Les parents d'élèves de l'école maternelle Émile Zola, à Saint-Ouen, ont voté jeudi à 100 voix contre 97 pour le déménagement des classes de maternelle. Située dans une cité, elle servait souvent de base arrière aux trafiquants d'un point de deal. En janvier dernier, l'établissement avait même été la cible d'un jet de bonbonne de protoxyde d'azote. Un soulagement pour beaucoup, tandis que d'autres dénoncent cette décision. Pour le député de l’Oise et porte-parole du RN, Philippe Ballard, «on vit dans un pays où nous avons inversé les valeurs».
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00:00Ah, il y a Saint-Ouen, mais enfin, ces histoires-là, on a quasiment les mêmes à Avignon, il y a peu de temps, à Marseille, à Nice, à Chalon, c'est-à-dire des villes moyennes qui sont concernées.
00:08Et moi, je le vois, pour être député de l'Oise, dans les zones rurales, maintenant, il y a du trafic. Voilà. Alors là, ça prend une proportion, effectivement.
00:16En fait, on vit dans une société, un pays où on a inversé les valeurs. C'est les truands qui font la loi et c'est les honnêtes citoyens, comme on dit, qui doivent partir et les gamins aller étudier ailleurs.
00:25Alors, vous mettez, vous disiez, vous mettez 10 quarts de police, oui, mais le point de deal, il va être à 100, 200, 300 mètres.
00:32Il va être un petit peu plus loin. Alors ça, c'est la partie immergée, celle qu'on voit de l'iceberg. Mais il y a tout le reste.
00:40Alors, on a voté à l'Assemblée nationale et le groupe Rassemblement national l'a voté, même si le texte ne va pas assez loin pour lutter contre les narcotrafiquants.
00:48Parce que ce qu'il faut, c'est, par exemple, accentuer les saisies conservatoires, ce qu'on appelle parce que ceux qui sont à la tête de ces réseaux, qui organisent tout ce trafic, eux, ce qu'ils n'aiment pas du tout, c'est qu'on touche à leur patrimoine.
01:00Mais le problème, c'est qu'ils vivent à Dubaï, ils vivent au Maroc. Donc, ce qu'il faut aussi, c'est accentuer la coopération avec ces pays-là, parce qu'effectivement, ce qui se passe à Saint-Ouen, c'est complètement inacceptable.
01:08Ça, c'est ce qu'on voit. C'est ce qui est perceptible. Mais il y a tout le côté organisation du réseau qu'il faut taper et s'emmanagement.
01:15Et je rajouterais que lors des débats à l'Assemblée, c'était lunaire de voir la gauche être dans la culture de l'excuse.
01:23C'est-à-dire qu'il fallait, au nom des principes de respect des droits de l'homme, de attention, on ne va pas trop s'attaquer, notamment à ceux qu'on voit qui se font prendre.
01:32Puisque ceux qui se font prendre, là, par les policiers, en fait, ils ont à l'arrivée, quand ils voient la police arriver, ils se débarrassent de tout.
01:37Ils ont les 10, 20 grammes. Ce n'est pas suffisant. Ils ressortent au bout de quelques heures de garde à vue et ils font un bras d'honneur aux policiers quand ils passent à côté.
01:45On en est là en France.