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L'île-dieu, avec ses 5.000 habitants dont 15% de plus de 75 ans, s'inquiète de la fermeture d'un Ehpad. La capacité d'accueil de l'autre établissement est insuffisante face au vieillissement de la population. Les autorités promettent qu'aucun exil forcé ne sera imposé.

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Transcription
00:00Pour accéder à l'Île-Dieu, à 25 kilomètres du continent, une seule solution, le ferry.
00:05Ici, deux EHPAD existent aujourd'hui pour une population de 5000 habitants,
00:12dont 15% sont âgés de plus de 75 ans.
00:15Alors, à l'annonce de la fermeture de l'un d'entre eux d'ici la fin de l'année,
00:19on a du mal à cacher son inquiétude.
00:21Une personne qui a vécu toute sa vie sur l'île-Dieu,
00:25s'il n'y a pas d'EHPAD sur l'île et qu'on nous envoie sur le continent,
00:30vous savez, elles feront pas l'enfeu, les pauvres.
00:32Parce que la crainte est là, être contraint, faute de place,
00:36à passer ses vieux jours dans un EHPAD situé sur le continent.
00:39Déficitaire et en manque de personnel,
00:41c'est l'unité médicalisée de la résidence Calypso qui ferme
00:44pour se transformer progressivement en résidence pour seniors.
00:47On va prendre 2025, toute l'année 2025, pour accompagner ces personnes
00:52et pour pouvoir les déménager au fur et à mesure.
00:54L'autre EHPAD de l'île bénéficie d'une capacité d'accueil de 67 personnes,
00:59trop peu selon cette conseillère départementale
01:01qui craint un manque de place à l'avenir.
01:03Si on tient compte de la démographie,
01:05on sait que la population vieillit en France, en Vendée,
01:08mais encore plus à l'île-Dieu.
01:10On peut s'interroger et s'inquiéter de savoir
01:12qu'est-ce qu'on fait de ces personnes, en fait,
01:13si elles ont besoin de rentrer dans un EHPAD.
01:16Les autorités se veulent rassurantes
01:17et promettent qu'aucun exil forcé n'est à l'ordre du jour.

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