Laurent Wauquiez, candidat à la présidence du parti Les Républicains, était l'invité de la semaine ce dimanche 16 février sur BFMTV.
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00:00Se pose la question, Laurent Wauquiez, dans votre rapport à l'opinion, de la sincérité du positionnement politique.
00:07Je voudrais qu'on écoute ce que vous disiez. Nous sommes le 10 juillet après les élections législatives. Écoutez.
00:13Nous ne participerons pas à des coalitions gouvernementales.
00:16Mais surtout, nous ne croyons pas qu'on peut répondre à la crise d'un pays par une combinaison d'appareils.
00:22Nous ne répondrons pas à la crise par des combinaisons d'appareils.
00:25Là, ceux qui nous regardent, ils se disent, quelques semaines plus tard, la droite rentre au gouvernement de Michel Barnier.
00:31Est-ce que là, dans un moment où précisément, vous dites, c'est l'impuissance publique, la crédibilité de la parole publique,
00:36est-ce qu'il n'y a pas un sujet, là, quand on voit cette déclaration le 10 juillet et ensuite la décision que vous prenez ?
00:41Je comprends très bien la question. Et je vais vous dire, on se l'est posée, nous, dans notre âme et conscience.
00:47Parce que cette position n'était pas uniquement la mienne, c'était celle de tous les parlementaires de la droite républicaine. Pourquoi ?
00:54Parce qu'à ce moment-là, au moment où je parle, de quoi on nous parle ? On nous parle de faire une coalition.
00:59Avec, d'une part, des socialistes, avec, d'autre part, la Macronie, et pour des figures politiques que vous connaissez à l'époque,
01:06qui ne sont pas de notre famille politique.
01:09Et dans ce schéma de figure, oui, j'ai très clairement répondu, non, nous n'irons pas dans cette configuration.
01:14Et puis, c'est poser la situation que vous connaissez, un pays bloqué. Pas de solution, pas de Premier ministre.
01:19Pendant des semaines, pendant tout l'été, on ne trouve rien.
01:23Et j'ai cet échange avec Michel Barnier, avec, à l'époque, le Président de la République.
01:29Et oui, on a pris nos responsabilités. Est-ce que c'était une décision facile ? Non.
01:33Est-ce qu'on a changé d'avis ? Oui, évidemment. Est-ce que je l'assume ? Bien sûr.
01:37Parce que je pense que notre responsabilité, c'était de ne pas être du côté des artisans du chaos.
01:42Dans la vie, parfois, vous changez d'avis. Oui, ça arrive.
01:45Comme Bruno Retailleau, sur la question de la présidence des Républicains.
01:48Mais c'est pour ça que moi, je ne cherche pas à esquiver.
01:50Et je vous réponds très clairement, oui, sur ce sujet-là, on a changé d'avis et je ne cherche pas d'alibi.