• il y a 5 heures
Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, s'est glissé dans le plan média pour racketter encore plus les citoyens et les PME puisqu'il a appelé à "mobiliser l'épargne privée, abondante en Europe, pour financer les transitions écologique et numérique". Et l'Allemagne est elle aussi victime de licenciements. L’Allemagne est malade, l’euro est menacé et la France va payer le prix fort. Une statistique récente qui ne trompe pas : la Deutsche Bank a subi une chute étonnante de 92% de ses bénéfices dû au fait que l’économie allemande a marqué un violent ralentissement. Et pendant ce temps, l’ancien commissaire européen Thierry Breton remercié par la patronne de l'UE, vient d'être embauché par la Bank of America.
Egalement au programme :
- USAID-CIA : la collusion avec le Forum de Davos et Klaus Schwab
- Géopolitique de la rareté du lingot qui a frôlé les 90 600 €
A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée : "Après l'humiliation, le racket : Trump fait payer l’Europe".
Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.
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Transcription
00:00:00♫ Générique de fin ♫
00:00:17Bonjour à tous. Bienvenue sur le planton de politique et économie. Bonjour Pierre.
00:00:22Bonjour Olivier.
00:00:24Alors aujourd'hui, Pierre Jolivet va nous faire une revue de presse internationale.
00:00:28Elle a été réclamée.
00:00:29Oui, en effet.
00:00:30Elle a été réclamée. J'étais en dédicace, là, dans différentes villes.
00:00:32Tout le monde m'a dit « Vous ne faites pas assez de revues de presse avec Olivier Pichon ».
00:00:36Non, ben oui, mais...
00:00:38Vous étiez en Bretagne, là.
00:00:40J'étais en Bretagne, à Ploufargan. Il faut y aller, à Ploufargan.
00:00:43Je vous reçois.
00:00:45Voilà. J'ai rencontré donc beaucoup de nos lecteurs et spectateurs
00:00:48qui nous remercient de les avoir encouragés à acheter de l'or depuis 10 ans.
00:00:53Ils ont sauvé leur épargne.
00:00:56Nous allons en parler de l'or.
00:00:57Et auparavant, nous allons parler justement de l'épargne.
00:01:00Nos paroles sont de l'or. C'est ce qu'ils nous ont dit.
00:01:03Vous parlez d'or.
00:01:05Je parle d'or, absolument.
00:01:07« Auri sacra fames », disaient les Romains.
00:01:10Bref, nous assistons quand même sur nos concitoyens à des saisies assez importantes
00:01:17et des convoitises avérées sur l'épargne des Français.
00:01:22Ah ben Sandrine Rousseau l'avait dit.
00:01:23La France est un des pays où il y a une épargne
00:01:25qui nous permettrait très bien de reprendre la main sur notre dette.
00:01:30Aujourd'hui, ça n'est pas…
00:01:32– À contraindre les épargnants.
00:01:33– Absolument.
00:01:35Donc, je veux dire, posons cette question-là.
00:01:38Qu'est-ce que nous voulons comme déficit ?
00:01:40– Il faut qu'on passe l'extrait, là.
00:01:41On le voit, l'épargne des Français va suffire pour effacer…
00:01:46On a quand même 3 trilliards de dettes.
00:01:48C'est 3 000 milliards.
00:01:49– 3 000 milliards et l'épargne des Français est estimée à 6 000 milliards.
00:01:52– 6, voilà, c'est ça, 6 trilliards.
00:01:54– Excusez qu'on leur pique la moitié, quoi.
00:01:56– Voilà, regardez.
00:01:57Alors ça, c'est ce qui est sorti dans la revue de presse,
00:02:00uniquement ce qui est la saisie de l'épargne des Français.
00:02:03Parce que ça a commencé.
00:02:04Ça a commencé, voilà.
00:02:06Alors, par exemple, ça c'était le 20 janvier.
00:02:10Alors, je dis, la grande arnaque de l'Élysée a commencé.
00:02:15Alors, après l'annulation des transferts de charges,
00:02:17blabla, sur les médicaments, consultations,
00:02:21le gouvernement entend, le gouvernement entend,
00:02:25prélever, prélever, prélever la totalité des augmentations,
00:02:34des cotisations anticipées.
00:02:36C'est-à-dire que maintenant, avant même que l'échéance arrive,
00:02:39ils vous prélèvent de part avance, déjà.
00:02:42Dans ce cadre, par les compléments santé, blabla,
00:02:45soit, c'est comme en allemand en fait,
00:02:47il faut attendre la fin de la phrase pour avoir le verbe.
00:02:50Voilà, alors en français, on n'a pas de verbe à la fin,
00:02:52mais on a la somme.
00:02:54Et en l'occurrence, la somme ici, c'est 1 milliard.
00:02:58Rien que ça.
00:02:591 milliard d'euros, voilà.
00:03:01Alors, et ce n'était pas dans Conspiration Magazine,
00:03:04c'était chez nos collègues,
00:03:05on ne peut plus soumis du parisien libéré.
00:03:08Enfin, le libéré, pas tant que ça.
00:03:11Non, c'est le parisien en laisse.
00:03:13– Ah ben justement, ça nous renvoie à une question
00:03:16que nous avons évoquée.
00:03:18– Tu sais, je veux sortir le chien.
00:03:20On l'a appelé le parisien en chien.
00:03:22– Ah oui, le parisien en laisse.
00:03:25Alors, non mais, c'est-à-dire que,
00:03:28maintenant, du coup, ce sont les mutuelles
00:03:30qui vont répercuter cela.
00:03:31– Ben justement, alors écoutez bien.
00:03:33Alors, mon analyse est extrêmement simple,
00:03:35je veux dire, vous êtes d'accord avec moi là-dessus.
00:03:37Si l'État français va prendre 1 milliard,
00:03:391 milliard donc, 1 trilliard,
00:03:41dans les caisses des assureurs santé privée,
00:03:44en plus c'est lui privé,
00:03:46vous êtes certain à 200%,
00:03:48voire à 1 trilliard même, 2%,
00:03:50qu'eux vont ressaisir,
00:03:53ils vont se resservir sur les comptes des assurés,
00:03:57et vous le disiez tout à l'heure en rentaine,
00:03:59votre assurance santé privée,
00:04:0160 euros par mois de plus, boum.
00:04:03Rien que ça.
00:04:04Un billet de 50 plus un billet de 10.
00:04:06– Sans explication, c'est-à-dire que, à l'invoque…
00:04:09– Vous attendez des explications,
00:04:10vous avez déjà entendu des explications
00:04:12au président du gouvernement ?
00:04:13– Il faudrait, alors justement,
00:04:15j'aurais renvoyé un texte,
00:04:17dans lequel justement,
00:04:19il y avait l'annonce du gouvernement.
00:04:21– Non mais c'est ça, donc voilà,
00:04:23alors ce stratagème, parce que ce stratagème,
00:04:25il est simple, comme le gouvernement n'ose pas dire
00:04:27on augmente les impôts,
00:04:29donc ils se disent, en fait,
00:04:31ils passent par un second couteau,
00:04:35tiens, c'est comme les assassinats de la mafia,
00:04:38tiens, je ne veux pas les faire moi-même,
00:04:41tu prends un tueur à gage, on le paye,
00:04:43tu vas le tuer.
00:04:44– On sous-traite.
00:04:45– C'est de la sous-traitance,
00:04:47c'est de la délocalisation,
00:04:49c'est de la délocalisation,
00:04:51donc ce stratagème,
00:04:53voler littéralement les français par ricochet,
00:04:55par procuration,
00:04:57est purement abominable,
00:04:59c'est abominable ce qu'ils sont en train de faire.
00:05:01– Surtout étant donné le niveau de prélèvement obligatoire
00:05:04qui caractérise la France.
00:05:05– Mais bien sûr, mais ça n'arrête pas.
00:05:06– C'est effrayant.
00:05:07– Et ça, c'est une conséquence
00:05:08de l'explosion de Wall Street de 2008,
00:05:10on y reviendra aussi,
00:05:11on y reviendra,
00:05:12sachant de nouveau 2008.
00:05:14– Tiens, alors, attends.
00:05:15– Continuez, continuez.
00:05:17– Justement, deuxième article,
00:05:19alors là, ça date du…
00:05:2127 janvier, 2025.
00:05:24– Oui, précisons-le.
00:05:26– Les saisies ont commencé,
00:05:277 heures gratuites pour l'État
00:05:28et autres abris de jardin, voilà.
00:05:31Alors, la piste a été évoquée ces derniers
00:05:34par plusieurs membres du gouvernement,
00:05:35j'adore ces mecs parce qu'en fait,
00:05:36ils savent très bien ce qu'ils vont faire,
00:05:38oui, mais on réfléchit, en fait,
00:05:40ils font semblant.
00:05:41– C'est tout réfléchi.
00:05:42– En fait, c'est pour préparer
00:05:43mentalement les gens, voilà.
00:05:45Donc, grosso modo, faire travailler
00:05:47les Français 7 heures par an,
00:05:49sans être rémunérés,
00:05:50pour financer la sécurité sociale,
00:05:52n'est pas à ce stade,
00:05:54ce n'est pas encore le cas, machin,
00:05:56on réfléchit, il y a à clarifier,
00:05:57le porte-parole de l'exécutif,
00:05:59Sophie Primes,
00:06:00je ne sais pas qui est Sophie Primes,
00:06:01je n'en ai jamais entendu parler,
00:06:02ce qui est génial avec Macron,
00:06:04c'est que maintenant,
00:06:05on n'a que des…
00:06:06ce n'est pas des seconds couteaux,
00:06:07ils sont en train de rafler les égouts,
00:06:09je veux dire, littéralement,
00:06:10c'est incroyable,
00:06:11personne ne sait qui sont ces gens.
00:06:13– Et on n'a pas le temps de les connaître.
00:06:15– Non, exactement.
00:06:16– Voilà, c'est ravissant.
00:06:17– Vous allez voir la capture écran derrière nous,
00:06:19donc ça date du 27 janvier,
00:06:21l'idée de contribuer certains retraités,
00:06:23évoqués par le ministre du Travail,
00:06:25Astrid Panossian-Bouvet.
00:06:27– Ben non plus.
00:06:28– D'accord, n'est pas non plus
00:06:29la position d'ouvrir, enfin bon, bref.
00:06:31En tout cas, ils veulent,
00:06:32l'idée c'est de nous faire travailler
00:06:337 heures gratos,
00:06:35pour le gouvernement.
00:06:36– Oui.
00:06:37– Déjà on travaillait une journée gratos,
00:06:38je me rappelle, je me souviens,
00:06:39c'était en 2001, 2002, je ne sais plus.
00:06:41– Le lundi, le pan de route.
00:06:42– Le lundi, voilà.
00:06:43Alors ensuite,
00:06:46ça avait commencé comme ça,
00:06:48avec les abris de jardin.
00:06:50– Oui, c'est pas vraisemblable ça.
00:06:52– Il n'était pas question d'imposer le quidam
00:06:54qui avait une vague bicoque sur son terrain
00:06:57pour abriter ses outils,
00:06:58ses chaises, ses trucs de barbecue, etc.
00:07:01Et pourtant,
00:07:02vous avez l'intention d'ajouter à votre maison
00:07:04un abri de jardin, une piscine,
00:07:06une place de parking ?
00:07:07Bam ! Taxe.
00:07:08Ça y est, voilà.
00:07:09C'est sur Moneybox.
00:07:11Un rappel, tous ces aménagements
00:07:13nécessitent l'obtention d'une autorisation
00:07:15d'urbanisme.
00:07:16Si leur superficie dépasse les 5 mètres carrés
00:07:19et leur hauteur,
00:07:20non mais attends,
00:07:21ils sont même à la hauteur,
00:07:22et leur hauteur de plafond 1m80.
00:07:24– À la hauteur, le plafond est défini par le…
00:07:26– Exactement, le plafond est défini.
00:07:28– Il y a des types qui vont payer
00:07:29pour réfléchir à ces questions.
00:07:31– Ils sont payés pour ça les mecs,
00:07:32non mais tu ne crois pas.
00:07:33Au moment de leur construction,
00:07:34ces aménagements donnent aussi lieu
00:07:36au paiement d'un impôt local.
00:07:38La taxe d'aménagement,
00:07:40parfois appelée taxe abri de jardin.
00:07:45L'impôt est donc bien là.
00:07:47En fait, tout ce qu'ils savent faire,
00:07:48ces enfoirés,
00:07:49c'est d'inventer des nouveaux impôts.
00:07:50– Je pense à une chose.
00:07:51Heureusement que nous n'avons plus
00:07:53les cagadous au fond du jardin.
00:07:55Vous savez, la cabane au fond du jardin
00:07:57qui servait à suivre les besoins.
00:07:59– Oui, oui, tout à fait.
00:08:00– C'est quand même incroyable.
00:08:01– À contacter les toilettes, en effet.
00:08:03– Mais bon, c'est…
00:08:04– Et puis il y a surtout Villeroy de Gallo.
00:08:06– Alors, Villeroy de Gallo nous dit…
00:08:08– Parce que ça, c'est le gros morceau,
00:08:09si j'ose dire.
00:08:10On salue Monsieur le Gouverneur,
00:08:11votre excellence.
00:08:12– Il n'en est pas.
00:08:14– Vous savez qu'il a été sauvé
00:08:15par son ange gardien.
00:08:16– Son Gallo déchiré.
00:08:17– Vous savez qu'il a été sauvé
00:08:18par son ange gardien.
00:08:19Il y a un fou à la gare de Bâle,
00:08:21donc forcément il était à Bâle,
00:08:23là où il réglait les règlements internationaux.
00:08:25– Absolument, oui.
00:08:26– Et il y a un fou qu'il a attaqué, de mémoire,
00:08:28avec un parpaing, ou un tournevis,
00:08:30je ne sais plus, qui a commencé
00:08:31à lui défoncer la tête.
00:08:32– Mais qu'il a reconnu en tant que
00:08:33gouverneur de la Banque de France.
00:08:34– Non, même pas.
00:08:35– Ah oui, c'est ça ?
00:08:36– Même pas.
00:08:37Il s'en est fallu d'un cheveu,
00:08:38si j'ose dire, pour qu'il y reste.
00:08:39– Ah oui ?
00:08:40– Voilà, donc…
00:08:41– Mais en tout cas…
00:08:42– Ce n'était pas son honneur, à Villeroy.
00:08:43– Non, ce n'était pas son honneur,
00:08:44mais pour la nôtre…
00:08:45– C'était un gars de décès.
00:08:46– Oui.
00:08:47– Pardon.
00:08:48– Ah non, je l'ai risqué tout à l'heure.
00:08:50Bon.
00:08:51– La mort est passée à côté.
00:08:53– Oui.
00:08:54– On va dire ça comme ça.
00:08:55– Mais pour financer quoi ?
00:08:57Pour financer quoi ?
00:08:58C'est ça la question.
00:08:59Il prétend que c'est pour financer
00:09:01la transition énergétique.
00:09:03– Mais non, mais attends,
00:09:05la transition énergique, elle a bon dos.
00:09:07En fait, il faut remplacer la transition,
00:09:10comme il faut remplacer le carbone
00:09:12par dépopulation, voilà,
00:09:15c'est la même chose pour la transition écologique.
00:09:18C'est une vaste fumisterie,
00:09:19c'est juste des impôts supplémentaires.
00:09:21Et c'est une saisie,
00:09:23ils vont saisir l'argent des Français
00:09:25pour soi-disant d'être plus verts,
00:09:28mais c'est grotesque.
00:09:29– Et si vous étudiez de près
00:09:31le plan proposé par l'Europe,
00:09:33le plan vert,
00:09:35il ressemble fortement au Gosplan,
00:09:38à la planification à la soviétique.
00:09:40– Ah, non.
00:09:42– C'est tout à fait frappant.
00:09:44– Alors, vous avez raison.
00:09:46Justement, à nos spectateurs,
00:09:48je vous lis le…
00:09:50Voilà, parce que M. Dugallo
00:09:52s'est glissé dans le plan média
00:09:54pour racketter encore plus les citoyens
00:09:56et les PME-PME, puisqu'il a appelé,
00:09:58je cite, mobiliser,
00:10:00donc c'est la guerre, c'est une mobilisation,
00:10:02mobiliser l'épargne privée
00:10:04abondante en Europe
00:10:06pour financer les transitions écologiques
00:10:10et numériques.
00:10:11Parce que là, il n'y a pas que l'écologie,
00:10:13il y a aussi le numérique.
00:10:14Franchement, les Français, ils s'en foutent.
00:10:16Ceux qui veulent avoir la fibre optique chez eux
00:10:18ou qui veulent être à Bonifry ou Bouygues
00:10:20ou Orange, c'est leur problème.
00:10:22Je ne vois pas en quoi la transition numérique,
00:10:24ce n'est pas leur propos,
00:10:26c'est du gouvernement.
00:10:27– Puis c'est du marché.
00:10:28– C'est un marché, c'est Orange.
00:10:30– Il y a une offre, puis c'est tout.
00:10:32– C'est incroyable,
00:10:34comment François Dugallo arrive à…
00:10:37Parce que là aussi,
00:10:38c'est une préparation mentale pour les Français.
00:10:40On va vous prendre 300 milliards
00:10:43pour financer ceci ou cela.
00:10:45François, pourquoi tu ne lui dis pas
00:10:48on va prendre 300 pour financer la fin en Afrique,
00:10:51par exemple, au Togo ou en Ouganda
00:10:53ou Dieu sait le c'est où.
00:10:54Ça passerait peut-être mieux la pilule.
00:10:56– Qui sait ?
00:10:57– Qui sait ?
00:10:58– Et vous comprenez cette opération ?
00:11:00– La guerre sémantique est très intéressante.
00:11:03– C'est très important.
00:11:04– Très intéressant.
00:11:05– Si, le choix des mots est décisif.
00:11:07– Bien sûr.
00:11:08– Il ne faut pas prendre les mots de l'adversaire.
00:11:10– Mobiliser, on va mobiliser votre épargne
00:11:12pour aller faire la guerre.
00:11:13– Oui, la mobilisation n'est pas la guerre,
00:11:15comme chacun sait.
00:11:16– Oui, mais…
00:11:17– Ça y conduit.
00:11:18Et alors, vous comprenez ça, un osferatou ?
00:11:21Une opération de vampirisation, en fait.
00:11:23– C'est de la vampirisation,
00:11:24parce que moi, je dis toujours
00:11:26que les artistes sont des prophètes,
00:11:28écrivains, musiciens, metteurs en scène.
00:11:31Et pour moi, je l'ai écrit dans le livre
00:11:34sur la vengeance de la penchabille.
00:11:36C'est-à-dire que le premier film d'Osferatou
00:11:38est sorti juste avant la méga-hyperinflation
00:11:41de la République de Weimar,
00:11:43qui les a littéralement,
00:11:45qui leur a sucé le sang, véritablement.
00:11:47– Et qui nous a conduit à…
00:11:49– À la guerre.
00:11:50– Oui.
00:11:51– Tout à fait.
00:11:52– Et ce que vous venez de dire est très intéressant.
00:11:53– Mais vous savez que l'osferatou 2.0 est sorti.
00:11:54– Ah oui ?
00:11:55– Oui, parce qu'il est sorti au moment,
00:11:57dans les salles où j'ai écrit cet article.
00:11:59Je dis, mais c'est pas vrai,
00:12:00ils n'ont pas fait un remake d'Osferatou ?
00:12:02Mais si, donc ça n'annonce rien de bon.
00:12:04Et ce que vous venez de dire est très intéressant.
00:12:06Les artistes, les musiciens, les poètes, les littérateurs
00:12:11disent mieux la réalité que les essayistes,
00:12:14les sociologues, les économistes.
00:12:16Vous savez que c'est la thèse de René Girard ?
00:12:19– C'est également la thèse de Jacques Attali, en l'occurrence,
00:12:22dans son livre Bruit.
00:12:24C'est le seul livre correctement qu'il a écrit,
00:12:26en plus par lui-même, je pense.
00:12:28Les musiciens sont des prophètes.
00:12:30La musique annonce le futur.
00:12:32– Dans une certaine mesure,
00:12:34mais la cacophonie de la musique contemporaine
00:12:36nous annonce la cacophonie.
00:12:38– Bien joué, bravo.
00:12:40On va écouter du Bartók.
00:12:42– Oh Bartók !
00:12:44– Et encore, c'était un annonciateur,
00:12:46mais Concerto pour une porte et une fenêtre,
00:12:48ça préfigurait la Banque Centrale Européenne.
00:12:50Ça préfigurait nos billets de banque,
00:12:52il n'y a que des portes et des fenêtres.
00:12:54– Oui, c'est vrai.
00:12:56Concerto pour porte et fenêtre, ça préfigure aussi.
00:13:00– Pierre-Henri.
00:13:02– Schengen.
00:13:04– Schengen, exactement, bravo.
00:13:06Schengen.
00:13:08Yara ?
00:13:10– C'est la porte ouverte à toutes les fenêtres.
00:13:12– C'est la porte ouverte à toutes les fenêtres,
00:13:14en effet, bien joué.
00:13:16Vous êtes en pleine forme.
00:13:18– Oui, vous aussi mon frère.
00:13:20– Alors attends, on était où avec ça ?
00:13:22– On était à Nosferatu.
00:13:24– On était avec les vampires,
00:13:26mais c'est des liquidités,
00:13:28on aspire les liquidités, je rappelle.
00:13:30C'est intéressant, la comparaison est très pertinente.
00:13:34Enfin, je trouve.
00:13:36– Mais oui, on va aspirer du sang,
00:13:40de la vie, des ressources, de l'épargne,
00:13:44mais jusqu'à quel point ?
00:13:46– C'est la phrase de M. Villeroy.
00:13:48– Oui, c'est ça la question.
00:13:50– Alors, écoutez bien,
00:13:52récupérons ces 300 milliards
00:13:56pour faire face aux besoins d'investissement
00:13:58que nous avons en Europe,
00:14:00et utilisons nos atouts,
00:14:02a-t-il déclaré lors de cette conférence de presse ?
00:14:08– De presse, oui.
00:14:10– Donc bref, je dis,
00:14:12il faut prendre l'épargne des Français
00:14:14pour la transition écologique.
00:14:16– Oui, mais est-ce qu'on va demander aux Français s'ils voulaient ?
00:14:18– Non, pas du tout, évidemment.
00:14:20– Et M. Villeroy n'est pas élu.
00:14:22– Non, non, c'est pas un élu, bien sûr,
00:14:24mais il est gouverneur de la Banque de France,
00:14:26qui ne sert à rien, par définition,
00:14:28parce que toutes les décisions sont prises à la BCE.
00:14:30– En effet, en effet.
00:14:32– Donc c'est quelqu'un qui ne sert strictement à rien,
00:14:34c'est ça qui est extraordinaire.
00:14:36– Absolument, absolument.
00:14:38– On se réjouit de savoir que M. Thierry Breton
00:14:40vient de partir auprès de la Banque Américaine.
00:14:42– Quelle honte, mais quelle honte,
00:14:44comme dirait Nicolas Sarkozy.
00:14:46Quelle honte, non mais vous vous rendez compte ?
00:14:48Je veux dire, Breton qui est atterri,
00:14:50comme le Premier ministre Grandin-Brown,
00:14:52qui a fini à la J.P. Morgan.
00:14:54– Comme Barroso.
00:14:56– Barroso chez Goldman Sachs.
00:14:58– Et Tony Blair.
00:15:00– Tony Blair aussi chez J.P. Morgan, je crois, non ?
00:15:02– Monsieur Barclays.
00:15:04– C'est Barclays, on vérifiera.
00:15:06Non mais moi, j'ai jamais vu un de ces hommes politiques,
00:15:10à la Banque Centrale Européenne,
00:15:12qui a atterri comme directeur général
00:15:14à la Narodny Banka de Moscou.
00:15:16– Oui.
00:15:18– Ou à la Narodny Banka de Belgrade
00:15:20ou de Sofia.
00:15:22– C'est étrange, oui, en effet.
00:15:24– Vous voyez, c'est quand même incroyable, quoi.
00:15:26On les voit, les mecs, on les voit, les traîtres.
00:15:28En plus, Breton est un traître à double titre,
00:15:30puisqu'il a renoncé à sa nationalité,
00:15:32il est devenu Sénégalais, nouvellement, ou Camerounais,
00:15:34je ne sais plus, Camerounais.
00:15:36– J'aurais vous dire, j'aurais vous dire.
00:15:38– Avec tes données ?
00:15:40Je ne sais plus si c'est Camerounais ou Sénégalais,
00:15:42mais c'est pour payer mon impôt.
00:15:44C'est pour payer mon impôt.
00:15:46Et en même temps, il va s'acheter un château.
00:15:48Bon, je m'en fous, il fait ce qu'il fait de son argent,
00:15:50mais je crois que ces gens, ils ont pété un plomb,
00:15:52ils sont complètement…
00:15:54– Alors, fermez, c'est le mot.
00:15:56– Alors, parce qu'il y a Guy de Lafortelle.
00:15:58J'aime bien ce garçon, Guy de Lafortelle.
00:16:00– Ah ben, nous l'avons reçu ici.
00:16:02– Ah d'accord.
00:16:04– Oui, bien sûr, plus à fois.
00:16:06Et je me flotte d'être son ancien professeur.
00:16:08– C'est vrai ? – Oui.
00:16:10– Ah ben, c'est sympa.
00:16:12Alors, il dit justement, voler l'épargne des Français
00:16:14pour se le mettre dans la poche devient,
00:16:16investir dans la transition climatique.
00:16:18– Exactement.
00:16:20– Avant, c'était, factionnez-vous pour sauver votre voisin.
00:16:22Pas du tout pour enrichir les labos.
00:16:24C'est la même idée.
00:16:26Tout est dans la sémantique.
00:16:28C'est pour ça que notre métier,
00:16:30en tant que journaliste de presse écrite,
00:16:32les mots, le choix des mots, ça compte.
00:16:34Vous en avez parlé une fois ici,
00:16:36dans une rue de presse, je me souviens,
00:16:38à propos d'Orwell.
00:16:40– Oui, bien sûr.
00:16:42La sémantique.
00:16:44– Vous ne posséderez rien, vous serez heureux.
00:16:46Vous mangerez des insectes.
00:16:48Vous n'aurez droit qu'à un seul voyage
00:16:50à un avion par an.
00:16:52Voilà, n'oubliez pas.
00:16:54Et tout ça, en fait, c'est une obéissance à Davos.
00:16:56– Oui, bien sûr.
00:16:58Mais sauf que Davos…
00:17:00– Respect Davos.
00:17:02Klaus, Hal.
00:17:04Je fais de la provoqué.
00:17:06– Il y en a un qui va nous remettre Davos en cause.
00:17:08C'est un certain Trump,
00:17:10dont nous allons parler.
00:17:12– Attends, juste parce qu'on a parlé de Bill Gates.
00:17:14Bill Gates.
00:17:16Bill Gates, les chèvres.
00:17:18Vous mangerez des insectes.
00:17:20– Ça ne marche pas.
00:17:22Il y a une entreprise…
00:17:24– L'entreprise qui s'appelle Insecte, avec un Y.
00:17:26Le choix des lettres est important.
00:17:28Insecte est en faillite.
00:17:30Ils ont avalé 580 millions.
00:17:32– En faillite.
00:17:34– Les cafards, ça coûte cher.
00:17:36– Il fallait changer le S en F.
00:17:38– Non mais c'est détruant.
00:17:40C'est détruant.
00:17:42C'est détruant.
00:17:44– Sans compter que je crois qu'il y a
00:17:46un élément chimique des insectes
00:17:48que les estomacs humains
00:17:50ne digèrent pas.
00:17:52– Justement, regardez bien.
00:17:54Personne n'a oublié la réunion du WEF,
00:17:56enfin de Clashweb,
00:17:58et en particulier cette intervention
00:18:00vidéo de Harari
00:18:02et de Orit Gadiesh,
00:18:04deux citoyens israéliens,
00:18:06c'est un hasard,
00:18:08dont Mme Gadiesh qui travaille
00:18:10avec le Mossad
00:18:12et qui parle de la Corée du Nord
00:18:14mais avec un double sens.
00:18:16Vous avez la vidéo sur la rue de presse,
00:18:18vous allez voir,
00:18:20ça date du 27 janvier.
00:18:22Sachez que nous, les gens de Davos,
00:18:24la clé,
00:18:26nous ne serons pas en sécurité.
00:18:28Ils ont peur des gueux.
00:18:30Ils ont peur du peuple.
00:18:32C'est pour ça qu'il y a cette phrase.
00:18:34Cette phrase est sortie dans cette vidéo.
00:18:36C'est très important.
00:18:38Nous ne serons pas en sécurité.
00:18:40Et là, ils balisent.
00:18:42– Oui, bien sûr.
00:18:44Et ils balisent d'autant plus que,
00:18:46justement, je l'ai fait remarquer
00:18:48dans mon bouquin,
00:18:50Les nouvelles routes de la séritude.
00:18:52– Absolument.
00:18:54– Aujourd'hui, il y a un auteur
00:18:56qui a été prophète,
00:18:58c'est Christopher Lasch
00:19:00qui a montré que les élites
00:19:02avaient trahi leur fonction
00:19:04qui était en cause de la démocratie
00:19:06et de nos systèmes.
00:19:08C'est bien les élites.
00:19:10Et les élites commencent à avoir peur aujourd'hui.
00:19:12– Les bonnets rouges ?
00:19:14– Les bonnets jaunes,
00:19:16avec la coordination rurale.
00:19:18J'ai vu une scène complètement surréaliste
00:19:20où le responsable de la gendarmerie
00:19:22demande aux bonnets jaunes,
00:19:24à la coordination rurale,
00:19:26de retirer leurs fagnons,
00:19:28qui ne sont même pas des drapeaux,
00:19:30et leurs bonnets.
00:19:32– Les bonnets jaunes, absolument, je l'ai vu.
00:19:34– C'est hallucinant, car on n'a jamais demandé
00:19:36à la CGT de retirer le drapeau rouge.
00:19:38– Bien sûr, de retirer leur drapeau rouge.
00:19:40Alors qu'on pourrait leur demander
00:19:42de retirer le drapeau rouge d'un pays,
00:19:44d'un système communiste,
00:19:46criminel, qui a fait 200 millions de morts.
00:19:48– Absolument.
00:19:50– Les CRS, je sais,
00:19:52c'est le commandement.
00:19:54Ou le préfet, je ne sais pas.
00:19:56C'est quand même hallucinant.
00:19:58– J'ai deux autres infos pour vous,
00:20:00pour nos spectateurs,
00:20:02parce qu'on va être saisi,
00:20:04ils veulent nous saisir,
00:20:06ils veulent saisir nos biens,
00:20:08ils veulent saisir notre argent,
00:20:10c'est ça le truc.
00:20:12Alors là, il y a le statut
00:20:14de l'auto-entrepreneur.
00:20:16Alors ça, c'est une arnaque
00:20:18qui a été inventée pour faire baisser
00:20:20les statistiques du chômage.
00:20:22Je le rappelle, c'était fait en 2007.
00:20:24Et c'est Laurent Wauquiez qui a vendu ça
00:20:26sur toutes les chaînes.
00:20:28– Mais non, il s'agissait d'abaisser
00:20:30le seuil de TVA.
00:20:32– Non, non, non, je parle,
00:20:34c'est en deux temps.
00:20:36C'est d'abord parce que les auto-entrepreneurs,
00:20:38quand vous devenez entrepreneur,
00:20:40c'est un nouveau statut.
00:20:42Donc ils deviennent auto-entrepreneurs,
00:20:44donc du coup, ils n'apparaissent plus
00:20:46dans les statistiques du chômage.
00:20:48C'est la première chose.
00:20:50Et ensuite, on leur a promis,
00:20:52vous ne paierez pas de factures, machin.
00:20:54Et bien voilà, maintenant,
00:20:56le gouvernement français,
00:20:58ils ont fait le fond de tiroir
00:21:00et Berroux a décidé de baisser ce chiffre
00:21:02à 25 000 pour avoir 400 millions de taxes
00:21:04en plus dans la poche, évidemment,
00:21:06de ces gens et des entreprises.
00:21:08Parce que du coup, la TVA va circuler.
00:21:10Et puis finalement, vous savez,
00:21:12les arnaqueurs de la TVA carbone,
00:21:14finalement, ils n'ont fait que voler
00:21:16l'État qui vole les gens.
00:21:18Finalement.
00:21:20Je veux dire, ne leur jetons pas la pierre.
00:21:22– Oui, sauf qu'ils ont été condamnés.
00:21:24– Oui, bien sûr qu'ils ont été condamnés.
00:21:26Mais ils n'ont fait que… c'est de la fumée.
00:21:28C'est de la fumée, pardonnez-moi.
00:21:30C'est ça, je veux dire.
00:21:32C'est une arnaque.
00:21:34C'est une arnaque.
00:21:36Remplacez carbone par dépopulation
00:21:38et tout revient en…
00:21:40Tiens, justement, à ce propos, Bill Gates
00:21:42a, je fais une parenthèse,
00:21:44Bill Gates a investi dans une entreprise américaine.
00:21:46Alors, il avait investi dans deux.
00:21:48La première, c'est dans la fausse viande.
00:21:50Alors, ça ne marche pas, c'est dégueulasse
00:21:52et puis ça a donné une haleine de choix, je veux dire.
00:21:54– On appelle ça steak.
00:21:56– Voilà.
00:21:58Et maintenant, il a investi dans une autre usine
00:22:00qui va fabriquer du beurre
00:22:02sans beurre, sans lait.
00:22:04Voilà. Tout est à l'avenant avec lui.
00:22:06Il est fou. Il est devenu fou.
00:22:08Ce mec est un danger.
00:22:10C'est un danger public.
00:22:12– C'est le… – C'est parce qu'il veut se débarrasser des vaches.
00:22:14– Bien sûr. Oui, parce qu'elles pètent trop.
00:22:16– Voilà, c'est ça.
00:22:18– Mais c'est l'hubris des milliardaires.
00:22:20– Absolument. C'est ce qu'on pouvait dire.
00:22:22C'est le même.
00:22:24Alors, tiens, justement,
00:22:26les promesses n'engagent que ceux qui y croient.
00:22:28Il y avait un excellent article sur ER
00:22:30qui a…
00:22:32Moi, je trouve que les gens,
00:22:34les journalistes d'ER sont devenus…
00:22:36C'est le Libération des années 70-80.
00:22:38– Voilà. L'époque où Libération avait un pouvoir.
00:22:40– C'est génial.
00:22:42Ça fait plaisir de voir…
00:22:44Alors que Libé est devenu une daube.
00:22:46– Mais c'est pas la volonté des banquiers qui financent.
00:22:48M. Pigasse, par exemple.
00:22:50– Oui, oui.
00:22:52– Vous souvenez des titres de Libération des années…
00:22:54– Ah ben génial.
00:22:56– Le premier titre,
00:22:58lorsque l'Ariane retombe à l'eau.
00:23:00– Oui, oui, c'était…
00:23:02– Ariane, de point, la France lance un sous-marin.
00:23:04– Voilà, tout à fait. C'était drôle.
00:23:06– Ou la tribune de Moscou
00:23:08sur le tombeau de Lénine
00:23:10avec le politburo.
00:23:12Ils font comme ça.
00:23:14Leur chapeau en grec.
00:23:16C'est fini, ça. C'est fini, le temps.
00:23:18– Nous, on faisait, à l'époque, le quotidien,
00:23:20on faisait la course.
00:23:22Sur les titres drôles, c'était sympa.
00:23:24– Mais c'est fini, ça.
00:23:26– Charlepaté, l'arrestation de Charlepaté.
00:23:28On examine sa vie tranche par tranche.
00:23:30– Oui, c'est exactement ça.
00:23:32– C'était génial.
00:23:34C'est la grande époque de la presse
00:23:36qui avait de l'esprit des journalistes qui étaient forts.
00:23:38Moi, je fais partie de cette génération
00:23:40qui est en train de disparaître.
00:23:42– Mais nous avons été contaminés par la moraline.
00:23:44– Par vous.
00:23:46Mais qui nous interdit d'avoir un mot de tronc.
00:23:48– Ils ne sont pas vexés, machin.
00:23:50Il ne faut pas vexer un tel.
00:23:52– Il y a que le canard enchaîné
00:23:54qui se le permet encore.
00:23:56Dans certaines minutes.
00:23:58Ça finit.
00:24:00– Justement, il y a un dernier truc.
00:24:02Alors, maintenant, c'est les...
00:24:04Alors, ça, c'est encore plus vicieux.
00:24:06Bravo, Bérou.
00:24:08Le gouvernement envisage d'augmenter
00:24:10le prix du cheval fiscal.
00:24:12De 33% qui est plafonné aujourd'hui à 60 euros.
00:24:16Il passerait alors à 80 euros.
00:24:18Mais ce n'est pas tout.
00:24:20Désormais, certaines villes pénaliseront
00:24:22les voitures garées en fonction de leur poids.
00:24:24– Oui, c'est ce qu'on a vu.
00:24:26– Deux lames, et même trois,
00:24:28puisque si votre voiture est critère 3,
00:24:30vous ne rentrez plus, donc il faut acheter une permission.
00:24:32– C'est l'apartheid automobile.
00:24:34– L'apartheid, c'est le pass vaccinal pour la voiture.
00:24:36– Christophe Gullin avait très bien vu ça.
00:24:38Les territoires sont abandonnés,
00:24:40mais maintenant, ils sont interdits.
00:24:42– Non, mais c'est ça, il ne faut pas que les gueux
00:24:44viennent se promener dans les villes des riches.
00:24:46Sauf que, ce que vous ne voyez pas,
00:24:48enfin, si vous voyez,
00:24:50ce que eux ne voient pas, pardon,
00:24:52puisque les gens,
00:24:54d'ailleurs, on le voit aujourd'hui partout,
00:24:56puisque les gens ne peuvent plus venir en ville,
00:24:58puisqu'ils ne peuvent plus se garer.
00:25:00Ça, ça va commencer comme ça,
00:25:02supprimer les palaces.
00:25:04Regardez toutes les boutiques qui sont en vente.
00:25:06– Rue Saint-Honoré.
00:25:08– On va vous le montrer.
00:25:10– Vous l'avez fait pour Saint-Honoré ?
00:25:12– C'est vous qui avez fait les photos.
00:25:14J'ai halluciné, rue du fond pour Saint-Honoré.
00:25:16C'est la rue du Monopoly.
00:25:18C'est la fameuse rue juste...
00:25:20Elle croise la rue de la paix,
00:25:22par définition.
00:25:24C'est une catastrophe.
00:25:26Et en fait, ces gens, ils ne veulent même plus...
00:25:28Alors, ils se disent, on va les empêcher de venir.
00:25:30Mais il n'y aura plus de boutique, il n'y aura plus rien.
00:25:32– Ils n'auront plus de raison de venir.
00:25:34– Exactement, parce qu'il n'y aura que les ultra-riches en ville.
00:25:36– Oui.
00:25:38– Tous les autres classes moyennes, etc. en dort.
00:25:40Mais il n'y aura personne pour faire vivre la ville.
00:25:42– Absolument, absolument.
00:25:44– Voilà, il n'y aura plus de boutique, il n'y aura plus rien.
00:25:46Ça va être des ghettos, exactement comme à Los Angeles,
00:25:48où ils vivent dans des communautés fermées,
00:25:50avec des gardes, des machins armés, etc.
00:25:52C'est comme au Brésil.
00:25:54– Ce qu'ils appellent les gays.
00:25:56– Les gays communistes, absolument.
00:25:58– Et on aperçoit ça dans le film,
00:26:00c'est un film extraordinaire,
00:26:02Le soleil vert.
00:26:04– Le soleil vert, oui, oui, tout à fait.
00:26:06– Vous savez que les riches sont dans une espèce de ghetto ultra-protégé.
00:26:08– C'est le cas aujourd'hui à Los Angeles.
00:26:10Mais c'est également le cas un peu partout.
00:26:12– Vous savez…
00:26:14– Neuilly, excusez-moi, par rapport au crâne limbicètre,
00:26:16ce n'est pas tout à fait la même chose.
00:26:18– Et Auteuil, il y a un village à Auteuil entièrement fermé.
00:26:22– Tout à fait, Victor Hugo,
00:26:24il y a un village entièrement fermé,
00:26:26il y a l'avenue Victor Hugo.
00:26:28– Avec des gardiens.
00:26:30– Exactement.
00:26:32Alors, juste, je finis là-dessus,
00:26:34je salue le Grand-Orient,
00:26:36on les salue trois fois.
00:26:38– Oui, oui.
00:26:40– Donc, ils ont, eux aussi,
00:26:42à la Grande-Orient de Paris,
00:26:44à la propagande de Davos,
00:26:46puisqu'ils ont lancé l'idée en 2023 et surtout 2024
00:26:48de voter une loi pour permettre de mourir,
00:26:50sorte de droit à mourir,
00:26:52tant et si bien qu'ils l'ont demandé à Emmanuel Macron.
00:26:54– Alors, Grand-Orient, franchement,
00:26:56vous n'avez pas honte, c'est vraiment des pourris.
00:26:58– Vous le découvrez ?
00:27:00– Non, je ne savais pas que…
00:27:02– Ah oui.
00:27:04– Non, mais je ne m'attendais pas à ça,
00:27:06à une telle pourriture de la part du Grand-Orient.
00:27:08– Surtout qu'ils sont, non seulement pourris,
00:27:10mais pourrisseurs.
00:27:12– Et pourrisseurs, absolument.
00:27:14Alors, moi, je me souviens que de Jacques Attali,
00:27:16d'ailleurs, à la suite de ça,
00:27:18j'ai eu des mots avec lui,
00:27:20il m'a bloqué sur Twitter,
00:27:22mais c'était il y a dix ans de ça.
00:27:24Jacques Attali qui avait dit,
00:27:26au-dessus de 65 ans,
00:27:28il a 80 ans.
00:27:30– Aïe.
00:27:32– Je ne veux pas que l'âge de 75…
00:27:34Donc, il faut commencer par lui.
00:27:36– C'est ça la question.
00:27:38– Toujours, on revient même à des populations.
00:27:40C'est-à-dire, éliminer les vieux.
00:27:42Et je vous signale que, pendant le Covid,
00:27:44c'est ce qu'ils ont fait.
00:27:46Dans les EHPAD, ils ont empêché les gens,
00:27:48les familles de venir.
00:27:50Les personnes âgées qui n'avaient que leurs petits-enfants,
00:27:52c'était leur seul petit bonheur,
00:27:54elles sont mortes dans la tristesse.
00:27:56– C'est incriminel, Jacques Attali,
00:27:58t'es incriminel.
00:28:00Tiens, en fait, Attali, tu peux nous expliquer
00:28:02les 350 millions d'agris de l'USAID ?
00:28:04– Alors, j'allais le dire.
00:28:06– Enfoiré, traître.
00:28:08– Alors, très exactement, c'est 300 000 dollars.
00:28:10– 300 000, pardon.
00:28:12– On lui a fait un petit don.
00:28:14– USAID, mais c'est la CIA, plutôt.
00:28:16Ce que vous dites dans la revue de presse,
00:28:18c'est que c'est venu de la CIA.
00:28:20– J'ai toujours dit que l'USAID,
00:28:22c'était la CIA, ça fait longtemps qu'on le sait.
00:28:24– Mais alors, attention, pourquoi est-ce
00:28:26qu'il a reçu ces 300 000 ?
00:28:28Pour lancer un programme économique au Comores.
00:28:30– Au Comores, en plus ?
00:28:32C'est un État ennemi de Mayotte ?
00:28:34– Bien oui, bien sûr.
00:28:36– On salue la mémoire de Bob Denard,
00:28:38fameux mercenaire français
00:28:40qui était manipulé, enfin manipulé,
00:28:42qui était aux ordres d'Alexandre de Marenches.
00:28:44– Oui, c'était marrant.
00:28:46– C'était une belle époque.
00:28:48– Une belle époque.
00:28:50Alors, revenons à notre revue de presse,
00:28:52et nous avons épuisé à peu près
00:28:54– On salue Jacques Attali.
00:28:56– Les saisies de l'épargne des Français.
00:28:58Il faudrait que nous donnions quelques...
00:29:00– Ah mais ce n'est pas fini.
00:29:02– Mais ça va continuer.
00:29:04– Justement, avant de venir,
00:29:06j'ai vu sur mon fil Twitter,
00:29:08parce que quelqu'un me l'a envoyé,
00:29:10je ne sais plus si c'est un député allemand
00:29:12ou un homme politique allemand,
00:29:14en tout cas ça c'est sûr,
00:29:16nous avons suffisamment d'épargne en Allemagne
00:29:18pour répondre à la...
00:29:20parce que les Allemands aussi
00:29:22commencent à s'endetter là.
00:29:24Parce que depuis le Covid,
00:29:26leurs voitures ne se vendent plus.
00:29:28Donc depuis 5 ans, c'est une catastrophe pour l'Allemagne.
00:29:30– L'Allemagne a une croissance zéro cette année.
00:29:32– La Deutsche Bank,
00:29:34le profit de la Deutsche Bank,
00:29:36moins de 90% sur 2024.
00:29:38Donc là, il y a un problème en Allemagne.
00:29:40Là, chers spectateurs,
00:29:42vous êtes tous témoins,
00:29:44combien de fois on vous a dit ici,
00:29:46sur ce plateau,
00:29:48le choléra. Et là, il y a quelque chose qui ne va pas.
00:29:50C'est très net.
00:29:52– On va le payer.
00:29:54– Porsche a licencié 1 900...
00:29:561 700.
00:29:58Allez sur la liste des licenciements,
00:30:00on ne peut pas la donner.
00:30:02– Il faut aider l'Allemagne.
00:30:04Vous ne voulez pas vous acheter une Porsche ?
00:30:06– Non, j'ai déjà donné.
00:30:08Mais en l'occurrence, le Porsche
00:30:10vient de licencier 1 700 ingénieurs.
00:30:12C'est très très mauvais signe.
00:30:14Parce que Porsche, c'est une compagnie,
00:30:16c'est un constructeur qui ne licencie jamais.
00:30:18Qui est extrêmement fidèle à ses collaborateurs,
00:30:20à ses employés, ses salariés ouvriers.
00:30:22Donc, s'ils virent 1 700 personnes,
00:30:26c'est que, vraiment,
00:30:28c'est une cata en ce moment en Allemagne.
00:30:30Ça, c'est sûr.
00:30:32– Vous alliez nous parler d'Amélie.
00:30:36– Oui, juste Amélie de Montchalin.
00:30:38On en a parlé tout à l'heure à l'ouverture.
00:30:42Mais en fait, elle,
00:30:44elle l'avait annoncé en 2018.
00:30:46Et je voudrais vraiment qu'on voit la vidéo.
00:30:48Alors, j'espère que Charles pourra mettre un extrait.
00:30:50– Il faut qu'on rappelle quand même
00:30:52qu'on a 1 600 milliards d'euros dans l'assurance-vie en France.
00:30:54Et, chiffre intéressant,
00:30:56400 milliards d'euros
00:30:58sur les comptes bancaires des Français.
00:31:00C'est 3 ans d'épargne non allouées
00:31:02qui est sur nos comptes en banque.
00:31:04La bonne nouvelle, c'est que si vous êtes des intermédiaires financiers,
00:31:06vous savez où trouver l'argent.
00:31:08– Elle dit, en fait,
00:31:10elle explique devant des banquiers.
00:31:12C'est une conférence.
00:31:14Elle est devant un parterre de banquiers français.
00:31:16Voilà.
00:31:18Et elle leur dit…
00:31:20– Que leur dit-elle ?
00:31:24– Il leur suffira,
00:31:26il vous suffira
00:31:28de vous servir dans les dépôts des Français.
00:31:30Voilà.
00:31:32Et alors là, je la cite,
00:31:34la mesure s'appliquerait à 0,01% des citoyens
00:31:36les plus riches du pays,
00:31:38soit environ 4 000 personnes.
00:31:40Donc,
00:31:42chacune disposant d'une fortune colossale
00:31:46supérieure à 100 millions d'euros
00:31:48selon la proposition, etc.
00:31:50Alors ça, ça fait référence à la loi
00:31:52qui vient d'être votée
00:31:54à l'Assemblée nationale.
00:31:56C'est-à-dire les taxés, les super-riches,
00:31:58une taxe de 2% sur leur fortune.
00:32:00Donc c'est la loi Zucman, de mémoire.
00:32:02– Zucman, absolument.
00:32:04– Mais il faut qu'elle passe devant le scénario.
00:32:06Et donc Amélie de Montchalin,
00:32:08– Elle l'avait dit dès 2018.
00:32:10– Non, là, elle a fait une conférence de presse
00:32:12en disant, c'est un scandale, on s'attaque aux riches.
00:32:14– Ah oui ? – Mais oui !
00:32:16– Elle dit le contraire de ce qu'elle avait dit, donc.
00:32:18– Non, non, non.
00:32:20Parce qu'en 2018, elle disait déjà
00:32:22qu'il faut se servir, mais chez les pauvres.
00:32:24Alors que là, c'est la taxe sur les riches.
00:32:26– Ah oui, d'accord.
00:32:28– Et donc du coup, elle n'est pas contente, Amélie.
00:32:30– Ah oui, d'accord.
00:32:32– Non mais c'est incroyable
00:32:34comment ces gens haïssent les Français.
00:32:36Elles ne se rendent pas compte de ce qu'ils font.
00:32:38C'est épouvantable. Amélie de Montchalin,
00:32:40la vidéo est tellement parlante.
00:32:42– Mais si vous prenez un euro à 20 millions de pauvres,
00:32:44– Oui, c'est 20 millions, c'est ce que font les banques.
00:32:46La Banque Postale, c'est ce qu'elle fait.
00:32:48– Et voilà.
00:32:50– Moi, je rappelle, depuis 2008,
00:32:52depuis l'explosion de 2008,
00:32:54et ça, c'était il y a déjà 5 ans,
00:32:56c'était une des échos.
00:32:58– Oui.
00:33:00– Les frais bancaires avaient augmenté
00:33:02entre 2008 et 2018,
00:33:04voilà, 2010 ans.
00:33:06– 1000, oui.
00:33:08– 1000%.
00:33:10Les banques se sont, comment dire,
00:33:12rattrapées, entre guillemets, dans la poche des Français.
00:33:14– Oui.
00:33:16– Ça devrait être interdit.
00:33:18Ils devraient avoir une commission parlementaire
00:33:20pour surveiller ce que font ces banquiers.
00:33:22C'est absolument scandaleux, ce qu'ils font.
00:33:24– Commission parlementaire.
00:33:26– Vous savez que c'est les banquiers
00:33:28qui payent le plus de,
00:33:30comment dire, d'influenceurs,
00:33:32lobbyistes, pardon,
00:33:34c'est pas le même mot,
00:33:36de lobbyistes à l'Assemblée nationale,
00:33:38et surtout à Bruxelles.
00:33:40– À Bruxelles, c'est…
00:33:42– Barozo, il est bien parti à Goldman Sachs.
00:33:44– À l'aéroport de Bruxelles.
00:33:46– Thierry Breton, il va à Banque des Affaires américaines.
00:33:48– À la gare de Bruxelles, tout le monde arrive
00:33:50pour aller de son petit couplet influenceur.
00:33:52– C'est ça.
00:33:54– Alors, vous avez parlé de la banque postale,
00:33:56ça nous amène à aborder la rubrique
00:33:58que nous aimerions tenir ici,
00:34:00c'est la nouvelle de nos amis les banques.
00:34:02– Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, Amen.
00:34:04– Nos amis les banques, alors comment ça va ?
00:34:06La Banque populaire vient d'être rachetée
00:34:08par la Caisse d'épargne.
00:34:10Non, fusionnée avec la Caisse d'épargne.
00:34:12– Alors, attends, non, non,
00:34:14je ne sais plus ce que c'est,
00:34:16parce que j'en ai plusieurs,
00:34:18alors on va le faire rapidement.
00:34:20– Oui, parce que…
00:34:22– Attends, attends, non, non, non.
00:34:24– Il y a des choses.
00:34:26– Mieux que ça.
00:34:28– Cette semaine,
00:34:30la Banque Centrale Européenne perd 8 milliards.
00:34:34– Et comment ça ?
00:34:36– Excellente question.
00:34:38– Oui, enfin…
00:34:40– Pendant que le lingot d'or flotte littéralement dans les airs
00:34:42grâce à son poids, si j'ose dire,
00:34:44les BAC plus 20 de la Banque Centrale Européenne
00:34:46ont été littéralement humiliés,
00:34:48une nouvelle fois,
00:34:50en déclarant in petto
00:34:52une perte de 7,9 milliards d'euros.
00:34:56Les connaissants, parce que je la connais bien
00:34:58au début de toutes ces années,
00:35:00c'est le double, soit 16 milliards d'euros,
00:35:02puisque par le passé,
00:35:04la Banque Centrale Européenne n'a pas été la dernière
00:35:06à bidonner son bilan,
00:35:08comme l'a aussi souvent montré
00:35:10Professeur Chabilier notamment,
00:35:12que vous avez vu ici,
00:35:14et surtout toutes les banques,
00:35:162009, 2010, 2011, 2012,
00:35:18elles avaient sérieusement bidonné leur bilan.
00:35:20– Comment a-t-elle perdu ces 16 milliards d'euros ?
00:35:24– Alors, je vous lis,
00:35:26c'est la déclaration,
00:35:28c'est vraiment parce que les Anglais se foutent de nous,
00:35:32littéralement,
00:35:34les Anglais ont dit
00:35:36« Thanks God we left the EU »
00:35:38Dieu merci, on a quitté l'Union Européenne.
00:35:40– Oui, on a quitté l'Union Européenne.
00:35:42– Voilà, mais en réalité,
00:35:44c'est toujours le Financial Times
00:35:46et l'Express d'Écossais
00:35:48qui ont lancé ces pavés dans la fenêtre
00:35:50de Christine Lagarde.
00:35:52Je cite « La perte,
00:35:54dans le bilan 2024,
00:35:56reflète l'impact des taux d'intérêt plus élevés
00:35:58que la BCE a porté à un niveau record,
00:36:00blabla, en réponse à la plus forte flambée,
00:36:02blabla, d'inflation, blabla,
00:36:04de son histoire, blabla. »
00:36:06Cette révélation devrait servir de rappel
00:36:08cinglant au Premier ministre
00:36:10Sir Clarence Starmer
00:36:12des risques inhérents à un rapprochement avec l'Union Européenne.
00:36:14Donc oui, il n'y a que la presse anglaise
00:36:16qui a commenté,
00:36:18la première a commenté les pertes
00:36:20de 2 milliards de la Banque Centrale Européenne
00:36:22et c'est trop imbécile,
00:36:24parce qu'en fait, autant avant
00:36:26elle avait un coussin de protection,
00:36:28on va dire une piscine remplie,
00:36:30là elle ne l'a plus, Christine.
00:36:32Donc c'est très intéressant.
00:36:34Les pertes de la BCE découlent principalement
00:36:36des déséquilibres de taux dans le système
00:36:38de paiement Target 2, blabla,
00:36:40où elle a payé 4% d'intérêt sur des fonds
00:36:42empruntés, mais elle a perdu de l'argent
00:36:44alors que son programme de prêt…
00:36:46C'est du bullshit !
00:36:48C'est de la planche à billets, je te le prête,
00:36:50je te le donne, je te le reprête,
00:36:52elle le prête aux banques
00:36:54qui le remplacent au sein de la BCE.
00:36:56Mais c'est une mascarade !
00:36:58C'est extrêmement technique.
00:37:00Mais je veux dire, le standard or était tellement plus simple !
00:37:02Ah ben voilà, j'en sais quelque chose.
00:37:04J'avais écrit quelque chose là-dessus.
00:37:06Vous avez connu John Pierpont de Morgan ?
00:37:08Non, non, non, non.
00:37:10Vous êtes un grand !
00:37:12Non mais sérieux !
00:37:14Vous n'y aurez plus.
00:37:16Franchement, je vois bien l'époque de John Pierpont de Morgan
00:37:18en tant que banquier d'ailleurs.
00:37:20Arrêtez, arrêtez. Vous savez, à l'époque de Ben Bernanke,
00:37:22qui a été gouverneur de la Banque de France…
00:37:24Vous le ressemblez un peu, sans les lunettes.
00:37:26Les étudiants m'appelaient Ben Bernanke.
00:37:28Oui, oui, absolument, vous le ressemblez.
00:37:30C'est un spécialiste de Weimar.
00:37:32Il a une fois son doctorat.
00:37:34Il n'a jamais bossé dans le privé.
00:37:36Je n'ai pas le niveau de revenu
00:37:38de M. Bernanke.
00:37:40Surtout qu'il est allé chez Cerberus.
00:37:42Il a quitté la Fed.
00:37:44Je crois que c'est Cerberus
00:37:46ou un autre, mais c'est pareil.
00:37:48Cerberus a été condamné 12 fois
00:37:50pour blanchiment.
00:37:52Vous plaisantez. 200 fois.
00:37:54200 fois ?
00:37:56Mais c'est des escrocs.
00:37:58Cerberus, c'est des vautours.
00:38:00Le vautour, en effet.
00:38:02Attends, on en était où ?
00:38:04La perte de la Banque Centrale Européenne.
00:38:06La perte de la Banque Centrale Européenne.
00:38:08Alors, les deux questions que…
00:38:10En fait, ça va entraîner trois choses.
00:38:12Ça prouve que la BCE n'a pas
00:38:14le soutien des propriétaires
00:38:16comme une Banque Centrale devrait en avoir.
00:38:18C'est-à-dire qu'en fait,
00:38:20tous les autres gouverneurs des autres pays
00:38:22ne soutiennent plus la BCE.
00:38:24Il y a toujours eu ces trivialités
00:38:26entre Francfort et…
00:38:28Affaiblissement de l'euro en raison
00:38:30du bilan de la Banque.
00:38:32Justement, c'est ça.
00:38:34Et l'affaiblissement aussi de l'économie allemande
00:38:36qui était le soutien principal
00:38:38de l'euro.
00:38:40Exactement.
00:38:42Tensions encore plus fortes allant jusqu'à la rupture
00:38:44dans la zone euro.
00:38:46Et je conclue en disant,
00:38:48comme l'avait constaté le tsar à ses dépens,
00:38:50c'est l'éternel retour du Congrès.
00:38:52Oui, oui.
00:38:54Non, mais c'est…
00:38:56Tiens, puisqu'on est dans les arnaques
00:38:58des gouverneurs…
00:39:00Alors, vous avez une petite arnaque par là ?
00:39:02Une grosse arnaque de derrière les fagots ?
00:39:04Oui, oui. Non, mais c'est énorme.
00:39:06C'est tellement…
00:39:08J'ai paru dans ma revue de presse, dans mon radar,
00:39:10il y a à peu près 10 ans de ça.
00:39:12Alors, j'en suis friand.
00:39:14Ça date du 27 janvier 2025,
00:39:16donc vous allez la retrouver sur quotidien.com.
00:39:18Alors, Rodrigo Rato.
00:39:22Donc, c'est pris un râteau
00:39:24de 4 millions d'euros.
00:39:26L'ancien ministre de l'économie.
00:39:28D'accord ?
00:39:30Et, attention, ex-dirigeant espagnol
00:39:32du FMI.
00:39:34Ah oui, d'accord.
00:39:36C'est le soleil espagnol, en plus.
00:39:38Du FMI,
00:39:40de 2004 à 2007.
00:39:42D'accord. Il s'est pris un râteau.
00:39:44Alors, a été pris une nouvelle fois
00:39:46la main dans le sac et a fait le frais
00:39:48de la justice de Madrid,
00:39:50qui lui a infligé 4 ans de prison.
00:39:52Oui, c'est pas mal.
00:39:54Un ancien patron du FMI en taule,
00:39:56ça vaut Sarkozy avec son bracelet.
00:39:58C'est grandiose.
00:40:00Et 2,5 millions d'euros a payé au fisc
00:40:02et à la justice espagnole.
00:40:04Entre 2005 et 2015,
00:40:06donc pendant 10 ans,
00:40:08Râteau avait ouvert une dizaine de sociétés écrans.
00:40:10Donc, Panama, Monaco,
00:40:12Bahamas, Irlande, Caïman.
00:40:14Formidable.
00:40:16La totale.
00:40:18La totale.
00:40:20Ile-de-Manne.
00:40:22Les gens ne connaissent pas,
00:40:24mais Ile-de-Manne, c'est du Seychelles.
00:40:26C'est tout près.
00:40:28Bahamas, Irlande,
00:40:30pour placer ses fonds.
00:40:32Eux-mêmes, pas toujours justifiés.
00:40:34Ils n'ont pas mis le tambour ?
00:40:36Non, mais en réalité, ils les avaient détournés,
00:40:38écoutez bien, de la CARA de Madrid.
00:40:40La banque espagnole, la CARA Madrid.
00:40:42La caisse. CARA, je crois que c'est la caisse.
00:40:44Avec un J.
00:40:46Voilà.
00:40:48Et ça fait suite à une affaire
00:40:50que j'avais chroniquée en 2017.
00:40:52Le tribunal espagnol
00:40:54a jugé et condamné les 65
00:40:56anciens banquiers membres du Conseil
00:40:58d'administration de la CARA Madrid,
00:41:00devenus entre-temps
00:41:02banquiers pour détournement de 12 millions d'euros
00:41:04grâce à des cartes
00:41:06Visa Black Infinite passées en mode invisible,
00:41:08etc.
00:41:10Tout le Conseil d'administration
00:41:12de la CARA Madrid,
00:41:14dont l'ancien patron du FMI,
00:41:16ils sont devenus fous.
00:41:18Les banquiers sont devenus fous
00:41:20entre l'an 2000
00:41:22et 2008.
00:41:24C'est la clé.
00:41:26Ils ont pété un plomb.
00:41:28Je l'ai déjà dit, j'ai connu les banquiers
00:41:30de l'ancienne génération.
00:41:32Les mecs étaient droits communiques.
00:41:34Ils étaient austères, protestants.
00:41:36Ils finançaient l'industrie,
00:41:38les entreprises. Ils ne finançaient pas la finance.
00:41:40C'est toute la question.
00:41:42Mais il y avait une séparation en plus.
00:41:44Il y avait une séparation banque d'affaires.
00:41:46Oui, bien sûr.
00:41:48Le criminel dans tout ça,
00:41:50il n'y a qu'un seul criminel.
00:41:52Si je devais en nommer un seul, c'est Larry Summers.
00:41:54Summers.
00:41:56Vous voyez, ça, c'est encore...
00:41:58Les banques,
00:42:00nos amis les banques,
00:42:02il y a aussi la Société Générale.
00:42:04J'avais des banques en faillite,
00:42:06mais je ne les vois plus.
00:42:08La faillite, il y a une banque,
00:42:10Poulavski, aux États-Unis.
00:42:12Oui, alors brièvement.
00:42:14C'est quand même une vieille banque.
00:42:16La Poulavski, elle a survécu
00:42:18à la crise de 1929.
00:42:20Oui, c'est ça.
00:42:22Ça y est, elle a fait faillite.
00:42:24Et puis, vous avez...
00:42:26C'est ça, fondée en 1890 à Chicago.
00:42:28Elle a rendu l'âme
00:42:30alors qu'elle avait parfaitement résisté
00:42:32à la crise de 1929 et à deux guerres mondiales.
00:42:34Je ne dis pas rien.
00:42:36Voilà, donc ça, c'est une banque américaine
00:42:38qui a fait faillite, qui est tombée.
00:42:40Alors attention, on a une autre.
00:42:42La Socrame aussi.
00:42:44Bon, elle n'a pas fait faillite,
00:42:46mais je veux dire, elle a été remise.
00:42:48Donc, attends, c'est quoi déjà ?
00:42:50Socrame.
00:42:52Les fonctionnaires, a priori,
00:42:54définitivement cramés et arrêtent
00:42:56ces opérations du jour au lendemain.
00:42:58Et donc, elle oriente les gens
00:43:00vers le crédit coopératif.
00:43:02Mais alors, qui est la Socrame ?
00:43:04Alors, en fait, le crédit coopératif
00:43:06qui lui-même a fermé des dizaines
00:43:08d'agences et qui reste une filiale
00:43:10plus ou moins cachée de la BPCE,
00:43:12constituée en 2009 de deux banques
00:43:14en faillite, Banque Populaire
00:43:16et Caisse d'Épargne.
00:43:18Je rappelle, c'est Sarkozy
00:43:20Caisse d'Épargne.
00:43:22Donc, Socrame est banque.
00:43:24Ensuite, il y a quoi ?
00:43:26Il y a la Norin-Chung-Kin Yuan Bank.
00:43:28Oui, j'ai lu ça.
00:43:30Bon, ils ont été sauvés par le gouvernement,
00:43:32mais ils ont perdu quand même
00:43:34je ne sais plus combien de milliards.
00:43:36C'est énorme.
00:43:3812 milliards.
00:43:40Mais il y a quand même moins de faillite
00:43:42de banque quand même en ce moment.
00:43:44C'est ce que j'allais dire.
00:43:46C'est-à-dire que la pyramide,
00:43:48il y a moins de monde, d'un peu, on monte.
00:43:50Vous faites une révélation
00:43:52qui est intéressante.
00:43:54On a beaucoup parlé du crédit suisse,
00:43:56mais il a été coulé par les Américains.
00:43:58Le crédit suisse ?
00:44:00Oui.
00:44:02En fait, c'est plus...
00:44:04Oui, je l'avais dit ici 20 fois.
00:44:06Oui, oui.
00:44:08Dans le sens où les Américains
00:44:10ont mis le revolver sur la tente
00:44:12du gouvernement suisse
00:44:14en disant, vous allez saisir
00:44:16tous les biens des Russes
00:44:18qui sont dans vos comptes bancaires.
00:44:20Oui, c'est ça.
00:44:22C'est censé être le secret bancaire suisse.
00:44:24Et donc là, le reste du monde a vu
00:44:26que même le crédit suisse
00:44:28ne respecte plus.
00:44:30C'est-à-dire qu'à la simple demande
00:44:32des Américains, on peut saisir
00:44:34vos comptes, alors que c'est des comptes anonymes.
00:44:36Donc tout le monde s'est barré.
00:44:38Je veux dire, du jour au lendemain,
00:44:40tout le monde s'est précipité à Genève.
00:44:42Il dit, non, non, moi je retiens mon argent.
00:44:44Les Américains l'ont flingué,
00:44:46mais c'est à cause de l'Ukraine.
00:44:48Alors nous avons aussi,
00:44:50il faut parler de l'or quand même,
00:44:52puisque on l'a évoqué tout à l'heure,
00:44:54l'once est à 3 000,
00:44:56le lingot à plus de 90 000.
00:44:58Et M. Trump a demandé,
00:45:00à moins que ce soit Elon Musk,
00:45:02a demandé que l'on fasse
00:45:04un inventaire précis
00:45:06du stock d'or de Forknorx.
00:45:08Tout à fait.
00:45:10Pourquoi est-ce qu'il demande ça ?
00:45:12Parce que d'une part,
00:45:14Ben Bernanke avait refusé.
00:45:16Je vous le rappelle.
00:45:18Malgré les demandes de Rand Paul,
00:45:20il y a eu une campagne qui a duré
00:45:22trois ans aux Etats-Unis pour ouvrir
00:45:24Forknorx au public.
00:45:26Et Ben Bernanke a refusé.
00:45:28Donc à partir de ce moment-là,
00:45:30tout le monde a pensé qu'il y avait...
00:45:32– Finalement, il y avait un loup.
00:45:34Que probablement il n'y a pas autant d'or pour le loup.
00:45:36– Comme dit Martine Aubry quand il y a un loup.
00:45:38Donc là, c'est des lingots fourrés au loup.
00:45:40– Non mais la question, c'est...
00:45:42– Il y a un loup dans le coffre.
00:45:44– Est-ce que le stock d'or américain est aussi conséquent ?
00:45:46– Alors je veux dire pourquoi,
00:45:48parce que c'est dans mon livre.
00:45:50Vous savez que j'ai consacré un livre entier
00:45:52à la manipulation.
00:45:54C'est l'histoire de l'or,
00:45:56mais à travers l'évangile,
00:45:58avec Saint-Pierre et le Christ.
00:46:00Ça commence d'ailleurs avec Saint-Pierre.
00:46:02Bref, et dans ce livre 666,
00:46:04j'ai publié les documents
00:46:06que j'ai récupérés à la Bank of England
00:46:08et l'essayeur de la Bank of England
00:46:10se plaint que Forknox
00:46:12lui ait envoyé 127
00:46:14ou 150 lingots
00:46:16fourrés au...
00:46:18– Au plomb ?
00:46:20– Non, au tungsten.
00:46:22Donc si Forknox, déjà,
00:46:24il y a une vingtaine d'années,
00:46:26commençait à truander,
00:46:28et en plus, je veux dire, les américains
00:46:30qui prennent les anglais pour des idiots,
00:46:32il y a quand même une limite.
00:46:34C'est extrêmement dangereux comme jeu.
00:46:36Donc du coup,
00:46:38les anglais ont perdu confiance
00:46:40vis-à-vis de Forknox,
00:46:42c'est-à-dire qu'ils n'acceptent plus leurs lingots,
00:46:44alors du moins, il y a une période d'essayage,
00:46:46donc ça prend du temps,
00:46:48et donc mon sentiment,
00:46:50si vous voulez,
00:46:52c'est que, à mon avis,
00:46:54un quart des lingots qui se trouvent à Forknox
00:46:56sont fourrés à la pralinée.
00:46:58Et c'est pour ça, si vous voulez,
00:47:00parce que l'idée de Trump,
00:47:02j'en ai parlé sur la revue de presse
00:47:04dans une émission qui avait été censurée,
00:47:06d'ailleurs, sur le livre
00:47:08La Vengeance de la planche à billets,
00:47:10vous vous rappelez,
00:47:12c'est que Trump veut,
00:47:14en fait, pour abaisser
00:47:16les 37 trilliards de dettes américaines,
00:47:18il veut remonter
00:47:20le cours de l'or
00:47:22exactement comme l'avait fait Franklin Roosevelt.
00:47:24C'est-à-dire qu'il dit, aujourd'hui,
00:47:26on va dire, je dis n'importe quoi,
00:47:28le cours de l'or, c'est à 3 000,
00:47:30on va le mettre à 15 000,
00:47:32du fait de la réévaluation
00:47:34des stocks d'or de Forknox.
00:47:36– D'accord.
00:47:38– Du coup, ils vont revenir à 20.
00:47:40– Oui, mais alors, ça va faire baisser
00:47:42la valeur du dollar, alors.
00:47:44– Ils s'en foutent, parce qu'à partir du moment,
00:47:46c'est un retour naturel au standard or.
00:47:48Vous êtes témoin depuis le temps que j'en parle.
00:47:50C'est un retour naturel au standard or.
00:47:52– On en parle de plus en plus.
00:47:54– 40 États américains ont voté des lois,
00:47:56parce que les États sont indépendants,
00:47:58ils ont tous leur ministère des Finances,
00:48:00ils ont voté des lois pour rendre
00:48:02les pièces d'or et les pièces d'argent
00:48:04légal tender, et les gens peuvent payer,
00:48:06acheter avec des pièces d'or
00:48:08et des pièces d'argent.
00:48:10Sauf que là, il y a la loi de Gresham.
00:48:12– Oui. – A vous, mon cher professeur.
00:48:14– Oh non, la loi de Gresham.
00:48:16Gresham était le financier d'Elisabeth Ière,
00:48:18seconde moitié du XVIe siècle.
00:48:20– Et sa loi est toujours valable aujourd'hui.
00:48:22– C'est lui qui disait, la mauvaise monnaie
00:48:24chasse la bonne, autrement dit,
00:48:26quand l'or circule, au bout d'un certain temps,
00:48:28les gens gardent les bonnes pièces.
00:48:30– Et on échange en argent ou en cuivre.
00:48:32– C'est ça. – Ou en papier.
00:48:34– On a vu ça en Yougoslavie.
00:48:36– Ou en papier.
00:48:38– On a vu ça en Yougoslavie.
00:48:40C'est-à-dire qu'en Yougoslavie,
00:48:42il y avait le dinar officiel,
00:48:44ça c'était du temps du banquier central
00:48:46Milosevic, quand il était au pouvoir.
00:48:48Donc il y avait le dinar serbe,
00:48:50enfin Yougoslave plutôt,
00:48:52mais en fait les gens,
00:48:54du fait qu'il y ait tellement de travailleurs
00:48:56qui étaient en Allemagne,
00:48:58etc., qu'en fait il y avait une économie parallèle
00:49:00qui était en Deutschmark.
00:49:02– Oui, oui.
00:49:04– Donc il y avait les deux monnaies.
00:49:06Et donc dès que les gens avaient des billets serbes,
00:49:08des billets de banque,
00:49:10paf !
00:49:12Il les changeait en Deutschmark.
00:49:14– C'est ce qui est arrivé au Liban aussi.
00:49:16– Pareil, la loi de Gresham.
00:49:18– Avant la faillite du Liban,
00:49:20sur les dubs au Liban,
00:49:22on vous disait, vous voulez de la livre en libanaise
00:49:24– Ouh, des dollars !
00:49:26– Mais ça, vous ne l'aviez pas en Yougoslave à l'époque.
00:49:28Mais ce qui est intéressant,
00:49:30c'est que le drame yougoslave, enfin monétaire,
00:49:32s'est répercuté, s'est renouvelé effectivement au Liban.
00:49:34– Oui.
00:49:36– C'est dramatique. Alors juste, je finis là-dessus.
00:49:38– Finis-je ?
00:49:40– Parce que dans le livre, il y a l'histoire de Milosevic
00:49:42qui lui, voyant qu'il y avait cette...
00:49:44En fait, il l'a...
00:49:46il l'a mis au point
00:49:48par des seconds couteaux,
00:49:50c'est un escroc de premier rang,
00:49:52des banques, des banques privées,
00:49:54qui ont dit, déposez vos deutschmarks chez nous
00:49:56et on vous donne 5% ou 6%.
00:49:58Je ne me souviens plus, vous avez le détail dans le livre.
00:50:00Authentique.
00:50:02Pendant deux ans,
00:50:04ils ont ramassé tous les deutschmarks,
00:50:06du jour au lendemain, ils ont mis la banque en faillite
00:50:08et tous les deutschmarks,
00:50:10c'était des hommes,
00:50:12les gens de Milosevic
00:50:14qui remplissaient des valises entières
00:50:16et qui les mettaient dans des coffres en Suisse.
00:50:18– Bien sûr.
00:50:20– Ils les ont dégolés à la frontière, à l'aéroport.
00:50:22– Bon.
00:50:24– Alors, il reste une chose sur laquelle j'aimerais que nous parlions.
00:50:26– La loi Grécham est toujours active.
00:50:28– Ah, toujours ? Il y a quand même une chose
00:50:30sur laquelle nous aimerions finir, mon cher Pierre,
00:50:32quoique nous n'ayons pas expliqué.
00:50:34– Mais il reste tout ça.
00:50:36– Oui, mais c'est quand même
00:50:38la révélation de USAID.
00:50:40Le fait que
00:50:42des centaines
00:50:44d'organes de presse
00:50:46et d'associations
00:50:48ont été
00:50:50financés
00:50:52par l'Amérique.
00:50:54– Ah, mais c'est énorme.
00:50:56– D'une façon totalement surréaliste.
00:50:58Alors, ça mériterait
00:51:00une émission.
00:51:02– En fait, tous les gens qui ont dit
00:51:04qu'on était des conspirationnistes,
00:51:06que TVL, c'était une chaîne d'extrême droite,
00:51:08en fait, tous ces gens ont été financés
00:51:10directement ou indirectement par les Américains,
00:51:12par la gauche américaine.
00:51:14Parce qu'en fait, Obama était de gauche.
00:51:16Tout ça, n'oubliez pas, ça découle d'Obama.
00:51:18– Oui, oui.
00:51:20– Joe Biden n'a jamais été au pouvoir,
00:51:22c'est toujours Obama qui a piloté.
00:51:24Non, mais c'est épouvantable.
00:51:26– Alors, vous dressez la liste dans votre presse.
00:51:28Encore une fois, il faudrait faire une émission.
00:51:30– Non, mais franchement, il faudrait qu'on…
00:51:32– Il a financé, par exemple,
00:51:34un opéra pour les travestis
00:51:36en Colombie,
00:51:38des films portugais promouvant…
00:51:40– Non, mais précisez, précisez, parce que c'est un opéra
00:51:42avec des travestis, donc avec des rôles,
00:51:44comme ça, de Travelo,
00:51:46et pour des travestis,
00:51:48ou transgenres, LGBTQ, machin…
00:51:50– Oui, l'alphabet n'y suffirait pas.
00:51:52– Oui, exactement.
00:51:54– Donc, des films portugais promouvant l'inceste familial,
00:51:56les relations sexuelles avec les mineurs,
00:51:58des leçons de poterie à des Marocains,
00:52:00un chèque de 2 millions quand même.
00:52:02– 2 millions quand même pour des leçons de poterie à des Marocains.
00:52:04Mais en fait, tout ça, il payait des gens,
00:52:06il payait des journalistes.
00:52:08– Et puis l'Union européenne
00:52:10a donné 130 millions à la presse.
00:52:12– Ah, mais moi, je l'ai gardée pour vous.
00:52:14– A la veille des élections européennes.
00:52:18C'est incroyable, ça.
00:52:20– Mais après, on vous parle d'ingérence russe
00:52:22dans les élections.
00:52:24Et en Roumanie, ils ont cassé l'élection
00:52:26sous prétexte, parce que les Russes,
00:52:28alors que l'Union européenne, elle,
00:52:30elle a payé des centaines de millions.
00:52:32Alors attends, tiens, c'est le journal italien
00:52:34Il Fatto Quotidiano rapporte que la commission européenne
00:52:36a alloué 130 millions d'euros
00:52:38à divers médias européens,
00:52:40juste avant les élections européennes.
00:52:42Les recettes et les montants détaillés pour chaque média
00:52:44ont été classés secrets.
00:52:46– Oui, oui.
00:52:48– C'est honteux.
00:52:50– Donc, les pouvoirs
00:52:52financiers…
00:52:54– Et après, Thierry Breton nous dit que les Russes
00:52:56ont effectué des opérations d'infiltration
00:52:58en oubliant, juste de préciser,
00:53:00qu'Israël, lui, a pris le contrôle total
00:53:02de la presse française.
00:53:04À part ça, ça va, quoi.
00:53:06Non mais c'est incroyable.
00:53:08Par exemple, 250 millions de dollars
00:53:10pour la construction d'une route par les talibans
00:53:12et on n'a jamais vu la route.
00:53:14330 millions aux talibans pour qu'ils
00:53:16se remettent à cultiver l'opium.
00:53:18– Non mais avant, ils les passaient,
00:53:20ils les larguaient du napalm.
00:53:22– C'est ça ?
00:53:24– Rappelez-vous, en Colombie, ils ont largué du napalm
00:53:26pour qu'il n'y ait plus de drogue, etc.
00:53:28Et puis là, ils leur payent pour qu'ils
00:53:30en fassent du pavot.
00:53:32Ces Américains sont fous alliés.
00:53:34– Enfin, la gauche
00:53:36de l'État profond américain
00:53:38a un décomportement
00:53:40et c'est pour ça que
00:53:42Trump, évidemment,
00:53:44donne un coup de pied dans l'infirmognia.
00:53:46– Ils ont financé un programme
00:53:48de musique irlandaise 30 genres.
00:53:50– LGBTQ.
00:53:52– Voilà.
00:53:54C'est pas un numéro de claquette,
00:53:56c'est un numéro de tapette.
00:53:58Je suis désolé.
00:54:00– C'est bien, c'est bien.
00:54:02– C'est pas mal.
00:54:04– Je trouve ça raciste.
00:54:06Déjà, comment ose-t-on,
00:54:08comment peut-on faire
00:54:10des différences entre les gens
00:54:12en fonction de leur sexualité ?
00:54:14C'est pas normal.
00:54:16C'est absolument pas normal.
00:54:18C'est même pas démocratique, à la base.
00:54:20Et ces gens vous parlent de démocratie
00:54:22et vous balancent tout de suite
00:54:24la démocratie dans la figure.
00:54:26– Ce qui nous intéresse, nous,
00:54:28comme journalistes, c'est qu'il y a
00:54:30un certain nombre de fact-checkers
00:54:32en faveur de la vaccination, par exemple.
00:54:34– Ils ont payé tous les fact-checkers,
00:54:36les Julien Pint,
00:54:38tous ces clowns-là,
00:54:40les Reichstatt, les merdeux,
00:54:42pardon. Je veux dire, tous ces gens
00:54:44ont été payés, directement ou indirectement.
00:54:46On le voit, d'ailleurs,
00:54:48dans le truc du S7, on les entend plus trop là-dessus.
00:54:50C'est très curieux.
00:54:52– C'est vraiment un coup de tonnerre.
00:54:54– Bill Gates a bien mis 4 millions dans le monde.
00:54:56– Oui.
00:54:58– Il a mis de l'argent dans l'AFP.
00:55:00– L'AFP a bénéficié de millions,
00:55:02de millions de l'USAID.
00:55:04Et ça ne justifie pas
00:55:06le nombre d'abonnements, je précise.
00:55:08Parce que les abonnements à l'AFP sont payants.
00:55:10On est tout à fait d'accord.
00:55:12C'est comme le Terminal Bloomberg.
00:55:14– Et le New York Times a reçu des millions.
00:55:16– Politico !
00:55:18Ils ont été pris la main dans le sac.
00:55:20C'est un journal
00:55:22de la CIA, payé
00:55:24par la CIA,
00:55:26imposé par la CIA, etc.
00:55:28– La BBC…
00:55:30– BBC a pris je ne sais pas combien de millions.
00:55:32Donc si la BBC a pris…
00:55:34Moi j'aimerais bien savoir,
00:55:36j'aimerais bien mettre le nez
00:55:38dans la compta de France Info,
00:55:40de France Inter,
00:55:42parce que je pense qu'ils en ont reçu, eux aussi,
00:55:44des millions de la part d'officines
00:55:46comme ça, qui dépendent de l'Europe,
00:55:48ou des trucs pour encourager
00:55:50ceci ou cela. C'est toujours des
00:55:52prétextes bidons.
00:55:54– On n'a pas la comptabilité, mais on peut lire les choses
00:55:56au contenu, justement.
00:55:58– Absolument.
00:56:00– Qui sont totalement woke, totalement révélateurs
00:56:02de ces financements.
00:56:04– Tiens, je vous donne un exemple.
00:56:06Je vous donne un exemple pour que vous compreniez bien.
00:56:08Alors,
00:56:10quand la guerre a commencé en Ukraine, Joe Biden
00:56:12et les démocrates avaient besoin de soulever le reste du monde
00:56:14pour forcer les pays à envoyer
00:56:16eux aussi des milliards en soutien aux criminels
00:56:18banderistes, nazis, zélenskis.
00:56:20Et pour cela, la même opération
00:56:22à l'époque, en Yougoslavie donc, a été renouvelée
00:56:24et amplifiée. Ainsi, l'USAID
00:56:26CIA, je cite,
00:56:28a payé le site de Kiev Independent
00:56:30donc c'est un site internet,
00:56:32Twitter, machin, pour écrire des
00:56:34fake news sur le massacre des soldats
00:56:36nord-coréens en Ukraine.
00:56:38Article qui a servi ensuite
00:56:40aussi de trésor vu aux USA, Politico,
00:56:42un autre site de la CIA, pour écrire
00:56:44la même chose en citant Kiev
00:56:46Independent comme source sur le
00:56:48terrain. Et que se passe-t-il après ?
00:56:50CNN, NBC et toutes
00:56:52les autres télés reprennent l'information
00:56:54en disant que c'est Politico qui l'a
00:56:56dit. – Ah oui, si Politico l'a dit.
00:56:58– Non mais vous avez vu la chaîne de
00:57:00la désinformation, la chaîne du mensonge ?
00:57:02– Oui. – Mes chers
00:57:04spectateurs, vous devez comprendre, je veux dire
00:57:06quand on... Libertad.
00:57:08TV Libertad.
00:57:10Voilà, TV Libertad.
00:57:12Non mais c'est
00:57:14quand même, c'est scandaleux.
00:57:16Et nous, on est censurés.
00:57:18J'ai été censuré pendant 5 ans
00:57:20sur Facebook. Ma fiche Wikipédia
00:57:22est totalement détruite.
00:57:24Conspirationniste, ceci, machin, la totale.
00:57:26Comme la vôtre d'ailleurs.
00:57:28Comme celle de TVL. Tous les autres, tous ceux
00:57:30qui ne sont pas dans la ligne du mire
00:57:32de Obama, M. Obama.
00:57:34Je précise que son cuisinier,
00:57:36son petit ami
00:57:38de l'époque a fini mort dans son lac.
00:57:40C'est juste comme ça. – Curieux.
00:57:42– Voilà.
00:57:44Pour ceux qui pensaient que
00:57:46Obama était hétéro,
00:57:48il est, comment dire,
00:57:50un chevalier à vapeur.
00:57:52– Un voilier à vapeur, oui.
00:57:54Tout ça, c'est quand même...
00:57:56– Non mais vous comprenez, il faut comprendre
00:57:58d'où ça vient pour comprendre
00:58:00la chaîne de désinformation
00:58:02et surtout la mentalité.
00:58:04– Oui, oui.
00:58:06Il me semble quand même que
00:58:08là, c'est quand même l'effet Trump
00:58:10que c'est un épreuvement
00:58:12considérable.
00:58:14– Mais attendez, ils ont essayé de le tuer quand même, hein ?
00:58:16– Mais attendez, il veut se venger.
00:58:18Quelqu'un a essayé de vous tuer 3 fois.
00:58:20Excusez-moi, mais à un moment donné,
00:58:22vous n'allez pas tendre la joue.
00:58:24– Pour l'instant,
00:58:26physiquement, personne n'a essayé.
00:58:28– Non mais imaginez une chose,
00:58:30on essaie de vous tuer 3 fois,
00:58:32vous allez sérieusement vous énerver.
00:58:34Et c'est ce qui se passe avec Trump.
00:58:36Et Trump, il a des pouvoirs colossaux
00:58:38entre les mains, aujourd'hui.
00:58:40Ils ont essayé de le tuer, tout le monde l'a vu.
00:58:42Le monde entier a vu la balle
00:58:44toucher son oreille.
00:58:46Le monde entier l'a vu.
00:58:48Ils ont essayé de le buter
00:58:50une autre fois.
00:58:52Je vous rappelle, avec des grenades, des machins,
00:58:54le mec, il avait tout, sur son golf.
00:58:563 fois, ils ont essayé.
00:58:58– Est-ce qu'on pourrait conclure, mon cher Pierre,
00:59:00sur un phénomène qui est quand même très inquiétant
00:59:02et qui nous rappelle furieusement ce qui s'est passé en 2008,
00:59:04c'est-à-dire
00:59:06le retour des CDS, dont vous êtes
00:59:08un grand connaisseur,
00:59:10puisque c'est vous qui avez écrit le livre
00:59:12sur Brightmeister,
00:59:14l'inventeur, l'inventrice
00:59:16– L'inventrice des CDS.
00:59:18En effet, là, il y a quelque chose qui se passe.
00:59:20Alors, attends, c'est là, tiens.
00:59:22Ça date du... Alors, attends, ça date de quand ?
00:59:2417 février, c'est tout récent.
00:59:26– C'est tout chaud.
00:59:28– Retour en 2008, déclenchement des CDS.
00:59:30À l'époque, en 2008,
00:59:32les banques pensaient
00:59:34que les impayés de remboursements
00:59:36de prêts immobiliers
00:59:38ne dépasseraient pas les 4%.
00:59:40C'est-à-dire que tant que ça reste,
00:59:42tant que 4% des gens ne remboursent pas,
00:59:44ça va, ils arrivent à faire des bénéfices.
00:59:46Pourtant, aujourd'hui,
00:59:48le chiffre est largement dépassé.
00:59:50Aujourd'hui, en 2025.
00:59:52– Ça nous rappelle, donc, deux minutes.
00:59:54– Donc, je donne deux exemples, voire même trois,
00:59:56avec des photos. Alors, allez voir,
00:59:58c'est du 17 février,
01:00:00ça s'appelle « Retour des impayés en résidence principale ».
01:00:02– Oui, résidence principale, oui.
01:00:04– Voilà, alors,
01:00:06là, on se trouve à Seattle,
01:00:08économiquement, c'est là où il y a Microsoft.
01:00:10– Oui, oui, absolument.
01:00:12– C'est du sérieux.
01:00:14– C'est la côte ouest.
01:00:16– Exactement. Donc, là, c'est un bloc résidentiel,
01:00:18donc c'est une belle immeuble,
01:00:20150 appartements, voilà.
01:00:22Et il y a à peu près,
01:00:24alors,
01:00:26l'unité
01:00:28a plus de 60 jours de retard.
01:00:30Donc, ce qui, en termes bancaires juridiques,
01:00:32si vous voulez, c'est « delinquent ».
01:00:34Voilà, grosso modo, c'est l'idée.
01:00:36Voilà, et donc,
01:00:38eh bien, ils devaient rembourser 18 millions
01:00:40sur la propriété,
01:00:42enfin, l'immeuble.
01:00:44– Oui, oui.
01:00:46– Et donc, là,
01:00:48ça va déclencher les crédits défaut swaps.
01:00:50C'est-à-dire que,
01:00:52comme ils n'ont pas payé,
01:00:54donc l'assurance se déclenche.
01:00:56Donc, on va aller chercher 18 millions
01:00:58chez quelqu'un d'autre, et ainsi de suite.
01:01:00Et c'est comme ça que l'enchaînement,
01:01:02voilà, on met le feu à la mèche.
01:01:04– Exactement, et on répand la contagion
01:01:06dans le système bancaire.
01:01:08Et on voit réapparaître, d'ailleurs,
01:01:10Fannie Mae, qui avait été…
01:01:12– Sauvée ? Sauvée ? Nationalisée ?
01:01:14– En 2008.
01:01:16– Exactement, nationalisée par Ben Bernanke.
01:01:18– Voilà.
01:01:20– Et Hank Paulson.
01:01:22Justement, tiens, je vous donne un autre exemple.
01:01:24Là, on est au Texas, à Dallas.
01:01:26Dallas, franchement, là,
01:01:28ils sont blindés, je vous le dis.
01:01:30Eh bien, le taux d'occupation de l'immeuble,
01:01:3295%, défaut de paiement
01:01:34de l'obligation de remboursement
01:01:36de prêt en janvier
01:01:382025.
01:01:40Et donc là, c'est un prêt,
01:01:42et c'est que les intérêts, 47 millions.
01:01:4447 millions en défaut de paiement.
01:01:46– Oui. – Juste sur les intérêts.
01:01:48– Oui. – Donc là, il y a quelque chose
01:01:50qui est en train de se mettre en place,
01:01:52et l'un des commentaires, par exemple, il dit
01:01:54« Comment est-ce possible qu'un immeuble
01:01:56avec 95% d'occupation, sachant que
01:01:58il y a un ratio, on calcule des ratios,
01:02:00donc là, ils ne sont pas à 50%…
01:02:02– Oui, d'occupation.
01:02:04– Quasiment à 100%,
01:02:06donc ce n'est pas normal.
01:02:08Il y a quelque chose qui ne va pas.
01:02:10C'est-à-dire qu'en fait, ce sont les gens
01:02:12qui ont perdu leur emploi, qui eux-mêmes
01:02:14n'arrivent plus à payer, et petit à petit…
01:02:16– Et déjà, voilà, exactement.
01:02:18– Vous savez, n'oubliez pas, 2008,
01:02:20la crise suprême de 2008 a commencé…
01:02:22– C'est Boeing aussi, attention.
01:02:24– Exactement, vous avez raison,
01:02:26mais ils ont licencié massivement.
01:02:28Warren Buffett a licencié massivement
01:02:304 000 personnes de sa banque.
01:02:32Et ce que je veux dire par là,
01:02:34si vous voulez, n'oubliez pas,
01:02:36la crise des suprêmes, donc 2006-2009,
01:02:38a commencé simplement…
01:02:40ça, c'est vraiment la clé du livre
01:02:42« Black Masters », c'est les délocalisations.
01:02:44C'est-à-dire qu'en même temps
01:02:46qu'ils ont modifié la loi bancaire,
01:02:48la séparation banque d'affaires,
01:02:50banque privée, vous vous souvenez ?
01:02:52– Oui.
01:02:54– Eh bien, en même temps,
01:02:56ils ont modifié l'ALENA,
01:02:58c'est-à-dire que les entreprises américaines
01:03:00pouvaient délocaliser au Mexique.
01:03:02– Accords de libre-échange nord-américains.
01:03:04– Donc du coup, tout le monde a délocalisé au Mexique.
01:03:06Et donc, ils ont mis au chômage
01:03:08des centaines de milliers de pauvres mecs salariés
01:03:10qui avaient un emprunt sur le dos.
01:03:12Tout ça s'est passé en même temps.
01:03:14– Et Trump revient sur l'ALENA.
01:03:16Il revient sur le droit de…
01:03:18– Apple, là, ils ont commencé à baliser.
01:03:20Apple vient d'annoncer une usine,
01:03:22500 millions, je ne sais pas quoi,
01:03:24c'est pour faire plaisir.
01:03:26Ils ont peur, ils balisent avec Trump.
01:03:28Mais Trump a raison.
01:03:30Je veux dire, d'abord, on protège les siens.
01:03:32– Bien sûr, bien sûr.
01:03:34– Qu'est-ce qu'on va délocaliser au Mexique ?
01:03:36– Ah ben, c'est les salaires.
01:03:38Les maquiladoras.
01:03:40– Mais il n'y a qu'un seul criminel.
01:03:42Le criminel principal, c'est Larry Summers.
01:03:44– Oui.
01:03:46– Larry Summers.
01:03:48– Alors, dites-nous, rappelez à notre spectateur,
01:03:50qui est Larry Summers ?
01:03:52– De mémoire Goldman Sachs, je crois.
01:03:54– Oui.
01:03:58Deux secrétaires d'État aux finances américains,
01:04:00sur trois, viennent de Goldman Sachs.
01:04:02– On veut même s'il ne vient pas de Goldman Sachs.
01:04:04– Oui.
01:04:06– En fait, c'est lui qui a cassé
01:04:08ce qui a été mis en place en 1929.
01:04:10– Oui.
01:04:12– D'accord ?
01:04:14– Oui.
01:04:16– Et vous avez connu le papa du président Kennedy.
01:04:18– Décidément, oui.
01:04:20– C'est-à-dire qu'on est hors du temps.
01:04:22Donc on flotte ici, c'est ça qui est extraordinaire.
01:04:24– En tant qu'historien, je connais bien cette période.
01:04:26Enfin, ces périodes.
01:04:28Mais oui, vous avez raison.
01:04:30– C'était le père Kennedy qui a cassé,
01:04:32qui a instauré la séparation
01:04:34des banques d'affaires, des banques de dépôt.
01:04:36– Oui.
01:04:38Et je suis en train de chercher, de mémoire,
01:04:40le nom de cette loi qui m'échappe.
01:04:42– Stiglitz.
01:04:44– Stiglitz.
01:04:46– Stiglitz.
01:04:48– De vieux qui cèdent.
01:04:50– Exactement.
01:04:52– C'est ça qui vous renvoie.
01:04:54– Moi j'assume totalement,
01:04:56mais comment dire, mon âge.
01:04:58Tout le monde voit y passer.
01:05:00C'est ce qu'on leur souhaite,
01:05:02d'arriver jusqu'à nos âges déjà.
01:05:04Avec tous les gens qui ont été vaccinés,
01:05:06j'en ai vu quand même un certain nombre
01:05:08dans mon entourage, franchement.
01:05:10– Mon propre frère.
01:05:12Mon propre frère aux États-Unis.
01:05:14– Ah oui, c'est vrai, vous nous avez parlé.
01:05:16Je veux qu'on embrasse ton spectateur,
01:05:18parce que vraiment…
01:05:20– Eh bien je crois que, malheureusement,
01:05:22nous n'avons pas épousé tous les sujets.
01:05:24Encore un pour la route.
01:05:26– Il y a un truc, alors je ne sais plus ce que c'est.
01:05:28– Il est insatiable cet homme.
01:05:30– USAID.
01:05:32La CIA a payé le forum de Davos.
01:05:34On y est, c'est Obama.
01:05:3660 millions,
01:05:38mais un peu moins que Justin Trudeau,
01:05:40qui est lui aussi beau, etc.
01:05:42qui lui a mis 22 millions.
01:05:44Il a pris 22 millions
01:05:46de l'argent des Canadiens.
01:05:48C'est l'argent des impôts, quand même.
01:05:50– Pour le mettre dans le forum de Davos.
01:05:52– Oui, mais bien sûr.
01:05:54Et je suis sûr que notre ami Macron
01:05:56a fait la même chose.
01:05:58Évidemment.
01:06:00– Absolument.
01:06:02– Notre ami, entre guillemets.
01:06:04On salue Brigitte.
01:06:06– Et Justin Brideau.
01:06:08Non, pardon, Justin Trudeau.
01:06:10– Justin Trudeau.
01:06:12– Brideau, c'est un saucisson, je crois.
01:06:14Donc, il ne faut pas comprendre.
01:06:16– C'est ça.
01:06:18Mais ce n'était pas celle-là que je voulais vous donner.
01:06:20– Il a quand même financé le Davos, alors.
01:06:22– Ah si, voilà.
01:06:24Justement, parce qu'à force de mentir aux gens,
01:06:26les médias, les télés,
01:06:28les télés officielles,
01:06:30celles qui sont subventionnées par notre argent d'ailleurs,
01:06:32France 2, machin, etc.
01:06:34FR3.
01:06:36Alors,
01:06:38le CNN,
01:06:40– D'accord.
01:06:42– Maintenant, CNN.
01:06:44Ils ont moins de spectateurs que Bob l'éponge.
01:06:46– Alors, je n'ai pas l'honneur
01:06:48de connaître Bob l'éponge.
01:06:50– C'est un dessin animé.
01:06:52Dans la série, la télévision a tué des millions
01:06:54en vendant la vaccination Pfizer et Moderna.
01:06:56Le cas de CNN, parce que les présentateurs de CNN,
01:06:58comme les petites bips
01:07:00de BFM, par exemple,
01:07:02ils ont encouragé leurs spectateurs
01:07:04à se vacciner, n'oubliez pas.
01:07:06Donc, ça devient
01:07:08spectaculaire, parce que la propagande
01:07:10pro-vaccin et anti-Trump s'est littéralement
01:07:12retournée contre la chaîne CNN.
01:07:14Témoins le violent licenciement
01:07:16de la semaine passée, donc là, c'est du
01:07:1827 janvier, lancé par la
01:07:20Warner Brothers, qui a commis l'erreur de racheter
01:07:22cette chaîne d'information continue.
01:07:24210 journalistes
01:07:26ont reçu leur pink slip,
01:07:28c'est le papier rose qui signifie licenciement,
01:07:30qui s'ajoute aux 100 qui ont déjà été licenciés
01:07:32l'année dernière, aux 100
01:07:34qui ont été licenciés, etc.
01:07:36On a déjà à peu près 1000,
01:07:381000 journalistes
01:07:40techniciens et administratifs qui ont été
01:07:42virés de chez CNN. Plus personne
01:07:44ne regarde CNN. Et c'est pour ça que
01:07:46la différence entre TVL,
01:07:48c'est que nos spectateurs,
01:07:50ils viennent nous voir, ils viennent sur
01:07:52la chaîne YouTube, alors que
01:07:54les gens,
01:07:56non mais, vous allumez une télé
01:07:58dans l'aéroport, dans les gares,
01:08:00les trucs s'allument, personne n'en regarde.
01:08:02Il n'y a que les Ehpad
01:08:04qui regardent FR3 et France 2,
01:08:06et TF1, ne l'oubliez jamais.
01:08:08– Mais je l'ai vu ce matin,
01:08:10il y avait, je crois que c'était BFM,
01:08:12dans une salle à manger, du petit déjeuner,
01:08:14il y avait un grand monsieur, assez costaud,
01:08:16qui s'était mis devant la télé,
01:08:18et on ne voyait pas l'écran.
01:08:20Bon, il ne s'était pas aperçu qu'il empêchait
01:08:22tout le monde de voir, mais personne n'a protesté,
01:08:24parce que personne ne regardait.
01:08:26– Oui, tout à fait. Alors, il y a un journaliste
01:08:28qui dit, sur la situation de CNN,
01:08:30« Financially and morally
01:08:32bankrupt fake news TV. »
01:08:34– Oui, c'est ça.
01:08:36– Même Bob l'éponge
01:08:38et Cartoon Network,
01:08:40alors Cartoon Network, c'est Gulli,
01:08:42c'est l'équivalent de… – Ah oui, Gulli, oui.
01:08:44– …ont infiniment plus d'audience que CNN.
01:08:46– Ah oui.
01:08:48– Alors que… – C'est toute une époque.
01:08:50– CNN, c'est le monde entier en plus.
01:08:52– Oui, oui, bien sûr.
01:08:54– Alors que Gagui, c'est juste aux Etats-Unis.
01:08:56– Avec ce qu'il se passe avec Trump,
01:08:58c'est véritablement un changement d'époque.
01:09:00– Alors géopolitique et diplomatique,
01:09:02je ne sais plus qui…
01:09:04Yalta 2.0.
01:09:06– Oui, oui, c'est ça.
01:09:08– C'est bien vu.
01:09:10Sur le plan géopolitique et politique,
01:09:12mais sur le plan culturel aussi.
01:09:14Eh bien, je crois, mon cher Pierre,
01:09:16que ce sera une façon d'apporter une conclusion
01:09:18toute provisoire à notre revue de presse
01:09:20de ce mois de février.
01:09:22Rendez-vous à la prochaine.
01:09:24– Oui, je donne rendez-vous à nos spectateurs
01:09:26parce qu'ils adorent,
01:09:28dans les dédicaces,
01:09:30il y a Besançon, Béziers,
01:09:32alors on va voir la liste.
01:09:34Il y a Béziers, La Rochelle, Varennes,
01:09:36je crois, enfin, vous verrez la liste
01:09:38derrière, sur l'écran.
01:09:40– La fuite à Varennes ?
01:09:42– Je ne sais plus.
01:09:44Je ne sais plus dans quel département c'est.
01:09:46– Ah, parce qu'il y a beaucoup de…
01:09:48– Il y a beaucoup de Varennes.
01:09:50Ce n'est pas que le truc de Louis XVI.
01:09:52Mais en tout cas, je remercie tous nos spectateurs
01:09:54qui viennent.
01:09:56J'étais à Nevers, tiens.
01:09:58J'étais à Nevers, c'était vraiment très sympa.
01:10:00J'ai rencontré vraiment nos spectateurs
01:10:02qui vous saluent d'ailleurs et qui nous reprochent
01:10:04de ne pas faire assez de revues de presse ensemble.
01:10:06Parce qu'ils disent qu'en fait,
01:10:08votre culture et la mienne,
01:10:10si vous voulez, ça donne quelque chose
01:10:12d'assez, comment dire,
01:10:14d'extrêmement vivant.
01:10:16– On recommencera.
01:10:18– Vous savez que si on était sur TF1,
01:10:20je veux dire, on cartonnerait, ça serait des millions.
01:10:22Mais on serait censurés tout de suite.
01:10:24– Merci à vous.
01:10:26– Merci chers spectateurs.
01:10:28– Merci à vous tous.
01:10:30– Fidélité de votre audience.
01:10:32– Bénédiction sur vous.
01:10:34– Et merci à Pierre Jovanovic.
01:10:36– Bénédiction.
01:10:38– À très bientôt.
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01:10:58Bonjour et bienvenue.
01:11:00Voici notre rendez-vous hebdomadaire
01:11:02de décryptage
01:11:04de l'actualité économique
01:11:06et géopolitique en mode affranchi.
01:11:08Je salue tous les abonnés
01:11:10de TV Liberté
01:11:12pour cet épisode que je vais intituler
01:11:14« Après l'humiliation,
01:11:16les coups de bâton ».
01:11:18Alors j'ai un petit peu hésité
01:11:20sur le titre. Ça aurait pu être
01:11:22le calice
01:11:24jusqu'à la lie pour les Européens.
01:11:26Où l'Europe
01:11:28se prend-elle les baffes
01:11:30qu'elle mérite ?
01:11:32Bon, vous avez compris l'esprit.
01:11:34Et ça s'inscrit en fait
01:11:36dans le droit fil
01:11:38de cette déclaration
01:11:40de Donald Trump
01:11:42le mercredi 26.
01:11:44L'Europe,
01:11:46c'est un machin qui a été créé
01:11:48pour nous emm...
01:11:50On va vous dire ce que je veux dire.
01:11:52Ils ont bien fait le job.
01:11:54Mais aujourd'hui,
01:11:56c'est moi le président
01:11:58et on ne me la fait pas.
01:12:00Et dans l'heure
01:12:02qui a suivi, Donald Trump
01:12:04annonçait la mise en place
01:12:06de tarifs de 25%
01:12:08sur les produits
01:12:10importés d'Europe.
01:12:12Bon, on comprend bien que dans le viseur,
01:12:14il y a les spiritueux,
01:12:16le vin, le champagne
01:12:18français. Enfin,
01:12:20c'est surtout l'industrie
01:12:22automobile et chimique
01:12:24allemande qui sont visées.
01:12:26Bon, les marchés n'ont pas tant
01:12:28réagi parce qu'on s'attendait
01:12:30évidemment à ce que
01:12:32une telle annonce soit
01:12:34faite. Par contre, sur le
01:12:36timing, alors là, c'est très très symbolique.
01:12:38Emmanuel Macron
01:12:40est convoqué
01:12:42à Washington
01:12:44le 25.
01:12:46Ça se passe, semble-t-il,
01:12:48pas si mal. Emmanuel Macron
01:12:50se vante même d'avoir convaincu
01:12:52Donald Trump
01:12:54d'inviter
01:12:56Zelensky
01:12:58à la table des négociations.
01:13:00Donc, on pense qu'effectivement,
01:13:02il y a rapprochement des
01:13:04points de vue. Et le lendemain, boum !
01:13:06Tarifs contre les
01:13:08produits européens. Alors, Donald
01:13:10Trump n'a pas
01:13:12donné de date,
01:13:14n'a pas non plus listé les produits
01:13:16qui pourraient être frappés
01:13:18les premiers. Bon, ce qu'on comprend,
01:13:20c'est que, ben voilà, les
01:13:22négociations vont
01:13:24commencer et que le bras
01:13:26de fer va être rude
01:13:28car Donald
01:13:30Trump, c'est clair, ne nous fera pas
01:13:32de cadeau. Et la meilleure preuve
01:13:34en est la façon dont il
01:13:36compte résoudre
01:13:38la question du conflit
01:13:40russo-
01:13:42ukrainien
01:13:44en concluant
01:13:46une paix
01:13:48avec la Russie
01:13:50sans les Européens
01:13:52et surtout en contraignant
01:13:54Vladimir
01:13:56Zelensky, a
01:13:58signé un accord
01:14:00qui va
01:14:02permettre aux États-Unis de mettre la main
01:14:04sur 50%
01:14:06des terres rares
01:14:08et des métaux industriels
01:14:10rares
01:14:12eux aussi, comme le
01:14:14modène ou
01:14:16des
01:14:18métaux rentrant dans
01:14:20les aimants permanents
01:14:22plus
01:14:24le tungsten. Bref,
01:14:26les États-Unis
01:14:28ont mis 120
01:14:30milliards sur la table pour
01:14:32aider l'Ukraine. L'essentiel
01:14:34de cet argent, en fait, a servi
01:14:36à l'Ukraine à commander
01:14:38des armes aux États-Unis. Donc, en fait,
01:14:40les États-Unis se sont presque
01:14:42donnés à eux-mêmes ou à leur industrie
01:14:44de l'armement 120 milliards.
01:14:46En revanche, ça va être aux
01:14:48Européens de payer
01:14:50les pots cassés,
01:14:52de financer la reconstruction
01:14:54de l'Ukraine. Mais attendez, c'est
01:14:56pas fini. Ça sera également aux
01:14:58Européens de garantir la
01:15:00sécurité de l'Ukraine,
01:15:02car Trump l'a également dit.
01:15:04Il n'y aura pas un
01:15:06soldat américain sur le sol
01:15:08ukrainien. Évidemment, pas question
01:15:10que l'Ukraine retente
01:15:12sa chance pour rentrer dans
01:15:14l'OTAN. Et les États-Unis
01:15:16ne mettront pas non plus un dollar
01:15:18supplémentaire. Bien au contraire,
01:15:20ils espèrent, avec l'accord sur
01:15:22les matières premières, se rembourser
01:15:24et bien au-delà
01:15:26de leur mise initiale.
01:15:28Alors,
01:15:30quand on dit que Trump
01:15:32pratique
01:15:34avec
01:15:36une certaine habileté l'art
01:15:38du deal, rappelez-vous que
01:15:40ses premières
01:15:42exigences, c'était que l'Ukraine
01:15:44verse
01:15:46l'équivalent de 500 milliards
01:15:48de matières premières aux États-Unis.
01:15:50Refus,
01:15:52évidemment, de l'Ukraine,
01:15:54de l'Europe. Finalement,
01:15:56il conclut, un autre accord,
01:15:58l'Ukraine livrera
01:16:0050% des
01:16:02terres rares et autres métaux
01:16:04qu'elle extrait. Sauf que si,
01:16:06au bout du compte,
01:16:08l'Ukraine exporte
01:16:102 500 milliards
01:16:12de ses richesses vers les États-Unis,
01:16:14si les États-Unis en touchent
01:16:1650%, à la sortie,
01:16:18ça fera 1 000 milliards, ça sera, finalement,
01:16:20deux fois plus que les
01:16:22500 que l'Ukraine se disait
01:16:24prête à refuser.
01:16:26La situation,
01:16:28donc, c'est que
01:16:30les États-Unis vont récupérer
01:16:32des matières premières
01:16:34stratégiques, et ce sont
01:16:36les Européens
01:16:38qui vont, en quelque sorte, sécuriser
01:16:40les lieux d'extraction
01:16:42dont les États-Unis vont
01:16:44bénéficier. Et nous, en Europe,
01:16:46est-ce qu'on va voir la couleur de ces terres
01:16:48rares ? Du molybden,
01:16:50du tungsten ? Vous connaissez la réponse,
01:16:52c'est quasiment non.
01:16:54L'Europe,
01:16:56donc, après
01:16:58l'humiliation d'avoir
01:17:00été tenue à l'écart des pourparlers
01:17:02de paix avec Poutine,
01:17:04se prend donc les coups
01:17:06de bâton, consistant à
01:17:08financer la reconstruction de l'Ukraine,
01:17:10et il y en aurait là aussi pour
01:17:12500 milliards. Décidément, c'est le chiffre
01:17:14fétiche dans cette affaire.
01:17:16500 milliards à notre charge
01:17:18plus la sécurisation
01:17:20de l'Ukraine,
01:17:22qui va nous coûter combien ?
01:17:2430, 40, 50 milliards par an ?
01:17:26On ne sait pas, et probablement
01:17:28pour une décennie,
01:17:30ce qui pourrait nous revenir là aussi
01:17:32à terme à 500 milliards.
01:17:34Et l'Europe,
01:17:36finalement, quelque part, se laisse
01:17:38faire.
01:17:40Trump justifie, évidemment,
01:17:42sa dureté envers les Européens
01:17:44par le fait qu'ils n'ont pas su faire
01:17:46respecter les accords
01:17:48de Minsk, qu'ils ont
01:17:50encouragé l'Ukraine à demander
01:17:52son adhésion à l'OTAN,
01:17:54mais est-ce que les États-Unis,
01:17:56de leur côté, et notamment
01:17:58l'administration Biden, n'ont pas poussé
01:18:00justement les Européens
01:18:02à soutenir les Ukrainiens
01:18:04dans leur provocation envers
01:18:06la Russie, et lorsque la guerre s'est déclenchée,
01:18:08eh bien,
01:18:10les Européens et
01:18:12les Américains ont tout fait
01:18:14pour que cette guerre se poursuive.
01:18:16Il y avait des pourparlers de paix
01:18:18début avril 2022, et ils ont
01:18:20capoté. Donc ensuite,
01:18:22il y a eu tout ce que l'on sait,
01:18:24ce drame terrible,
01:18:26un million de morts, peut-être plus,
01:18:28une dizaine
01:18:30de millions, une douzaine de millions d'Ukrainiens
01:18:32ont fui leur pays.
01:18:34Bref, c'est une vraie
01:18:36catastrophe, mais
01:18:38faire comme si les États-Unis
01:18:40n'avaient aucune responsabilité
01:18:42dans le conflit, et surtout
01:18:44n'étaient
01:18:46responsables en rien
01:18:48pour le sabotage de Nord Stream,
01:18:50avouez que là, quand même, il y a des choses
01:18:52assez mystérieuses. Comment
01:18:54se fait-il que les Européens ne ressortent pas,
01:18:56ne jouent pas cette carte
01:18:58du sabotage de Nord Stream,
01:19:00qui a littéralement coulé
01:19:02notre industrie européenne ?
01:19:04Quel lourd secret
01:19:06les États-Unis détiendraient-ils
01:19:08qui fait que
01:19:10à aucun moment, les Européens
01:19:12n'ont enquêté,
01:19:14ou en tout cas, n'ont voulu
01:19:16faire connaître les résultats
01:19:18de l'enquête sur le sabotage
01:19:20de Nord Stream, dont on a très bien compris
01:19:22que c'était une opération
01:19:24commanditée par les États-Unis.
01:19:26Pourquoi les Européens
01:19:28se taisent-ils, ou
01:19:30alors gardent-ils
01:19:32cet atout pour éventuellement
01:19:34négocier
01:19:36une attitude beaucoup plus
01:19:38conciliante des États-Unis
01:19:40avec les produits européens ?
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