Trois hommes, nés en 1931, 1955 et 1965, sont entendus sous le régime de la garde à vue pour "viols aggravés, agressions sexuelles aggravées et/ou violences aggravées susceptibles d'avoir été commis entre 1957 et 2004" au sein de l'établissement scolaire Notre-Dame de Bétharram, précise le magistrat.
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00:00La libération de la parole, c'est de la fumisterie, très clairement.
00:04Comme tout ça est une grande mascarade.
00:06C'est pas moi, je savais pas.
00:09Voilà, c'est un scandale, vraiment, c'est une honte.
00:12Clairement, c'est une honte ce qui se passe en ce moment.
00:14Et personne n'est à la hauteur.
00:16Personne n'est à la hauteur de ce que ces adultes,
00:19ce que ces enfants vivent et ce que peut-être aujourd'hui,
00:21des enfants vivent encore à Bétarame.
00:23Qu'est-ce que ça serait être à la hauteur ?
00:25Qu'est-ce que ça serait être à la hauteur ?
00:27Déjà, très clairement, ce serait déjà de fermer l'établissement.
00:30Très clairement.
00:30À titre conservatoire ?
00:32À titre de... Un principe de précaution.
00:34C'est-à-dire que quand on a connaissance de faits aussi graves,
00:39de crimes, parce que quand on parle d'agressions sexuelles,
00:41de violences sexuelles, là, on est sur un registre de crimes.
00:44Mais les autres violences aussi, psychologiques,
00:47de torture et bad-body, on est à plus de 130 plaintes.
00:50Il y en aura forcément d'autres.
00:52Principe de précaution, on ferme l'établissement immédiatement
00:55en ne dirigeant pas une enquête de l'Education nationale le 17 mars.
00:59Ça aussi, qu'est-ce que c'est que ce truc ?
01:02C'est tout de suite.
01:02Ça n'a pas de sens.
01:03Évidemment que c'est tout de suite.
01:04Qu'est-ce qui nous garantit qu'aujourd'hui,
01:06les enfants scolarisés là-bas sont protégés ?
01:10Qu'est-ce qui garantit aussi qu'il n'y ait pas eu d'autres victimes ?