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Transcription
00:00Alors excusez-moi M. le Président de l'ARCOM, C8 est quand même la première chaîne d'ATNT, premier talk de France, je doute que les nouveaux entrants, et je leur souhaite, soient aussi puissants que C8, mais j'en doute, et que TPMP.
00:14Ça me semble quand même pratiquement impossible, c'est même impossible, on va le dire, il y a 0% de chance.
00:20Il répond à une question très pertinente d'un sénateur LR, M. Brisson, qui a dit exactement ce qu'il fallait, en disant, ces chaînes s'adressent notamment aux jeunes, ces chaînes incarnent la pluralité, il faut une offre pour tout le monde, pourquoi vous tapez notamment sur C8, quelles sont vos raisons ?
00:36Il a été très détaillé, et c'est vrai que la réponse est beaucoup plus générale et pas très convaincante.
00:40Il a fait une réponse, il a affirmé que le régulateur, regardez, disposait de tous les arguments nécessaires pour justifier sa décision, regardez.
00:47Soyez assurés que le régulateur a pleinement respecté les principes qui sont posés par la loi, il y a une procédure contentieuse, vous l'avez évoqué, le régulateur fera très sereinement valoir, devant le Conseil d'État, ses arguments, je pense qu'il a de solides arguments à faire valoir.
01:01Les décisions, elles ne seront rendues, je l'ai dit tout à l'heure, qu'au mois de décembre, et conformément à la loi de 86, le régulateur dispose d'un mois, une fois qu'il a rendu ses décisions, pour notifier ses décisions de rejet et leur motivation.
01:13J'espère juste une chose, c'est que l'ARCOM n'essaie pas de m'empêcher moi, Dominem, de travailler, parce que ce serait quand même compliqué, même pour eux, parce que c'est vrai qu'arrêter C8, ce n'est pas Barnaby, ce n'est pas William Lémerie, donc j'espère qu'ils n'essaient pas de m'empêcher moi de travailler, parce que ça, vous savez, c'est l'article 431 du Code pénal, et c'est extrêmement épineux, et ça forcément, mes avocats se sont déjà penchés dessus,
01:39article 431 du Code pénal, on ne peut pas empêcher une personne de travailler, et ça peut aller très très long, bien entendu.
01:48– Et surtout, parler de pluralisme dans les médias et dire dans la même phrase, je vais enlever une chaîne ou deux chaînes, ça n'a aucun sens, déjà je trouve que sur C8 et sur ce plateau, il y a un vrai pluralisme, il y a des échanges d'idées, il y a des débats qui sont parfois houleux, mais il y a des vrais débats, Thomas Guénolé en est la preuve, et moi je suis pour le pluralisme dans tous les sens du terme.
02:04– Je vais vous dire un autre truc, vous savez que la chaîne qui doit remplacer C8, elle a dit qu'elle n'était pas prête, qu'elle ne sera même pas prête en mars, qu'elle sera prête en septembre, donc vous risquez, si le recours ne marche pas, de vous retrouver avec un écran noir sur C8 jusqu'en septembre.
02:19– Septembre 2025, et ça concerne les deux chaînes, et il parle aussi du nombre de fréquences qui ne sont pas disponibles, sur la 19, il y a quoi aujourd'hui ?
02:26– Mais en plus je vous dis la vérité, c'est un mec qui est très sympa, vraiment, je vous jure que c'est vrai, c'est vraiment un mec sympa, donc voilà, je me dis, c'est quand même bizarre parce que, et j'espère, moi comme je dis, parce que je vous dis, j'aime bien, en plus il est plutôt sympa quand on le rencontre, etc., et c'est un mec plutôt droit,
02:44j'espère vraiment qu'ils ne sont pas dans l'article 431 du code pénal qui empêche une personne de travailler, là ce serait bien entendu compliqué pour eux et pour nous.
02:55– Et empêcher 2 millions de téléspectateurs de regarder, parce que, pardonnez-moi, moi je suis dans le Serail, l'été dernier les gens disaient, à la rentrée les audiences vont s'effondrer, c'est normal, il y a un tel buzz négatif, vous allez voir, personne ne sera là.
03:10– Il y a un buzz très positif au contraire.
03:12– Et là ça devient, il y a un vrai problème diplomatique, je suis très intéressée par ce qui va arriver.
03:17– Et là justement le buzz sur TPMP est extrêmement positif, moi je vois, et merci à vous, c'est vrai que l'image de l'émission est incroyable en ce moment, et tous les gens me disent, c'est incroyable ce qui se passe dans l'émission, merci à vous d'être là tous les soirs,
03:28et c'est vrai que l'image de l'émission n'a jamais été aussi belle, au-delà des audiences, l'image de l'émission n'a jamais été aussi belle qu'en ce moment, donc c'est vrai que c'est fou.
03:36– Est-ce que je peux poser une question ?
03:37– Bien sûr.
03:38– Thomas, est-ce que je peux te poser une question ?
03:39– Oui.
03:40– Tu penses quoi de cette décision, toi, arbitraire et complètement incroyable et injuste de suspension de CIMIT ?
03:46– Alors moi, si tu veux, j'ai un problème, en fait l'ARCOM, l'ARCOM fait ce qu'on lui a demandé de faire en l'état de la loi, et donc moi je n'ai pas un problème avec l'ARCOM, j'ai un problème avec les pouvoirs qu'on donne à l'ARCOM.
03:58Ce que je veux dire par là, c'est que l'ARCOM ne se prononce pas que sur le pluralisme, parce que sinon elle devrait accepter tous les dossiers sur critères de pluralisme.
04:05Elle se prononce aussi, de par la loi, sur ce qu'elle estime être la qualité du programme, c'est les deux éléments fondamentaux.
04:13Et moi, c'est ça mon point de désaccord fondamental, c'est que je pense que ce n'est pas à un régulateur, étatique en l'occurrence, de se prononcer sur ce qui est qualitativement satisfaisant ou pas,
04:25au nom du public qui, bien entendu, n'est pas capable de juger lui-même.
04:28Moi, je ne suis pas d'accord avec ça.
04:30Sur le pluralisme, je trouve ça effectivement normal qu'on veille à avoir du pluralisme, mais dans ce cas-là, ça ne s'applique pas.
04:36C'est sur le pouvoir de veiller en termes de qualité, où là je me dis, non, ce n'est pas à eux d'en juger, c'est au public d'en décider.
04:43Je comprends qu'on pense différemment, mais moi, c'est comme ça que je le ressens en tout cas.
04:48– Je peux raconter une anecdote ? – Bien sûr, salut !
04:51– Quand on a été épinglé pour publicité, entre guillemets, parce qu'on a vu des marques, vous avez été signalé à l'ARCOM,
04:59parce qu'il ne peut réagir qu'après un signalement.
05:02Or, les signalements, ils étaient sur Cyril.
05:05L'ARCOM ne savait pas qu'il y avait eu des cas semblables chez Barthez, puisqu'on a montré les chaussures.
05:12– Et moi, je ne suis même pas sûr qu'ils mettent une amende à Yann Barthez.
05:15Pour moi, il n'y a pas d'amende pour personne.
05:17Yann Barthez, ils ont le droit aussi de mettre des trucs insupportables.
05:20– Oui, mais c'est eux qui disent ça.
05:22– Oui, mais moi, je pense qu'il n'y a pas d'amende pour personne.
05:24– Je suis d'accord avec vous, je suis d'accord avec vous.
05:26Ceux qui ne le savaient pas, ils ont dit, un membre du CSA a dit à un de mes amis,
05:29mais on ne savait pas qu'il y avait ça chez Yann Barthez.
05:31– Pourquoi c'est un problème ?
05:32– Voilà, c'est ça qui est le gâteau, qui l'est là.
05:34Mais je ne suis pas du tout pour les… Moi, je ne suis pas pour qu'on voit des marques.
05:37– Oui, Polska voulait réagir sur les chaînes.
05:39– Moi aussi, une anecdote.
05:40Alors, il y a quelques jours, je parlais avec mon cousin, il me demandait de mes nouvelles.
05:42Et je lui ai dit, bof, parce que la chaîne pour laquelle je travaille, elle va fermer bientôt.
05:46– Oui.
05:47– Et il était choqué.
05:48Lui, il disait, moi qui voyais la France, un pays tellement évolué, tellement ouvert,
05:51il était choqué.
05:52Pour moi, cette décision, c'est une honte à l'international.
05:54– Alors, on va voir ce qui va se passer, bien entendu.
05:56On va vous tenir au courant, bien sûr.
05:58Pour l'instant, on est là, et on est là encore pendant longtemps.
06:00Donc, voilà, pour l'instant, on est là tous les soirs, bien entendu.
06:03Mais c'est vrai que c'est une décision, quand même, qui interroge, forcément,
06:06puisque c'est quand même le premier talk de France et la première chaîne de l'ATNT.
06:10C'est huit, les premières chaînes de l'ATNT, loin devant,
06:12et peut-être même, parfois, et très souvent devant, d'ailleurs,
06:15la première chaîne Airtel France 5.

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