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Le Premier ministre va recourir deux fois à l'article 49.3 de la Constitution ce lundi 3 février, sur le budget de l'État et celui de la Sécurité sociale. Le Parti socialiste a acté lors d'un bureau national la non-censure du gouvernement de François Bayrou. 

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Transcription
00:00à ne pas le faire. Pour vous, le Parti Socialiste est devenu un soutien du gouvernement en volant au secours de François Bayrou ?
00:07Non, je regrette cette décision. Moi, j'ai cherché à convaincre, à discuter avec mes amis, mes collègues du Parti Socialiste.
00:14Je suis un député de Nouveau Front Populaire. Je siège dans le groupe écologiste et social.
00:17Vous le savez, après, on aurait été exclu de la France Insoumise, mais je vote la censure parce que je pense que ce budget,
00:22en vérité, des éléments que nous avons, des collègues qui ont travaillé à la commission mixte paritaire,
00:26il est pire d'un certain point de vue que le budget de Barnier sur des questions de services publics, le budget sur du travail.
00:32Il y a plus de coupes, ce qui nous avait amené la dernière fois, en conscience, à juger que c'était un budget qui n'était pas bon pour la France.
00:41Les éléments, aujourd'hui, continuent à montrer qu'il y a des coupes dans les dépenses publiques.
00:45Et pourtant, vous n'accablez pas le Parti Socialiste, là où, je vous lis quelques réactions de membres du Nouveau Front Populaire,
00:52de la France Insoumise. Éric Coquerel, un opposant qui refuse de voter la motion de censure, passe mécaniquement dans un soutien au budget et au gouvernement.
00:58En refusant la censure, le PS entre dans le soutien sans participation au gouvernement. Vous n'en voulez pas au socialisme ?
01:05Moi, je suis unitaire, pas par idéalisme, mais par réalisme. Je regrette cette décision. Je vais continuer à en parler avec Olivier Faure.
01:12Je ne suis pas d'accord. Il le sait, j'ai cherché à convaincre. Maintenant, la conclusion que nous devons tirer, nous, à gauche,
01:17lorsque le RN est si fort, c'est de dire que nous allons être divisés. Ce week-end, il y a eu des élections où nous avons perdu, alors que je pense que c'était imperdable.
01:24Donc, la division, c'est la défaite. Moi, je ne veux pas qu'à cette erreur stratégique que, là encore, je suis assez en colère.
01:31Je pense que c'est vraiment une faute. Mais qu'on rajoute, nous, et qu'on dise aux Français, on va y aller divisés. Donc, il faudra continuer à discuter.
01:37Donc, évitons tout un état de front, parce que les Français doivent comprendre, moi, mon point de vue.
01:42Évitons les formules qui font que ce que nous annonçons, désormais, c'est le spectacle de la division, donc la défaite, donc la possible victoire de nos pires adversaires.
01:50Pas de formule, mais qu'est-ce que vous leur dites, quand même, à ces députés socialistes qui ont pris une décision, mais qui n'ont pas encore voté ? Le vote sera dans deux jours.
01:56Ces camarades connaissent mon ardeur unitaire, ma fraternité et ma volonté de maintenir ce front. Et je dis que, là, je ne suis pas d'accord.
02:04C'est une erreur, même politique, une erreur d'appréciation. Je pense que nous sommes dans un moment de crise où ce que nous devons dire, c'est être prêts pour des échéances qui viennent.
02:11Et pourquoi pas imaginer, lorsque il y aura la possibilité d'une prochaine dissolution, qui est, de la part du président de la République, une dissolution et un départ aussi du président de la République,
02:19et qu'on vote, qu'on prépare ensemble cette prochaine échéance électorale pour dire aux Français qu'une alternative est possible.
02:25Ou aussi imaginer que, si le gouvernement Bérou était tombé, la logique était qu'Emmanuel Macron appelle un membre du NFP pour faire gouvernement.
02:32Donc, n'ayant pas peur de la situation, elle est inquiétante, mais elle est inquiétante parce que Macron-Bérou aggrave la situation.

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