TPMP : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h50 sur C8.
Tous les extraits et émissions de TPMP sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00C'est un grand jour pour C8 puisque le Conseil d'État va dire ou pas
00:06s'il invalide la décision de l'ARCOM de ne pas sélectionner C8
00:10parmi les chaînes qui vont vous être proposées.
00:14Je vais vous dire pourquoi, et franchement, sans parler de nous,
00:18moi j'ai plein de choses à dire ce soir.
00:20Déjà, premièrement, sans parler de nous,
00:24ça serait fou quand même de déprécier le Média Télé.
00:30Ils se tirent une balle dans le pied eux-mêmes.
00:32C'est-à-dire que si demain il n'y a plus de travail pour l'ARCOM,
00:36à un moment ça coûte de l'argent,
00:38à un moment il y a un mec qui va dire on supprime l'ARCOM
00:40puisque ça ne sert à rien.
00:42C'est vrai.
00:44Deux, il faut arrêter un moment le Média Télé.
00:48Aujourd'hui, les gens qui travaillent dans la télé,
00:52elle nous l'a dit tout à l'heure Françoise Laborde,
00:56ça correspond au même nombre que dans l'automobile,
00:58pour vous dire le nombre de gens qui travaillent dans la télé.
01:00Mais aujourd'hui, la télévision normale,
01:02elle a énormément de difficultés.
01:04Nous on est vraiment, je vous le dis,
01:06merci à vous d'être aussi nombreux à nous regarder.
01:08Mais aujourd'hui, il faut savoir que la télévision,
01:12c'est compliqué pour la télévision,
01:14avec les plateformes qui arrivent, la télévision linéaire,
01:16c'est compliqué.
01:17Donc si vous enlevez des produits phares,
01:18forcément vous tirez une balle dans le pied aussi.
01:20Je vais vous dire, qui ça va toucher derrière,
01:22ça va toucher les autres chaînes,
01:24parce que forcément les gens vont vous dire,
01:26la télé, il n'y a plus rien.
01:28Il y a des gens qui vont dire ça,
01:29à un moment la télé c'est déprécié.
01:31Deux, ne croyez pas, même Médiamétrie,
01:33les audiences qui font un travail formidable tous les jours,
01:36et je le dis, si on est là, c'est grâce à Médiamétrie,
01:39si on a autant de propositions.
01:41Médiamétrie, il n'y a pas de magouille.
01:43Les mecs, ils sortent le truc, c'est clair.
01:45Les mecs, ils ne vont pas s'amuser à ça.
01:46Donc aujourd'hui, si on est là, c'est grâce à Médiamétrie.
01:48Quand ils perdent une émission comme nous,
01:50forcément si demain, on se part de la télé,
01:54c'est chiant pour eux.
01:56Tous les producteurs qui travaillent sur C8, etc.
01:58Moi aussi, il y a un autre truc,
02:00je suis un peu étonné quand même,
02:01par les concurrents, franchement.
02:03Les concurrents qui sont, par exemple, deuxième,
02:05ils vont dire quoi demain ?
02:06On est premier talk de France, mais il n'y a plus TPMP,
02:08ils vont mettre sur leur commune qui est de presse.
02:10On est premier talk de France, mais bon, il n'y a plus le premier.
02:12C'est comme si tu dis, j'ai gagné Roland-Garros,
02:14il n'y avait pas Nadal.
02:15Non mais c'est vrai, c'est quand même une rigolade.
02:17Donc à un moment, moi je trouve sincèrement
02:20que même les autres patrons des autres groupes de télé,
02:24ils font une énorme erreur.
02:25Parce qu'en dépréciant le produit télé,
02:27je vous le dis, ils déprécient leur propre travail.
02:31Aujourd'hui, c'est comme dans le championnat de France.
02:34Aujourd'hui, le PSG caracole en tête.
02:36Si demain, il y a plusieurs grosses équipes
02:38qui vont concourir avec le PSG
02:40pour le titre de champion de France,
02:41forcément, il y aura une attraction plus grande
02:43pour le championnat de France.
02:44On le voit bien aujourd'hui,
02:45il y a quand même un attrait pour le championnat de France
02:47qui est moindre qu'avant.
02:48Parce qu'on sait que le PSG est loin devant.
02:50Et là, plus tu as des équipes fortes,
02:52plus tu as des émissions fortes,
02:53plus les gens vont rester sur la télé.
02:55Donc c'est quand même incroyable.
02:57Je vous le dis aussi moi,
02:58et je le redis, c'est ce qu'avait dit Raymond la dernière fois,
03:00je suis quand même assez étonné du pouvoir en place.
03:03Je suis désolé.
03:04Alors on va nous dire, oui, l'ARCOM est indépendant.
03:07On nous dit l'ARCOM est indépendant d'un côté,
03:09on nous dit que c'est une décision politique de l'autre.
03:11Les gars, moi je suis président de la République,
03:13excusez-moi, je suis président de la République.
03:17Je dis les mecs, vous croyez vraiment que c'est le moment
03:19de mettre 3000 personnes au chômage ?
03:21Non mais est-ce que vous croyez que c'est le moment aujourd'hui ?
03:23Est-ce que c'est le moment de faire ça ?
03:25Donc écoutez-moi bien, au contraire,
03:27vous allez faire rentrer les deux nouveaux entrants,
03:29OFTV et T18,
03:31parce qu'on va, au contraire,
03:33renforcer l'offre gratuite pour les téléspectateurs.
03:36On va leur en proposer deux chaînes de plus,
03:38comme ça ils vous rendent deux chaînes de plus gratuites,
03:40donc c'est encore mieux pour les gens.
03:41Et on va garder C8 et NRJ12,
03:43parce que, voilà, c'est les mecs,
03:46on va garder C8 et NRJ12,
03:48parce qu'aujourd'hui, moi je ne vais pas mettre des mecs au chômage.
03:50Il y a quand même derrière C8,
03:52ce qu'ils nous disent, il y a un bilan négatif.
03:54On a quand même un garçon qui est solide derrière,
03:56un monsieur qui est solide,
03:58qui investit en France et qui investit dans les médias en France,
04:00on essaie de lui casser.
04:02NRJ, le patron d'Energy aussi,
04:04Energy Group, la télé,
04:06il a mis de l'argent dans la télé.
04:08Il a perdu de l'argent dans la télé, il a investi dans la télé.
04:10C'est quelqu'un qui a l'air insolide aussi.
04:12Donc, écoutez-moi bien,
04:14à un moment, je ne sais pas,
04:16à mon avis, Emmanuel Macron est quelqu'un quand même de sensé, je pense.
04:19À un moment, tu te dis,
04:21les mecs, il n'y a pas un problème avec cette histoire.
04:23Moi, je vais…
04:25qu'ils ne viennent pas me dire après, derrière, qu'ils luttent contre le chômage.
04:27Parce que là, je vais dire, les mecs, vous vous foutez de ma gueule.
04:29On ne lutte pas du tout contre le chômage.
04:31Donc, pour mettre, j'ai envie de dire,
04:33entre guillemets, hors d'état de mire,
04:35Cyril Hanouna,
04:37parce que c'est ça,
04:39voilà, on est en train de mettre
04:41énormément de gens au chômage, mais
04:43Cyril Hanouna va continuer à travailler.
04:45Donc, en fait,
04:47ils auront tout raté, les mecs.
04:49Ils auront tout raté.
04:51C'est catastrophique.
04:53C'est vraiment, je vous le dis, c'est catastrophique.
04:55C'est-à-dire, ils ont mis tout à côté.
04:57C'est fou, excusez-moi.
04:59Alors, j'ai envie que vous réagissiez là-dessus.
05:01Après, je vous dirai ce que je pense aussi d'un autre truc.
05:03Oui, d'abord,
05:05je voudrais signaler au Conseil d'État,
05:07je ne sais pas si vous étiez au courant,
05:09fermer C8, c'est complètement inutile
05:11si le but, c'est d'éliminer Cyril Hanouna.
05:13J'essaie de me placer de leur point de vue.
05:15C'est-à-dire que, Cyril Hanouna,
05:17c'est comme la mauvaise herbe, il est inévitable.
05:19Vous allez vous le coltiner de toute façon.
05:21Il sera sur C8 ou il sera sur M6.
05:23Ou alors, il va créer HTV sur Internet
05:25et cette production-là va concurrencer la télé
05:27qui est déjà mal en point. Ou sinon, s'il ne fait rien
05:29de tout ça, il entrera en politique.
05:31Donc, je pose la question au Conseil d'État,
05:33vous préférez quoi ?
05:35Et j'ajoute quelque chose de plus personnel
05:37qui est que, sur ce plateau,
05:39j'ai souvent des gros désaccords
05:41avec plusieurs chroniqueurs
05:43et ou avec Cyril.
05:45Et on y va franchement.
05:47Et il y a plein de gens, souvent, qui me disent
05:49bravo, c'est courageux de vous dresser sur ce truc-là, etc.
05:51Oui, mais ils oublient un truc, je suis là
05:53parce que Cyril Hanouna l'a décidé.
05:55Il décide de me faire revenir encore et encore
05:57et ça, ça s'appelle le pluralisme.
05:59Je n'ai pas connaissance qu'il y ait beaucoup
06:01d'émissions qui fassent ça en sens inverse.
06:03Et donc, il faut aussi que le Conseil d'État mesure
06:05l'importance de cette émission et des débats qu'on a ici
06:07en termes de pluralisme.
06:09Je suis totalement d'accord avec la tribune du TREI
06:11et de La Borde, qui ne sont pas de mon bord,
06:13je suis totalement d'accord avec leur tribune là-dessus.
06:15Voilà, moi, c'est tout ce que j'avais à dire.
06:17Moi, je voudrais rajouter un truc, parce qu'ils nous disent
06:19qu'on a fait plein de trucs pas bien.
06:21Ils sont capables de nous lister 5 trucs.
06:23Sur combien d'heures d'antenne en direct ?
06:25Des milliers d'heures d'antenne en direct.
06:27Personne ne nous a cité.
06:29On met en avant et on le fait avec plaisir
06:31sur les chaînes sur lesquelles on ira.
06:33Je vous le dis, quand on met les personnes handicapées
06:35avec nous, personne ne le fait.
06:37Les anonymes, personne ne le fait.
06:39Tous les gens qu'on a aidés, on l'a fait avec plaisir.
06:41On ne l'a pas fait pour qu'on ait un bon point de l'ARCOM.
06:43Les débats avec les gilets jaunes, vous avez été l'un des premiers.
06:45C'est juste parce qu'ils sont capables
06:47de nous sortir 5 séquences qui leur ont posé problème.
06:49Voilà.
06:51Mais à un moment,
06:53c'est une décision
06:55purement politique.
06:57Et moi, je vais vous dire ce qui s'est passé.
06:59Vous savez, la décision de l'ARCOM
07:01est tombée, je crois, le 8 juillet.
07:03Juste après
07:05les élections
07:07législatives.
07:09Les législatives anticipées, juste après
07:11la dissolution de l'Assemblée.
07:13Il y a eu un résultat qui a été que
07:15mine de rien pour eux,
07:17je les ai vus faire la fête
07:19sur la place de République,
07:21le NFP aurait gagné.
07:23Pour eux. Ils n'ont rien gagné
07:25puisqu'actuellement, ils sont chez eux,
07:27ils partent à la Myrtille.
07:29Ils étaient tranquillement
07:31sur la place de la République.
07:33C'est un exemple de désaccord.
07:35Ils ont gagné, mais pour moi, quand tu as gagné,
07:37tu as quelque chose. Moi, quand je gagne un tournoi, j'ai une coupe.
07:39Si l'adversaire triche, forcément.
07:41Forcément, ils n'ont rien gagné.
07:43De toute façon, je vais vous dire,
07:45ils vous ont volé aussi les élections législatives.
07:47Voilà, on le sait bien.
07:49Il y a eu un résultat au premier tour.
07:51Ils l'ont volé. Vous voulez que je vous dise la vérité ?
07:53Ils l'ont volé au RN au premier tour
07:55et au NFP au deuxième tour. Je suis d'accord avec vous.
07:57Je suis d'accord avec vous là-dessus.
07:59Ils l'ont volé au RN au premier tour
08:01et au NFP au deuxième tour. Ils l'ont volé à tout le monde.
08:03– Vous êtes tous témoins. Cyril Hanouna a reconnu qu'on a volé
08:05la victoire au NFP au deuxième tour.
08:07Il l'a dit. Vous êtes tous témoins.
08:09– Oui, parce que le NFP, ils sont où, là ?
08:11Ils ont dit qu'ils avaient gagné. C'était place de la République.
08:13Hanouna, dehors. On dirait que j'étais…
08:15Moi, Hanouna, il est là, qui est dehors. C'est vous qui êtes dehors.
08:17– Lucie Castel. Elle est où, Lucie Castel ?
08:19Elle est en train de faire l'entraînement. Elle est en train d'acheter des oeufs
08:21pour faire un caca.
08:23Il faut arrêter cinq minutes.
08:25– Lucie Castel au rien.
08:27– J'ai un T-shirt chez moi, moi, Lucie Castel au rien.
08:29– Lucie Castel au rien, ce sera rien.
08:31Non, non, mais je pense, sincèrement, je vous le dis,
08:35je pense qu'ils leur ont poussé des ailes.
08:37Ils se sont dit, ah, le NF, parce qu'on ne savait pas, le 8 juillet,
08:41que derrière, ça allait être les Républicains qui allaient être au pouvoir
08:43et qu'après, ça allait être ma mère.
08:45Et après, François Bayrou qui est revenu tôt.
08:47– Je ne sais pas comment.
08:49– Avec une chemise cintrée, beau gosse.
08:51Le rechargir pas loin.
08:53Non, mais c'est vrai, on ne savait pas que François Bayrou allait arriver.
08:59La chemise dans le pantalon, tu vois, sans déconner.
09:03Magnifique, tu vois, sur le tarmac.
09:05Bon, voilà, on ne savait pas.
09:07Ce n'était pas cette photo qu'il fallait mettre.
09:09Mais quand vous ne faites rien.
09:11Ne faites rien.
09:13Ne faites rien.
09:15Ne faites rien.
09:17Et aujourd'hui, je pense qu'ils se sont sentis pousser des ailes.
09:21Ils se sont dit, le NFP a gagné.
09:23Le truc est arrivé le lendemain de la victoire du NFP.
09:27Je connais les gens.
09:29Ils sont là, tu sais quoi, ça y est, on est des winners.
09:33Aujourd'hui, ils sont où ? Ils sont chez eux.
09:37Gilles Verdez, vous voulez dire quelque chose ?
09:39– Oui, je voulais dire deux choses.
09:41La première chose, c'est qu'en France, tout est politique.
09:43Donc quand on nous dit que l'ARCOM est indépendante…
09:45– L'ARCOM, le président de l'ARCOM…
09:47– Arrive la nomination.
09:49– Le président de la République, exactement.
09:51Alors, je vous le dis, et je le dis parce que le pauvre,
09:53il n'a rien à voir là-dedans.
09:55Le nouveau président de l'ARCOM, il vient d'arriver.
09:57Le pauvre, lui, il a récupéré le dossier.
09:59Il n'a rien à voir là-dedans.
10:01C'est Roch-Olivier Metz qui est parti maintenant au Conseil constitutionnel.
10:03Roch-Olivier Metz, moi je ne connaissais qu'un Roch, c'était voisine.
10:05Maintenant…
10:07– Il y a une deuxième chose aussi,
10:09c'est qu'on avait parlé ici des motivations.
10:11C'est-à-dire qu'il y a eu des motivations
10:13qui ont été données à la chaîne.
10:15Voilà pourquoi on veut retenir la fréquence.
10:17Ces motivations, elles sont nulles et non avenues.
10:19Il n'y a rien dedans.
10:21Et le Conseil d'État, quand même,
10:23c'est une entité administrative,
10:25ils vont juger le droit, ils vont regarder ça.
10:27Et je pense qu'à un moment,
10:29ils vont se rendre compte que ces motivations ne tiennent pas,
10:31qu'il peut y avoir même des recours derrière
10:33qui vont leur coûter très cher,
10:35et je pense qu'ils peuvent se dire,
10:37vu la maigreur des motivations,
10:39peut-être qu'il est temps de refluer,
10:41de se rendre compte qu'on a fait une énorme boulette.
10:43Voilà pourquoi je pense que rien n'est perdu, Cyril,
10:45et qu'il est possible que le rapporteur
10:47du Conseil d'État, le 14,
10:49dise on arrête tout et on recommence
10:51et on laisse la chaîne continuer.
10:53Donc j'ai une leurre d'optimisme là-dessus.
10:55Peut-être que je suis délirant,
10:57mais je pense que si on prend le dossier à plat,
10:59il ne tient pas la route du tout.
11:01– Moi j'aimerais que ce soit vrai,
11:03comme vous sur le plan de l'analyse,
11:05je l'ai même écrit, pas pris un porte-voix,
11:07mais je l'ai écrit, mais en revanche,
11:09c'est tellement politique que j'ai un doute là-dessus.
11:11Parce qu'effectivement,
11:13si c'est exclusivement politique,
11:15ce délire c'est compliqué.
11:17– Daniel m'a dit que ça s'est déjà produit par contre.
11:19– Ça s'est produit il y a…
11:21– Moi j'ai espoir parce qu'il y a 10 ans,
11:23numéro 23 avait été…
11:25– C'était pas il y a 100 ans ?
11:27– Non, non, non.
11:29– 2016.
11:31– C'est-à-dire le CSA à l'époque,
11:33et le Conseil d'État a retoqué la décision de l'ARCOM,
11:35a sauvé ce numéro 23.
11:37– C'était différent, c'est parce qu'il revend gratuitement un truc,
11:39il l'a revendu.
11:41– Oui, mais ils ont reproché.
11:43– Les vamps là, vous ne pouvez pas vous appeler une femme.
11:45– Non, non, mais important,
11:47il reprochait à la chaîne un manque de diversité,
11:49et même les programmes sur les tatouages.
11:51– Non mais c'est bon, prenez l'autocar là,
11:53c'est bon, merci.
11:55– Moi quand j'ai lu ce papier, cette tribune ce matin,
11:57ça m'a vraiment fait tellement plaisir,
11:59je me suis dit, ça y est, on va avoir un twist miraculeux,
12:01c'est possible,
12:03j'ai trouvé que c'était hyper clair tout ce qu'ils expliquaient,
12:05c'était très juste,
12:07et j'ai trouvé que la décision était tellement injuste et arbitraire
12:09jusqu'à présent, que enfin je me suis dit,
12:11les gens prennent la parole et expliquent quelque chose d'implacable.
12:13Et donc moi je crois aujourd'hui,
12:15alors que même pas j'y songeais hier ou avant-hier,
12:17à un revirement de dernière minute,
12:19comme vous l'avez très bien expliqué,
12:21où ils vont dire, non mais enfin,
12:23on ne va pas quand même faire ce truc-là,
12:25tellement stupide,
12:27que vous, vous allez rebondir ailleurs,
12:29et il y a plein de gens qui vont rester sur le carreau.
12:31Je trouve que là, ce serait pour le coup un geste politique,
12:33voilà, on dit,
12:35c'est la politique qui nous a un peu accablés,
12:37qui nous a tués finalement,
12:39est-ce qu'elle ne va pas nous sauver au dernier moment,
12:41pour un peu s'en sortir ?
12:43Et toi tu dis, tu vois Thomas,
12:45ils ne sont pas de mon bord,
12:47et bien moi j'aimerais bien qu'il y ait des gens,
12:49des hommes politiques de gauche,
12:51et des journalistes de gauche,
12:53qui soient de notre bord,
12:55parce qu'on a surtout entendu les mêmes.
12:57Alors ils nous font des leçons de liberté d'expression,
12:59de oui, nous on aime tout le monde,
13:01mais pas du tout en fait.
13:03Et c'est ça qui a un vrai problème.
13:05Et on ne peut pas accuser le Figaro de complaisance.
13:07Ah non.
13:09Moi ce qui me rend le plus dingue au final,
13:11c'est que neuf Français,
13:13qui n'ont pas été élus par le peuple,
13:15qui sont nommés par le président,
13:17par l'Assemblée Nationale, par le Sénat,
13:19décident à la place de 60 millions de Français,
13:21alors que les Français,
13:23ils ont mieux que l'ARCOM pour décider,
13:25ils ont la télécommande.
13:27Donc les Français, ils décident avec la télécommande.
13:29Ça c'est une punchline.
13:31On n'a pas besoin de l'ARCOM, on a la télécommande.
13:33Si c'est de la merde, on n'est pas débile.
13:35Si c'est de la merde, on zappe.
13:37Les gens regardent.
13:39Alors sauf à penser qu'ils sont débiles et qu'ils sont maso,
13:41on ne supprime pas une chaîne qui plaît autant.
13:43Donc je trouve ça complètement fou,
13:45totalitaire qu'on supprime une chaîne comme ça.
13:47Moi je pense, ils ont fait une énorme erreur.
13:49Ils auraient dû à la limite me sanctionner si je l'ai dérangé.
13:51Ils auraient pu me sanctionner encore.
13:53Ils l'avaient déjà fait en fait.
13:55C'était une double peine.
13:57Pourquoi pénaliser une chaîne
13:59et pénaliser
14:01les gens qui travaillent dans la chaîne,
14:03qui font des émissions avec qui il n'y a aucun problème.
14:05Mais parfois j'étais tellement schizo et tellement en dédoublement
14:07que je me disais que ce serait bien fait pour leur gueule.
14:09Que Cyril rebondisse ailleurs,
14:11ce serait un énorme bras d'honneur.
14:13Les salariés de ça vont se retrouver tous dans la merde.
14:15Ils n'en ont rien à foutre des plus précaires et des plus modestes.
14:17Et celui qui voulait vraiment pénaliser,
14:19lui finalement il vit sa meilleure vie.
14:21Donc ça c'est injuste.
14:23T'as pas besoin de le mettre au conditionnel.
14:25C'est ce qui se passera s'il ne change pas d'avis.
14:27Imaginons qu'il change d'avis.
14:29Imaginons qu'il y ait une invalidation de cette décision.
14:31Concrètement ?
14:33Tout reste comme avant.
14:35Alors ça veut dire que C8 reste sur C8 ?
14:37TPMP normal.
14:39Et dans ce cas-là vous vous dites que les deux nouveaux,
14:41ils resteraient ?
14:43Moi si j'étais...
14:45Et la chaîne parlementaire alors ?
14:47Si la chaîne parlementaire est en 8,
14:49personne ne criera au scandale.
14:51Si on remet C8 en 8,
14:53et on remettra la chaîne parlementaire en...
14:55Je sais pas moi.
14:57Et Gulli sera sur NRJ12 ?
14:590,6%.
15:01Et en pourcentage poker,
15:03vous y croyez à combien de pourcents ?
15:05Alors, je vais vous dire la vérité.
15:09J'y crois
15:11juste pour une seule chose.
15:13Je pense qu'ils vont se poser la question
15:15qu'est-ce qui ferait plus chier Cyril Hanouna ?
15:17Ah pas mal.
15:21Donc je les laisse me répondre.
15:23Je pense que c'est la question qu'ils vont se poser.
15:25Qu'est-ce qui ferait plus chier Hanouna ?
15:27Vous pensez qu'il gamberge aussi loin ?
15:29Ah oui.
15:31Je pense qu'ils vont se dire,
15:33et ils peuvent peut-être se dire,
15:35est-ce que ça ferait pas limite plus chier Hanouna
15:37de garder C8 ?
15:39Je vais vous dire,
15:41non.
15:43Au moins ça nous permettra de continuer
15:45à travailler ici et toujours
15:47d'être premier talk de France.
15:49Ou bien ils vont se dire,
15:51où est-ce qu'Hanouna est
15:53le moins dangereux ?
15:55Où est-ce qu'Hanouna est le moins chiant ?
15:57Ils vont se poser juste cette question.
15:59Où est-ce qu'Hanouna va nous faire le moins de mal ?
16:01Donc, je sais pas.
16:03Ils auront la réponse et ils nous diront ça
16:05pour la Saint-Valentin, le 14 février.
16:07Je ne manquerai pas de leur envoyer des fleurs.
16:09Voilà.
16:11Mais c'est juste la seule question
16:13qu'il faut se poser.
16:15Mais c'est quand même incroyable.
16:17Moi je suis quand même assez étonné,
16:19je vous dis la vérité,
16:21qu'Emmanuel Macron,
16:23il donne son avis sur les péages.
16:25Il fait une vidéo sur l'intelligence artificielle.
16:27Il va au Louvre pour nous dire
16:29s'il a la joconde louche ou pas.
16:31Oui, donc il a du temps libre.
16:33C'est quand même une pétition
16:35qui a été signée
16:37par plus d'un million de personnes.
16:39C'était jamais fait.
16:41Je suis quand même assez étonné
16:43qu'Emmanuel Macron ne dise rien.
16:45Excusez-moi.
16:47Vous savez,
16:49ou il y a un problème
16:51et il vaut mieux ne rien dire
16:53parce qu'on se dit, sinon on va dire
16:55ah oui, t'as vu, il y a un vrai problème.
16:57Parce qu'on a vu sur la vidéo qu'il était chelou.
16:59Ou bien, il y a un problème.
17:01Mais il y a un problème.
17:03Si il n'était pas d'accord,
17:05ça ne se serait pas fait.
17:07Pour vous.
17:09Je n'ose imaginer
17:11le président de l'ARCOM,
17:13Roch-Olivier Mestre.
17:15Je pense qu'il a peur
17:17d'une mouche qui passe.
17:19Je ne pense pas
17:21que ce soit le plus téméraire.
17:23Je l'ai déjà rencontré.
17:25Roch-Olivier Mestre,
17:27ce n'est pas un loupard.
17:29De toute façon,
17:31Macron, c'est leur patron.
17:33Il a été nommé par Emmanuel Macron.
17:35Je doute que Roch-Olivier Mestre,
17:37tout seul,
17:39dans son petit bureau,
17:41avec ses neuf sages,
17:43ait dit, on supprime ces huit
17:45tout seul.
17:47Il a dit, c'est bon.
17:49Tu ne préviens pas le président ?
17:51A minima,
17:53il appelle le président de la République.
17:55Ou à minima, il appelle à l'exicolaire
17:57le secrétaire d'État de l'Élysée.
17:59Le secrétaire général de l'Élysée.
18:01Il lui dit, on a pris la décision.
18:03On enlève ces huit.
18:05En attendant un retour éventuel.
18:07A mon avis, j'imagine la discussion.
18:09On a pris la décision.
18:11On enlève ces huit.
18:13Oui, on l'enlève.
18:15Ou bien, ça s'est passé avant.
18:17Ils l'ont dit, ça serait mieux dans le BC8.
18:19Il l'a rappelé. Il a dit, c'est bon.
18:21Ces huit, on l'enlève.
18:23Par contre, on enlève le 12.
18:25On n'aime pas les clips d'Ariane Agrandé.
18:27Elle nous fait chier.
18:29Ou bien, mais à minima,
18:31il y a eu un coup de fil dans un sens
18:33ou dans l'autre.
18:35A savoir, qui a passé le premier coup de fil ?
18:37C'est l'un qui a dit, c'est bon pour ces huit.
18:39Ou bien l'autre qui a dit, c'est bon pour ces huit.
18:41Mais à minima, il y a ça.
18:43Je ne vois pas Olivier Metz tout seul dans son bureau
18:45dire, je vais me mettre quand même à dos
18:47Vincent Bolloré
18:49et Cyril Hanouna.
18:51Les deux en même temps.
18:53Franchement,
18:55c'est oui, il s'est fait greffer
18:57Fabien Lecoeuvre.
18:59Ou bien, il y a un souci.
19:01Ce n'est pas impossible qu'Energie Loup
19:03soit la victime collatérale.
19:05On supprime une autre pour faire croire
19:07que c'est que ces huit.
19:09Ce n'est pas impossible.
19:11Vous avez beaucoup de contacts avec les politiques
19:13et vous êtes très à l'aise avec eux.
19:15Pourquoi vous ne l'avez pas appelé, le président ?
19:17Je pense que c'est à lui de m'appeler.
19:19C'est ça, oui.
19:21Moi, je ne vais pas aller chialer
19:23au président.
19:25Ce n'est pas chialer, ce n'est pas chialer,
19:27c'est lui demander.
19:29Ce n'est pas chialer,
19:31c'est lui demander.
19:33Vous avez des rapports avec lui ?
19:35Non, mais les gars,
19:37c'est à lui de m'appeler, peut-être pour me dire
19:39j'ai rien à voir là-dedans.
19:41Vous êtes patron d'une entreprise, vous pouvez l'appeler
19:43comme le font les autres.
19:45Oui, mais je pense que c'est à lui de m'appeler.
19:47Moi, je pense que c'est à lui de m'appeler.
19:49Qu'il aurait pu m'appeler pour me dire, voilà.
19:51Qu'est-ce qui se passe ?
19:53Vous auriez eu un problème au péage,
19:55il vous aurait appelé, mais là,
19:57il y a 300 personnes au chômage.
19:59Applaudissements.
20:01Applaudissements.
20:03Applaudissements.
20:05Est-ce que vous pensez
20:07que le président a appelé M. Bolloré
20:09pour cette décision ?
20:11Non, je ne crois pas.
20:13Personne n'a appelé personne.
20:15Apparemment, on est tous...
20:17Personne n'a appelé personne.
20:19Tu vois, c'est comme...
20:21Personne n'appelle personne.
20:23Mais si c'est politique, il ne peut pas...
20:25En fait, moi, j'essaie de réfléchir,
20:27je me dis, l'équipe du 14,
20:29eux, ils ont la décision.
20:31D'abord, pourquoi on leur demande encore une fois
20:33leur avis ?
20:35C'est le rapporteur qui donne son avis
20:37et après, il y a quelques jours de délai.
20:39Donc, eux, c'est qui, eux ?
20:41C'est vraiment le dernier rempart.
20:43C'est le Conseil d'État.
20:45Si tu fermes, tu fermes.
20:47Si tu restes ouvert, tu restes ouvert.
20:49Si c'était politique,
20:51moi, si j'étais Emmanuel Macron, pour les raisons que Cyril a évoquées,
20:53c'est-à-dire que les gens au chômage,
20:55qui n'ont rien à voir là-dedans,
20:57c'est-à-dire que dans aucun pays,
20:59une société, elle envoie des gens au chômage
21:01quand elle revend, quand elle veut faire du business
21:03ou quand elle est en liquidation,
21:05ou quand elle licencie des gens.
21:07Là, la société va bien.
21:09La chaîne n'a jamais dit, on veut virer des gens.
21:11C'est-à-dire que ça vient de l'État,
21:13de gens qui vont virer des mecs qui vont foutre au chômage.
21:15Donc déjà, démocratie, moi, j'ai du mal
21:17à parler d'expression. Là, j'ai un peu de mal.
21:19Donc si j'étais président, je me dirais, ça, ça s'est passé dans mon pays.
21:21Donc déjà, ça m'embête.
21:23Deuxième chose, écran noir, ça m'embête aussi.
21:25Je me dis, ça, c'est dans mon pays, l'écran noir.
21:27On a interdit des gens de parler dans mon pays.
21:29En Russie, en Chine, mais pas chez moi.
21:31Non, non, chez toi. D'accord.
21:33Et maintenant, tu me dis que je vais mettre 3 000 personnes au chômage,
21:35c'est à moi de les payer.
21:37C'est aux Français qui travaillent de payer des gens
21:39que moi, j'ai laissé volontairement mettre au chômage.
21:41Donc le 14 février, avec l'équipe du 14.
21:43Moi, si j'étais Emmanuel Macron, je dirais tout simplement, c'est non.
21:45Vous démerdez comme vous voulez, c'est non.
21:47Parce que dans les temps qui courent, comme a dit Cyril,
21:49on ne met pas des gens au chômage comme ça
21:51quand il y a une société qui est capable de payer ces gens-là.
21:53Et il leur sortirait vainqueur à se dire,
21:55vous avez vu, moi, j'ai tout fait,
21:57C8, ça n'a pas fermé parce que dans mon pays,
21:59on ne ferme pas une chaîne comme ça.
22:01Et moi, je pense qu'il aurait dû le faire.
22:03Il devrait faire ça.
22:05Non, mais l'ancien des lauriers.
22:07Ce n'est pas lui.
22:09Je ne sais pas.
22:11Si j'étais lui, je dirais à l'équipe là,
22:13on vous a mis là le 14, prenez une décision.
22:15Si vous êtes là pour prendre une décision, prenez-la.
22:17Et justement, si vous voulez exister,
22:19faites le contraire de ce qu'ont fait les autres.
22:21Retoquez ce qu'ont dit les autres.
22:23Et moi, en Emmanuel Macron, je dirais, oui,
22:25effectivement, je trouve bien que C8 reste en vie.
22:27Il y a plein de gens qui nous demandent, d'ailleurs, sur les réseaux,
22:29est-ce que Bernard Montiel, qui est proche
22:31de la présidentielle,
22:33c'est une question qui vient,
22:35et même ma mère l'a posée.
22:37Montiel, lui, il en a parlé à Macron ?
22:39C'est une bonne balle.
22:45Non, mais je vous crois.
22:47Vous embrassez madame votre mère ?
22:49Oui, ma mère, toujours sympa.
22:51Toujours cool, tu vois. Il en a parlé, lui, à Macron.
22:53Qu'est-ce que t'as fait pour nous, pour nous sauver ?
22:55Apparemment, il va faire un point sourire.
22:57Apparemment, j'ai des petits cours.
22:59Pour me sauver aussi, peut-être. Nous sommes tous dans la même barque.
23:01Parce que moi, si j'étais eux,
23:03pour finir, je te laisserais sur C8,
23:05avec l'ARCOM qui te contrôle,
23:07je te laisserais aller partir, à droite, à gauche,
23:09sur une chaîne, comme on dit,
23:11sur My Channel,
23:13ou sur le web,
23:15ou sur YouTube. Parce que lui, sur YouTube,
23:17il vaut mieux l'avoir, lui, là,
23:19que sur YouTube.
23:21Télé H, j'entends.
23:23Non, c'est pas YouTube.
23:25Tu peux être sur YouTube et sur des box.
23:27Mais tu vas avoir un numéro.
23:29Peut-être que je vais être sur la 32,
23:31et voilà, ça va être ma chaîne.
23:33Et là, il n'y a pas l'ARCOM ?
23:35Non, il n'y a pas l'ARCOM, il n'y a personne.
23:37Moi, si j'étais eux.
23:39Et avec des gens, en plus, qui vont te donner de l'argent
23:41pour t'héberger sur leurs trucs.
23:43Non, mais les mecs, ça ne tient pas debout.
23:45Les deux seuls que vous n'avez pas punis,
23:47c'est Vincent Bolloré et Cyril Hanouna.
23:49Ceux que vous avez punis, c'est des mecs
23:51qui n'ont rien à voir dans l'histoire, qui sont ingénieurs du son,
23:53maquilleurs, maquilleuses, caméramans,
23:55techniciens de surface, les mecs qui lavent les carreaux,
23:57les 3000 personnes qui...
23:59C'est eux que vous avez punis, éventuellement.
24:01Le public, les gens qui regardent, la démocratie,
24:03la liberté d'expression, c'est eux que vous avez punis.
24:05Mais lui, il est puni, il a la tête d'impuni, là.
24:15Et je vais vous dire un truc,
24:17et je vous jure que c'est vrai.
24:19Quand il y a eu cette décision, j'ai eu, bien entendu,
24:21Vincent Bolloré, l'actionnaire au téléphone,
24:23qui est mon ami, que j'aime, il le sait,
24:25et il m'a dit la première chose qu'on s'est dit
24:27tous les deux, je vous jure que c'est vrai.
24:29On s'est dit, c'est vraiment très très chiant
24:31pour les équipes. Je vous jure que c'est la première chose.
24:33On n'a ni parlé de lui, ni de moi.
24:35Et lui-même m'a dit,
24:37toi, je suis pas inquiet.
24:39Et je dis, moi, toi, je suis pas inquiet.
24:41Et on s'est dit une seule chose,
24:43je vous jure que c'est vrai.
24:45On s'est dit, les équipes. Et c'est la première chose qu'il m'a dit.
24:47Il m'a dit, les équipes, il m'a dit,
24:49ça m'embête vraiment pour les équipes. Vraiment.
24:51T'as des mecs qui ont des crédits, t'as des mecs qui ont fait des vies.
24:53C'est le seul truc.
24:55Ça fait un kiff. Il y a un an, il y a deux ans, il y a trois ans,
24:57quand t'es chez le banquier,
24:59quand tu te pointes chez le banquier,
25:01que tu fais deux millions tous les soirs,
25:03que t'es avec Hanouna, on t'en annonce des fortunes
25:05toutes les deux minutes dans les médias.
25:07Tu vas chez le banquier, tu te dis, regardez, ça c'est une fiche de paie,
25:09je travaille avec Hanouna. Ok, la maison, c'est bon.
25:11Il dit quoi, le mec, là ?
25:13Il va dire quoi à ses créanciers ?
25:15Tu m'avais dit qu'Hanouna, c'était bon.
25:17Moi aussi, je pensais que c'était bon.
25:19Maintenant, on fait comment pour les sous que je t'ai prêtés ?
25:21Dans la voiture. Tout ça parce que des mecs,
25:23à l'ARCOM, on dit, on va faire taire Hanouna.
25:25Les mecs, la démocratie, la liberté d'expression,
25:27on est où, là ?
25:29Ça arrive, ça, en Russie ?
25:31On aurait dit, nous, sur le droit, c'est la Russie.
25:33Je crois que c'est arrivé en Russie,
25:35c'est arrivé aux Philippines,
25:37sachez-le, c'est arrivé...
25:39Au Royaume du Nord.
25:41Non, non, c'est que dans des pays...
25:43Totalitaires.
25:45Totalitaires.
25:47Est-ce que vous avez posé la question ?
25:49C'est la question que ma mère se pose.
25:51C'est cool les téléspectateurs.
25:53Entre deux petits fours.
25:55Franchement, non.
25:57Madame Macron, si.
25:59Je vais vous dire, madame Macron m'a appelée très inquiète
26:01à l'issue de cette décision.
26:03Vraiment.
26:05Je vous dis la vérité.
26:07Elle m'a dit, qu'est-ce que c'est, cette histoire ?
26:09C'est vrai, l'émission va s'arrêter, c'est quoi l'histoire ?
26:11Vraiment. Quant à monsieur Macron,
26:13vous savez, les conversations avec le président, en général,
26:15on n'en parle pas, à personne.
26:17Il a sympathie pour vous.
26:19Quand on lui donne tous ces mots-là,
26:21en disant qu'il a voulu lui-même,
26:23je ne sais même pas s'il a voulu lui-même.
26:25Vous savez, je suis comme vous, je suis dans la même marque que vous.
26:27Moi, je suis étonné, quand je parle avec lui,
26:29je lui dis, mais moi j'aime bien Cyril Hanouna.
26:31Et moi je lui dis, mais tu sais, dans l'émission, ce qu'il fait, c'est vachement sympa.
26:33Tout le monde s'exprime.
26:35C'est vrai que moi, j'ai plutôt de ton parti.
26:37Et je ne suis pas toujours d'accord avec toi, et je le dis.
26:39Et ça ne pose aucun problème.
26:41Il y a des filles, d'autres qui sont machin.
26:43Il me dit, mais c'est ça qui est formidable, c'est la démocratie.
26:45Donc tout ce qui arrive est assez surprenant.
26:47Moi, je ne dis pas qu'il a voulu.
26:49La réponse de ma mère, elle est folle.
26:51La réponse de ma mère.
26:53Ça doit être sympa.
26:55C'est ça en fait.
26:57On t'écoute, Bertha.
26:59Qui veut le lire ?
27:01Moi.
27:03En chantant, peut-être.
27:05Regardez.
27:07C'est le premier message.
27:09Mon cul, mon ciel.
27:11Bravo !
27:13Bravo !
27:19Elle était plus aimable quand je l'ai présenté à Mme Macron.
27:21Elle vous adore en plus.
27:23Je savais qu'elle adore Brigitte en plus.
27:25Oui, il me dit apparemment.
27:29Elle est dans le show.
27:31On peut avoir des amis,
27:33ou en tout cas des gens qu'on aime beaucoup.
27:35De toute façon, très clairement, je les aime beaucoup.
27:37C'est normal, c'est bien.
27:39Mais on peut toujours ne pas être d'accord avec ses amis non plus.
27:41Je suis totalement impliqué.
27:43Quand elle m'appelle et qu'elle me dit
27:45merde, alors qu'est-ce qui va arriver ?
27:47C'est quoi l'histoire ?
27:49Elle n'était pas au courant visiblement.
27:51Lui, évidemment, je l'ai parlé une fois.
27:53Il me dit c'est dingue.
27:55Vous ne me croyez pas, je le sais.
27:57Tout le monde le casse depuis longtemps là-dessus.
27:59On dit que c'est sa décision à lui.
28:01Il n'en a rien à foutre.
28:03Bernard, pour ma part,
28:05je n'ai pas dit que c'était sa décision.
28:07Je dis juste que lui,
28:09s'il peut prendre son téléphone
28:11et dire qu'est-ce que c'est que ce bordel,
28:13expliquez-moi ce bordel.
28:15Si vous m'expliquez que ces mecs-là,
28:17c'est des dangereux, c'est des hors-la-loi,
28:19ils sont interdits de territoire, ils n'ont pas de papier,
28:21expliquez-moi qu'est-ce qu'ils ont fait.
28:23Allez-y, je vous écoute, je vous mets au parleur.
28:25Qu'est-ce qu'ils ont fait ?
28:27Est-ce qu'ils ont payé ? Oui, ils ont payé des amendes.
28:29Si on a fait des trucs
28:31pour nous mettre devant les tribunaux,
28:33je pense que juste s'il prend son téléphone pour dire
28:35qu'est-ce que vous êtes en train de faire là,
28:37ça n'existe nulle part ailleurs et ça va me suivre, moi.
28:39Comme l'a dit Valérie Bénahim aujourd'hui sur Europe 1.
28:41Valérie Bénahim ?
28:43Oui, aujourd'hui sur Europe 1.
28:45Valérie Bénahim.
28:47Elle a dit sur Europe 1, normalement,
28:49le Président n'a pas à s'occuper de ça.
28:51Je suis d'accord avec toi.
28:53Et on n'a pas obligé de savoir.
28:55Si vous citez Valérie Bénahim,
28:57le monde des bisounours,
28:59vous savez ce que lui a répondu
29:01François de Laborde à Valérie Bénahim ?
29:03Elle m'a dit, oui Valérie Bénahim,
29:05vous avez le cœur pur.
29:07Elle m'a dit, je t'explique,
29:09je sais comment ça se passe,
29:11je suis François de Laborde,
29:13j'étais au CSA, j'étais à l'ARCOM avant,
29:15elle m'a dit exactement ça.
29:17C'est la meilleure réponse qu'on pouvait faire.
29:19Et si tu prends,
29:21ça fait 8 ans Emmanuel Macron,
29:23si tu prends les 8 ans qu'il est au pouvoir,
29:25il y a plein de trucs qu'il ne devait pas s'en occuper,
29:27il s'en est occupé.
29:29Les péages, c'est plus important.
29:31Il avait rien à voir dans l'histoire,
29:33il s'est déplacé, il a dit, moi je vais régler l'histoire,
29:35moi je vais venir là, moi je vais faire ça.
29:37Entre la finale de la coupe du monde,
29:39qu'il est sur la pousse pour consoler Mbappé,
29:41c'est qu'il n'est pas entraîneur de l'équipe de France,
29:43il n'a rien à faire.
29:57J'ai pas voulu seulement dire que M. Mestre a été élu
29:59président de l'ARCOM sur les conseils de M. Sarkozy.
30:01Voilà, ça n'a rien à voir.
30:03Après il y a l'action.
30:05Vous savez qu'ils sont très proches
30:07avec M. Macron et qu'ils se parlent.
30:09Oui mais alors.
30:11Je ne vais pas rentrer là-dedans.
30:13Comme il ne s'est pas occupé de l'élection
30:15de Mme Delphine Ernaute.
30:17Je ne vais pas rentrer là-dedans.
30:19On parlera aussi des défenseurs des travailleurs,
30:21des gens qui veulent toujours défendre les travailleurs.
30:23On va en parler dans un instant.