Dans un contexte encore marqué par la crise des agriculteurs de 2024, Emmanuel Macron inaugure la nouvelle édition du Salon de l'agriculture ce samedi 22 février au parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris.
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00:00— Cette transition, on la réussira si on sort de la stigmatisation, justement. Donc moi, je pense que cette dépénalisation, on va dans le bon sens.
00:06Faut sanctionner quand les gens respectent pas. Et vous avez des sanctions qui sont civiles.
00:09— Comment réussir la transsychologie lorsqu'on promet ensuite de dépénaliser les intents dans l'environnement
00:14lorsqu'elles sont pas faites exprès ? — Parce que... Parce que, un, il faut accompagner les gens avant de taper.
00:20Et ensuite, quand on sanctionne, on peut le faire dans le civil et pas dans le pénal. C'est-à-dire que je pense que
00:24nos exploitants agricoles, il n'y en a aucun. Ce ne sont pas des gens qu'on peut traiter comme des damas. Et ils le vivent comme ça.
00:29Donc il faut du respect, de la compréhension mutuelle. Je vois toutes les tensions. Moi, je suis très préoccupé par les tensions
00:35qui peuvent exister. Je soutiens d'ailleurs aussi tous nos agents de l'OFB. Et je veux dire ici... J'ai toujours été clair là-dessus.
00:40On veut que ça s'apaise. Donc il faut que les tensions s'apaisent. Il faut du respect de tous côtés. Et je pense qu'on peut
00:45mener cette transition en investissant, en conseillant, en accompagnant, en sanctionnant, mais que cette sanction
00:51soit moins stigmatisante. — Justement, est-ce que vous allez désarmer les agents de l'OFB ?
00:55— Ça, c'est... Le débat doit se poursuivre. Je pense qu'il y a des contrôles qui peuvent se passer parfois dans de meilleures conditions.
01:00Il faut que tout le monde soit calme et respectueux. Donc j'appelle tout le monde à être respectueux avec les agents de l'OFB.
01:05— C'est pas clair. Ça, c'est... — Non, c'est clair. C'est hyper clair. C'est que juste...
01:09— Pour le port d'armes de l'agent de l'OFB ? — Il y a 2 catégories d'intervention. Il y a des agents de l'OFB qui interviennent
01:14dans de la police administrative. Il n'y a pas forcément besoin d'armes. Il y a des agents qui interviennent dans des missions
01:19qui étaient de la police de la chasse ou autre, où il y avait le port d'armes avant. Donc c'est ça qu'il faut regarder en apaisant les choses.
01:25Je suis pas à l'aise avec la stigmatisation, parce que les agents de l'OFB sont pour beaucoup des gens qui font bien leur travail
01:30et qui juste appliquent la loi. Voilà. — Laurent Boquet, qui est qualifié de coalition d'idéologues...
01:35— Je pense qu'il ne faut jamais caricaturer les gens. Il y a des gens qui sont en désaccord sur la question écologique.
01:42Il faut respecter ça. Mais il faut... Ce chemin, encore une fois, c'est une transition. On la fera pas du jour au lendemain.
01:48On la fera si chacun se respecte. C'est ça à quoi j'appartiens. — M. le Président, ça se passe mieux que l'an dernier.
01:53Vous êtes mieux agréé que l'an dernier. — Oui. Ben oui. — Vous êtes content d'être là à nouveau ?
01:56— Mais c'est pour ça que je suis là. Je suis là dans les années difficiles. Je suis là dans les années plus faciles,
01:59parce que c'est comme ça qu'on mène un pays. Il faut tenir. — Vous avez rencontré la coordination rurale.
02:05Ils sont toujours pas contents. — Comme tous les ans. Je veux dire comme tous les ans, je les ai rencontrés.
02:10— C'est bon ? — Merci à vous. — Merci à vous. — Tiens, on le... Oui ? — Oui, oui, oui, mais ça...