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Transcription
00:00Est-ce que vous pensez de cette décision qui est quand même ubuesque ?
00:03Ubuesque et je pense que la France est à un tournant.
00:06Oui, moi aussi.
00:07Et je pense que cette majorité silencieuse dont on parle toujours, elle voit.
00:14Elle voit ce qui se passe.
00:16Elle ne peut pas s'exprimer, oui, oui.
00:18Elle ne peut pas s'exprimer mais elle voit ce qui se passe.
00:20Combien de personnes j'ai rencontrées depuis ces semaines, ces mois derniers,
00:24qui m'ont dit mais qu'est-ce qu'on peut faire ?
00:26Ben rien. On ne peut rien faire mais ils voient.
00:29Et je pense que non seulement ils voient mais pourront agir d'une façon ou d'une autre.
00:34Ça peut être lors d'élections, ça peut être une occasion.
00:37Mais les Français voient ce qui se passe.
00:39Et on peut se poser la question de savoir lorsqu'on a 300 chaînes en France,
00:44c'est-à-dire on a une telle richesse, on n'est plus au temps de l'ORTF
00:47où on avait une ou deux chaînes, on a 300 chaînes.
00:50Le téléspectateur a le choix et qu'on ferme une chaîne.
00:53On peut se demander lorsque nos agriculteurs ont faim, on ferme une chaîne.
00:57Lorsque nos jeunes filles se font violer tous les jours, on ferme une chaîne.
01:02Lorsqu'on voit à quel point nos enfants tombent dans la pornographie,
01:06il faut entendre les policiers en parler, il faut entendre les enseignants en parler.
01:09C'est une chaîne qu'on ferme.
01:11On ne fait rien pour la pornographie, on ne fait rien pour la violence,
01:14on ne fait rien mais c'est une chaîne qu'on ferme.
01:16Alors qu'on a d'autres moyens d'action, d'autres secteurs
01:20pour sauver la France et s'occuper de la société.
01:23Alors que le téléspectateur a le choix de regarder la télé, d'allumer, de zapper,
01:28de ne pas regarder, de pouvoir choisir.
01:30Et nous enlever la possibilité de choisir, c'est le bout du bout de la censure,
01:37le bout du bout de la dictature.
01:39Aujourd'hui, c'est une date à marquer d'une pierre blanche,
01:43on est tombé dans la dictature.
01:46Il faut absolument que tous les Français qui nous regardent puissent en avoir conscience
01:50puisque aujourd'hui, c'est une chaîne télé, mais demain...
01:53Restez avec nous, parce que je vais vous dire exactement moi,
01:56ce qui s'est passé dans un instant.
01:58Parce que j'ai tous les éléments.
02:00Vous savez, je ne suis pas arrivé les mains dans les poches.
02:02Lui, il a beau travailler au nouveau détective,
02:04je vous le dis, Eric, c'est moi.
02:06Je vais vous donner tous les éléments dans un instant
02:09et vous allez voir exactement ce qui s'est passé.
02:11Et vous allez voir, je vous parlerai de quelqu'un
02:15qui a joué un très grand rôle dans l'arrêt de C8.
02:20Je vous dirai de qui il s'agit dans un instant.
02:22C'est au plus haut sommet de l'État.
02:24Je vous dirai de qui il s'agit.
02:26– Mais personne n'est au Conseil d'État ou à l'Élysée ?
02:28– Je vous dirai ça dans un instant.
02:30Restez avec nous sur C8.
02:32Merci.
02:33Non, non, mais c'est...
02:35On sait très bien, Christine Kelly,
02:37je vais dire ce qui s'est passé dans un instant,
02:39mais Roch-Olivier Maistre, Roch-Olivier Maistre,
02:42non mais sans rigoler, il a peur d'un chat qui pète.
02:45Non mais arrêtez.
02:46– Ça restera, ça restera.
02:48– Roch-Olivier Maistre, il va dire, il va être dans son bureau,
02:52il va dire, je vais arrêter C8.
02:54Il va arrêter de me prendre pour un jambon,
02:57pour un chalouf, pour nos compatriotes également,
03:00tunisiens, marocains, algériens, que j'embrasse, merci.
03:02– C'était inimaginable de pouvoir fermer une chaîne
03:06pendant que j'étais au CSA.
03:07Inimaginable.
03:08Et il y a tellement de chaînes qui ne sont pas beaucoup regardées.
03:12Je ne veux pas critiquer Paris 1er, par exemple.
03:15Elle apporte aussi quelque chose au parti.
03:17– Ce n'est même pas pareil, Paris 1er.
03:19Ce n'est pas la même TNT, c'est la TNT payante.
03:21Ce n'est pas pareil.
03:22On peut prendre TFX.
03:23– Exactement.
03:24Mais la première chaîne de la TNT, c'est inimaginable.
03:28On va parler de ça à n'importe quel autre pays démocratique en Occident.
03:33Personne ne peut imaginer cela.
03:35Et moi, je vais vous dire que lorsque j'étais au CSA,
03:37on n'aurait pas pu penser à ça.
03:40Et je pense à tous ces millions d'euros aussi qui ont été versés.
03:43Ils vont où ?
03:44– Ils vont au CNC.
03:45– Au CNC ? Et le CNC, il fait quoi ?
03:47Il finance quels films ?
03:49– Il finance des films, oui.
03:50– Et quels films il ne finance pas ?
03:51Est-ce qu'il finance tous les films ?
03:52– Non.
03:53– Elle est où, la liberté ?
03:54– Il finance les films Walk.
03:56– Quel que soit l'endroit où on regarde, il y a un manque de liberté.
03:59– Il finance La Mouche et le Caillou.
04:01Non mais ça aurait été des films peut-être.
04:03– Comme Canal, qui finance beaucoup de cinéma.
04:04Et on n'a pas entendu beaucoup d'acteurs aussi.
04:06– Oui, mais la fête, la fête commence à être terminée.

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