La secrétaire générale de l'unité des magistrats, Béatrice Brugère, dans Punchline, au sujet des mineurs isolés : «On voit que de tous les côtés on est impuissant et dans le constat. Il faut passer à autre chose parce que ça met en danger d'autres mineurs. Souvent, ces mineurs non accompagnés ne sont pas mineurs».
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Il y a dix ans, on était surtout sur les pays de l'Est.
00:02 Puis après, on est plutôt passé sur les pays africains, avec le Mali, etc.
00:06 Et en fait, ça dépend aussi, j'allais dire, de l'écosystème géopolitique,
00:12 puisque là aussi, il y a une influence.
00:14 Mais ce qu'il faut savoir, c'est qu'aujourd'hui, comme en France,
00:17 les mineurs bénéficient d'un système juridique particulièrement protecteur,
00:22 qui coûte très cher, d'ailleurs, à l'État, en hommes, en dispositifs
00:28 et en argent, puisque je crois qu'on était à plus de 2 milliards
00:32 en 2018 sur la prise en charge globale pour les mineurs non accompagnés,
00:36 qui d'ailleurs ne sont pas toujours non accompagnés quand ils sont délinquants.
00:39 On en reparlera.
00:41 On voit que de tous les côtés, si vous voulez,
00:43 on est un peu impuissant et simplement dans le constat.
00:46 Donc aujourd'hui, je pense qu'il faut passer à autre chose
00:49 parce que ça met en danger d'autres mineurs.
00:51 Quels sont ces autres mineurs ?
00:54 Ceux qui ont vraiment besoin d'être placés dans les départements,
00:59 parce qu'il y a aussi des mineurs en France qui sont en demande de protection.
01:04 Et ce qui se passe, c'est que souvent, ces mineurs non accompagnés,
01:07 et c'est ça aussi le problème, ne sont pas mineurs.
01:10 [Musique]
01:13 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]