Le fondateur de l'observatoire du wokisme Olivier Vial : «On a un problème majeur. Il y a une question à se poser sur la manière dont on protège les Français.»
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00:00Effectivement, ce problème-là, effectivement, on a ce cas dramatique de Louise,
00:04mais le même problème s'est posé il y a six mois, il y a un an, il y a deux ans.
00:08Aujourd'hui, en fait, on a un problème qui est majeur
00:11et il y a effectivement une question à se poser sur la manière dont on protège les Français.
00:17Et je pense qu'effectivement, c'est moins du côté de la sécurité puisque,
00:21et là, dans l'affaire Louise, on voit que les forces de l'ordre ont été extrêmement réactives,
00:25qu'elles ont extrêmement bien mené l'enquête.
00:29Et il y a cette question, ça revient au débat de tout à l'heure,
00:31il y a la question de la justice.
00:32Et la justice, effectivement, elle a eu tendance à trop se contenter
00:37de vouloir faire payer le délinquant ou le criminel de sa peine
00:42sans se poser suffisamment la question de,
00:45est-ce qu'elle n'a pas aussi une mission de garantir la sécurité ?
00:48Et ça, pour garantir la sécurité, effectivement, on peut aller au-delà de la peine.
00:52Bien sûr qu'on peut aller au-delà.
00:53Olivier, aujourd'hui, un tueur d'enfants peut sortir de prison.
00:56Quand une famille prend perpétuité, un tueur d'enfants, il a des aménagements de peine.
01:01Il a des aménagements de peine.
01:03Pourquoi est-ce qu'il ferait un jour de moins ?
01:04Pourquoi est-ce qu'il aurait quelques jours de moins par an ?
01:07Mais c'est proprement hallucinant.
01:09Et vu que maintenant, on a des auteurs de plus en plus jeunes,
01:13on va avoir des tueurs qui sortent à 50 ans.
01:15Mais la rétention de sûreté, je pense que c'est quelque chose,
01:17effectivement, qui était une bonne chose, qui peut même être encore amplifiée.