Le porte-parole unité IDF, Reda Belhaj, sur la violence contre les policiers en France : «Il faudrait qu'on soit beaucoup plus pour tenir le coup sinon on ne va pas y arriver»
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00:00Non, parce que le problème, c'est qu'autour de cette cité,
00:02vous en avez 48 autres, voilà.
00:03Elles sont toutes attachées l'une à l'autre.
00:05Moi, quand j'étais, alors ce n'est pas Marseille,
00:07mais c'est la banlieue parisienne, le Val-de-Marne,
00:10si ça se passait même où les collègues étaient pris à partie,
00:12on revenait le lendemain, on revenait le lendemain,
00:14on revenait le lendemain et on venait comme ça pendant 4 semaines.
00:17Et c'est comme ça qu'on se fait respecter.
00:18Ce n'est pas avec une opération place nette avec...
00:21Parce qu'une fois que les CRS sont partis, la CRS 8 est partie,
00:24vous faites comment ?
00:24Vous retrouvez Brigade territoriale de contact,
00:27tu as deux, trois collègues.
00:28Bon, là, ils sont 30, je n'y vais pas.
00:30Ben oui, non, je n'y vais pas parce que je pense aussi
00:31à l'intégrité physique de mes collègues, tout simplement.
00:33Donc, si vous...
00:34Mais ça peut coûter cher,
00:36mais il faudrait qu'on soit vraiment beaucoup, beaucoup plus
00:38pour arriver à tenir le coup aujourd'hui.
00:40Sinon, on ne peut pas y arriver.
00:42Aujourd'hui, vous allez avoir bientôt des sorties d'école.
00:44Pour le coup, on va renforcer l'écrat.
00:46C'est une bonne chose.
00:47Mais comme on a déjà d'autres problèmes aussi à côté,
00:49c'est que les commissariats, eux,
00:50ils vont peut-être être beaucoup moins renforcés.
00:52Donc vulnérables.
00:54Il faut trouver une solution.
00:56Il faut qu'on recrute.
00:57Vous avez des collègues qui ont réussi,
00:59enfin, des futurs collègues qui ont réussi le concours.
01:00Au bout d'un an, ils ne sont toujours pas rentrés en école de police.
01:02Moi, je ne trouve pas ça normal.
01:03Parce qu'on a plus besoin, plus que jamais, d'effets de police.