Salomé Zourabichvili, présidente de la Géorgie, était l'invité de Guillaume Daret dans Tout le monde veut savoir.
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00:00Avant de juger les mots de Poutine, je jugerais d'abord la déclaration du Président Macron qui lui a valu aujourd'hui sur les réseaux sociaux géorgiens une multitude de cœurs parce que finalement, cette reconnaissance très officielle et par l'un des principaux leaders européens de la menace russe existante et en des termes aussi clairs, c'est quelque chose qu'on comprend ici très bien, que l'on entend très bien.
00:29On est parmi les pays, vous l'avez signalé, qui a vécu l'agression russe parmi les premiers, non seulement en 2008, la partie la plus récente, mais déjà en 1992-1993, et puis je ne retourne pas à l'histoire, et c'est le cas de tous les voisins immédiats de la Russie.
00:49Donc nous sommes ceux qui savons ce que ça veut dire que la menace russe, et donc on ne peut que se réjouir de voir que l'Europe se constitue en ce qu'elle aurait dû se constituer depuis longtemps,
01:04c'est-à-dire un ensemble puissance, un ensemble fort qui puisse résister, puisqu'il s'agit bien ici de résister et non pas d'attaquer, contrairement à ce que veut laisser entendre Poutine.
01:16Mais vous connaissez la doctrine russe qui continue toujours à essayer d'expliquer toutes ces agressions à l'extérieur par, soi-disant, l'encerclement, par l'élargissement de l'OTAN, par toutes sortes de choses qui ne sont pas des agressions contre elle, mais qui, dans sa vision ou dans ce qu'elle essaye de projeter, devraient justifier qu'elle puisse intervenir sur le territoire des uns et des autres.