Dans son édito du 11/02/2025 dans Punchline, Laurence Ferrari revient sur le meurtre de Louise.
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00:0011 ans, c'est trop tôt pour mourir. C'est l'âge de l'innocence quand on est une petite fille et que l'on rêve de sa vie d'adulte sans voir la noirceur du monde.
00:07Quatre jours après la mort de Louise, j'ai l'impression qu'il n'y a que les Français qui pleurent son meurtre, le peuple au sens noble du terme.
00:14Que la classe politique, trop occupée à ses manœuvres d'appareil, passe une fois de plus à côté de l'essentiel.
00:19Qu'il est au fond plus simple, plus commode de regarder ailleurs, de ne pas voir la vague d'indignation et de colère qui balaye le pays.
00:26Quand nos enfants ne sont pas en sécurité, quand nos aînés ne sont pas en sécurité, quand nous ne sommes pas en sécurité, alors rien n'est possible, car la première des libertés, c'est la sécurité.
00:35Les coupables seront retrouvés sévèrement punis, nous disent les ministres, qui passent pendant que nos enfants trépassent.
00:41Combien de fois avons-nous entendu cette phrase trop souvent ?
00:44Surtout pour voir des criminels remis en liberté à la moitié de leur peine, encore plus dangereux que lorsqu'ils sont rentrés en prison.
00:50Il est temps d'agir sur la réponse pénale, sur la lourdeur des sanctions, sur la violence des mineurs, mais pas seulement, aussi des majeurs,
00:58sur le suivi psychiatrique qui éviterait bien des récidives, sur tout ce qui fait qu'aujourd'hui, nous sommes un Ectat où plus rien ne semble endiguer les meurtres les plus sauvages.