• hier
L'Offensive agropastorale et halieutique, a pour objectif de produire 100 000 tonnes de poissons d'ici 2025. Depuis 2023, des cages flottantes ont été installées sur cinq barrages pour atteindre cet objectif et combler le besoin de consommation en poisson.

Une initiative profite à plusieurs couches de la société burkinabè à l'instar de Jacob NAGOUANDE, déplacé interne, qui arrive à subvenir au besoin de sa famille.

Pour l'instant, le prix du poisson local est équivalent à celui du poisson importé. Cependant, Juliette KÉRÉ/KOURAOGO, Directrice de la valorisation des produits Halieutiques espère qu'avec le soutien du gouvernement, les prix finiront par diminuer.

#AgribusinessTV #AgriActu #BurkinaFaso #Poisson
Transcription
00:00Tout citoyen Lamda peut s'acquérir du poisson élevé au Burkina actuellement,
00:06parce que quand on veut évaluer, l'écart de prix n'est pas énorme.
00:22Le volet Productions de poissons de l'offensive agro-pastoral et haliotique 2023-2025
00:28Enregistre des résultats concrets.
00:30Au sein du centre d'approvisionnement et de distribution des produits haliotiques
00:34cis à Ouagadougou dans le quartier Tanguay,
00:37les clients offrent pour s'approvisionner de poissons produits localement en cette matinée.
00:42Dès que j'ai eu l'annonce de le communiquer, je suis venu pour voir.
00:49La dernière fois, je crois qu'il y a deux ou trois semaines,
00:53j'ai trouvé que c'était une initiative à encourager.
01:00C'est pourquoi je suis revenu aujourd'hui.
01:03Pour moi, c'est une très belle initiative,
01:05parce que vous voyez, ça donne l'opportunité à tout le monde
01:09de pouvoir manger du poisson naturel, bio,
01:15qui n'a pas été nourri avec des hormones,
01:18et contribuer aussi au développement du pays,
01:22parce que nous allons investir et ça reste.
01:25C'est la nuit qu'on vient d'amener le poisson, c'est presque fini.
01:29On a amené trois tonnes et demie, c'est presque fini.
01:33Il y a la clientèle, les gens sont informés et ils viennent acheter.
01:38L'offensive agro-pastorale et haliotique concernant la filière poisson
01:44vise à produire 100 000 tonnes de poissons d'ici 2025.
01:49Depuis 2023, des cages flottantes ont été mises en place sur cinq barrages
01:54pour atteindre cet objectif et combler le besoin de consommation en poisson.
01:58Il faut dire que l'offensive agro-pastorale et haliotique,
02:03dans son volet haliotique, prévoit la production de 100 000 tonnes de poissons
02:09à l'horizon 2025.
02:11Nous sommes en 2025, c'est-à-dire qu'on a commencé depuis 2023.
02:15Actuellement, il y a quatre sites dont les acteurs ont déjà,
02:21en tout cas, mis en place les cages flottantes.
02:25On peut citer le site de Samandini, qui a connu la première récolte,
02:31il y a le 10 août.
02:33Il y a le site de Bagré, qui a commencé sa récolte depuis décembre.
02:37Il y a Lumbila, qui a déjà récolté également.
02:41Il y a le barrage de Tangay et le barrage de Soum,
02:44qu'on attend d'ici pour les récoltes.
02:46Toutes ces activités qui sont en train d'être menées,
02:50c'est pour booster tout ce qui manque au niveau des produits haliotiques.
02:56On importe près de 80 % de poissons au Burkina.
03:02Cela veut dire que la production nationale,
03:04que ce soit au niveau de la pêche ou de la pisciculture,
03:07n'est pas en tout cas développée.
03:11Le haliotique va venir booster la production
03:17pour combler ne serait-ce que 50 % de la population.
03:36Cette initiative profite à plusieurs couches de la société Burkinabé.
03:40Jacob Nangwende, déplacé interne,
03:42a de quoi s'occuper et subvenir aux besoins de sa famille.
03:46Il use de son expérience de pêcheur au barrage de la Kompianga,
03:50mettant ainsi ses services à la disposition des promoteurs.
03:54Le barrage de Tangay,
03:57c'est le premier barrage que nous faisons au Burkina.
04:02Ici, à Kompianga,
04:04il y a plusieurs mois,
04:08j'ai pu voir des barrages de foudre au barrage de Tangay.
04:18Ils ont été parisiens,
04:21mais ce n'est pas la première fois que je vois des barrages comme ça.
04:25Je suis vraiment heureux de voir le retour.
04:28Abdul Aziz Belem, promoteur de cages flottantes au barrage de Tangay,
04:31de Tanguay est reconnaissant de l'effort mis en place par l'État dans le but de les accompagner
04:36pour la réussite de ce projet.
05:01Notre rôle, c'est d'appuyer les acteurs, les deux maillons, les acteurs du maillon de la commercialisation
05:17et les acteurs du maillon de la transformation. Il faut dire que juste avant les récoltes,
05:24nous accompagnons les marieurs pour aller vérifier, voir si les tailles sont acceptables.
05:32On doit aller faire la pêche de contrôle. Après avoir fait la pêche de contrôle,
05:36nous allons planifier la récolte. Et le jour de la récolte, nous sommes là,
05:42depuis le barrage jusqu'au niveau du site de commercialisation.
05:47Et c'est pour, en tout cas, voir et les accompagner dans la conservation.
05:54Parce que nous savons tous que le poisson est un produit très périssable.
05:59Donc, il y a lieu de bien le conserver pour préserver la santé du consommateur.
06:05Juliette Kéré, directrice de la valorisation des produits haliotiques à la Direction générale des ressources haliotiques,
06:11encourage les Burkinabés à consommer le poisson local.
06:15Le poisson importé, le poisson communement appelé carp importé,
06:19le prix, entre-temps, est parti même à 2 500 francs le kilo.
06:24Et ce que nous produisons ici au Burkina également, c'est à 2 500 pour le moment.
06:29Mais nous espérons qu'avec les subventions, que ce soit au niveau de l'aliment,
06:34au niveau des aliments qu'on est en train de faire,
06:38avec l'effort que le gouvernement est en train de fournir pour accompagner ces acteurs-là,
06:43le prix du poisson pourra être baissé dans le temps à venir.

Recommandations