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Après le meurtre de Louise, 11 ans, retrouvée dans un bois en Essonne, le journaliste Karim Maloum réagit : «On n'assiste pas à un fait divers mais à un fait de société. La violence s'installe en France depuis une décennie»

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Transcription
00:00On n'assiste pas à un fil divers, on en assiste à un fil de société.
00:03En fait, la violence s'installe en France depuis une décennie.
00:06Elle est là et c'est installé quotidiennement.
00:09On assiste soit à des attentats, à des agressions sexuelles,
00:12à des antifas qui agressent la police, à des personnes qui agressent des individus,
00:16on ponerte des personnes.
00:18Aujourd'hui, on a assassiné une petite fille.
00:21Donc ce n'est plus un fil divers, c'est un fil de société.
00:24Et pourquoi on se retrouve dans cette situation ?
00:27Après les mesures nécessaires, repressives,
00:30à un certain moment, les gens se retrouvent dans la nature.
00:33Il peut y avoir un cas psychologique ou quelqu'un qui est malade.
00:36Je n'ai aucune idée. Dans l'enquête, félicitons la police
00:39qui travaille vraiment convenablement
00:42à toutes les minutes pour trouver le coupable.
00:47La police fait son boulot, la justice devrait le faire aussi.
00:50Mais il faut qu'on prenne conscience.
00:53Je pense que dans la société française, on n'arrive pas à se mettre d'accord
00:56sur le diagnostic de la violence qui existe en France.
00:59Et quand on n'arrive pas à se mettre d'accord avec le diagnostic,
01:02on ne peut pas se mettre d'accord sur l'uromède.
01:05Aujourd'hui, on a basculé dans une société de violence.
01:08Il faut prendre les mesures nécessaires.

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