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00:00Nous nous rendons à Fort-de-France, où Cyril Boutier, directeur éditorial de France Antille, a une question à vous poser.
00:04On écoute à Fort-de-France Cyril Boutier.
00:08— Bonjour Jean-Pierre Raffarin. Manuel Valls, ancien Premier ministre, comme vous, a été nommé à la tête d'un ministère d'État
00:14en charge des Outre-mer. Est-ce que, pour vous, ce statut d'ancien Premier ministre lui donne un avantage
00:22pour gérer les dossiers multiples concernant les territoires d'Outre-mer ?
00:28— Je crois, oui. Je crois qu'il a une expérience... — Vous avez bon rapport avec lui ?
00:32— Excellent. Excellent. C'est quelqu'un de conviction. C'est quelqu'un de... On a des accords politiques.
00:38Mais je respecte de toute façon et sa personne et sa manière de gouvernance. En fait, il a une expérience...
00:45Vous savez, je me souviens de discussions avec Jacques Chirac, qui m'avait dit qu'être une deuxième fois Premier ministre,
00:50c'est ce qu'il avait connu et ce qu'il n'avait pas connu, c'était assez formidable, parce que...
00:54— Il a été sous la cohabitation une deuxième fois. Voilà. — La première fois de Giscard, un rappel au téléspectateur,
00:59une deuxième fois de Mitterrand, sous la cohabitation. — Absolument. Et il dit la deuxième fois, on arrive complètement libre,
01:04parce qu'on sait ce que c'est que la pression du pouvoir. Quelqu'un qui est allé à Matignon, qui a connu ces pressions,
01:09qui a été ministre de l'Intérieur, qui a connu tout ça, il arrive là dans une fonction importante et stratégique.
01:14Il a cette profondeur... — Mais est-ce qu'on déclasse pas la fonction de Premier ministre en redevenant
01:19simple ministre... — Non. Non. — ...avec un simple département de ministère réel, même s'il est très important ?
01:23— Non, parce que l'Outre-mer, c'est une... Autrefois, le ministère de l'Outre-mer, c'était un petit Matignon.
01:29C'est interministériel, l'Outre-mer. — Parce qu'on a tout en transversal. — On a tout en transversal. C'est un petit Matignon.
01:33Donc je pense que... — Les problèmes de société, les problèmes économiques, les problèmes diplomatiques...
01:36— Voilà. Les relations internationales, les voisins, etc. Donc c'est vraiment une fonction transversale.
01:41Et je pense que Manuel Marra est tout à fait pertinent. Et puis il a cette énergie, il a cette volonté.
01:46On parlait tout à l'heure de Johnny. « Il faut avoir envie d'avoir envie ». Et Manuel, il est comme ça.
01:51— Vous pouvez le refaire, ça ? — Les improvisations ne se répètent pas.
01:55— Oui. Merci. Jean-Pierre Raffarin est notre invité. La Une de France Antille et de France Guyane. Voilà.
02:01On les a à l'antenne pendant qu'on parle. Vous continuez en famille de chanter du Johnny Hallyday ?
02:06Tout ça, ou c'est fini ? — Non, non, non, non, non, non, non, non. Non, ça, c'est jamais fini,
02:09parce qu'on a toujours des occasions, tout ça. Mais je pense qu'il a marqué, si vous voulez, il mourra quand nous mourrons.
02:16Il a suivi toute une génération et même les enfants de cette génération. Et donc il est dans nos vies.
02:24Il a eu sa jeunesse un peu folle, turbulente. Il a ce mariage avec Sylvie. Il a cette vie agitée.
02:30Puis il a les enfants. Et puis il a ses chansons à chaque fois, Laura et quelques autres.
02:34Et puis il finit sur « Restons vivants ». Donc il est accompagné de nos tendres années à « Restons vivants ».
02:40Il est accompagné de nos vies. Donc il mourra quand nous mourrons.