Le patron des députés LR Laurent Wauquiez, en lice pour la présidence de son parti, s'est exprimé ce lundi 17 mars dans Le Parisien au sujet du gouvernement et de Bruno Retailleau en particulier.
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00:00Appel à la démission, en tout cas vive critique notamment de Laurent Wauquiez, Raphael, qui accorde ce soir une interview dans laquelle il veut jouer la carte de l'apaisement vis-à-vis de Bruno Retailleau.
00:12Oui alors hasard du calendrier total puisque l'interview est sortie je crois à 18h30 aux parisiens et l'annonce de l'Algérie a été faite à 18h20 et donc il parlait complot.
00:22Tout est orchestré.
00:25Et Laurent Wauquiez qui on va dire caresse Bruno Retailleau dans le sens du poil mais de sa façon plus ou moins où il parle notamment, il entame notamment le sujet sur la présidence DLR où il explique qu'il veut je cite un duo et pas un duel à une petite condition.
00:44On va voir l'extrait, le premier extrait que j'ai choisi c'est que ce soit lui le chef.
00:49Il y a toujours un cocu dans l'histoire.
00:51Exactement Roselyne. Laurent Wauquiez qui dit comme président je proposerai immédiatement à Bruno Retailleau d'être le premier vice-président du parti.
01:01Et forcément on arrive très vite au sujet de l'Algérie.
01:04Oui alors d'ailleurs ce que dit Laurent Wauquiez ressemble quand même énormément à ce qu'on vient d'entendre de la part de Sébastien Chenu avec une pression notamment une critique sur l'ensemble de l'exécutif.
01:16L'exécutif a choisi de capituler sans même mener le combat.
01:20Alors quand on lit l'exécutif on entend l'ensemble de l'exécutif et donc on va dire indirectement Bruno Retailleau même s'il s'en défend c'est quand même une façon de l'attaquer.
01:30Et puis d'ailleurs comme le RN, comme Sébastien Chenu à l'instant, comme Jordan Bardella, pour Laurent Wauquiez Bruno Retailleau doit sévir ou partir.
01:37Sévir évidemment sur les accords de 68, on vient d'en reparler.
01:41Si le Président de la République refuse de les dénoncer, rester au ministère de l'Intérieur n'a pas de sens.
01:46Effectivement comme vous le disiez à l'instant tout ça dépend de toute façon du Président de la République.
01:50Et ça tombe bien il y a une information BFMTV qui est parvenue au service politique.
01:54Bruno Retailleau et Emmanuel Macron se sont parlé de ce sujet il y a quelques jours.
01:59Il y a quand même un éléphant dans la pièce là, c'est le Sahara occidental.
02:04On parlait des relations avec le Maroc, c'est peut-être aussi pour ça qu'il y a eu cette crise.
02:10Des relations pourries avec le Maroc, complètement vitrifiées.
02:15Rappelez-vous au moment du tremblement de terre, des propos extrêmement francophobes.
02:22Et là il y a eu un choix politique qui se justifie.
02:26Pour ça j'aurais aimé interroger M. Chenu.
02:30Tout part de là.
02:33Oui c'est la reconnaissance par la France du Sahara occidental.
02:36De la marocanité du Sahara occidental.
02:40Mais simplement pour conclure.
02:42Mais il n'y a pas que ça.
02:44Ça a été un élément déclencheur.
02:46Mais pour conclure ce que je disais c'est que Bruno Retailleau et Emmanuel Macron se seraient parlé.
02:51Et Emmanuel Macron aurait donné en quelque sorte une assurance à Bruno Retailleau.
02:55De sa fermeté, c'est-à-dire s'il faut dénoncer les accords de 68, on ira jusqu'à dénoncer les accords de 68.