Des cartes collector, des défis, des moments privilégiés avec ses sportifs préférés en échange d'un soutien financier : Genezys transforme l'expérience des fans de sport ! La Start-up qui cartonne nous décrit son concept avec son co-fondateur, Alban Richard.
Son univers explore les profondeurs de l'âme humaine, entre le début, la fin, le bien, le mal... Cliff Estatof nous livre "Longanss" : un conte gothique, sensible et fantastique.
Dites-le... avec des bijoux ! Sur mesure, délicates, fidèles : les créations de Lucile Dumolard vous ressemblent et rendent le symbole plus précieux !
Son univers explore les profondeurs de l'âme humaine, entre le début, la fin, le bien, le mal... Cliff Estatof nous livre "Longanss" : un conte gothique, sensible et fantastique.
Dites-le... avec des bijoux ! Sur mesure, délicates, fidèles : les créations de Lucile Dumolard vous ressemblent et rendent le symbole plus précieux !
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00:00Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installé pour regarder si on parlait.
00:05Et bienvenue à tous, très heureuse de vous convier autour de cette table à la découverte
00:33de ceux qui, par leur talent, par leur engagement, leur fantaisie, avec un I ou un Y, comme
00:38vous voulez, pimentent votre quotidien, comme ceux qui font entrer les supporters dans
00:43une nouvelle dimension numérique, affective, ludique et privilégiée.
00:48L'expérience se transforme grâce à l'inventivité d'une start-up locale.
00:53La fantaisie peut être sombre, étrange, effrayante, ses héros n'en sont pas moins
00:57sensibles.
00:58Un nouveau conte gothique vient de sortir de l'imagination d'un artiste grenoblois
01:02aux faces multiples.
01:04Et puis, dites-le avec des bagues ou des bijoux, parce qu'un amour est unique, son
01:08symbole l'est aussi.
01:09Le bijou sur mesure artisanal haut de gamme existe près de chez vous.
01:15Avec une créativité sans limite, elle crée les symboles d'une histoire, des parcours,
01:20des liens avec le savoir-faire du métal, de la pierre.
01:24Elle s'appelle Lucille.
01:25Bienvenue.
01:26Bonjour.
01:27On est deux, ici, sur ce plateau, on n'a pas l'habitude.
01:30Non.
01:31J'en suis enchantée.
01:32Lucille Dumollard, l'atelier lu du 100% artisanal, on vous découvre avec vos magnifiques créations.
01:39Regardez, j'ai de la chance, je suis modèle aujourd'hui, je suis mannequin.
01:43C'est vrai que je n'ai pas l'habitude, donc vous allez nous faire rencontrer cet
01:47univers du bijou en ce mois de l'amour, bien sûr, qui arrive.
01:51Dites-le avec un livre qui va vous transporter dans un univers qui explore les profondeurs
01:56de l'âme humaine, la vie, la mort, le début, la fin, les enfants, les trolls, la forêt,
02:02les enfers.
02:03Voilà, un conte gothique en cette histoire qui est sorti de votre âme et dans les librairies,
02:09les librairies virtuelles aussi, Cliff et Statoff, bienvenue.
02:13Bonjour.
02:14Je suis très contente de vous recevoir.
02:15Ça s'appelle Longance, c'est ça ?
02:18C'est bien ça, Longance.
02:19C'est ça.
02:20Et c'est un conte gothique, on peut le dire, qu'on va explorer en cet épisode avec vous
02:26dans un instant.
02:27Et dites-le avec des cartes.
02:29On va vous le rendre avec une expérience unique, l'amour des fans de sport.
02:33On le connaît dans les tribunes, au bord des routes.
02:35On va donc le découvrir dans un monde généré par vous, entre autres.
02:40Alban Richard, bienvenue.
02:41Merci, Lucie.
02:42Vous et votre équipe de Genesis.
02:45Alors, vous avez créé en quelque sorte l'album Panini Moderne, qui permet de cultiver sa
02:50passion pour les sportifs, de les soutenir financièrement, de les suivre en coulisses
02:55et en échange de se challenger.
02:57J'ai bien compris le principe ?
02:59Absolument, oui.
03:00Ouf !
03:01Déjà, on prend un bon départ.
03:05Pour moi, l'expérience de fan, elle se limite à ça, à ces petites cartes de ce petit
03:10athlète magnifique.
03:11C'est les brouilleurs de l'eau, le club amateur qui fait ça aussi, pour les enfants, pour
03:18les parents.
03:19Voilà, c'est une manière d'avoir un souvenir pour vous.
03:23Ça a commencé comme ça, avec la petite carte soutenir à coller dans un album ?
03:28Alors, effectivement, le concept Panini n'est pas nouveau.
03:30C'est quelque chose qui est bien connu au niveau physique.
03:32On va au tubeur de tabac, on prend un petit jeu de cartes, on va remplir son album et
03:36puis on fait partie aussi d'une communauté de personnes qui vont collectionner ces cartes,
03:40les échanger dans la cour de l'école et autres.
03:41Mais c'est surtout venu d'avancées technologiques qui permettent justement de digitaliser un
03:47peu ce monde qui existe déjà de cartes et de faire des cartes numériques.
03:52Panini est aussi en train de faire ce genre de choses avec des cartes numériques.
03:56Et ce qu'on a fait, c'est l'objectif pour nous, c'est une plateforme sociale, donc un
04:01nouveau TikTok si on veut, mais qui va permettre finalement de rentrer dans un nouveau monde
04:05pour les fans.
04:06Le fan, en rejoignant la plateforme, va rentrer dans un nouveau monde qui va lui permettre
04:09en collection de ses cartes, de soutenir son athlète, mais surtout de rentrer en connexion
04:13avec son athlète préféré dans son fan club et de jouer à des jeux et de gagner des points.
04:19Donc, on a mixé en fait le phénomène de collection de Panini, virtuel et d'échanger
04:24avec place de marché, avec un jeu Pokémon qui permet de faire des combats tous les jours
04:28avec ses cartes de ses athlètes préférés.
04:30OK, d'accord, donc il faut aussi se représenter le concept quand on a vraiment la culture
04:34du papier, la culture de coller quelque chose dans un album, mais aussi la culture du supportariat
04:40aussi quand on est très fan de base, ce qui est aussi beaucoup mon cas, et notamment
04:44de sport.
04:45Mais être fan de sport, ça veut dire aller les supporter dans les tribunes, ça veut
04:49dire suivre les résultats, ça veut dire quand on est fan, on ne va pas forcément, en tout
04:54cas moi qui suis très humble et qui n'y connais rien au sport, parfois ça critique,
04:58ça juge.
04:59Voilà.
05:00Nous, on supporte et on va encore plus loin avec ces dimensions numériques, c'est-à-dire
05:07C'est une expérience qui est beaucoup plus affective, en fait, que vous proposez.
05:10C'est une expérience immersive qui vous suit toute la journée.
05:13Et il faut savoir que dans un fan club, vous n'avez que 5% des fans qui vont se rendre
05:17le week-end au stade.
05:18Ah, 5% ?
05:195%.
05:20Donc 90%, 95% des fans ne sont pas forcément dans le stade, ils sont peut-être devant
05:25la télé, ils sont peut-être sur Instagram, ils sont peut-être sur des réseaux sociaux.
05:28Donc c'est un phénomène qui est de plus en plus, qui est en train de se dynamiser
05:34de plus en plus, dans lequel le numérique avec nouvelles technologies d'intelligence
05:38artificielle et de blockchain permettent de connecter d'une nouvelle façon en numérique
05:42son athlète, son créateur de valeur, son sportif favori avec le fan, avec un portefeuille
05:50que le fan va avoir, d'objets numériques qu'il va pouvoir collectionner, échanger,
05:53etc.
05:54On rentre dans une nouvelle dimension qui est une création de valeur entre un créateur
05:57de valeur et un admirateur.
05:59Ça pourrait être la même chose pour la musique, ça pourrait être la même chose
06:01pour d'autres segments.
06:03Et ces nouvelles technologies, parce qu'on est amoureux de la technologie, en fait, quand
06:05on a créé Genesys, on a pris des amoureux de la techno et passionnés de la techno comme
06:10moi avec mes associés et on a pris des professionnels du sport pour mélanger un peu toutes ces
06:15idées et partir sur quelque chose qui n'est pas nouveau.
06:17Vous avez Saurard qui est capitalisé à 4 milliards aujourd'hui en termes de start-up,
06:21qui est une start-up française, qui est sur le marché mondial aujourd'hui.
06:24Donc ce n'est pas nouveau, ce marché est en train d'exploser.
06:27Le marché des cartes numériques qui peuvent s'échanger, qui permettent d'entrer dans
06:30un nouvel univers, est un marché qui va être extrêmement importeur pour tout ce
06:34qui est sponsor, pour tout ce qui est connexion privée entre un créateur de valeur et son
06:40consommateur.
06:41Et c'est vrai que le numérique offre davantage, c'est même infini, les possibilités offertes
06:46avec les technologies qui galopent aussi chaque jour sa nouveauté.
06:51Alors on a fait le pitch ensemble, vous le faites très bien d'ailleurs, on regarde
06:55tout de suite le principe que vous avez mis en vidéo.
06:57Gat, imagine demain, tu peux taper la balle avec un joueur pro, on va faire des échanges,
07:03ça peut être vraiment énorme non ?
07:11Tu penses vraiment que tu peux taper deux points dans l'axe avec Corentin Moutet ?
07:14Franchement oui, je ne te parle pas d'un match officiel ou autre, pour moi oui, je
07:19peux tenir la balle.
07:20Puis après je regarde.
07:21On tape la balle comme ça, en même temps, pratique, je peux lui demander des conseils,
07:242-3 tips pour jouer quoi, tu vois.
07:26Et toi tu crois que la vie c'est un film ?
07:36Non mec, c'est pas un film, c'est possible, et puis tant qu'à faire, je peux peut-être
07:41repartir avec une raclette signée ou un polo de match, il doit avoir ça et puis c'est
07:44un bon gars quand même.
07:50Et en fait, c'est pas un rêve, c'est Genesis.
07:57Voilà, très bien expliqué par un fan qui peut aller taper des balles avec Corentin
08:03Moutet, ça ne va pas toujours jusque là, mais ça peut aller jusque là aussi ?
08:07Absolument, on a la possibilité de gagner des expériences, ça fait partie des cartes,
08:12vous vous rentrez dans un monde où vous avez une connexion vidéo privée avec votre athlète,
08:16vous jouez à des jeux genre Pokémon avec des cartes que vous mettez toute la semaine
08:20en compétition les unes avec les autres, et puis vous avez effectivement la possibilité
08:24de jouer à des challenges, des loteries, qui vous permettent de gagner des expériences
08:27uniques ou des choses uniques.
08:28Comme avoir des objets dédicacés ?
08:30Exactement, des objets dédicacés.
08:31Il peut y avoir des petites choses à gagner, quelqu'un à rencontrer.
08:34Alors, en fait, c'est...
08:37Imaginons, je suis fan de boxe, fan de foot, fan de tennis, etc.
08:42Je veux supporter, je veux rentrer dans cette expérience que vous proposez, ça veut dire
08:48que l'athlète qui va s'engager avec vous va également être financé, c'est-à-dire
08:52qu'il y a 70% de mon achat qui va directement à l'athlète, en tout cas à son staff.
08:59C'est un côté extrêmement important.
09:01Pourquoi on a créé Genesis ?
09:02Au départ, pas parce que forcément on s'est dit il faut changer et révolutionner le fan,
09:06on a regardé la technologie, on a regardé comment on pouvait apporter de la valeur au sport.
09:10Donc, en fait, l'objectif c'est d'apporter de la valeur aux sportifs mais aussi aux fans.
09:14Donc, le sportif a effectivement gagné une création de valeur en fait dans la plateforme
09:18qui est la vente des cartes, qui revient pour la plupart aux sportifs, aussi les sponsors
09:23et aussi une tokenomics avec une gamification et des jetons qui permettent de gagner de l'argent aussi.
09:28Donc, en fait, il y a des gains réels pour le fan et il y a des gains réels pour l'athlète et le club.
09:35Et c'est parti de quel constat ? Le constat du fait que...
09:38Du manque du financement du sport aujourd'hui.
09:40On le voit encore, il y a un projet de loi où il y a 450 athlètes qui signent une pétition à l'heure actuelle
09:45pour dire, écoutez, arrêtez de rogner.
09:48Aujourd'hui, le sportif, il n'a pas de financement récurrent.
09:51Ses sponsors s'arrêtent s'il n'a pas de résultat sportif.
09:53Nous, quand un sportif vient nous voir, il est sous contrat.
09:56Il est sous contrat.
09:57On s'occupe de développer son image en le faisant vivre dans un environnement multisport
10:02avec de la gamification, avec de la publicité autour.
10:05Et là, on veut en tirer parti financière, saison après saison.
10:09Donc, il a des budgets récurrents puisqu'il y a des saisons qui sortent de cartes tous les ans,
10:13qui deviennent uniques parce qu'en fait, elles s'ouvrent et elles se ferment
10:16et il n'y en a pas plus qui sont créées.
10:18Donc, si elles ne sont pas achetées, elles sont encore plus uniques.
10:20Et là, vous faites grandir quelqu'un dans la plateforme.
10:22Mais quelqu'un qui peut être engagé dans une équipe professionnelle
10:25comme dans un sport amateur et sans sponsor ?
10:27Bien sûr. On mélange la pétanque, le kayak, le freestyle en ski par exemple
10:32avec du MMA, du rugby et du foot.
10:34Du biathlon ?
10:35Du biathlon, absolument.
10:36On a tous ces sports aujourd'hui.
10:38On a l'équipe de France de l'armée Cascope aussi qui est avec nous.
10:41D'accord. Garçons, filles, jeunes ?
10:43Alors, on essaye d'avoir l'équité absolument entre garçons et filles.
10:47On a beaucoup de filles athlètes dans la plateforme.
10:50Voilà. Et notamment les Amazones du FCG par exemple.
10:52Absolument.
10:53Notamment, on va voir justement qui sont ces personnes.
10:57Mais lorsque je vois, pardon, il y a des pilotes automobiles qui peuvent avoir des sponsors.
11:02Il y a également un club de rugby, le FCG rugby qu'on adore, qui est un club professionnel.
11:07Donc, comment est-ce qu'il y a des spécificités justement pour accompagner ces sportifs-là
11:13qui sont professionnels, donc qui ont des sponsors et d'autres qui sont amateurs
11:16et qui ont besoin de percer et qui ont besoin de sponsors ?
11:18Alors, effectivement, c'est une plateforme outil à la base.
11:22Donc, en fait, la plateforme outil est ouverte au club qui peut intégrer tous ses sponsors dedans.
11:27Il y a des emplacements sponsors, etc.
11:29Donc, c'est un peu comme Instagram, si vous voulez.
11:31C'est une plateforme sociale où il va y avoir de plus en plus d'interactivité et on donne la main.
11:34Il y a la main aussi aux sportifs et au club qui va lui-même aller interagir avec la plateforme.
11:40Bon, l'un n'exclut pas l'autre.
11:41L'un n'exclut pas l'autre.
11:42Il y a des livres, d'ailleurs, pas mal de...
11:44Qui sont ces sportifs ?
11:46Alors, il y a Gabriel.
11:47On est très fan de Gabriel, bien sûr, qu'on a vu grandir.
11:50Gabriel Debrus, vainqueur de Roland-Garros Junior il y a trois ans, c'est ça ?
11:55Et qui perce et qui remporte des tournois magnifiques.
11:58Son papa fait partie des cofondateurs, c'est ça ?
12:01Absolument.
12:03Très fier de Gabriel.
12:04Oui, exactement.
12:05Que l'on salue, bien sûr, ici.
12:07On a cette jeune athlète de ski nautique, Inès Anguenot.
12:11Alors, attention, ça, ça date de 2019.
12:13Elle était déjà très, très talentueuse.
12:15Elle l'est davantage encore aujourd'hui.
12:16Cinq ans après, le ski nautique n'est pas nécessairement le plus médiatisé ni le plus soutenu des sports.
12:22Des sports qu'on voit briller aussi que tous les quatre ans.
12:24Ici, c'est Cédric Revol qui aurait pu être sélectionné pour les JO.
12:28Il en a été autrement.
12:29C'est très compliqué d'être sélectionné.
12:31Absolument.
12:32Lorsqu'on fait du judo.
12:33Car on doit être le premier de chaque catégorie.
12:36Mais on peut le soutenir aussi toute l'année.
12:38Cédric Revol qui originaire du grésil vaudan et qui s'entraîne.
12:41C'est ça, en fait.
12:42Oui, alors on a été très spécialisé dernièrement sur des gros athlètes quand même.
12:47De trois sports principaux qui sont foot, rugby et MMA.
12:50MMA, on a les top trois France quand même.
12:52Avec Benoît Saint-Denis, Baki et puis Omar Sy.
12:56Omar Sy, attention, c'est Omar, je crois.
12:59C'est pas le même.
13:00C'est pas le même.
13:01Je crois que ça s'écrit pas exactement pareil.
13:03C'est Omar Sy plus loin.
13:04C'est ça, Omar.
13:05Omar Sy et pas Omar Sy, effectivement.
13:07Omar Sy peut rencontrer Omar Sy s'il adhère à Genesis et qui remporte un challenge.
13:11D'ailleurs, ça fait partie un peu des choses qu'on va essayer de faire.
13:13De mélanger les sports, les rencontres entre sports.
13:16D'avoir des sportifs de haut niveau qui sont connus, qui sponsorisent des émergents.
13:21On est en train de travailler sur des programmes un peu plus rookies pour faire connaître
13:24et financer avec des sponsors les débuts de carrière.
13:29L'objectif, c'est vraiment de supporter le sport pour des personnes qui ont du mal à se financer.
13:33Et quand vous êtes pas encore connu, vous commencez à être un petit peu champion,
13:37les sponsors ne sont pas forcément là.
13:39Vous n'avez pas de visibilité sur de la récurrence.
13:41Et c'est le moment où il faut développer sa marque.
13:43C'est le moment où il faut commencer à avoir son fan club.
13:46C'est le moment où il faut commencer à être dans un réseau qui permet d'être au milieu de sportifs.
13:51Et c'est ce qu'on essaie de faire avec Genesis.
13:53On peut rappeler aussi pour certains sports, des sports de glace aussi,
13:56ou alors d'autres sports, on a vu du ski nautique,
14:00ou peut-être des sports aussi qui sont émergents.
14:03Ça coûte très cher d'aller se déplacer, d'aller participer à des tournois.
14:08On le voit déjà aussi.
14:09On voyait les petits joueurs aussi.
14:12Mais déjà très tôt, les parents doivent mettre la main à la poche
14:15pour pouvoir suivre et suivre la passion des garçons, des filles.
14:21Oui, c'est très coûteux.
14:22Et ces plateformes-là, à travers une expérience,
14:25permettent aussi de s'en sortir, voire d'aller encore plus haut, c'est ça ?
14:29Exactement.
14:30Permettre d'avoir un petit financement et de faire grossir son financement,
14:32qui peut être très syndicatif.
14:33Ça peut aller sur des centaines de milliers d'euros sur plusieurs années pour un sportif.
14:37Ça va assez vite.
14:39Il ne faut surtout pas oublier une chose.
14:41C'est que le fan doit aussi gagner.
14:44C'est donnant-donnant.
14:46C'est donnant-donnant.
14:47Si le fan ne gagne rien, il ne viendra pas sur votre plateforme.
14:49Donc en fait, c'est important que le fan puisse avoir une récompense à être actif
14:54quand il like son sportif, quand il va les soutenir, quand il achète des cartes, etc.
14:59Tout dans la plateforme est gamifié.
15:01Et toute la stratégie de tokenisation est faite pour que le fan gagne.
15:04On appelle ça du fan to earn.
15:06Le principe de la bonification aussi, de la récompense.
15:08C'est très important chez nous.
15:09C'est très important.
15:10Même s'ils sont plusieurs milliers, voire des millions à soutenir le même.
15:13Tout à fait.
15:14On sera deux à trois millions dans trois ans dans la plateforme.
15:16D'accord.
15:17C'est vrai que votre start-up est quand même allé très vite.
15:19Je ne sais pas si on peut encore vous rejoindre, si je vous serais utile.
15:22Il y a un petit truc qui m'intrigue.
15:23On a dit qu'il y a beaucoup de femmes.
15:24Il n'y a que des hommes.
15:25C'est vrai.
15:26Ça, c'est votre équipe.
15:27Il y a plein de paninis.
15:28Je trouve ça génial d'ailleurs d'avoir fait la petite carte panini de chacun.
15:31Est-ce que depuis, ça s'est un petit peu féminisé aussi la direction ?
15:35On essaye.
15:36Oui, on essaye.
15:37Il y a des femmes de sport aussi.
15:39J'avoue que c'est un point assez noir, c'est vrai, quand on regarde comme ça.
15:43Mais c'est difficile d'avoir des développeurs qui sont féminins.
15:46C'est vraiment pour vous dire quelque chose parce que c'est quand même un très beau projet.
15:49Mais tout de même, ça a essayé.
15:51C'est bien noté.
15:52Voilà.
15:53C'est sûr que nous, on est un fan de sport aussi, Lucie ?
15:57Je suis vraiment une béhossienne dans ce domaine.
16:01D'accord.
16:02Très bien.
16:03Cliff peut-être ?
16:05C'est qui votre idole absolu que vous aimeriez rencontrer par le biais d'une plateforme comme celle-ci ?
16:10En sport ?
16:11Par exemple.
16:12En sport, j'ai un grand-oncle qui était très sportif, Georges Estatoff, qui a été champion de boxe.
16:19De boxe ?
16:20Donc, il s'était battu à l'époque contre Ray Robinson.
16:24Donc, c'est un peu le...
16:26La barbie trihoutte.
16:28Du coup, c'est mon idole absolu dans le sport puisque c'était mon grand-oncle.
16:32Et hors sport ?
16:33Hors sport, ça sera dans la musique.
16:36Dans ce cas-là, ça sera des chanteurs, guitaristes comme Jerry Cantrell, chanteur de Alice in Chains.
16:42D'accord.
16:43Donc, c'est vrai que ce genre de choses n'existe pas vraiment encore, justement, dans les arts.
16:47Et pourquoi pas ?
16:48En fait, on peut le décliner à tous les univers.
16:50Absolument.
16:51Même si c'est parti de l'idée d'un sponsoring, on l'a bien compris.
16:54Donc, c'est ouvert pour toutes les poches.
16:56Moi, je peux adhérer en sortant de cette émission sans souci.
16:59Vous pouvez prendre un compte, c'est gratuit.
17:01Vous avez même des challenges qui vous permettent de participer et de gagner des lots gratuitement.
17:05Donc, il ne faut pas hésiter.
17:07Et c'est le moment.
17:08Vous avez une roue de la fortune qui permet de gagner des choses aussi en ce moment.
17:11On peut se rencontrer aussi.
17:12Il y a des rencontres.
17:13Ça, c'est…
17:14Ça va venir.
17:15Le côté social va venir un peu plus tard.
17:16D'accord.
17:17Pour l'instant, on a compris que la dimension, elle est très numérique.
17:19Elle est infinie.
17:20Très numérique, très jeu.
17:21Il y a un jeu qui va sortir en mai qui va permettre vraiment de jouer tous les jours
17:25avec cinq cartes pendant toute la semaine.
17:27Et ça, c'est vraiment…
17:28Je pense que ça va passionner beaucoup de monde.
17:31Beaucoup d'innovations dans le jeu qui vont être assez intéressantes de regarder comment ça va se développer.
17:35Vous avez tout un univers encore devant vous.
17:37En tout cas, bravo.
17:38On est très fiers aussi de cette startup locale aussi qui est allée très, très vite depuis sa création.
17:43Et on vous souhaite d'avoir encore des athlètes et des fans et des fans.
17:47Un grand merci tout de suite.
17:48Un fan des arts tout de suite.
17:51On disait justement que ça serait intéressant de développer ça dans le monde du cinéma,
17:55puisque c'est vrai que ce sont souvent des univers un petit peu impalpables.
17:58Impalpables aussi comme votre imagination, Cliff Estatoff.
18:02Vous venez de sortir ce conte gothique qui s'appelle Longance.
18:06Qu'est-ce que c'est ce nom ? D'où ça vient ?
18:08C'est le nom du protagoniste principal des sept contes.
18:13Ça veut dire quelque chose ?
18:15C'est juste son nom.
18:16C'est son nom, d'accord.
18:18C'est donc ce conte en sept volets.
18:22Il y a sept comme petites nouvelles contes qui sont à la fois...
18:27C'est très bien expliqué d'ailleurs.
18:30Longance, il représente, il incarne à la fois le début et la fin,
18:34le créateur et le créateur.
18:36C'est très bien expliqué.
18:38Longance, c'est à la fois...
18:40Il représente, il incarne à la fois le début et la fin,
18:42le créateur et le destructeur.
18:44Chaque histoire est une fenêtre sur un monde
18:47où l'amour peut ressusciter un cœur de verre.
18:50Ce ne sont pas mes mots, ce sont les vôtres.
18:52Où un miroir peut révéler le futur.
18:55On entre dans une dimension un petit peu plus fiction, science-fiction, fantasy.
19:01Et où la quête de pouvoir peut mener à la damnation ou à la rédemption.
19:04Voilà, donc c'est un petit peu tout cet univers.
19:07Ce qu'on appelle la fantasy avec un Y,
19:10c'est vraiment ce qui vous inspire et ce qui vous fascine depuis...
19:14C'est vraiment votre culture, ça, ce qu'on appelle la dark fantasy ?
19:17La dark fantasy, c'est une des cultures que j'aime, évidemment.
19:21Ce n'est pas forcément celle que j'ai le plus lu ou le plus écrit non plus.
19:27Mais pour ce livre, ça a été un peu différent.
19:31Je voulais vraiment...
19:32A la base, c'était vraiment sept contes créés séparément
19:36qui rejoignent pour en faire une seule histoire.
19:40Et je l'ai vu comme un conte de dark fantasy au global.
19:44Mais chaque petit conte est en fait écrit assez différemment.
19:48Et dans des genres même de contes ou de fantasies différentes.
19:52On peut les lire indépendamment ?
19:53On peut les lire indépendamment.
19:55C'est écrit... C'est très court.
19:57Puisque je l'ai voulu volontairement comme le temps d'un film.
20:01Voilà, on peut le lire en 1h30, c'est lu.
20:05Et je voulais que ce soit court, efficace.
20:08Et je sais qu'aujourd'hui, beaucoup de gens n'ont plus le temps de lire aussi.
20:12Donc c'était une méthode pour lire peut-être un conte tous les jours
20:15pendant un petit quart d'heure.
20:17Et on arrive à un petit film qui se dessine.
20:20Aller faire voyager son esprit aussi en très peu de temps.
20:23C'est surtout ça ? Parce que c'est un univers.
20:25Et c'est vrai que la dark fantasy, on le voit avec...
20:28Alors, on va tous essayer forcément de vous mettre dans des cases.
20:31Mais moi, j'y vois un peu de terre du milieu.
20:32J'y vois un peu de grime du Harry Potter, forcément.
20:35Et puis même des chevaliers de la table ronde, allons-y.
20:37Avec des enchanteurs.
20:39Mais tout ça dans une atmosphère quand même obscure et bourrée de sensibilité.
20:42C'est ça aussi que vous voulez ?
20:44C'est comme humaniser et démystifier les monstres ?
20:47C'est surtout pour représenter que dans le bien, il y a forcément du mal.
20:53Et que dans le mal, il y a forcément du bien.
20:55C'est un peu la représentation du Yin et du Yang.
20:57C'est aussi la représentation humaine des monstres.
21:00On sait très bien que les monstres sont plus ou moins des humains
21:03que des monstres imaginaires, justement.
21:06Donc tout le monde peut être ce personnage de Longance
21:09qui est à la fois un créateur, mais aussi un destructeur.
21:12C'est une allégorie, Longance.
21:14On a compris.
21:16Alors, on ne va pas tout vous raconter.
21:19Parce que si jamais on doit vous raconter toutes les nouvelles,
21:21vous aurez lu le livre d'ici à la fin de l'émission, bien sûr.
21:23Vous avez créé, en fait, un univers comme l'avait imaginé Tolkien aussi.
21:29Vous avez fait ce cheminement.
21:31Vous en aviez rêvé aussi.
21:33D'où est-ce que ça part, toutes ces inspirations,
21:35ces illustrations que vous avez réalisées vous-même ?
21:37Alors, les illustrations, elles viennent à la base de tableaux
21:41ou de dessins que j'ai réalisés sur papier.
21:44Par la suite, ont été retravaillées par ordinateur.
21:48Donc c'est tout renumérisé et refait différemment.
21:51Mais j'ai créé cet univers en basant aussi sur un côté évidemment manichéen,
21:58religieux.
21:59Puisqu'il y a sept contes qui représentent également les sept péchés capitaux.
22:03On peut le voir avec un conte comme
22:05Le Troll, le Gobelin et la fillette au collier rouge,
22:08qui représentent entre autres la gloutonnerie.
22:10C'est le deuxième conte de ce livre.
22:13Et j'ai pensé cet univers comme un monde réel.
22:17C'est pour ça qu'il y a une carte.
22:19Évidemment, d'autres l'ont fait avant,
22:21comme vous l'avez cité juste avant, Tolkien.
22:24Voilà, j'ai voulu créer un univers
22:26où vous pourrez peut-être tout simplement se représenter
22:29à quel endroit ça se passe en début de livre.
22:31Mais l'inspiration, elle était dans ces œuvres que vous avez réalisées.
22:36On les voit ici.
22:37Donc tout est illustré.
22:38Vous avez donc ces repères.
22:40C'est une histoire que vous aviez imaginée, construite.
22:43En fait, tout ça, est-ce que c'était prévu
22:45ou est-ce que finalement vous avez adapté votre livre
22:47à ces créations, à ces tableaux que vous faisiez ?
22:49C'est un mélange des deux.
22:51C'est-à-dire qu'il y a des illustrations dans le livre
22:55qui ont été faites bien des années avant,
22:58qui étaient des tableaux.
23:00Ils avaient déjà un nom de série de tableaux.
23:04Du coup, j'ai amené ces créatures dans l'univers de mon livre.
23:09En ce qui concerne l'histoire elle-même,
23:12elle est partie du constat que les contes modernes,
23:16il n'y en avait plus non plus beaucoup.
23:18Les véritables contes comme Grimm ou Perrault
23:22et des contes très courts en quelques mots.
23:25On est toujours sur de la dark fantasy ou de l'heroic fantasy.
23:29En général, ce sont des livres qui sont très lourds à consommer
23:33puisqu'ils sont en général très épais.
23:35Je voulais quelque chose de simple,
23:37vraiment qui puisse aussi remettre un peu la lecture à tout le monde.
23:43En plus, c'est bien écrit.
23:45Il y a aussi même un petit peu de flûte.
23:48Le petit personnage de Star Wars.
23:50Ah, le trou de mémoire.
23:51Maître Yoda.
23:52Maître Yoda, merci Lucille.
23:54Ah si, quand même un petit peu.
23:56Il y a beaucoup de sagesse aussi quand même.
23:58Forcément, on va chacun chercher un peu nos réespérances.
24:01Il y a du Tim Burton évidemment.
24:03Bien sûr, ça en fait partie.
24:05C'est tout cet univers, toutes ces inspirations
24:09que vous avez mixées pour avoir votre œuvre,
24:12qui est très personnelle aussi.
24:14Oui, c'est un mélange de plein de genres de choses que j'aime
24:18parce que réellement, il y a aussi beaucoup d'allusions à la musique que je fais.
24:23Il y a l'allusion au fait de la réalisation de vidéos,
24:28comment construire en fait une histoire.
24:30Certains contes sont composés de beaucoup de vers et de poésie,
24:38contrairement à d'autres.
24:39Puisque la poésie, c'est aussi une discipline
24:43qui disparaît petit à petit dans le monde actuel.
24:46Oui, j'ai l'impression qu'elle a disparu et que ça revient doucement.
24:49C'est ça.
24:50J'espère en tout cas.
24:51Oui, mais le monde actuel ne montre pas forcément que ça peut être politique.
24:56Et là, j'essaie d'en mettre un petit peu par parcimonie dans certains contes.
25:00Oui, avec de la science-fiction qui rejoint souvent la fantaisie,
25:05la fantaisie avec un Y, toujours encore.
25:07Vous êtes cosplayer aussi, vous pourriez ?
25:10Non.
25:11Non, pas trop ?
25:12Pas du tout.
25:13En tout cas, oui, puisqu'il pourrait y avoir des cosplayers avec longs gants.
25:19Ça, ça serait un chouette...
25:21Déjà, un témoignage de reconnaissance aussi.
25:25Mais cette fantaisie, on explore souvent aussi des croyances ésotériques.
25:29Ça va souvent très, très loin.
25:30Ça se travaille, ça aussi, créer un univers ?
25:32On sait que Tolkien est allé jusqu'à créer sa langue.
25:34Mais est-ce que ça se travaille, ça se cultive ?
25:37Et puis peut-être avec d'autres épisodes ?
25:40Alors, d'autres épisodes, non, puisque je l'ai conçu comme un livre avec un début, un milieu et une fin, volontaire.
25:49Par contre, pour la conception, ça a été plus long que l'écriture du livre, finalement,
25:57puisque j'ai dû concevoir des liens de parenté avec chaque personnage
26:02qui se retrouve dans chaque histoire et qu'on ne reconnaît pas forcément tout de suite.
26:07Mais ça a été le plus long, c'est de faire une espèce d'arbre généalogique des personnages,
26:14se basant sur, en plus, un univers qui est sur un temps non chronologique,
26:21puisque le livre est conçu volontairement sur un temps non chronologique.
26:25Hors du temps.
26:26Hors du temps.
26:27Les histoires ne se suivent pas, pourtant elles ont un lien.
26:30Voilà. Et c'est accessible aussi pour les enfants ?
26:3412, 14 ans quand même, je pense.
26:37Ah ben oui.
26:38C'est la recommandation en tout cas qu'on a donnée.
26:40D'accord, la recommandation. OK. Bon, on attendra un petit peu alors chez nous.
26:44Vous êtes aussi peintre et photographe, on a compris,
26:47donc dans l'ère digitale qui, effectivement, il faut s'y habituer aussi,
26:51mais avec cette ère digitale qui est encore infinie,
26:56vous brillez en tant qu'artiste en animation de pixel art.
27:00Vous êtes également producteur dans l'industrie musicale,
27:03musicien accompli, multi-instrumentiste.
27:07Vous avez un groupe de métal qui s'appelle Space Call.
27:10Vous êtes chanteur, vous êtes réalisateur également,
27:12et vous êtes le frère d'eux.
27:14Vous êtes le frère d'un grand ami de Télégranope,
27:16c'est Steve Estatoff qui avait remporté l'édition 2 de la Nouvelle Star.
27:20Mais c'est aussi en famille que vous avez exprimé votre art.
27:25Vous réalisez ces clips.
27:26Comment est-ce que vous participez aussi à la carrière de Steve ?
27:29Alors, j'ai réalisé ses deux derniers albums, Baby Bust 1 et 2.
27:37J'ai réalisé nombreux de ses clips, tous les clips de Baby Bust 1 et 2,
27:42ainsi que le tout dernier qu'il a sorti récemment,
27:46qui s'appelle Stupid Boys, où j'ai travaillé également avec lui sur la musique.
27:50Quand il a fait des duos, là on voit Calm Down,
27:53avec le groupe Wall Street, un groupe new-yorkais.
27:55J'ai travaillé sur la réalisation de ce clip également.
27:58J'ai aidé mon frère à enregistrer les voix de ce morceau, entre autres.
28:02Je travaille avec mes deux frères beaucoup.
28:07D'ailleurs, dans ce livre, j'ai quelques phrases qui sont tirées de chansons de mon frère,
28:12qui sont cachées et disséminées dedans.
28:14C'est très volontaire, parce que c'est des clin d'oeuvre qu'on s'est lancé.
28:18Il y a même une créature créée par mon frère Steve à l'intérieur,
28:20qu'il avait créée étant petit.
28:23On ne peut pas savoir laquelle.
28:25Pour la créature qu'il avait créée, mon frère,
28:28c'est une créature qu'il y a dans le dernier conte, qui s'appelle Des Crabes Ouya.
28:31C'était un monstre qu'il avait inventé petit.
28:33C'est trop mignon.
28:35C'est un hommage là-dedans, dans ce livre, où je rajoute des créatures.
28:41Une autre créature de mon livre est créée par le guitariste de mon groupe Space Call.
28:46Il y a quelques petits hommages comme ça que j'ai cachés à l'intérieur.
28:52C'est plein de sensibilité.
28:53Il y a beaucoup d'amour aussi.
28:55On le rappelle, cet univers d'art qui est toujours plein d'humour et d'autodérision parfois.
29:01Il y avait beaucoup de sensibilité.
29:04On le trouve sur Amazon.
29:07On l'a dit, Jeff.
29:09On le trouve en ligne.
29:11On le trouve en ligne, exactement.
29:13En papier et en numérique.
29:15Et bientôt en librairie.
29:16Et bientôt en librairie.
29:17Ça serait chouette.
29:18Merci beaucoup, Cliff.
29:20Vraiment longue vie à Longance.
29:22C'est déjà presque dans le titre.
29:24Merci beaucoup.
29:33Lucille, est-ce que vous regardez Cliff avec intérêt, notamment au niveau des accessoires ?
29:38Vous avez analysé un peu tout ça.
29:39Est-ce qu'on regarde toujours un peu professionnellement ?
29:42On déforme un petit peu ce qu'on a sous les yeux par le prisme du métier.
29:45A la fois oui et non.
29:47Je dirais que ce qui ressort, c'est plus le réflexe de l'artisan qui fait du sur-mesure.
29:53C'est-à-dire, si je devais faire un bijou pour cette personne, vers quoi je partirais ?
29:57Alors, ça serait quoi ?
29:59Du coup, il faut que je le fasse maintenant.
30:01C'est important le bijou, Cliff.
30:03Il y a le tatouage, mais il y a le bijou aussi.
30:05En effet, vous parliez de ces tatouages.
30:07Ce que j'avais noté, c'est que le suit que vous portez, on a l'impression que c'est un prolongement de vos tatouages.
30:13On a l'impression que ça fait un peu corps avec les dessins que vous avez sur les bras, sur le cou.
30:19Mais typiquement, j'aimerais livre votre livre.
30:22Et je pense que ça pourrait être très sympa.
30:24Il y aurait certainement une foule de symboles à exploiter de mille et une façons.
30:30Ou d'imaginer même quelque chose qui monte et qui va prolonger le suit, qui va prolonger le tatouage.
30:36Mais c'est dire à quel point le bijou va loin.
30:41Vous avez compris que c'est une émission qui est pleine d'amour.
30:43Il n'y a pas besoin de voir fleurir des petits cœurs rouges un peu partout.
30:47Chaque amour est très singulier.
30:49Et c'est ça aussi qui vous inspire dans votre atelier, avec vos créations.
30:55Vous, c'est le surmesure parce que créer un bijou, ce n'est pas qu'un accessoire, ça représente une histoire.
31:00Quand il est fait en surmesure, oui, complètement.
31:03Il y a tout de suite une charge émotionnelle beaucoup plus forte,
31:06notamment parce que les personnes ont participé à l'élaboration du design du bijou.
31:14En plus, si on part sur la transformation de bijoux de famille, des alliances,
31:19vous disiez que l'amour, ce n'est pas forcément des petits cœurs.
31:23Typiquement, ce que je dis toujours à mes futurs mariés, c'est que votre alliance n'est pas obligée de ressembler à une alliance.
31:29J'ai déjà des gens qui m'ont demandé des boucles d'oreilles pour remplacer une alliance.
31:33Il y a mille et une façons de se réapproprier ces symboles.
31:38C'est très, très vaste.
31:40C'est très vaste et il faut un sacré savoir-faire.
31:42Vous êtes artisan joyeux, créatrice de bijoux, bijoutière chevalière et joyère.
31:51Vous faites des chevalières.
31:52Je peux aussi en faire.
31:54Il faut que je me rattrape.
31:55Ça fait partie des bijoux.
31:56Vous n'assemblez pas des fils de fer.
31:59Regardez ce que vous faites.
32:01Vous partez de plaques de métal.
32:03Ça peut être des plaques, ça peut être des fils également.
32:06Je peux fondre du métal pour ensuite en tirer les après nécessaires.
32:11C'est vraiment la technique ancestrale et classique de bijouterie joyerie.
32:18Travail du métal, mise en forme, sillage, limage, tout le travail de la...
32:25Ah mince, je perds mes mots.
32:26Mais c'est un travail extrêmement délicat.
32:27Oui.
32:28Très très fin.
32:29Alors je vous vois même travailler sans loupe et sans lunettes.
32:32C'est parce que je suis jeune encore.
32:33Oui, c'est pour ça.
32:34Ça viendra.
32:35Ce n'est qu'une question de temps.
32:36Voilà, voilà, c'est ça.
32:38Mais également, on vous voit beaucoup toucher aussi ce métal qui doit être bien rond,
32:44qui doit être assez parfait.
32:46Donc il y a beaucoup de sens aussi qui entre en jeu.
32:48C'est-à-dire qu'il y a la technique mais aussi beaucoup la perception.
32:52La déxtérité, c'est beaucoup de...
32:54C'est un métier très manuel comme on le voit là sur les images.
32:57C'est vraiment notre déxtérité manuelle qui fait que l'objet est beau à la fin.
33:02Et de notre sens esthétique aussi.
33:04Mais en effet, il y a une recherche de précision, de symétrie ou d'asymétrie,
33:09mais en tout cas d'équilibre dans la composition visuelle qui est extrêmement pointue.
33:14Après c'est un regard et une déxtérité qui s'aiguisent avec l'âge, avec les années.
33:19Parce que quand on démarre des études de bijouterie, joaillerie,
33:21en général nos profs nous disent
33:23« Non mais il faut dix ans de pratique pour faire une main. »
33:26Dix ans de pratique dans le monde professionnel, on ne compte pas les années d'études.
33:29Mais voilà, comme tous ces métiers d'artisanat, d'art en fait,
33:33c'est vraiment... d'artisanat en général en fait,
33:36la pratique fait qu'on se bonifie.
33:42Combien d'années d'études ?
33:44Alors moi j'en ai fait cinq.
33:46J'aurais pu en faire six
33:48si j'avais démarré un CAP après la fin de mon collège.
33:51Vous dites que vous êtes très jeune ?
33:53Oui, peut-être pas tant maintenant mais...
33:55Aujourd'hui, quel âge vous avez aujourd'hui ?
33:57Là j'ai 35 ans.
33:5835 ans, alors moins les cinq années d'études.
34:01Voilà.
34:02Est-ce qu'on peut réaliser ces études ici ?
34:05Parce que c'est encore assez peu connu aussi ces filières-là,
34:07très artisanales dans le domaine du bijou.
34:09Alors c'est un peu confidentiel.
34:11C'est vrai que ce n'est pas à ça qu'on pense en premier
34:13quand on veut s'orienter dans un métier manuel.
34:16Mais en réalité, c'est des filières qui existent
34:18depuis extrêmement longtemps en France.
34:21Moi j'ai fait mes études à Lyon,
34:23mais il y a aussi des...
34:26Il y en a un peu partout.
34:27Il y en a à Paris, à Valence, à Saint-Amant-Montrond,
34:30mais il y en a dans d'autres villes de France aussi.
34:32C'est des toutes petites promos à chaque fois.
34:34On est une douzaine, une quinzaine.
34:36Donc en fait, les prix sont chers.
34:39Ça se raréfie ?
34:40Alors, forcément, comme tous les métiers de fabrication
34:45de biens, je pense qu'avec la mondialisation,
34:48on est moins nombreux qu'à une époque.
34:53Mais aujourd'hui, il y a un vrai renouveau,
34:59on va dire, de ces métiers-là,
35:00particulièrement des métiers d'art,
35:01parce que les gens sont un peu plus en quête
35:03de sens, de sens éthique aussi,
35:06quand on sait comment la majorité des produits
35:08qu'on consomme sont fabriqués.
35:12Et on s'est plainte Fashion Week aussi.
35:14On voit ces maisons immenses revenir à l'artisanat.
35:17En vrai, eux, ils n'en sont jamais vraiment partis.
35:20Pour leur défilé de mode,
35:21ils ont toujours eu leurs ateliers de petites mains
35:23d'artisanes françaises, couturières, plumassières.
35:29Chez les marques les plus prestigieuses.
35:31Chez les grands créateurs qui participent à la Fashion Week.
35:35Eux, ils ont tous encore des ateliers
35:38dans des pays occidentaux.
35:40En fait, c'est dès qu'on passe à la grosse production,
35:43des marques qui vont avoir 350 magasins en France,
35:47ils ne font pas fabriquer en France.
35:50Mais c'est vrai pour tous les produits de consommation.
35:52C'est vrai pour les bijoux aussi.
35:55Je pense qu'il y a vraiment un regain d'intérêt
35:57de la part des gens pour ce genre de fabrication.
36:01Notamment, en tout cas, moi, en ce qui me concerne,
36:03parce que comme c'est, entre autres, du surmesure,
36:06on peut vraiment avoir ce qu'on veut.
36:08Le surmesure, par exemple, on vous demande,
36:11vous allez symboliser notre amour pour réaliser ces alliances.
36:15Les personnes viennent se confier.
36:17C'est extrêmement technique ce que vous faites.
36:19Je suis très impressionnée par votre savoir-faire
36:23qui est vraiment exceptionnel.
36:25On se confie, les amoureux vous racontent leur histoire
36:28ou vous dites, je veux ça et puis faites-moi ça ?
36:31Il y a tous les cas de figure.
36:32Il y a les gens qui savent très précisément ce qu'ils veulent.
36:34Il y a les gens organisés qui m'amènent des mood boards.
36:38Il y a ceux qui arrivent vraiment...
36:40On veut quelque chose.
36:41Des mood boards, pardon ?
36:42Oui, des mood boards.
36:43Ils me préparent des planches d'inspiration, carrément.
36:46En vrai, c'est super.
36:47On travaille très vite, du coup.
36:49Il y a des gens qui n'ont pas du tout d'idée.
36:52Des gens vont vouloir mettre effectivement des symboles très forts
36:56de certaines étapes de leur vie amoureuse
36:58ou juste de leur histoire personnelle aussi.
37:00Même pour les fiançailles ?
37:02On vous demande beaucoup de pierres pour les fiançailles ?
37:04C'est très variable.
37:06Oui, c'est vrai qu'on a souvent de la pierre sur les bacs de fiançailles,
37:08mais encore une fois, ce n'est pas une obligation.
37:10J'ai régulièrement des demandes pour les bacs de fiançailles
37:13que ça rappelle par exemple à un voyage qui a été fait ensemble
37:17ou un moment de leur histoire.
37:20Un petit caillou qui vient de quelque part ?
37:22Ça peut être ça aussi.
37:23J'ai eu ça pour une bac de naissance.
37:25Monter une pierre, un galet vraiment,
37:27qui avait été ramassé dans la nature.
37:29C'est possible.
37:30Alors, ce n'est pas toujours faisable.
37:31Et il ne faut pas le faire, il paraît.
37:32En tout cas, surtout de moins en moins.
37:34On ne ramasse pas les galets sur les plages.
37:36On les laisse où ils sont.
37:38Encore une fois, c'est très technique.
37:40Il y a beaucoup de nature aussi,
37:42des matières qu'on voit aussi un petit peu brutes.
37:44Oui.
37:45Et vous êtes résolument proche de la nature,
37:47ce qui se voit aussi sur vos collections de prêt-à-porter.
37:49Donc, il y a du prêt-à-porter aussi dans le bijou.
37:52C'est-à-dire, ce sont vos créations
37:54et votre inspiration est très nature.
37:56Voilà, exactement.
37:58Alors, c'est vrai qu'il y a ce côté très nature,
38:01un peu glanage aussi.
38:04Il y a eu les petits coquillages,
38:06les gros coquillages qui sont passés à l'écran.
38:10Il y a ce côté petit trésor
38:12qu'on peut enfin monter pour de vrais en bijoux.
38:15Voilà, c'est la petite fille émerveillée
38:17dans les trésors de la nature
38:18qui peuvent enfin être magnifiés
38:20pour de vrais, entre guillemets,
38:21pas juste mis dans un tiroir
38:22et se déliter petit à petit.
38:25J'ai aussi des lignes de bijoux plus graphiques.
38:28Par exemple, ce que vous portez autour du cou.
38:30Autour du cou.
38:31Alors, c'est vrai que moi qui ne porte pas de bijoux,
38:34jamais,
38:36je vous ai mis un petit peu au défi
38:38de trouver quelque chose qui pourrait m'aller.
38:41Alors, effectivement, je ne le vois pas assez.
38:43Voilà, merci beaucoup.
38:45Parce que comme on dit souvent,
38:47tout le monde trouve qu'on n'a pas des jolies mains, c'est ça ?
38:49Oui, personne n'arrive en me disant
38:51« j'aime mes mains », c'est très drôle.
38:52C'est effectivement mon cas.
38:54Vous m'avez trouvé aussi une jolie bague.
38:56Je crois que je l'ai vue dans l'air
38:57dans les collections de prêt-à-porter.
38:59C'est vrai qu'on peut trouver
39:00qu'on a des mains un peu trop masculines,
39:01un peu musclées, un peu autre.
39:03En fait, votre bijou,
39:05je porte ça et effectivement,
39:08ce n'est pas forcément une décoration.
39:11Un bijou, on a souvent l'impression
39:12qu'on porte une décoration, c'est mon cas.
39:14Et puis, lorsqu'on les pose,
39:15on a l'impression de valoriser une jolie chose.
39:18Vraiment.
39:19Merci.
39:20Un très beau travail.
39:22Je ne sais pas ce que vous en pensez.
39:23Vous ne portez pas de bijoux non plus, Alain Richard ?
39:25Non, rien du tout.
39:28C'est chacun son truc,
39:32mais vous êtes capables aussi
39:33de nous faire changer d'avis.
39:36Vous nous avez apporté pas mal
39:37de jolies choses aussi.
39:38Juste, forcément, on parle tarifs
39:41pour acquérir un objet comme celui-ci.
39:46Cette bague-ci, très précisément,
39:48c'est une pièce unique dessus.
39:49Il y a plusieurs pierres.
39:52Il y a deux pierres naturelles,
39:54la tourmaline verte et la spinelle bleue.
39:56Il y a aussi un petit diamant de synthèse,
39:58mais c'est un diamant.
40:00Donc là, on est à une bague à 300 euros.
40:03Le collier que vous portez,
40:05je ne suis pas bonne du tout,
40:07pour me rappeler les chiffres.
40:09Une fourchette.
40:10Je crois qu'il est dans les 70-80 euros.
40:12Le delta est assez large.
40:14D'accord.
40:15Et encore des heures de travail
40:17pour réaliser cette bague, par exemple.
40:18Oui, tout à fait.
40:20Parce que c'est tout.
40:21C'est tout.
40:22Tout est fait à la main.
40:23Vous usinez absolument tout.
40:24Les petites fleurs sont fabriquées,
40:25les certis autour des pierres le sont aussi.
40:27Bon, là, j'ai acheté du fil à la bonne dimension,
40:31mais ensuite, la mise en forme du fil,
40:33l'ajustage de chaque petit segment de fil,
40:35la mise en forme de la bague.
40:36Voilà.
40:37Donc, on a compris que c'est à la portée
40:39de toutes les bourses pour se faire plaisir
40:41et pour valoriser notre artisanat local
40:43au bas de notre porte.
40:44Voilà, c'est important de vous défendre.
40:46On vous trouve sur votre site,
40:47l'atelier LUDU, L-U-DU.
40:50Et bien sûr, parmi les collectifs,
40:52le collectif des créateurs s'est fait ici.
40:54Oui.
40:55À la boutique de la caserne de Bonne.
40:57Exactement.
40:58Merci beaucoup.
40:59On vous garde pour les bons plans.
41:00On a une petite minute.
41:09Les petits cailloux du lac du Monténard.
41:12Je ne sais pas s'ils sont spécifiques.
41:13Vous les connaissez ?
41:14Oui, oui, oui.
41:16J'adore, en fait, cet endroit.
41:18J'adore cet endroit.
41:19Je trouve que c'est à découvrir
41:20pour ceux qui ne sont jamais au lac du Monténard.
41:23Mais c'est un endroit assez magique.
41:25Surtout quand on veut faire du sport, en fait.
41:27Vous pratiquez ?
41:28Je pratique, oui.
41:29Je pratique du wingfoil.
41:31Mais il y a beaucoup de kites,
41:32il y a beaucoup de planches à voile,
41:33il y a beaucoup de bateaux.
41:34C'est vraiment un bel endroit
41:36où il faut y passer du temps.
41:38On peut marcher autour du lac.
41:40Moi, j'aime beaucoup.
41:41On peut s'y balader.
41:42On peut même aller y camper.
41:43En plus, il y a un camping
41:45où on a envie d'y rester.
41:46Tout à fait.
41:47Très sympathique.
41:48Les passerelles.
41:49Donc le wingfoil, c'est avec ce...
41:51Sur un foil, oui.
41:52Ce truc qui sort de l'eau.
41:54Il faudrait que j'aille pratiquer davantage.
41:56Mais qui permet aussi de bien contrôler
41:58et d'aller très vite.
41:59Oui.
42:00Très bien.
42:01Merci beaucoup.
42:02Nous, on va prendre un café
42:03plutôt avec Lucille, c'est ça ?
42:04Oui, tout à fait.
42:05Pas très loin des studios de Télé Grenoble,
42:06ailleurs, au Tower Coffee ?
42:08Oui.
42:09C'est un lieu de Grenoble
42:10où j'aime aller.
42:11En fait, c'est un espace...
42:12Un café.
42:13Alors, c'est pas ça, l'intérieur.
42:15Mais c'est pas grave.
42:16Qui permet de...
42:18Ah, c'est la passoire.
42:19C'était à côté.
42:20Oui.
42:21C'est un peu dans la même zone.
42:22Mais donc, c'est un café ouvert
42:24jusqu'en début de soirée.
42:26Mais c'est pas un bar
42:28qui est ouvert le soir.
42:29Et où on peut aller travailler, en fait.
42:30Moi, je sais que j'aime y aller
42:31quand j'ai beaucoup de travail
42:32sur ordinateur à faire.
42:33Ça me sort un peu de l'atelier aussi.
42:35Et je peux boire des boissons chaudes
42:38toutes plus bonnes,
42:39meilleures les unes que les autres.
42:40Voilà.
42:41Des cafés très spécialisés
42:42dans les cafés.
42:43Oui, voilà.
42:44Eh bien, merci beaucoup.
42:46Notre bon plan à nous, c'est vous.
42:48Et c'est l'ongance
42:49qu'on peut trouver en ligne.
42:50Comme on dit.
42:51C'est bien ça.
42:52Eh bien, merci à vous.
42:53Vraiment longue vie à vous,
42:55à Genesis aussi.
42:56Et on a hâte de suivre
42:58la suite des aventures.
43:00Et merci encore pour tout l'amour
43:02que vous avez diffusé,
43:03ici, Lucille,
43:04tout autour de ce plateau.
43:05Et merci à vous tous
43:06de votre fidélité.
43:07À très bientôt.