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Début d'une semaine à danger pour François Bayrou. Le Premier ministre va utiliser l'article 49.3 à deux reprises ce lundi 3 février pour la première fois depuis sa nomination à Matignon, afin de faire passer le budget de l'État et une partie du budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée sans vote des députés. Il s'expose ainsi à une double motion de censure, dont l'avenir demeure incertain. Lors du Bureau national, le PS a annoncé qu’il ne voterait pas la motion de censure.

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Transcription
00:00Ces économies historiques ne doivent pas non plus se faire au détriment des investissements pour l'avenir.
00:07C'est évidemment la facilité politique, car il est plus facile de renoncer que de réformer.
00:13Il est plus facile d'abandonner des initiatives pourtant indispensables que de réexaminer l'existant.
00:19Mais nous ne pouvons faire à Donald Trump le cadeau d'un budget où nous massacrerions les sources d'innovation et de souveraineté technologique.
00:28C'est la raison pour laquelle, avec le groupe Ensemble pour la République, nous avons tenu à ajouter 150 millions d'euros en direction de l'université et de la recherche,
00:38qui a trop longtemps été le parent pauvre de nos politiques publiques.
00:42Nous avons tenu à soutenir les demandes faites pour renforcer le budget de la transition énergétique,
00:49depuis le maintien du fonds vert jusqu'à la pérennisation de l'accès à des voitures électriques à 100 euros par mois.
00:56Enfin, ce texte de la Commission mixte paritaire a évité autant que possible une hausse excessive de prélèvements sur les classes moyennes et sur notre appareil productif.
01:07Certes, le versement mobilité régional, auquel, avec mon groupe politique, je n'étais pas favorable, mais qui recueillait une large majorité, sera instauré à un taux maximal de 0,15%.
01:20Mais nous nous sommes battus pour que les primo-accédants soient au moins protégés de toute hausse des frais de notaire,
01:27pour que le plafond de la carte grise n'augmente pas et pour qu'on évite une avalanche de prélèvements sur l'industrie qui serait insoutenable dans le contexte international actuel.

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