:08en fabrication, une taxe pour le rééquilibrer
13:14par rapport au marché américain.
13:17Ça se lève aussi facilement que ça se met.
13:20– Oui, ça s'enlève aussi facilement que ça se met.
13:23– Bien sûr, ça se lève, oui, on peut lever l'obligation
13:26aussi facilement que ça se met.
13:27Donc ce n'est pas quelque chose de fond,
13:31ce n'est pas quelque chose comme, alors que l'inflation,
13:33personne ne l'a décidé, ce sont les idioties faites
13:38par des gens se disant banquiers centraux,
13:41qui sont en fait des fonctionnaires aux ordres
13:44d'un certain nombre de clans, qui ont créé par le quantitative easing
13:49qui est une mesure de propagande politique pour dire
13:53tout va bien, dormez bien, il n'y a rien à voir, tout va bien.
13:57– Vous dites propagande politique, et en plus cela donne à l'État,
14:02aux États, aux États-Francs, le monopole de l'émission monétaire,
14:06alors même que, dans une certaine mesure,
14:09l'émission monétaire était provoquée par l'activité, justement.
14:13– Ah oui, oui, normalement.
14:14– Maintenant, la monnaie est devenue totalement discrétionnaire.
14:17– Oui, c'est ça, absolument.
14:20Mais bon, ce n'est pas une nouvelle histoire non plus,
14:22alors ne l'allons pas là.
14:24– Nous n'avons pas…
14:25– Tout ça pour expliquer que pour moi,
14:26ces problèmes de droits de douane sont des problèmes…
14:29– Attendez, il y a autre chose.
14:30L'État américain est dans une situation financière catastrophique.
14:35– Bien sûr.
14:36– Le budget, ils ont été obligés, alors ça,
14:40eux disent que l'inflation va être acclenchée.
14:43Mais n'empêche que Trump a fait un acte politique,
14:47et même en exigeant, car il avait contre lui le Freedom Caucus,
14:52à l'Assemblée, enfin à l'Assemblée des représentants,
14:56qui était contre la mesure de relèvement du plafond de la dette.
14:59– Oui, alors justement…
15:00– Qui est une bouffonnerie permanente.
15:01Si on peut relever le plafond de la dette,
15:03à quoi sert un plafond de la dette ?
15:04– Oui.
15:05– Bon, la question est là.
15:07Or, normalement, les fameux libéraux économiques,
15:11j'en sors parce qu'aux États-Unis, il y a deux sortes de libéraux,
15:14les libéraux économiques étaient contre l'augmentation
15:17de ce plafond de la dette permanent,
15:18parce que si on prend les 8 ou 10 dernières années,
15:21ou les 3 derniers mandats, donc les 12,
15:25– Il y a eu combien de…
15:26– Tous les ans.
15:27– Oui, c'est ça.
15:28– Ah, c'est pas compliqué, tous les ans.
15:29– Tous les ans, relèvement du plafond.
15:30– Voilà, et alors, le vote, quelle que soit la conviction économique là,
15:35on n'est même plus dans la politique des députés qui vont voter,
15:38vous n'avez pas le droit, car il faut bien payer tous ces gens.
15:42Comment fait-on ?
15:43– Alors, justement…
15:43– Alors, c'est bien le cercle vicieux, c'est-à-dire que…
15:46– Ça va nous amener à un autre sujet que le protectionnisme,
15:49le nettoyage effroyable auquel procède…
15:53– Non, veut procéder.
15:54– Veut procéder.
15:55– Oui, justement.
15:56– Dans les ministères, dans les agences gouvernementales,
16:00c'est quand même, c'est déjà commencé, Georges Clément.
16:02– Non, non, alors, attendez, c'est moi qui vais dire,
16:04vous allez comprendre ce que je veux dire.
16:06Bien sûr, c'est commencé, mais c'est arrêté.
16:10– Ah, par qui ?
16:11– Ah, et c'est là qu'on rentre, à mon avis,
16:13dans le problème actuel aux États-Unis de l'équipe TREP,
16:18alors, comme je ne suis pas non plus dans les…
16:19je n'ai pas de secret, hein.
16:21– Ah bon ?
16:22– Je ne sais pas si…
16:24ça aurait été raisonnable, quand même,
16:26que la clique mondialiste et gauchiste,
16:30c'est la même, c'est la même chose,
16:33n'allait pas accepter une défaite,
16:36parce qu'elle est engagée au niveau mondial
16:39dans un changement de civilisation, excusez-du-peu.
16:45On a vu des civilisations changer dans le passé,
16:47pendant des millénaires,
16:48mais ça s'est passé sans une décision, n'est-ce pas ?
16:51– Oui, oui, bien sûr.
16:53– Voilà, et qu'ils ont fait trop de crimes,
16:59je pèse mes mots, là, de crimes, à tout point de vue,
17:03pour s'en tirer indemne,
17:06si réellement ils sont basculés dans le néant.
17:10– Mais il y a quand même déjà des licenciements dans les ministères.
17:13– Non, non, attendez, oui,
17:14mais il y a des juges qui ont bloqué ces licenciements.
17:16– En effet, en effet.
17:18– Alors d'abord, on a découvert, depuis peu,
17:20depuis deux ou trois semaines,
17:22qu'il s'est créé un mouvement,
17:24je ne sais pas comment l'appeler,
17:25une association, enfin encore que,
17:28alors on connaît 400 juges, là-dedans,
17:32qui vont, depuis le juge, le président de la Cour suprême, Robert,
17:38avec un autre de ces juges, en tout cas dont le nom est apparu,
17:41qui s'appelle Metchani Jackson, me semble-t-il,
17:46Jackson, oui, et qui a été nommé par Biden, une de celles,
17:50et jusqu'aux juges de district.
17:53– Oui, oui.
17:55– Et qui ont une politique, c'est de bloquer tous les éthiques.
18:00– Oui, ça se voit, on le voit.
18:01– Non mais attendez, attendez, les chiffres sont là,
18:02il y a eu, alors c'est la semaine dernière,
18:04là, depuis, il y en a eu d'autres, il y en a tous les jours deux,
18:07il y a eu 129 la semaine dernière,
18:09il y avait 129 blocages d'exécutive order depuis un mois.
18:14– Oui, en effet.
18:15– Pardon, depuis deux mois, c'est-à-dire deux par jour.
18:18– Oui.
18:19– Et là, il y en a eu d'autres,
18:22et on voit bien que c'est de plus en plus agressif,
18:26et que la question est simple,
18:30on est dans une république basée sur des données comme celle de Montesquieu,
18:35il y a l'ordre judiciaire, l'ordre exécutif et législatif,
18:41et l'exécutif ne peut pas être entravé par le législatif
18:47hors du cadre des lois, bien sûr,
18:50et le judiciaire encore moins, car lui, il ne doit rien avoir de politique.
18:55– Oui, soit dit en passant, ça nous fait singulièrement penser à la France,
18:59mais enfin, fermons la parenthèse et revenons aux États-Unis.
19:02– Bien sûr, restons-y.
19:03– Vous pensez, Georges Clément, qu'il n'y a pas d'issue pour l'instant ?
19:08– Non, écoutez…
19:09– Et donc, en termes budgétaires, ça va continuer de coûter des fortunes ?
19:12– Non, mais attendez, oui, ça c'est évident,
19:15mais c'est surtout que ça signifie que,
19:19quels que soient les électeurs et les élections,
19:23il y a une métapolitique figée, que eux appellent l'État de droit,
19:30et qui est illégale.
19:33Enfin, toute nouveauté est illégale.
19:36– Oui, d'accord.
19:37Donc, l'idée de supprimer des postes dans les agences gouvernementales
19:42était une idée de Musk.
19:44Elon Musk l'avait expérimenté.
19:46– Non, attendez, attendez, ce n'est même pas ça.
19:48Elon Musk a dit, il y a des dépenses abusives,
19:52et l'utilisation de fonds publics abusives.
19:56– Voilà.
19:56– Donc, on va voir ce qu'il en est.
20:02Ce qu'il en est, on le sait, puisqu'il a fait des rentrées à l'USAID,
20:07qui est celle qui nous concerne le plus, d'ailleurs.
20:08– Oui, US…
20:11– Agence pour le Développement.
20:12– ID, c'est USAID.
20:15– Non, AID, oui, enfin, si vous voulez.
20:16– C'est pas l'AID, c'est…
20:19– C'est l'Agence Internationale pour le Développement, d'accord ?
20:23Donc, c'est pour ça qu'on dit AID, USAID, bon, peu importe.
20:28Bon, alors, déjà, ça a fait des histoires, parce que…
20:31– Oui, bien sûr.
20:32– Il est rentré, et il est évident qu'on ne peut pas faire ces audits
20:35en présence des fonctionnaires qui jouent, c'est pas possible.
20:39– C'est les premiers intéressés à…
20:40– Un expert comptable ou un commissaire aux comptes,
20:43il le fait seul, et il demande après,
20:46il pose des questions après s'il a besoin d'éclairci.
20:48Mais c'est lui qui regarde.
20:50Là, ils agissent de la même façon.
20:52Et donc, il y a eu des réactions sur le droit de Meuse,
20:56qui n'est même pas élu, alors ça, ça m'amuse,
20:59parce que les juges n'ont plus, les juges n'ont plus.
21:03– Il n'y a jamais non plus, il n'y a jamais non plus.
21:05– Donc, on est comme…
21:06– Au niveau des comtés, les juges sont élus.
21:11– Oui, oui, non, mais tous les juges fédéraux, tous les juges,
21:14ils ne sont pas élus, ils sont nommés.
21:16Ils sont proposés par la puissance politique,
21:18dont ils se foutent après, d'ailleurs, votre parentère, on s'aperçoit ça.
21:21– Donc, il n'y a pas d'effet pour l'instant.
21:23– Donc, alors, la conséquence de la découverte de milliards,
21:29il en est à peu près d'un trillon,
21:32la conséquence, c'est que dans certaines de ces agences
21:36ou de ces ministères, surtout agences,
21:39les agences fédérales, c'est qu'en effet,
21:43elles ne servent à rien, que l'argent qu'elles distribuent
21:45n'a rien à voir avec la politique américaine
21:47ni avec l'intérêt des États-Unis, et que donc, il faut arrêter.
21:52Et si on arrête et qu'on supprime les crédits,
21:56on ne peut plus payer les gens, et que donc, on supprime les postes.
22:00Bon, or, là, on rentre devant un problème
22:02que moi, j'avais évoqué avec des amis qui me disaient,
22:04ah, il est élu, tout va bien, il va pouvoir faire.
22:06J'ai dit, attendez, attendez, attendez.
22:08Et les fonctionnaires qui sont ou qui se pensent irrévocables,
22:13eh bien, ils sont irrévocables dans leur tête.
22:17– Alors, pourquoi ?
22:18– Et c'est tout ce à quoi nous assistons.
22:20– Pourquoi ces manifestations dans les rues ?
22:22Puisqu'il semblerait que leurs emplois soient supprimés.
22:25Et ils protestent contre la suppression de leurs emplois.
22:27– Oui, parce qu'ils s'estiment être…
22:30– Donc, il y a quand même un effet.
22:31– Non, mais il y a un effet, oui, un effet,
22:34mais qui sert d'outil et de levier pour refuser la suite.
22:43Donc, pour l'instant, moi, je constate un blocage,
22:45mais un blocage idéologique.
22:47Alors, non, oui, mais c'est ça qui est beaucoup plus important
22:49qu'un blocage simplement d'égo,
22:52constitué par, alors, la masse du monde judiciaire,
22:56la masse, parce que là, on parle de 400, mais on ne sait pas,
23:02et dont la Cour suprême, et dont le président de la Cour suprême,
23:08qui, en plus, est soi-disant conservateur.
23:10– Ben oui, puisque…
23:11– Non, il n'y a pas de… oui, d'accord, mais il faut arrêter avec ça.
23:15– Oui, mais alors, justement, il vient de perdre une élection dans le Wisconsin.
23:20– Ah non, on a vu ça sur Wisconsin, c'est le seul endroit
23:24où les Cours suprêmes sont élus par le gouvernement.
23:27– Alors, la part française en fait un signal, bon, qu'en pensez-vous ?
23:31– Je pense que c'est dommage, mais je rappelle qu'elle était déjà démocrate
23:36à 100% depuis les 10 ans qui viennent de passer.
23:39– D'accord, d'accord.
23:40– Honnêtement, ça ne change rien.
23:42En réalité, ça ne change rien.
23:45Bon, la question est, est-ce qu'il est normal dans des constitutions,
23:49mais là, c'est la constitution du Wisconsin,
23:52puisque vous savez que chaque État a ses constitutions,
23:54de considérer que c'est l'élection populaire qui, en effet,
23:58pourrait, si on s'arrange bien, mettre 100% de la même couleur
24:06chez les juges suprêmes.
24:07– D'accord.
24:08– Ça, c'est une grande question.
24:10On va me dire, mais c'est le suffrage universel.
24:12Ah ben, si le suffrage universel arrive au parti unique,
24:14alors il rate son coup, parce que ce n'était pas pour ça qu'on le faisait.
24:17Bon, passons.
24:18Donc, le monde judiciaire est en rébellion contre le peuple américain.
24:25On est devant une crise constitutionnelle.
24:29Ça a été dit par Eugene Grish hier, qui était le speaker de l'Assemblée nationale à l'époque.
24:36– Des Républicains.
24:37– Voilà.
24:38Ça a été dit à la marge.
24:40Mais il ne faut pas croire que ces gens comme Alec Baldwin,
24:44ce tapteur qui a eu des démêlés, parce qu'hélas,
24:47il a tué quelqu'un sur le plateau de Savoie.
24:50Passons.
24:50Ça, c'est anecdotique.
24:51Il a été condamné ou je ne sais pas quoi.
24:54Mais hier, il a parlé, il a dit, non, on est dans une guerre civile.
24:58– Alors, autrement dit, on est dans une guerre civile.
25:00– Alors, je crois, je l'ai écrit.
25:01Donc, j'ai écrit dans un de mes livres d'articles politiques,
25:05il y a au moins 8 ans, les États-Unis.
25:08Mais il n'y a pas que, il n'y a pas que.
25:10Donc, il faudrait bien qu'on comprenne.
25:11Pour moi, les États-Unis sont vraiment actuellement le cradle,
25:15comme on dit, le creuset du monde occidental,
25:20où ils se sauvent et on peut éventuellement se sauver,
25:28où ils se perdent et on est perdu.
25:30– Parce que la guerre civile, 42% des Français, selon un sondage,
25:34s'offraient d'il y a une semaine.
25:3642% des Français disent que le risque est très fort, en France même.
25:41– Le risque, le mot risque, je vais le poser.
25:44Il n'y a pas de risque.
25:45Une guerre civile n'est pas… – Une hypothèse.
25:47– N'est pas quelque chose, une saute de l'esprit.
25:50– Non, non.
25:51– Vous savez, moi, j'utilise beaucoup la théorie
25:55des plaques tectoniques en matière politique.
25:58La politique politicienne, c'est rien.
26:02Mais en dessous, il y a des forces.
26:04À un moment donné, il n'y a pas d'issue que la collision,
26:11l'érection des montagnes, ou les tremblements de terre, ou les tunnels.
26:15C'est un fait.
26:16Je crois qu'il y a des Français qui ne peuvent plus vivre
26:20avec leur contemporain actuel.
26:22Plus vivre, au sens de vivre tous les jours, plus vivre.
26:25Bon, je ne vais pas rentrer dans ces détails
26:27parce qu'à ce moment-là, on parle sur la France.
26:28Aux États-Unis, c'est la même chose.
26:31Il est évident que, actuellement, l'opposition…
26:34Alors, je termine.
26:35Il y a le blocage judiciaire.
26:37Mais il y a le début du terrorisme contre Tesla au prétexte de Meux.
26:42C'est au prétexte de Meux.
26:43Parce qu'ils ont attaqué aussi, alors, au Nouveau-Mexique,
26:47et dans un autre état, je crois que c'est dans le nord de Michigan,
26:49je ne suis pas sûr, le Nouveau-Mexique, j'en suis sûr,
26:52les locaux du Parti républicain.
26:54Et ils les ont brûlés.
26:57Donc, il y a du terrorisme qui est organisé.
27:00On a trouvé, pour ceux qui aiment Tesla,
27:03on a trouvé les commanditaires.
27:05Ce sont, bien sûr, des apparatchiks démocrates qu'on connaît, etc.
27:11Donc, il y a une guerre civile, car le terrorisme, c'est de la guerre civile,
27:15et il va y avoir les problèmes économiques et monétaires.
27:18– Il y a quand même le boycott de Tesla en Europe, par exemple,
27:21qui a des effets, en France notamment.
27:23Je ne dis pas que c'est bien, je ne dis pas que c'est mal, je dis que c'est.
27:26Il y a un boycott de Tesla…
27:29– Attendez, oui, parce que…
27:32– Il y a des conséquences boursières, d'ailleurs.
27:33– Oui, vous savez, la bourse devrait être effondrée depuis longtemps,
27:38alors bon, ça va mieux.
27:39Non, mais l'empereur, c'est les habits de l'empereur.
27:44L'empereur est nu.
27:45– Le roi est nu, oui.
27:46– Oui, le roi, si vous voulez, ou l'empereur, on l'aime, et il est nu.
27:51Alors, après, la bourse qui baisse, qui monte.
27:53Mais attendez, la bourse qui baisse et qui monte,
27:56le fait, en fonction de flux financiers,
27:59qui sont basés sur des monnaies qui n'ont aucune valeur.
28:03Bon, alors, on joue au monopoli.
28:07Bon, donc, non, pour Tesla, d'abord, c'est quand même une leçon.
28:13Un chef d'entreprise, sauf s'il abandonne son entreprise,
28:17enfin, je veux dire, qu'il s'en sort, ce qui est le cas de Trump,
28:20et malgré ça, ils ont essayé d'abattre l'entreprise,
28:25met en danger son entreprise.
28:28– Alors, il y a des rumeurs qu'ils seraient sur le départ,
28:31mais ce ne sont que des rumeurs.
28:33– Oui, mais…
28:34– Départ de Musk.
28:37– Bon, d'abord, Musk, il est là, je veux dire, il rend service à Trump.
28:41– Oui.
28:42– Hein, on oublie que c'est la plus grosse fortune mondiale.
28:45– Oui, mais…
28:46– Qu'il a SpaceX qui fait des merveilles toutes les semaines,
28:49en dehors de Tesla, etc.
28:51Bon, tout ça est anecdotique, ce sont des mots de gens qui cherchent des…
28:57Musk est là pour lui rendre service,
28:59parce qu'il a les moyens informatiques, techniques,
29:02et de faire des audits des systèmes informatiques.
29:06– D'accord.
29:06– Donc, c'est ce qu'il fait.
29:08– Mais, s'il s'agissait de faire un bilan des 3 mois qui viennent de s'écouler…
29:12– Mais les 3 mois, il a, par l'exécutive order,
29:16il a fait ce qu'il avait dit qu'il ferait,
29:18et les juges, par leur blocage,
29:21ont défait ce qu'il a dit qu'il allait faire et qu'il a fait.
29:24– Donc, rien n'a été fait ?
29:26– Très peu, à la marge.
29:28– De le contrôler au hawkisme, par exemple.
29:30– Non, mais ça, c'est encore un autre problème.
29:31– Oui, justement, je veux l'évoquer.
29:33– Là, on parlait dans l'audit des services fédéraux,
29:37la découverte qu'on utilise des fonds publics
29:42pour les souris transgenres ou pour le LGBT en Colombie.
29:46– Sur ce même plateau avec d'autres,
29:48nous avons évoqué les usages de USAID.
29:54Ça, par contre, est la seule chose qui survit.
29:58– Oui.
29:59– C'est bien, ça pose des problèmes, beaucoup, en Europe.
30:03– Oui, sûrement.
30:04– Parce que la plupart des médias européens…
30:07– La FP était financée par USAID.
30:11– Exactement, et elle n'est pas la seule.
30:14Tous les journaux d'Ukraine et de Roumanie le sont.
30:16Enfin, pour ceux que j'en sais, il y en a peut-être d'autres ailleurs.
30:19Mais pour le reste, on a le combat.
30:25Et ils utilisent, ces juges, des arguments moraux en politique.
30:30– Oui, toujours.
30:30– Oui, mais non, ce n'est pas normal, parce qu'on parle de droit.
30:33Alors, si on parle de droit, on parle de lettres,
30:35on ne parle pas d'autre chose.
30:37Ils utilisent, par exemple, pour les criminels
30:40que Trump a déportés au Salvador.
30:44Ce sont des criminels, c'est-à-dire qu'ils sont rentrés illégalement,
30:46mais sur le territoire national,
30:48ils ont organisé, par exemple, ils ont squatté…
30:51– Ce ne sont pas des Salvadoriens,
30:52mais le Salvador a accepté de les prendre, n'est-ce pas ?
30:54– Oui, non, bien sûr, mais ce sont des criminels.
30:58Bon, eh bien, le juge Goetzberg, je crois que c'est ça son nom,
31:02on peut l'appeler, a dit, non, leurs droits individuels
31:08doivent être respectés et il doit y avoir un due process individuel.
31:15Donc, ils sont là, on n'a plus aucun droit de les éjecter
31:20par autorité administrative, ou autorité politique, en l'occurrence,
31:24c'est-à-dire, on m'aime.
31:25– Oui, mais il y en a qui sont déjà partis, quand même.
31:27– Oui, ceux-là qui sont partis, oui.
31:28– Ils ne vont pas les faire revenir.
31:30– Oui, mais attendez, il y en a des milliers.
31:31– Oui, c'est vrai.
31:33– Non, il y en a des milliers.
31:34Vous avez deux grands gangs, il y avait le gang ancien
31:37qui s'appelle le MS-13 et qui sévit, lui, depuis des années, 10 ans.
31:44– Ce n'est pas Marseille, quand même.
31:45– Non, non, non, non, c'en est Mexicain, à l'origine, à l'origine.
31:48Et puis, il y en a eu un autre, c'est celui qui est en cause, là,
31:52surtout, qui est le fameux gang vénézuélien Tren de Aregua,
31:56qui, lui, est récent, est rentré avec l'immigration massive de Biden,
32:02s'est installé dans des immeubles et des quartiers entiers,
32:04comme dans le Colorado à Denvers,
32:06a vidé les habitants, locataires comme propriétaires,
32:10de leur appartement méchamment, avec des morts,
32:13et de la violence, s'y est installé, il a fallu, ensuite,
32:18attendre que Trump arrive pour qu'on les démultéloge,
32:20d'autant plus que le Colorado est un État libéral, comme la Californie,
32:25et donc, ce sont ces gens-là qui ont été, actuellement,
32:29envoyés en priorité au Salvador.
32:32– Alors, libéral, c'est intéressant, la sémantique, parce que...
32:34– Ah oui, là, c'est un problème.
32:36– Libéral, aux États-Unis, c'est...
32:37– Oui, c'est la gauche, c'est l'extrême gauche, même.
32:39– Et en France, libéral, ça voulait dire à droite,
32:41mais ça veut, de moins en moins, à droite, aujourd'hui.
32:44Le terme libéral, en France, rejoint très exactement le terme américain.
32:50– Oui, mais alors là, c'est paraculturation française.
32:53– Oui, bien sûr, bien sûr.
32:55– Parce que ces Français qui haïssent, ils haïssent les États-Unis, aujourd'hui,
33:00parce qu'ils sont dirigés par Trump, mais ils adorent les États-Unis d'Obama,
33:04donc ils sont des idéologues, les idéologues...
33:08– Napoléon avait eu un mot très dur pour eux, je ne l'ai plus tout à fait en tête,
33:13mais vraiment, c'était pour lui la fin de l'humanité incarnée.
33:19– Alors, Georges Léman, donc, je vous ai demandé de faire un bilan des 3 mois de Trump.
33:25– Alors, les 3 mois de Trump, ils ont été...
33:27– Est-ce qu'il y a quand même des...
33:29– Non, ils ont été efficaces sur la volonté de faire, de faire, F-A-I-R-E.
33:34– Ah non, pas de F-E-R.
33:36– Oui, non, il n'y a pas d'erreur, il a fait ce qu'il a dit qu'il allait faire.
33:42La question, c'est qu'il se heurte à un mur réel de blocage, parce que...
33:46Oui, mais on lui a dit, le culot de lui dire, mais vous avez des processus d'appel.
33:54– Oui, oui.
33:55– Oui, vous allez en appel fédéral avec les juges qui font partie du même groupe,
34:01et puis après, vous allez aller à la Cour suprême,
34:04dont on sait déjà qu'elle a renvoyé un certain nombre de plaintes qu'il a eues depuis le début.
34:10Donc, quand vous avez le monde judiciaire contre vous,
34:12et qu'on donne au monde judiciaire la capacité de bloquer l'exécutif,
34:18parce que tout le problème est là, en fait, vous n'en sortez pas facilement.
34:24– J'aimerais que nous allions aussi sur, quand même, la politique étrangère.
34:29– Ah, volontiers, volontiers.
34:31– La question ukrainienne, parce que, quelles que soient les méthodes,
34:34quel que soit le comportement des uns et des autres,
34:39on voit bien que c'est en train de se dénouer, qu'on marche quand même vers une paix.
34:44Alors, qu'en pensez-vous ?
34:46– Je suis ça, alors, deux fois par jour,
34:49par des groupes biélorusses qui s'occupent de militaires sur le terrain, etc.
34:55Moi, je dirais une chose, d'abord, les gens disent quelque chose le lundi,
34:59ils disent le contraire le mardi, etc.
35:02Donc, vous prenez Zelensky…
35:04– Et on a quelqu'un à l'Élysée qui fait pareil.
35:06– Oui, bon, si je rentre dans l'affaire, dans Macron, dans cette…
35:13– Non, non, non, alors restons sur les détails.
35:16– Vous prenez Zelensky, il a dit oui, il a dit non,
35:22le lendemain, il rentre des États-Unis, il dit, de toute façon,
35:26je ne reconnais aucun territoire, donc il n'y a plus de discussion.
35:29Ce n'est pas compliqué.
35:32Trump avait fait le bon chemin, il y a 3, 4 semaines,
35:38enfin, à peu près, quand il a commencé.
35:40Le jour où il a dit, la position de la Russie en 2022 était compréhensible,
35:48du seul fait qu'elle ne pouvait pas, en tant qu'État,
35:54accepter à sa porte l'installation de l'OTAN,
35:59avec des moyens d'attaque militaire qui mettaient Moscou à quelques minutes de tir.
36:06C'était impossible en termes de puissance souveraine.
36:13On a la phrase de Trump, là.
36:14– Oui, oui, absolument.
36:15– Donc, à partir de ce moment-là, il contestait, et il le conteste toujours,
36:20mais là, on rentre dans la politique américaine,
36:22il a des lince et grâmes.
36:23Il faut savoir que même au Parti républicain, et même chez les trapistes,
36:29vous avez une grande partie russophobe,
36:35c'est-à-dire bête en matière politique étrangère.
36:38Oui, parce que, je veux dire, être russophobe, ça ne fait pas une politique.
36:42– Non.
36:43– Vous n'aimez pas les Russes, alors vous allez les détruire.
36:45Non, mais c'est ça la question, ce n'est pas à cause de ça.
36:48– Est-ce que ce n'est pas un reliquat d'anticommunisme, d'antisémité ?
36:51– Oui, alors, ça c'est certain, c'est l'ombre portée de la guerre froide.
36:56Alors, l'ombre portée de la guerre froide, elle est dans les esprits,
36:59on l'a autour de nous, en France, chez des amis qu'on connaît bien,
37:03dont je ne dirai pas un seul nom, mais qui sont anti-russes.
37:07Bon, ils sont anti-russes parce qu'ils étaient anticommunistes.
37:09Moi, j'étais anticommuniste, c'est clair.
37:11La guerre froide, je l'ai vécue pas à pas,
37:15j'étais sans discussion pour l'effondrement de l'Union soviétique,
37:19pour le bien des russes, mais il est fait, il est fait depuis 30, 35, 34 ans.
37:24– Et c'est le grand paradoxe que je souligne dans mon bouquin,
37:27les nouvelles routes de la servitude.
37:30Je mets en évidence le fait qu'on est encore piégé par notre anti-soviétisme.
37:34– Vous savez, il y en a un qui avait dit ça, c'était Druon,
37:37en parlant d'autre chose, de la CGT, mais la France aux ordres d'un cadavre,
37:42et je pense que c'est un titre qui continue à être vrai,
37:46sa politique étrangère est aux ordres d'un cadavre,
37:48y compris à droite, et c'est ça qui est terrifiant.
37:52Bon, et aux États-Unis, il y a ça au Parti républicain,
37:56l'emblème, c'est le sénateur Lindsey Graham,
38:00qui a dit des choses invraisemblables lorsqu'il est allé en Ukraine avec Matt Kaine,
38:05mais c'est vieux ça, là,
38:06votre combat est notre combat, nous irons jusqu'au bout, etc.
38:10Enfin bon, bref, il faisait la guerre à la Russie déjà.
38:12Et Trump est obligé de composer avec lui,
38:16à tel point que, malgré ce que je viens de dire qu'il a dit,
38:19et il a dit, on a les textes,
38:22il soutient Graham dans sa réélection pour l'an prochain.
38:25– Oui, mais ça c'est la politique.
38:27– Voilà, donc, le Général de Gaulle un jour avait dit au Général Sallant,
38:31écoutez mon cher Sallant, ne vous occupez pas de politique,
38:33vous avez raison, ça salit son homme, il savait de quoi il parlait.
38:37Mais là, on est dans le même cas, alors Trump il est là,
38:40il est dans cette affaire-là, il s'est engagé dans cette voie.
38:44Un, et il a dit, on a eu les textes, on a les textes,
38:47il n'est pas question de récupérer les territoires pour l'Ukraine.
38:50– Oui, le Donbass, la Crimée, c'est…
38:55– La Crimée, bien sûr, en plus, il n'est pas question, il l'a dit,
38:58donc c'est une basse discussion, mais Zelensky dit non.
39:01Et il n'est pas seul à dire non, ce Zelensky,
39:04il est aux ordres de Starmer maintenant, disons de l'Angleterre,
39:08parce qu'avant c'était déjà ça.
39:10– Ils ont eu une premier ministre qui a duré une journée,
39:13qui s'appelait Trousse, je crois, comme ça,
39:15et qui avait dit, on n'a pas la bombe atomique pour rigoler.
39:18– Non.
39:18– D'autant plus qu'elle n'a pas la bombe atomique, ça elle ne le sait pas.
39:22Il faut l'autorisation de Washington, passons.
39:25– Oui, mais en matière d'autorisation, vous savez,
39:28les F-35 sont programmés, ils ont une clé, ils ont une clé informatique,
39:33telle que si les Polonais veulent l'utiliser,
39:36ils en ont acheté pour plusieurs milliards,
39:39il faut l'autorisation de Washington.
39:41– Bien sûr, non, bref, et Zelensky s'est réfugié
39:47dans les bras de Starmer et Macron,
39:51et Macron, et Macron, en tout cas au niveau diplomatique,
39:55c'est bien là que ça se passe.
39:57Et donc, il est allé à Washington,
39:59vous savez qu'il s'est fait remonter les bretelles,
40:02ça n'a pas suffi, il a recommencé en arrivant en truie.
40:06Donc, pour l'instant…
40:08– Il joue les petits soldats, il veut absolument sa guéguerre.
40:12– Je crois qu'il risque sa vie aussi maintenant.
40:15– Vous parlez de Zelensky ?
40:17– Oui, alors, Zelensky a été élu…
40:19– Non, je parlais de Macron, moi.
40:20– Ah, Macron, ça c'est autre chose.
40:21– Raison politique intérieure.
40:22– Non, je parle de Zelensky.
40:24Quand il a été élu en soi, enfin, il y a longtemps,
40:28il y a longtemps, je ne me rappelle même plus de la date.
40:30Bon, je crois que c'est…
40:32– Après qu'il est demi-l'État et qu'il se soit rhabillé.
40:35– Oui, oui, oui, bon, bref, il y avait des discours
40:41de politologues ukrainiens et américains le lendemain de l'élection
40:46disant qu'il doit rendre des comptes à Azov et à Secteur droit.
40:51Et quand on leur rend des comptes à eux, c'est le revolver sur la tempe.
40:57Donc, ça c'est un fait.
40:59Tu joues, mais attention, tu fais ce qu'on te dit de faire.
41:03Et en plus, maintenant, il a eu guerre sur les bras
41:07où il a quand même commis des crimes de guerre dans beaucoup d'endroits,
41:11dans Sudja, d'ailleurs, actuellement.
41:13– Et puis, il a fait tuer des centaines de milliers de pauvres gars.
41:17– Oui, ça, c'est d'accord, oui, mais ça…
41:19– Russes et ukrainiens.
41:20Et ça va, ça va.
41:22– Non, mais, il est dans…
41:24Et en plus, il est illégitime.
41:27Alors, où je suis surpris par Trump, c'est qu'il a dit ça,
41:30qu'il était illégitime la semaine dernière ou il y a dix jours.
41:33Il a dit, Zelensky, ce mauvais acteur ou comédien,
41:38qui a tourné Dictateur, et qui n'est plus légal,
41:43il doit y avoir des élections.
41:44– Il a demandé les élections, en effet.
41:46– Et alors, Poutine a redit ça hier ou avant-hier,
41:49en disant, nous, on ne peut pas signer avec ça.
41:51Eh bien, c'est ce que je comprends, d'ailleurs.
41:53Et là, Trump s'est mis, soi-disant, en colère.
41:57Alors, attention à la désinformation,
41:58car toutes les déclarations passent par des mainstream médias
42:04comme NBC, comme BBC, comme CNN, j'en parle même pas, etc.
42:09Et là, on te transforme ce que tu as dit pour dire le contraire.
42:14Mais moi, je sais, et j'ai toujours pensé,
42:17peut-être parce que la guerre d'Ukraine,
42:18je l'ai suivie depuis 2022, depuis le premier jour,
42:21que c'est pas une guerre…
42:23La Russie ne fait pas une guerre pour rigoler.
42:26– Non, mais vous avez des gens qui disent,
42:29il y a une agression comme ça.
42:31Oui, c'est ça, Poutine s'est réveillé, comme ça, en 2022,
42:35en février, il a dit, tiens, moi, je m'en vais leur casser la gueule.
42:38Excusez-moi pour le langage, mais c'est ça.
42:40Mais pas du tout, enfin, c'est profond, c'est de la géopolitique.
42:44– C'est lié aux accords de Minsk.
42:45– Mais oui, mais on ne va pas le refaire,
42:47parce que sinon, on y est pour dommage.
42:49Mais il y a beaucoup de gens qui le considèrent comme tel.
42:54Et donc, on n'en sortira pas tant qu'on sera dans cette idéologie-là,
42:58car c'est une idéologie, Trump est au milieu, il n'y croit pas,
43:02il l'a dit, il a écrit, enfin, il l'a écrit, il l'a dit,
43:05mais s'il se retrouve social, il l'a écrit, donc on a des textes.
43:09Mais il ne peut rien faire, s'il reste neutre, il ne peut rien faire.
43:14Et s'il reste neutre, il est rejeté par les deux,
43:18surtout par Zelensky.
43:20Donc, on en est là. Moi, j'attends la suite.
43:24Pour l'instant, la Russie et Poutine n'est pas libre, il ne faut pas croire.
43:27Poutine est président d'un État,
43:30et à l'intérieur de cet État, il a des obligations.
43:33– Il y a une opposition qui est plus belliciste que lui.
43:37– Oui, il y a une opposition de droite qui est plus belliciste,
43:40il y en a une autre qui est, au contraire…
43:42– Un peu libérale, oui.
43:43– Oui, oui, non, mais plus, beaucoup plus, on ne l'imagine pas.
43:46Oui, oui, oui, non, non, c'est…
43:48– Est-ce que vous pensez quand même que Trump a les moyens de conduire vers une paix ?
43:55– Pour l'instant, sur le plan intérieur américain, j'en suis pas sûr.
44:00– Non, parce que j'entends un discours qui serait celui-ci,
44:04il y aura une paix sans vainqueurs ni vaincus.
44:08Alors ça, c'est…
44:11– Ça, c'est la Corée du Nord et la Corée du Sud, c'est ça ?
44:15– Vous savez, c'était le rêve de Lénine.
44:18Lénine avait pensé qu'en signant la paix de Brest-Litovsk,
44:23eh bien, en 1918, il conserverait l'Empire.
44:27Il a perdu les Pays baltes, la Pologne et l'Ukraine,
44:31qui n'a été récupérée…
44:33– L'Empire, oui, l'Empire russe.
44:34– Oui, l'Empire russe, il était à la tête de l'Empire russe.
44:37– Oui, bon, la Pologne, oui, c'est d'accord, mais ça, c'était…
44:40– Les Pays baltes et l'Ukraine.
44:45– Ah non, ah non !
44:46– L'Ukraine était dans l'Empire russe
44:48et elle est redevenue soviétique seulement en 1919,
44:53après le traité de Brest-Litovsk.
44:54– Ah, d'accord, mais ça a duré deux ans.
44:56Oui, non, mais enfin, parlons pas de choses comme ça,
44:58ça n'a pas de sens.
44:59– Il n'y a pas eu de paix.
45:01– Non, l'Ukraine est à l'origine de la Russie.
45:04– Oui, oui, ça c'est…
45:05– Non, mais peu importe, l'histoire, c'est l'histoire.
45:07L'Ukraine est à l'origine de l'Histoire.
45:09– Au XXe siècle.
45:10– Voilà, elle a été la fondation de la Russie.
45:13– La Russe, oui, la Russe, mais oui, bien sûr.
45:15– Sa conversion à l'orthodoxie.
45:17– Oui, mais nous sommes d'accord.
45:19– Et elle a toujours fait partie de l'Empire russe.
45:21– Oui, mais…
45:23– Y compris…
45:23– À Brest-Litovsk, ça lui a été retiré.
45:25– Oui, mais il a perdu la guerre.
45:27– Voilà, il pensait qu'il n'y avait ni vainqueur ni vaincu,
45:30si on demandait la paix.
45:31Donc, si vous voulez, c'est la grande illusion actuelle,
45:34et beaucoup de gens partagent cette idée qu'il y aura un vaincu.
45:37– Bon, écoutez, pour ceux qui parlent de ça,
45:40de cette parenthèse d'Ukraine, je ne sais quoi, en 1919-1918,
45:46je rappelle que l'Alsace-Lorraine a été allemande pendant…
45:50– Bien sûr, pendant…
45:51– Très longtemps.
45:52– Je n'ai même plus le chiffre.
45:54– 70 à 19, ça fait 40-50 ans.
45:57– Presque 50 ans, oui.
45:59– Donc, tout ça, c'est…
46:01Bon, point. L'Ukraine est russe depuis toujours.
46:05– Oui, alors, le problème, c'est…
46:07– Il y a une même origine de la Russie.
46:09– Est-ce que vous pensez que nous aurons la paix ?
46:15– La paix ? Ah ben, un jour ou l'autre, on l'aura.
46:17Mais je veux dire qu'actuellement,
46:20le problème, c'est la révolution aux États-Unis.
46:24Elle est en cours, mais elle n'est pas faite.
46:28Or, la diplomatie que lui veut mener est basée là-dessus.
46:34J'ai renversé la table.
46:36J'ai remis les États-Unis sur leurs pieds.
46:40Et dans ces conditions, en effet, je regarde la réalité.
46:44La Russie et les États-Unis n'ont pas à être opposés et ennemis.
46:48Ça, c'est ce qu'il pense.
46:49Mais à l'intérieur du Parti républicain,
46:52alors les démocrates, ils en veulent à Poutine pour d'autres raisons,
46:56eh bien, il n'a pas encore un consensus.
47:00C'est ce qui fait qu'il est dans une situation difficile.
47:04– Eh bien, ce sera une conclusion provisoire.
47:06– Oui, très provisoire.
47:07– Je vous remercie de ces éclaircissements,
47:10Georges Clément, donc président du comité Transfranc.
47:14– C'est ça.
47:14– Merci, Georges Clément.
47:15Merci, chers téléspectateurs, et à très bientôt.
47:19Générique
47:25Générique
47:40Bonjour et bienvenue pour cette synthèse hebdomadaire
47:44de l'actualité économique et géopolitique.
47:48Particulièrement dans cette semaine en mode affranchie.
47:53Alors je salue tous les abonnés de TV Liberté
47:57pour cet épisode que je vais intituler
48:00« Trump nous met une trempe, Wall Street passe à la trappe ».
48:06Ouais, il fallait le trouver, ce titre.
48:08Mais qui résume assez bien la situation.
48:13Trump, c'était l'ami des marchés.
48:16Wall Street était sa boussole.
48:19Et puis, tout d'un coup, il annonce que
48:24les pleurs des investisseurs, il n'en a rien à faire.
48:30Et que si les constructeurs automobiles américains doivent augmenter leurs prix,
48:35eh bien il n'en a rien à fiche.
48:39Bon, on se disait que là, il y va un peu fort.
48:42Et que, lorsqu'il annoncerait la hausse des tarifs douaniers,
48:48on verrait qu'il a su rester raisonnable.
48:51En réalité, il a fait exactement ce qu'il avait dit.
48:55Et avec une brutalité toute trumpienne.
49:01Et qui, manifestement, a pris les marchés de cours.
49:05En effet, lors de l'annonce, mercredi dernier, vers 22h10,
49:10on a vu le Nasdaq perdre, tenez-vous bien, 5% en ligne droite,
49:16en transaction hors séance.
49:20Perde 5% et moins 4 pour le S&P 500.
49:24Cela détruisait, tenez-vous bien, un peu plus de 2 000 milliards de richesses boursières.
49:32Oui, si ça ne s'est pas passé Wall Street à la trappe,
49:36je ne sais pas comment ça s'appelle.
49:38Eh bien, c'est peut-être justement un début de l'opération.
49:43Je m'explique.
49:44Ça fait maintenant plus de 18 mois que les indices boursiers américains
49:48progressaient comme des funiculaires, avalant tous les obstacles.
49:54L'inflation, puis la désinflation, des taux qui montent,
49:57des taux qui rebaissent, puis qui remontent,
50:01des perspectives de croissance dégradées.
50:04Rien n'y faisait.
50:05Wall Street continuait de monter obstinément.
50:09Or, le vrai problème des États-Unis pour 2025,
50:13ce n'est pas de battre de nouveaux records sur Wall Street,
50:17c'est de refinancer la dette américaine.
50:20Et là, il s'agit pratiquement d'un quart des 36 000 milliards d'encours de dette.
50:25Alors, vous voyez que les États-Unis sont pratiquement à 120% de ratio dette sur PIB.
50:31La France n'en est pas très, très loin.
50:33On vient de découvrir que cette année,
50:35il y aura en fait 40 milliards de déficits supplémentaires
50:38par rapport à ce qui était prévu dans notre budget.
50:41Mais bon, revenons aux États-Unis.
50:44Trump a donc un premier souci, refinancer la dette,
50:49dont une bonne partie provient des mesures de soutien à l'économie de la période Covid,
50:58et qui est mieux placée que Donald Trump,
51:00pour savoir que les chèques fédéraux ont coûté des milliers de milliards aux États-Unis,
51:07puisque c'est lui-même qui les a lancés.
51:12Alors, c'est vrai que la mise à l'arrêt de l'économie américaine, ce n'est pas Donald Trump.
51:17C'était son conseiller santé, M. Anthony Fauci.
51:21C'est lui, le M. confinement.
51:24C'est lui, le M. on met les masques.
51:26C'est lui, le M. distanciation sociale.
51:29C'est lui, restez chez vous, ne retournez pas au boulot,
51:33ce qui a provoqué un véritable krach d'ailleurs pour le secteur de l'immobilier commercial.
51:38Mais bon, Trump a été obligé de suivre un petit peu l'exemple de la Chine et de l'Europe.
51:45Et cela a donc coûté des milliers de milliards aux États-Unis.
51:48Et c'est ça qui aujourd'hui, ce sont ces dettes émises en 2020 qui viennent aujourd'hui à échéance.
51:55L'autre souci de Donald Trump, c'est également de rétablir les balances bilatérales,
52:00les balances commerciales bilatérales avec les autres pays.
52:02Et c'est là qu'on s'aperçoit lorsqu'il a présenté, mercredi dernier,
52:06son fameux tableau avec les droits de douane appliqués.
52:09Il montrait que tel pays appliquait 40 %, donc il n'y a que près de 20 %, c'est l'Europe.
52:16Il a montré, y compris le Japon, qui se retrouve avec 24 % de droits de douane,
52:21comme si le Japon appliquait 48 % aux États-Unis.
52:25Évidemment, ça n'existe pas.
52:28La Suisse, la Suisse, 31 % de droits de douane.
52:32Est-ce que la Suisse impose des produits venus d'Amérique à 62 %, naturellement, non.
52:38En revanche, regardez bien, vous prenez le solde des échanges américains, vous prenez une base 100.
52:46Alors, si c'est 50-50, là, les échanges sont équilibrés.
52:53Trump applique un tarif universel de 10 %.
52:56Si par contre, comme avec le Vietnam, vous êtes avec 90 % de produits exportés vers les États-Unis
53:03et 10 % seulement importés depuis les États-Unis,
53:06eh bien là, vous vous retrouvez avec un pays qui a un excédent de 90 %,
53:09et Donald Trump applique 45 %.
53:11Là, vous voyez que ça fonctionne.
53:14Donc, le but de Donald Trump, c'est non seulement de faire rentrer de l'argent tout de suite,
53:21là aussi, pour refinancer les déficits,
53:24mais le but est également de rééquilibrer durablement les échanges commerciaux.
53:32Et ça veut dire quoi, ça ?
53:33Qu'on n'a pas fini de souffrir, parce que ça ne va pas se faire en deux jours.
53:37Et il ne faut pas imaginer qu'aujourd'hui,
53:39on va aller pleurer à la Maison-Blanche pour obtenir une baisse de tarif.
53:43Allez, si on revient de 49 à 44, comme par exemple le Cambodge,
53:50ça ne va rien changer, c'est-à-dire que le commerce bilatéral va quasiment s'arrêter.
53:56Donc, on est parti pour souffrir un bon bout de temps,
54:00et ça, Wall Street ne l'avait pas anticipé.
54:04Mais si l'argent quitte massivement Wall Street,
54:06où ira-t-il se mettre à l'abri ?
54:09Sur les treasuries, c'est-à-dire les bons du trésor américain,
54:13et ça, cet afflux de liquidités peut permettre aux États-Unis,
54:17justement, de passer le cap de très difficile de 2025.
54:22Allez, on va terminer sur une petite note d'humour.
54:26Figurez-vous que la France a de la chance,
54:29parce que nous, si on est comme de 20% de droit de douane,
54:33en revanche, la Guadeloupe, la Martinique, pour eux, ce sera 10%.
54:36Pourquoi ? Eh bien, ce sont des petits États caraïbes,
54:38en tout cas, c'est ainsi que l'administration Trump l'a vu.
54:43Et des Caraïbes jusqu'au sud de l'Amérique du Sud,
54:47eh bien, les droits de douane ne sont que de 10%.
54:51Autrement dit, si la France veut exporter sans se prendre les 20%,
54:55eh bien, ils n'ont plus qu'à transformer Fort-de-France
54:59en un gigantesque comptoir commercial,
55:02en espérant que les Américains n'y verront que du feu.
55:05Bon, évidemment, ce ne sera pas le cas,
55:08mais le commerce mondial qui ralentit,
55:12vous l'avez compris, ça a un nom, récession.
55:16Les tarifs douaniers qui augmentent les prix des produits importés,
55:19ça a un nom, l'inflation.
55:21Les deux réunis, ça donne la stagflation.
55:25Eh oui, c'est bien ça qui fait passer Wall Street à la trappe.
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