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Nouvelle étape judiciaire dans l'affaire Bétharram. Un des trois hommes placés en garde à vue mercredi pour des soupçons de violences physiques et sexuelles a été déféré au tribunal judiciaire de Pau en vue d'être présenté à un juge d'instruction. Une information judiciaire est désormais ouverte par le parquet de Pau visant des faits de viol par personne ayant autorité entre 1991 et 1994 et d'agressions sexuelles sur mineur de 15 ans en 2004 le concernant dans cet établissement catholique des Pyrénées-Atlantiques.

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Transcription
00:00Sur le volet politique, Mme Elisabeth Borne, ministre de l'Education nationale, reconnaît que l'Etat n'a pas été au rendez-vous sur ce dossier.
00:11Je tiens à rendre hommage à la parole de la ministre, car en démocratie, il est sain que nos gouvernants reconnaissent leurs erreurs pour leurs prédécesseurs.
00:20Oui, l'Etat a failli et n'a pas protégé les enfants de Bétarame, qui n'avaient que leur pleurs comme soutien.
00:28Aussi, j'appelle à un sursaut national pour faire des violences une priorité nationale.
00:34Et le collectif des victimes que je représente y prendra toute sa part afin de travailler à la reconnaissance et à la réparation des enfants victimes d'abus physiques et ou sexuels.
00:46C'est dans cet esprit que j'ai échangé avec Jean-Marc Sauvé pour aller plus loin que les mécanismes déjà existants.
00:55De même, j'ai demandé à Mme Borne d'être entendue par la mission d'inspection diligentée pour Bétarame le 17 mars,
01:04afin de porter à leur connaissance des faits plus récents, n'apparaissant pas forcément encore dans le dossier pénal.
01:12Par ailleurs, nous nous félicitons de l'ouverture d'une commission parlementaire transpartisane pour faire la lumière sur cette douloureuse affaire.
01:23Enfin, nous nous réjouissons de voir les communiqués institutionnels pleuvoir, des syndicats enseignants, de la Conférence des évêques,
01:34du responsable de l'enseignement d'Ursésia, bien absents jusqu'à présent sur ce dossier.
01:40Les victimes se sentaient bien seules, elles ne le sont plus désormais.
01:45Nous sommes dans un moment de tension extrême, et j'appelle toutes les victimes qui témoignent à rester dignes dans leurs propos,
01:52afin de faire avancer la cause que nous défendons tous, celle des enfants victimes,
01:58et afin que de tels faits ne se reproduisent plus jamais sur le domaine national.
02:04Merci à tous.

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