Laurent Wauquiez, candidat à la présidence du parti Les Républicains, était l'invité de la semaine ce dimanche 16 février sur BFMTV.
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00:00Juste avant de parler de 2027 et de la question du mode de désignation,
00:03puisque si vous êtes président de parti, vous aurez à statuer sur cette question,
00:06je reviens sur la question de la popularité de Bruno Retailleau.
00:09Pas tant pour dire qu'il faut se déterminer par rapport au sondage,
00:11mais se poser cette question.
00:13Vous souhaitez la victoire de la droite ?
00:14Ça me paraît évident.
00:16S'il est le mieux placé,
00:18est-ce qu'à un moment donné, il n'y a pas une logique à se dire,
00:20si c'est le plus à même de convaincre des macronistes de droite,
00:23des électeurs du Rassemblement national,
00:25il vaut mieux que ce soit lui le leader ?
00:27C'est-à-dire si c'est celui qui permet de faire gagner la droite, plutôt que vous ?
00:31Ça ne posera aucun problème.
00:33Et si jamais c'est quelqu'un d'autre qui sera le mieux placé,
00:36ça ne doit poser problème à personne.
00:39Mais là, ce n'est pas ça qu'on choisit.
00:41Et c'est là où je ne veux pas qu'on fasse voter les gens sur des faux arguments.
00:45La droite ne choisit pas son candidat à la présidentielle.
00:48Elle choisit son organisation.
00:49Celui qui va gagner prendra quand même une option sérieuse sur le leadership à droite, non ?
00:53Pardonnez-moi, vous avez évoqué les soutiens de Bruno Retailleau.
00:58Il a envie d'être candidat avec son président, il l'a dit sur ce plateau-là il y a deux semaines.
01:02Et il a expliqué que hors de question que ce soit automatique
01:05et que celui qui sera le président du parti soit automatiquement le candidat à la présidentielle.
01:08Le ministre de l'Intérieur lui-même a dit, bien sûr, ça n'a rien à voir.
01:11Là, on choisit juste le président du parti.
01:14Et donc, comme cette question se posera, il faudra choisir le meilleur.
01:19Et il en faudra un seul.
01:21Un seul candidat pour porter les valeurs de la droite.
01:23C'est une évidence.
01:25Et je n'aurai aucun problème à soutenir celui qui sera le meilleur.
01:28De la même manière que je n'ai aucun doute que les autres m'apporteront leur soutien
01:32si c'est moi qui suis le mieux placé pour pouvoir fédérer l'ensemble de l'opposition.
01:36Donc ça veut dire, Laurent Coquille, que si vous perdez,
01:38vous ne renoncez pas à vos ambitions présidentielles ?
01:40Ça veut dire que vous ne m'écoutez pas, monsieur Duhamel.
01:43Ah, j'essaye de vous écouter et d'avoir de la suite dans les idées.
01:45Et vous dites, celui qui sera désigné ne sera pas forcément le candidat.
01:49Ça veut dire que si vous perdez...
01:50J'essaye de vous répondre et d'avoir de la constance.
01:54Ça veut dire que là, ce qu'on choisit, c'est l'organisation de notre président de parti.
01:59Très bien, c'est sa seule question qu'on se pose.
02:01Qui est le mieux placé pour porter ça ?
02:02Qui est le mieux placé pour se consacrer au parti ?
02:04Qui est le mieux placé pour pouvoir faire entendre la parole
02:06d'une voix de droite libre et indépendante ?
02:09Le sujet viendra très vite de savoir qui sera notre candidat.
02:12Et vous avez des ambitions présidentielles ?
02:14J'ai les ambitions de reconstruire notre pays, oui, bien sûr.
02:17Je ne m'en suis jamais caché.
02:19Oui, j'essaye de m'y consacrer depuis longtemps.
02:21Donc si vous voulez être patron de votre formation politique,
02:23c'est pas du tout parce que ça vous aiderait pour être candidat à l'élection présidentielle.
02:26Mais évidemment qu'il y a un lien, bien sûr.
02:28Mais ça n'est pas automatique, je l'ai dit.
02:32Et cette élection ne détermine pas celui qui sera notre candidat à la présidentielle.
02:37Rien n'est plus dur qu'un âne qui ne veut pas entendre.
02:40Et je ne vous mets pas dans la catégorie des ânes.