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Vanessa Edberg, avocate, sur la justice des mineurs : «La sanction et le choc carcéral sont indispensables pour le mineur qui a commis l'infraction et pour la société».

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Transcription
00:00Il serait malhonnête de ma part de dire que je ne procède pas au constat, à chaque fois que je vais devant le tribunal correctionnel,
00:08et que des jeunes adultes sont jugés, donc des adultes de 18 ans, qui supplient le magistrat de ne pas les renvoyer en prison.
00:16J'étais encore cette semaine au tribunal correctionnel et il y avait un jeune adulte de 18 ans qui dit au magistrat à quel point,
00:24effectivement, le choc carcéral avait été difficile. Mais je pense que, finalement, la sanction et ce choc carcéral
00:30est indispensable pour pouvoir, et pour le mineur qui a commis l'infraction, et pour la société, évidemment, le remettre sur les rails.
00:37Et surtout, ça c'est la première chose, mais ne pas négliger, encore une fois, le rôle des parents. Je comprends qu'il y a des mères isolées,
00:44je comprends que ce n'est pas toujours évident, quand on est une maman isolée, qu'on travaille pour pouvoir grandir ses enfants,
00:50mais il faut quand même remettre, je pense, en place des sanctions, et plus fermes que celles qui sont proposées par notre ancien Premier ministre,
01:00Gabriel Attal, puisqu'effectivement, il propose des amendes pour les parents qui ne répondraient pas aux convocations judiciaires.
01:08Je pense qu'il faut aller largement plus loin, et aller, effectivement, jusqu'à supprimer certaines allocations,
01:15s'il n'y a pas un rôle actif dans la dissuasion d'actes délictuels des enfants.
01:20Sous-titrage Société Radio-Canada

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