Alors que les actes de violence chez les jeunes se multiplient, Reda Belhaj, porte-parole Unité IDF, réagit : «On a l'impression de travailler dans le vide, je m'excuse auprès des proches de victimes. Nous, le job on le fait, mais si ça ne suit pas derrière on ne peut pas être partout».
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00:00Moi, je pense qu'il faut prendre des mesures par rapport aux victimes.
00:03Parce que ce qui me dérange aujourd'hui, c'est que nous, policiers,
00:06on a choisi de faire ce métier pour protéger les autres,
00:08pour protéger les Français.
00:10Nous, notre contrat, on le remplit.
00:11Mais malheureusement, des fois, le lendemain, le surlendemain,
00:14une semaine après, on retrouve ces mêmes mineurs
00:17qui sont sur la voie publique et qui, en général,
00:20malheureusement, réitèrent les mêmes faits.
00:23Et la seconde chose, c'est que ce qu'on peut se dire aujourd'hui,
00:27c'est que, qu'on soit dans un établissement scolaire à Bobigny,
00:30qu'on sorte du foot et qu'on habite sur Paris 14e,
00:35ou qu'on soit à Bagneux,
00:38eh bien, nos enfants, en tout cas, ne sont pas en sécurité.
00:40Et ça, ça me dérange fortement parce que je pense que
00:43dans ces trois affaires, pour le coup, on a interpellé des individus.
00:46On a fait le job, comme souvent.
00:48Et malheureusement, la réponse pénale, elle n'est jamais, jamais, jamais présente.
00:52Donc, on a l'impression de travailler dans le vide.
00:54Et franchement, je m'excuse auprès des proches des victimes
00:58parce que je suis sincère, nous, le job, on le fait.
01:02Mais après, si ça ne suit pas derrière,
01:04on ne peut pas être partout et on ne peut pas résoudre tous les problèmes.
01:07En tout cas, la police ne peut pas résoudre tous les problèmes.