Sabrina Medjebeur : «Le président Tebboune a du sang sur les mains», sur CNEWS.
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00:00Comment peut-on le perçu en Algérie ?
00:02C'était par le régime déjà.
00:03Comme des autorités plus inanimes
00:06qui n'arrivent pas à mutualiser leurs compétences
00:09pour établir un dialogue équilibré,
00:11adulte et responsabilisant.
00:14Je veux dire, le fait que cet individu ait été
00:16présenté 14 fois, pardon,
00:19s'est vu refuser 14 fois un laissé-passer consulaire,
00:23moi j'appelle ça une déclaration de guerre, pardon.
00:25C'est-à-dire que cette personne a tué,
00:28elle a commis un attentat,
00:29le président Tebboune, comme le rappelait Elisabeth Lévy,
00:31a du sang sur les mains.
00:33Cette personne était connue, comme l'a précisé Olivier,
00:37au fichier des signalements
00:39des personnes à caractère terroriste,
00:43ou j'ai dit, je ne sais plus, voilà, absolument,
00:44ceux que je connaissais plus, Libélé.
00:45Pour radicalisation.
00:46Exact. Je pense que là, quand même,
00:48on est au-delà de la guerre numérique,
00:51de ces moudjahidines 2.0
00:52qu'ont mené certaines personnes ici sur le territoire français,
00:55il y a depuis quelques semaines, pardon,
00:58et l'arrestation de Boalem Sansal,
01:00une guerre hybride qui est menée sur le territoire français,
01:02sans que les autorités françaises ne s'accordent,
01:04non pas dans une violence ou dans une réponse violente
01:07à l'égard du régime algérien,
01:09mais dans une réponse équilibrée qui rassurerait les Français
01:12et puis peut-être aussi octroierait un minimum de respect
01:16de notre souveraineté vis-à-vis de l'État algérien.
01:18L'État algérien, je ne pense pas qu'il aime
01:21les souverainetés culpabilisantes comme l'est la France,
01:25malheureusement, mais ça, c'est encore un autre sujet.
01:28Sous-titrage Société Radio-Canada