Une grenade a été jetée par un homme dans un bar associatif dans la soirée du 12 février à Grenoble. L'explosion a blessé au moins 12 personnes, dont six sont en urgence absolue. Selon le procureur, l'assaillant était également en possession d'un fusil d'assaut de type kalachnikov, dont il ne serait pas servi.
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00:00D'abord je pense aux victimes, parce que non seulement il y a six personnes en état d'urgence absolue,
00:04donc ça veut dire entre la vie et la mort,
00:06il y a probablement plus de blessés et je pense à tous les traumatisés autour.
00:10Ils sont dans un café, ils sont en train de boire un café et on leur met une bombe dans les pieds.
00:14Donc on est d'abord, je suis d'abord évidemment soucieuse des victimes,
00:18il y a probablement des cellules d'urgence médico-psychologiques qui vont être mises en place,
00:21mais ce à quoi je pense, c'est la raison.
00:24Pour l'instant ça n'a pas été tout à fait qualifié, le parquet s'exprimera.
00:29En ce moment, il y a beaucoup, beaucoup d'actes qui sont des actes de règlement de comptes
00:34dans le cadre du trafic de drogue, je ne sais pas si c'est le cas,
00:37mais ça commence à être plus qu'invivable et insoutenable,
00:40en particulier dans les quartiers dont je m'occupe,
00:43qui sont les quartiers dits prioritaires politiques de la ville.
00:45C'en est un là, le quartier du village olympique.
00:47Oui, je crois, je m'étais en train de vérifier, mais je suis quasiment certaine,
00:51de toute façon, de toute façon la vie devient insupportable.
00:54J'étais à Marseille, j'étais à Montfermeil,
00:58ça devient extrêmement difficile pour ces habitants,
01:00malgré tous les dispositifs qui ont été mis en place,
01:03et je suis aujourd'hui heureuse d'être dans un gouvernement
01:07où nous avons un ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,
01:10et un ministre de la Justice qui ont déclaré la guerre au trafic de drogue.