20 ans après avoir électrisé la Nouvelle Star, Steve Estatof ramène son brin de folie sur les ondes ! Avec le groupe de Glam-rock new-yorkais Wildstreet, Steve et Jayk réveillent les bonnes bases du rock et font distordre vos platines...
Et tout en douceur, elle réveille la tradition de l'affiche ! Cette graphiste illustratrice possède le don de moderniser notre ville avec un charme bien rétro, tout en élégance. Marie-Alice vous emmène dans son univers.
Et repousser sans cesse le champ des possibles pour bouger, s'évader, c'est le credo de cet Isérois qui réinvente le voyage... Samuel Marie, tétraplégique, parcourt le monde à bord d'un van aménagé sur mesure, et s'ouvre toutes les portes de l'aventure humaine.
Et tout en douceur, elle réveille la tradition de l'affiche ! Cette graphiste illustratrice possède le don de moderniser notre ville avec un charme bien rétro, tout en élégance. Marie-Alice vous emmène dans son univers.
Et repousser sans cesse le champ des possibles pour bouger, s'évader, c'est le credo de cet Isérois qui réinvente le voyage... Samuel Marie, tétraplégique, parcourt le monde à bord d'un van aménagé sur mesure, et s'ouvre toutes les portes de l'aventure humaine.
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00:00 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installé pour regarder si on parlait.
00:29 Bienvenue à tous, très heureuse d'être avec vous autour de ceux qui voient plus loin que le pas de leurs portes,
00:35 mais qui clament leur attachement à leurs racines pour faire bouger le monde.
00:39 Et ils font bouger partout dans le monde en réveillant les bonnes bases du rock et font distordre vos platines.
00:46 Elles réveillent la tradition de l'affiche.
00:49 Cette graphiste illustratrice possède le don de moderniser notre ville avec un charme bien rétro.
00:54 Et puis repousser sans cesse le champ des possibles pour bouger, s'évader.
00:58 C'est le credo de cette Iseroy qui réinvente le voyage.
01:02 Le voyage en van à quatre roues qui ouvre les portes de l'aventure
01:08 en prenant à contre-courant sa situation de handicap, donc à mobilité réduite.
01:13 C'est presque un paradoxe quand on vous rencontre.
01:16 Samuel, bienvenue.
01:17 Merci, merci à vous.
01:19 Et un grand plaisir, Samuel, Marie, vous êtes tétraplégique et vous montrez que rien n'est impossible.
01:24 On va découvrir votre démarche et votre esprit toujours plus positif dans un petit instant.
01:30 Marie-Alice, toujours en mouvement aussi, bienvenue.
01:33 Puisque en fait, vous vous appelez Marie-Alice vous emmène.
01:38 Exactement, c'est le nom de ma marque.
01:40 Donc dans votre univers où la couleur donne par magie, de la grâce, du charme
01:46 et crée toute une ambiance aussi délicieusement rétro.
01:49 On va vous découvrir dans un petit instant.
01:51 Et bienvenue Steve.
01:53 Bonjour.
01:54 Comme on se retrouve Steve Estatoff.
01:56 Vous êtes venu avec Eric, Jake.
01:59 Hi.
02:00 Bonjour.
02:01 Et welcome, bienvenue.
02:03 Ça va ?
02:04 Oui, ça va.
02:05 Fantastique.
02:06 Du groupe Wild Street.
02:09 Vous portez bien ce nom à ce groupe, la rue sauvage, donc Wild Street.
02:13 Steve Estatoff, vous avez été invité sur un titre de ce groupe new-yorkais de glam rock.
02:18 C'est un peu ça ?
02:19 Oui, exactement.
02:20 On l'aurait deviné ici.
02:22 C'est vraiment un honneur d'ailleurs de figurer sur ce titre-là, cette nouvelle collaboration.
02:29 Mais d'abord, avant de revoir cette actus Steve, on va se rafraîchir la mémoire
02:34 et se rappeler aux bons souvenirs de vos premières apparitions il y a une vingtaine d'années.
02:38 Déjà, il y a 20 ans tout pile.
02:40 D'ailleurs, on y va ?
02:41 Allez, on y va, regardez.
02:42 Steve !
02:44 C'était bourrifant.
02:46 En France, on a des musiciens fabuleux mais on n'a pas de chanteurs.
02:48 J'aime bien le côté cure par contre.
02:50 Et des mecs de rock, on en a eu zéro, on n'a eu que toi.
02:53 Mais pour nous, tu es la rareté de ce programme.
02:56 Tu es dans mon cœur pour toujours.
03:00 Moi, j'étais fasciné pendant que tu chantais parce qu'il se dégage de toi.
03:04 Voilà, Steve Estatoff qui a décidément bien bien marqué les esprits
03:11 avec cet esprit déjà bien bien rock'n'roll,
03:14 qui tranchait avec ce qu'on avait l'habitude de voir dans les télé-crochets.
03:18 Je suis né dedans.
03:21 Pour moi, c'était la musique normale.
03:23 C'était ma pop à moi.
03:25 Je trouvais ça normal.
03:26 Je me suis aperçu que c'était moins normal quand je suis arrivé à la télé.
03:30 On me disait "c'est vraiment très rock'n'roll".
03:34 Mais pour moi, c'était ma pop à moi.
03:36 La pop, parce que vous aviez été le candidat qui allait bousculer un petit peu
03:43 cette image assez polissée aussi, qui était très résolument pop aussi
03:47 et plutôt variété avec un son bien bien rock, mais aussi beaucoup de tendresse.
03:51 Et puis cette passion de la pop qui transpirait au fil des duos.
03:55 On le voit ici avec Amel Ben, vous avez remporté la deuxième édition de la Nouvelle Star.
04:00 C'était en 2004 et c'est toujours aussi présent.
04:03 Exact.
04:04 Oui, exact.
04:05 Ça a changé quand même une grosse partie de ma vie,
04:08 même si je suis musicien depuis plus de 35 ans
04:10 et que la Nouvelle Star a été un petit laps de temps,
04:13 mais très important parce que ça m'a permis de me faire connaître aussi
04:18 et de pouvoir continuer mon métier que j'aime beaucoup.
04:21 Et d'ailleurs, oui, ça fait exactement 20 ans,
04:23 puisqu'il y a 6 mois de ça, on a fait les 20 ans de la Nouvelle Star.
04:26 Et du coup, j'ai refait le...
04:28 Le quoi ?
04:29 On a refait un revival.
04:31 Le foufou un peu aussi ? Ah oui, parce que c'était ça, il fallait courir.
04:34 Je me suis fait les deux côtes d'ailleurs.
04:36 C'est pas vrai.
04:37 Mais ça c'est rock'n'roll comme on dit.
04:39 Ça c'est du rock.
04:40 Et toujours autant de complicité avec ce jury aussi, qui vous adorait.
04:44 C'était cool, c'était plus exactement les mêmes,
04:46 mais je les ai revus et j'ai revu Marianne James.
04:48 Ça s'est super bien passé.
04:50 C'était cool, en tout cas, oui.
04:52 Mais pour moi, j'avais l'impression que ça s'est passé il y a 6 mois.
04:54 On est revenu dessus comme ça.
04:56 J'avais l'impression que c'était passé 6 mois alors que c'était 20 ans.
04:59 Mais c'était cool.
05:00 Oui, et puis par la suite, on sait que souvent,
05:03 c'est pas toujours évident quand on gagne une émission sur une grande chaîne.
05:08 Il faut dire aussi qu'à l'époque, on a vu beaucoup de choses désormais.
05:12 Mais il y a 20 ans, la Nouvelle Sarthe, c'était vraiment un programme phare.
05:15 Aujourd'hui, il y a The Voice, il y a Hulia Stara, il y a eu beaucoup de choses.
05:18 C'était très, très regardé.
05:20 Et par la suite, est-ce qu'on doit continuer à rester dans l'esprit
05:23 de la chaîne qui nous a permis de se faire connaître
05:25 ou est-ce qu'on peut aussi mener sa barque ?
05:28 Moi, quoi qu'il arrive, je fais toujours ce que j'aime et ce que j'ai envie.
05:31 Donc je ne me suis pas soucié trop de ça.
05:33 Bien qu'à un moment, j'ai senti plus de pression, c'est sûr.
05:37 - Ah ben plein de médias aussi derrière.
05:39 - Voilà, de tout ça.
05:40 - Tous les médias, ça, ça a été...
05:41 - Ah oui, carrément.
05:42 Mais du coup, non, je suis resté après exactement dans ce que j'aime,
05:46 droit dans mon truc.
05:48 L'important, c'est de faire ce que j'aime,
05:50 parce qu'on fait ça par passion avant tout, à la base.
05:52 Donc je suis resté dans le délire.
05:54 Je n'ai pas changé de direction parce que j'ai fait ça.
05:57 La seule différence, c'est que tout d'un coup,
05:59 on se sent un petit peu plus observé
06:01 et que ça devient plus délicat de pouvoir faire ce qu'on...
06:04 On sent qu'on est observé, quoi.
06:06 C'est pas pareil, après, quand on se fait connaître un petit peu.
06:09 - Vous l'avez géré ?
06:10 - Oui, ça va.
06:11 Plus ou moins, ça dépend des périodes.
06:13 Maintenant, je le gère plutôt bien,
06:14 mais au début, non, c'était difficile à gérer, vraiment.
06:17 - Les médias, vous les gérez bien aussi, maintenant ?
06:19 - Oui. Je ne sais pas si je peux dire ça.
06:21 Ça dépend, oui.
06:22 - Si, si. Ben nous, en tout cas, ça se passe bien.
06:24 On est à la maison.
06:25 - Oui.
06:26 Après, voilà, on se sent...
06:27 C'est comme dans la vie, avec les gens qu'on rencontre.
06:29 On a plus ou moins d'affinité.
06:30 Avec vous, à chaque fois, ça s'est toujours bien passé.
06:32 Puis en plus, on a des goûts en commun, musicalement.
06:35 - Exactement.
06:36 Oui, parce que là, on est quand même un peu...
06:37 On est bien rock'n'roll, quand même.
06:38 Là, c'est vraiment...
06:40 Pas forcément métal, mais bien glam rock,
06:42 ce qui nous rassemble ici, aussi.
06:44 - Oui, ce qu'on fait aujourd'hui, bien sûr.
06:45 - Voilà.
06:46 Et Eric est là aussi pour le prouver.
06:48 Are you OK, Eric ?
06:50 Ça va ? Tout va bien ?
06:51 We're fine.
06:52 J'ai pas le même vernis que vous, mais...
06:58 Et puis, oui, alors, on parlait de ce côté rétro.
07:00 Vous avez aussi...
07:01 Vous l'affichez, cette nostalgie très volontarie.
07:04 "Back to the future", donc c'est...
07:06 Retour vers le futur, ces années 80.
07:08 Vous avez toujours un petit peu de nostalgie ?
07:10 - Pas de nostalgie, mais c'est vrai que j'adore...
07:12 J'ai toujours adoré cette époque,
07:13 parce que je suis passionné des films
07:15 qui parlent de voyages dans le temps.
07:16 - Kind of like "Doc".
07:17 - Ah, "Doc" !
07:18 - "Doc".
07:19 - Eh ben, bon, non.
07:20 Pour ceux qui ont vu "Retour vers le futur", effectivement,
07:23 yeah, that's kind of an inspiration for you.
07:26 C'est une inspiration.
07:27 - Et là, en ce moment,
07:28 vu que je suis en train de faire un nouvel album
07:30 qui s'appelle "Time Machine",
07:31 du coup, ben, je...
07:33 J'adore les films.
07:34 Le premier, "La machine à explorer le temps",
07:36 celui de 1960 et tout,
07:37 tous les films comme ça, j'ai toujours adoré.
07:39 Et je me suis dit, depuis que je suis petit,
07:41 j'aurais voulu inventer "La machine à explorer le temps",
07:44 mais à défaut de pouvoir le faire, je me suis dit,
07:46 ben, je peux le faire en musique.
07:47 Donc, je peux voyager dans le temps par rapport à la musique.
07:50 Donc, les années 80, certes, mais voilà, 90...
07:53 En gros, je vais partir des années 50, 60, 70, 80, 90.
07:56 Là où il y a eu toute l'histoire du rock'n'roll
07:59 qui a pris plusieurs formes différentes.
08:02 - Et ça, c'est votre actu,
08:03 puisque vous allez le sortir, cet album.
08:05 On en reparle, évidemment, dans un petit instant.
08:07 On parle, n'empêche, des années 70, 80, 90.
08:11 C'était, voilà, puisqu'on partage les mêmes goûts,
08:14 on vous a vu, c'est assez inattendu,
08:15 un concert de Brian Wilson,
08:17 qui est le fondateur des Beach Boys.
08:19 - Exact.
08:20 - Et c'est vrai que ça, en fait, pour vous,
08:22 c'est tout par-delà, en fait.
08:23 - J'adore.
08:24 - C'est vraiment une grande inspiration
08:26 qui peut être assez inattendue quand on vous entend.
08:28 - Et pourtant, c'est le premier groupe
08:30 qui m'a vraiment donné des frissons.
08:32 Quand j'avais un an et demi,
08:33 j'étais dans la voiture avec mes parents à l'arrière
08:35 et j'ai entendu "Around, around, get around,
08:38 I get around",
08:39 avec le fameux morceau que tout le monde connaît.
08:42 Et là, j'ai eu des frissons partout.
08:44 Et ma maman m'a dit "Mais tu aimes ce groupe ?"
08:46 Et puis moi, j'ai fait...
08:48 Oui, et ça m'a toujours parlé.
08:49 C'est pour ça que quand je les ai vus en concert,
08:51 je me rappelle, je revenais pas,
08:52 je pensais pas un jour pouvoir voir ça en vrai,
08:55 cette chanson, avec toutes ces harmonies vocales.
08:59 Et non, j'adore, quoi, du coup.
09:01 - Dites-vous que vous faites aussi le même effet
09:03 à ceux qui viennent vous voir quand vous êtes sur la scène.
09:05 - Ça aussi, ça fait...
09:06 Il vaut mieux pas y penser, peut-être,
09:07 mais quand même, ça, on en est sûr.
09:08 Allez, justement, ce clip qui nous rassemble ici,
09:11 c'est ce nouveau titre qui s'appelle "Calm down".
09:13 Et c'est donc Eric qui vous a invité à participer.
09:17 C'est un featuring, comme on dit,
09:19 donc c'est un duo.
09:21 D'abord, on va en écouter un petit extrait
09:23 pour bien comprendre,
09:24 et puis vous allez nous raconter
09:25 l'histoire de cette collaboration.
09:26 ♪ ♪ ♪
09:32 ♪ ♪ ♪
09:34 ♪ ♪ ♪
09:35 ♪ ♪ ♪
09:44 ♪ ♪ ♪
09:54 ♪ ♪ ♪
09:55 - Alors, on vous reconnaît bien ici, Steve.
10:07 C'est bien rock, c'est bien disto,
10:09 c'est un bon rock.
10:11 Qu'est-ce que c'est que l'histoire
10:12 de cette collaboration, en fait ?
10:14 Vous connaissiez Eric ?
10:15 - À la base, non, pas du tout,
10:17 mais je reçois souvent des propositions
10:19 pour des featuring ou autre.
10:22 Et là, je devais faire justement
10:24 les 20 ans de Nouvelle Star.
10:26 Et mon frère a reçu donc un e-mail
10:28 de la part de Jenna, de New York,
10:31 mais il m'en a pas parlé tout de suite
10:32 parce qu'il s'est dit,
10:33 je vais pas le stresser,
10:34 il va faire son émission.
10:35 Et en revenant de l'émission,
10:36 mon frère m'a dit, on a reçu un e-mail,
10:38 mais ça a l'air super cool, intéressant,
10:40 et puis moi, j'ai fait, ouais, je verrai,
10:42 j'écouterai plus tard.
10:43 Et du coup, j'ai été écouter.
10:45 Quand j'ai vu le groupe, je me suis dit,
10:46 mais c'est tout ce que j'aime, j'adore.
10:48 Quand j'ai vu Wall Street,
10:49 j'ai adoré l'univers,
10:50 et puis j'ai dit, OK,
10:51 on a les mêmes références.
10:52 C'est-à-dire que même quand on fait du rock comme ça,
10:54 on a en général plein de références très larges,
10:56 dans plein de styles de rock différents.
10:59 Et là, j'ai reconnu tout de suite les codes.
11:01 Et à partir de là, j'ai rappelé Jenna tout de suite.
11:05 Et elle m'a dit, OK, tu serais d'accord
11:07 pour un featuring et tout ça,
11:08 ça intéresse le groupe.
11:10 Et moi, je dis, bah ouais, carrément,
11:11 c'est tout ce que j'adore.
11:12 Et là, on m'a envoyé le titre, "Calm Down".
11:15 Et là, j'ai fait, on m'a dit,
11:16 si t'aimes pas, tu nous dis.
11:18 Et moi, j'ai dit, mais j'adore,
11:19 c'est tout ce que j'aime.
11:20 Et du coup, j'ai enregistré direct les voix,
11:22 on a travaillé à distance,
11:24 c'était super.
11:25 Et ensuite, on s'est vus pour la première fois en vrai à Paris,
11:29 moi, habitant au concert et tout,
11:30 et moi, j'étais content.
11:31 C'est mon univers de toute façon.
11:33 Donc, j'étais super content.
11:35 Et c'est génial parce qu'on a pu aller jusqu'au bout,
11:37 faire le clip.
11:38 C'est mon petit frère Cliff qui a réalisé ce clip.
11:41 Et du coup, je suis super content du résultat, vraiment.
11:44 On est tous contents d'ailleurs.
11:45 Et du coup, merci Jenna.
11:47 - Voilà.
11:48 C'est vrai que c'est une collaboration qui est bien sympa.
11:52 Ce clip, il a été réalisé en France,
11:54 et même en campagne, pas très loin d'ici.
11:55 - D'ailleurs, c'était pas facile parce qu'on a profité
11:58 des petits concerts où j'étais invité pour faire les prises.
12:00 Et c'est pas évident parce que dans le public,
12:02 il y a les gens qui dansent et tout ça.
12:03 Mon frère avec la caméra.
12:05 Voilà.
12:06 Mais du coup, ça donne l'ambiance que je voulais,
12:07 genre 1988 avec Gun 'n'Roses,
12:10 c'était le premier truc que je voyais quand j'étais gamin.
12:12 Donc, j'adore.
12:13 C'est ce que je voulais comme résultat.
12:14 C'est ce qu'on voulait tous.
12:15 D'ailleurs, on a tous été contents.
12:17 - Et vous, Eric, you're happy meeting Steve.
12:20 C'était cool de rencontrer Steve.
12:22 - He's awesome.
12:23 - Comment dire ça ?
12:24 Il est trop bien, il est trop cool.
12:25 Il est formidable.
12:26 Eh ben ouais.
12:27 On attend la suite des collaborations, du haut,
12:30 quelque chose un peu plus plutôt qu'un featuring.
12:32 Est-ce que vous comptez continuer ?
12:34 - Ben oui, carrément.
12:36 Vu qu'on s'entend super bien musicalement, on adore.
12:39 Là, on a commencé à recomposer un nouveau titre
12:42 et qu'on va en collaboration vraiment,
12:44 et qu'on refera dans l'avenir.
12:46 - Et tournez un peu ensemble.
12:47 Venez dans le coin.
12:48 - Et puis des concerts, eh ben oui, souvent, c'est super cool.
12:50 Il m'invite très souvent.
12:51 Donc, dès que je peux, entre deux séances de studio, j'y vais.
12:55 Parce que là, du coup, pour moi, en plus, c'est la fête.
12:57 J'ai même moins la pression parce que j'arrive,
13:00 je suis juste invité, je peux chanter, donc c'est cool.
13:02 - Oui, c'est vrai.
13:03 - J'ai moins la pression pour mes propres lives, en fait.
13:06 - Mais peut-être pour plus.
13:07 Alors, c'est vrai que vous avez mené aussi une carrière solo.
13:09 Vous la continuez, d'ailleurs, cette carrière.
13:12 Il y a eu des titres, des jolis clips aussi,
13:14 et puis des titres toujours bien rock aussi.
13:16 Et ce que vous préparez, ça va sortir très, très bientôt, alors, ce nouvel album.
13:22 Qu'est-ce qui arrive ?
13:23 - D'abord, je vais sortir plus de toutes les singles, tranquille.
13:26 On sort les singles et au bout des singles et clips, d'abord.
13:30 Et ensuite, évidemment, l'album.
13:32 Et là, j'ai hâte parce que j'ai hâte de montrer mes nouveaux titres
13:36 parce que voilà, du coup, c'est toujours ce que je fais.
13:38 Mais voilà, j'essaie de voyager un peu plus et d'aller plus loin.
13:43 J'avais des fantasmes musicaux depuis que j'étais gamin.
13:46 Et je me suis dit, tiens, là, j'y vais, je vais au bout.
13:49 On verra. J'espère que les personnes qui me suivent aimeront bien.
13:53 - Eh bien, ça, c'est sûr. Et puis tournez aussi, pourquoi pas.
13:55 Il y a des dates qui auraient été prévues l'été prochain, un peu.
13:58 Est-ce qu'on peut avoir la chance de vous voir dans le coin ?
14:00 - J'espère très vite. On est en train de regarder justement tout ça.
14:04 D'abord, on sort les singles et tout.
14:06 J'espère de la promo en général.
14:09 Et par contre, on est en train de voir pour les concerts.
14:11 D'ailleurs, Jenna va s'occuper de moi aussi pour ça.
14:14 Donc c'est super cool. Là, je suis très content parce que ça libère.
14:18 Parce qu'à un moment, j'avais une équipe, mais ensuite, j'avais décidé de faire tout tout seul.
14:22 Mais c'est trop lourd de faire tout tout seul.
14:24 On ne peut pas être sur scène, en studio. C'est trop dur.
14:27 - Mais on vous remercie beaucoup d'être venu.
14:30 Vous êtes venu de Normandie exprès pour nous.
14:33 Et puis on rappelle que vous êtes New Yorkais.
14:36 Un petit voyage à New York, des petites tournées là-bas, ça doit être assez sympa aussi, Steve.
14:39 - Ça serait carrément cool. J'adorerais.
14:41 En tout cas, c'est un super groupe.
14:43 Là, il n'a pas tout son groupe qui est venu, mais tous les membres de son groupe sont super cool.
14:47 C'est vraiment un super groupe. Ils ont fait un superbe album.
14:50 Et c'est vraiment génial.
14:51 - Et on se retrouve en fin d'émission avec "Calm Down", justement, avec ce clip que vous allez...
14:55 Avec ce single que vous avez chanté ici sur notre studio, avec vos frères notamment.
14:59 Et avec Eric. C'est français, ça, comme prénom.
15:02 It's a French name. Eric. Eric.
15:05 - I guess it is.
15:06 - Eh ben voilà. Donc c'est peut-être.
15:08 Mais Eric, Jake, donc merci beaucoup d'être venu. Vous restez avec nous.
15:11 You stay with us. OK ?
15:13 Allez, puisqu'on a un tout autre univers ici, mais qui bouge bien quand même. Tout de suite.
15:26 - Et tout de suite. Alors, quand Steve a vu ça, il a dit "Oh".
15:29 Tout de suite, des souvenirs, forcément.
15:31 - Ah ouais, j'adore le téléphérique de Grenoble. C'est génial.
15:33 Mais alors là, j'ai trouvé ça encore plus génial parce qu'on voit tous les téléphériques différents qu'il y a eu à différentes époques.
15:39 C'est ça ? Non, j'adore.
15:41 - C'est ça. Donc le premier en 1934. Le deuxième...
15:45 - En 51.
15:46 - 51. Merci. Et celui-là, 1976.
15:48 - Exactement.
15:49 - Voilà. Les bulles, 76. C'est ça.
15:51 C'est avec cette affiche qu'on a flashé.
15:53 Sur vous, Marie-Alice, puisque cette affiche...
15:57 Alors d'abord, on a flashé sur l'affiche qui célèbre les 90 ans du téléphérique.
16:02 Et on a donc découvert cette...
16:04 Comment est-ce qu'on dit ? Artiste, illustratrice, graphiste, affichiste ?
16:09 - Mais moi, j'ai du mal à définir exactement ce que je fais.
16:13 En tout cas, moi, voilà.
16:15 Illustratrice, graphiste, me va très bien.
16:17 - Eh bien, c'est vous qui avez fait ça.
16:19 Illustratrice, graphiste, me va très bien.
16:21 - Eh bien, c'est vrai que vous avez été...
16:25 C'est une commande, ces 90 ans.
16:29 Toutes les célébrations pour les 90 ans du téléphérique de Grenoble-Bastille.
16:34 Et ça a été vraiment l'occasion de découvrir un travail qui est absolument surprenant.
16:39 Vous êtes créatrice d'univers colorés.
16:41 C'est ainsi que vous définissez.
16:43 Vous aviez étudié au Beaux-Arts, à la Sorbonne.
16:46 L'histoire de l'art, c'est ça ?
16:47 - L'histoire de l'art.
16:48 - L'histoire de l'art à la Sorbonne.
16:50 Et de la Sorbonne...
16:53 Donc, vous avez grandi à Paris.
16:55 Vous êtes passée par la Sorbonne, bien sûr.
16:56 Saint-Malo, puis de la Bretagne à la montagne.
16:59 Pourquoi ?
17:00 - Envie de changement, de découvrir autre chose.
17:04 Et puis, je trouve que ça enrichit.
17:06 Donc, j'ai découvert Grenoble et ses environs.
17:09 Et j'en suis ravie.
17:11 - Par hasard ?
17:15 - Mon chéri était adolescent à Grenoble.
17:18 Donc, ça a aidé pour changer.
17:20 - Et donc, vous êtes tombée en amour, comme on dit.
17:22 - Exactement.
17:23 - Sur cette région, avec ses reliefs.
17:26 Alors, on aimerait aussi savoir votre inspiration.
17:29 Quand on regarde votre travail, il y a beaucoup d'art déco, art nouveau aussi.
17:33 Il y a beaucoup de belles époques dans ce que vous faites, dans ce que vous réalisez.
17:38 Et donc, vous avez vraiment ce don de moderniser,
17:41 puisque ce sont vraiment des couleurs très tranchées.
17:43 Ce sont des lignes très droites, très épurées et pourtant très rétro.
17:48 Vous modernisez le rétro, en fait.
17:50 - Alors, en fait, j'aime particulièrement la période des années 30, 40, 50,
17:57 parce que je trouve que les architectes ont eu un travail sur les façades,
18:01 à jouer avec la lumière, avec le bas-relief, qui, justement, anime les façades.
18:06 Et ça, c'est une période architecturale qui est un peu singulière pour cette période-là.
18:11 Donc, c'est ça que j'ai aimé.
18:13 Et puis, le travail de la couleur.
18:15 Et justement, c'est le travail de la couleur qui vient s'ajouter aux lignes.
18:20 Et c'est toute la recherche et mon travail, voilà, sur ces affiches.
18:26 - Et vous étiez passionnée d'architecture ?
18:28 Est-ce que vous aviez aussi l'objectif, peut-être, d'être, je ne sais pas,
18:32 photographe d'architecture ou d'exercer ?
18:34 Quand on fait l'histoire, quand on étudie l'histoire de l'art,
18:36 est-ce que vous aviez un objectif en particulier,
18:38 et notamment dans le domaine de l'architecture ?
18:40 - Alors, l'architecture, ça vient...
18:42 Mon master, justement, je l'ai fait sur...
18:44 Alors, attention, sur la céramique architecturale.
18:47 Donc, en fait, c'est tous les décors de céramique qu'on retrouve sur les façades.
18:50 Et là, je m'étais spécialisée en Bretagne, justement, autour de Saint-Malo,
18:54 là où j'habitais précédemment.
18:56 Donc, peut-être, j'ai eu aussi cette formation,
18:59 m'a amenée à regarder, à observer, à voir.
19:03 Et puis, la céramique, avec tout ce travail de couleur,
19:06 je le retranscris en affiche pour en faire, justement, des objets de décoration.
19:11 Voilà.
19:12 - La céramique, elle est très présente en art déco aussi,
19:14 dans toutes ces façades... - Exactement, oui, tout à fait.
19:16 - Au début XXe. - Oui.
19:17 Alors, c'est à la fois présent et en même temps assez discret.
19:21 Mais... Mais voilà.
19:23 - Et donc, dans votre boutique, qu'est-ce que vous réalisez ?
19:25 Vous vendez certaines de vos créations ?
19:27 - Tout à fait. - Peut-être en lito, en impression ?
19:29 - Alors, c'est de la pression numérique.
19:31 Voilà. L'idée, c'était de travailler aussi avec un imprimeur local.
19:34 Donc, toutes mes créations, que ce soit des affiches,
19:37 que ce soit de la papeterie, tout est imprimé localement.
19:40 Donc, ça, c'est vraiment une valeur forte que je tenais à promouvoir aussi et à valoriser.
19:45 - Le papier, aussi, c'est un papier très spécial ?
19:48 - Oui. Alors, il y a tout un travail de choisir le papier,
19:51 parce que chaque papier a un rendu.
19:54 Et une fois à l'impression, ressortent plus ou moins les couleurs.
19:58 Donc, j'ai travaillé, j'ai cherché les papiers.
20:01 Je les ai fait des tests d'impression pour me rendre compte
20:05 et trouver quelque chose qui me plaisait.
20:07 - Parce qu'il faut vraiment que ce soit fidèle.
20:09 Alors, on va aller regarder ce travail, notamment sur l'architecture.
20:12 Voilà la Tour Péret. On la reconnaît, Steve.
20:14 Ici, avec un fond vert. Hop !
20:16 Elle change. C'est-à-dire, on vous inverse, vous jouez, en fait, avec ces couleurs.
20:20 Là, les bulles, on les voit.
20:22 Et vraiment, une ambiance complètement différente.
20:25 On passe d'une ambiance un petit peu 68 avec un même graphisme
20:28 et les couleurs qui transforment complètement la création elle-même.
20:32 - Oui, parce que c'est là où le travail des couleurs est aussi important.
20:35 Et c'est ce qui fait aussi une époque.
20:37 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, quand on regarde en décoration,
20:40 il y a une palette qui est singulière à notre époque,
20:42 qu'on ne va pas retrouver dans les années 70.
20:45 On voit les années 70 du marron, du jaune.
20:48 Et aujourd'hui, on change.
20:50 Et l'idée, c'était aussi de faire de l'architecture avec des affiches
20:54 qui s'accordent avec nos intérieurs aussi.
20:57 Et s'accorder avec nos intérieurs, c'est avec une palette de couleurs singulières.
21:02 - Donc, on a vu que vous avez peint.
21:05 Est-ce que ça part d'un travail de peinture, de dessin, en fait ?
21:08 - Alors, je travaille sur tablette graphique.
21:11 Donc, chaque... C'est une tablette graphique.
21:14 C'est comme, j'allais dire, une toile connectée à mon ordinateur.
21:18 Donc, tout se fait directement.
21:20 Et puis, j'ai un travail de dessin et après, un travail de coloration.
21:24 - Avec certains supports, je ne sais pas comment est-ce que vous vous inspirez,
21:27 mais notamment l'immeuble de la place Jacqueline Marval.
21:30 Ce n'est pas nécessairement un immeuble qu'on imagine sur une affiche.
21:34 Vous, vous avez des petits coups de cœur aussi qui sont liés à une histoire personnelle ?
21:38 - Alors, c'est la première affiche que j'ai faite de Grenoble,
21:41 qui était entre mon studio de graphisme et chez moi.
21:44 Et un jour, je rentre et en fait, il y avait un ciel bleu
21:48 avec un soleil qui venait s'orienter sur la façade.
21:52 Et je me suis dit, il y a quelque chose à faire.
21:55 Je trouvais ça très beau avec ces lignes et puis ce contraste avec le ciel bleu.
21:59 Et qu'on retrouve justement sur mes façades, c'est des couleurs unies.
22:03 Et c'est là, ça a commencé comme ça.
22:05 - Je ne sais pas si on peut revoir justement cette petite séquence d'images
22:08 pour vraiment revoir le travail que vous faites aussi
22:10 sur les différents styles architecturaux à Grenoble.
22:13 Ici, on est, on parlait tout à l'heure de la Belle Époque
22:17 et des années folles un petit peu après.
22:20 La Tour Péret, elle date plutôt des années folles justement.
22:22 C'est un style qui vraiment vous inspire celui-ci.
22:25 On sait qu'à Grenoble, c'est très composite en fait.
22:27 Il n'y a pas un style.
22:28 C'est tout à l'image de la ville, en fait, le style de la ville de Grenoble.
22:31 - Oui, en fait, c'est un petit peu semé, un petit peu partout.
22:35 Donc en fait, c'est en se baladant, en justement, en découvrant la ville.
22:39 Et je me dis, il y a des petites pépites un peu partout.
22:41 - Comme ici, pour Jaurès, avec cette petite porte.
22:43 - Oui.
22:44 - Donc les trois tours, on les connaît.
22:45 Mais vous allez dénicher aussi ces petits trésors de patrimoine
22:48 que les gens ne voient pas nécessairement.
22:50 Voilà, il est là, cet immeuble.
22:51 - Oui, absolument.
22:52 - Ça, c'est l'immeuble de la place Jacqueline Marval,
22:54 qui n'a rien nécessairement de spécial,
22:56 mais que vous transformez vraiment
22:58 et vous lui donnez presque un rôle artistique.
23:01 Moi, je suis assez intriguée.
23:03 Eric, comment vous trouvez Grenoble ?
23:06 Comment vous trouvez Grenoble ?
23:07 Est-ce que c'est bien ? Est-ce que c'est sympa ?
23:09 - C'est génial.
23:10 Je aime la France.
23:13 La France est géniale.
23:14 - Ah oui.
23:15 La France est merveilleuse de toute façon.
23:17 - Oui.
23:18 - On n'a été ici que quelques heures.
23:21 Mais j'aime ce lieu.
23:23 - Ça fait que quelques heures qu'ils sont ici,
23:25 mais Eric aime beaucoup cet endroit.
23:27 Et c'est vrai que vous lui rendez presque aussi
23:29 cette noblesse à cette ville.
23:31 Et vous la rendez particulière.
23:33 On connaît beaucoup de villes qui sont reconnues.
23:35 Grenoble est reconnue pour son style aussi des JO 68,
23:38 forcément, avec les trois tours.
23:40 Et voilà, vous lui rendez aussi un cachet
23:43 qui est très doux aussi, très calme, très doux.
23:47 C'était le but ?
23:48 - Exactement.
23:49 Et puis surtout, ce qui est rigolo, c'est qu'en fait,
23:51 je vois bien que mes clients me racontent souvent des histoires.
23:55 Et puis les grenoblois, j'allais dire pure souche,
23:59 me racontent aussi leur histoire par rapport à cette ville,
24:01 ce qu'ils en disent.
24:02 Et puis c'est vrai que c'est valorisant quand on me dit
24:06 justement, vous valorisez la ville,
24:08 vous mettez en avant des choses peut-être un peu cachées
24:10 ou qu'on passe tous les jours devant,
24:12 on ne voit pas forcément.
24:13 Donc quand on me dit que ces choses-là,
24:16 ça me stimule, ça me motive de continuer.
24:20 Et puis un travail de valorisation sur l'architecture grenobloise.
24:24 - Des fois, on critique les trois tours,
24:26 mais c'est vachement bien mis en valeur.
24:27 Comme c'est mis avec les couleurs et l'architecture,
24:30 les traits, c'est canon.
24:31 - Oui, ça lui donne vraiment un côté brillant,
24:33 très, très brillant.
24:35 Je suis bien d'accord avec vous.
24:36 Et c'est vrai que le succès arrive progressivement
24:39 avec ces commandes aussi des collectivités.
24:42 C'est vrai que ce n'est pas toujours facile de vivre de son art
24:44 quand on est graphiste ou illustratrice.
24:47 Il y a quand même certains illustrateurs affichistes
24:50 qui ont été plus connus pour leurs affiches
24:53 que pour leur travail d'artiste en particulier.
24:56 Je ne sais pas si vous les reconnaissez tous.
24:58 - Mucha, oui.
25:00 - Voilà, on a Alphonse Mucha, bien sûr.
25:02 On a... Où est-ce qu'ils sont ?
25:05 On a Steinlein, bien sûr, avec le chat.
25:09 On a Toulouse-Lautrec, Bouisset, Loupo aussi,
25:12 les chauves-collins Meunier.
25:13 C'est peut-être quelque chose aussi,
25:15 un intérêt particulier que vous avez aussi
25:17 pour le travail de l'affiche ?
25:19 - Oui, et alors c'est...
25:21 - Une inspiration pour ceux-là ?
25:23 - Oui, et alors c'est rigolo parce qu'en fait,
25:25 mon papa faisait des affiches de cinéma.
25:27 Donc c'est peut-être aussi le lien qui fait
25:30 une continuité dans les gènes, j'allais dire,
25:33 comme on dit.
25:35 - Il y a ça, puis un côté événementiel aussi
25:37 avec une affiche. On a l'impression que votre travail
25:39 aussi appartient à ce moment de l'histoire
25:41 qui va célébrer un événement.
25:42 - Oui, exactement. Oui, oui, c'est...
25:44 Et c'est vrai que c'est gratifiant.
25:46 Et puis voilà, ce côté de vraiment valorisation,
25:49 c'est vraiment ça, quelque chose qui me tient à coeur.
25:51 - Complètement. Ça fait rêver, je trouve.
25:54 Ça fait rêver. C'est le souvenir à moi-même.
25:56 Vu que je suis né à Grenoble,
25:58 j'ai des souvenirs en tête.
26:00 Et du coup, je trouve que vous donnez...
26:02 Vous rappelez justement ces souvenirs,
26:04 mais en réel.
26:06 En tout cas, je trouve... Moi, ça me plaît,
26:08 tout le genre de graphismes et tout ça,
26:10 les affiches que vous venez de montrer.
26:12 Il y a un rapport avec tout ça.
26:14 Les affiches que votre papa faisait pour le cinéma.
26:16 Et là, du coup, moi, c'est typiquement
26:18 le genre de truc que j'adore,
26:20 comment c'est fait, quoi. J'adore.
26:22 - Un petit coup de coeur à Grenoble, justement,
26:24 peut-être, pour suggérer un endroit, un immeuble.
26:27 Vous avez quelque chose en particulier
26:29 à suggérer à Maria-Lys.
26:30 - Là, j'ai l'impression qu'elle a fait tout le...
26:32 - Il en reste encore. - Il en reste encore.
26:34 Après, comme ça, tout de suite, je sais pas,
26:36 il y a plein d'endroits.
26:38 Le parc Mistral, avec cette fameuse...
26:40 Ce truc qui servait de patinoire
26:42 pour les Jeux olympiques en 68.
26:44 - Alors, il y a le Palais des Sports
26:46 et la patinoire Clémenceau, de l'autre côté.
26:48 - Exactement. Là où, quand on était petits,
26:50 je crois que tous les Grenobles reconnaissants
26:52 ont monté sur les pentes, là, sur le côté
26:54 de la patinoire. - Ah bah oui.
26:56 C'est le Palais des Sports, c'est ça.
26:58 - Les épreuves de patinage et de hockey
27:00 pendant les JO. Un petit Palais des Sports ?
27:02 - Allez, j'attends la commande.
27:04 - Eh bah voilà, on va voir ça.
27:06 Non, mais c'est vrai que par rapport aux souvenirs,
27:08 c'est vrai qu'on a l'impression que vous imprimez
27:10 des souvenirs tels qu'on les a, nous, enfants.
27:12 Il y a un petit côté aussi, les amoureux de Pénée.
27:14 Je sais pas si ça se voit assez aussi dans votre graphisme
27:16 sur certaines choses, des choses qui ont un peu marqué
27:18 notre enfance. Bref, on en parlera aussi en off.
27:20 Pour l'instant, on peut vous trouver
27:22 rue Aubert-du-Bayet,
27:24 au 6 rue Aubert-du-Bayet, dans votre atelier.
27:26 On peut acheter vos créations, bien sûr.
27:28 Et pourquoi pas passer commande, hein ?
27:30 Comme on vient de le faire ici sur ce plateau.
27:32 - Oui, il y a tous les réseaux, la boutique en ligne.
27:34 Vous pouvez pas rater.
27:36 - Marie-Alice vous emmène, exactement, dans son bel univers.
27:38 Merci beaucoup. Maintenant, c'est Samuel
27:40 qui va nous emmener. Il va nous emmener très, très loin, d'ailleurs.
27:42 - Certains ont sûrement déjà peaufiné les détails
27:54 de leurs grandes vacances. D'autres se laissent porter
27:56 au feeling, là où le vent
27:58 les mènera. Votre esprit,
28:00 il est un peu des deux, non ?
28:02 À vous, Samuel ? - Ah ouais, moi, j'aime bien
28:04 les balader un petit peu au gré du vent,
28:06 aussi, préparer un petit peu, mais
28:08 voilà, un peu baroudeur, un peu aventurier,
28:10 un peu vacancier, aussi, des fois.
28:12 - Mais forcément, ça se prépare quand même
28:14 et puis après, on se laisse porter. C'est ça ?
28:16 - C'est toujours sympa. J'avais entendu
28:18 Antoine de Maximi qui disait, moi, je regarde pas
28:20 les guides, parce qu'une personne qui a écrit
28:22 un guide, elle a lu un autre guide
28:24 pour l'écrire. En fait, t'arrives toujours
28:26 au même endroit et c'est ça aussi qui fait
28:28 un petit peu le tourisme, ça arrive toujours au même endroit.
28:30 C'est bien de régler deux, trois trucs pour
28:32 réussir à passer les frontières,
28:34 avoir les visas, les vaccins,
28:36 les choses légales et après, tu balades un petit peu
28:38 au gré du vent et c'est là que tu rencontres
28:40 les personnes un peu plus authentiques. - Et qui n'auront pas
28:42 forcément leur guide à la main au même endroit.
28:44 - Exactement. - Voilà. Après, il y a des bons plans,
28:46 notamment, dans les guides,
28:48 mais on peut aussi composer
28:50 et laisser son inspiration. Alors,
28:52 vous êtes ici parce que vous participez très activement
28:54 au salon Van Life,
28:56 qui va se tenir les 4 et 5 mai
28:58 à Alpexpo. Vous y tenez
29:00 le rôle d'organisateur du
29:02 pôle Handicap et Voyage.
29:04 Donc ça, on va en parler dans un petit instant.
29:06 Alors, pour comprendre, on va faire votre connaissance.
29:08 Vous êtes tétraplégique,
29:10 vous êtes un esprit libre
29:12 aussi. Donc, il a fallu briser
29:14 beaucoup, beaucoup de barrières dans les esprits
29:16 pour pouvoir garder cet esprit
29:18 libre et avancer.
29:20 C'est depuis l'âge de 20 ans
29:22 que... - Oui, c'est ça. - Voilà.
29:24 Depuis une chute que vous... - Un incident de travail, voilà.
29:26 Ça a pété deux vertèbres, l'audio,
29:28 et ça paralyse le bas et un petit peu les...
29:30 Pas les mains, un petit peu bien, même.
29:32 Et voilà, du coup, ça a obligé à réadapter
29:34 les choses. C'est intéressant,
29:36 je n'en sais rien. Mais à 20 ans, on a aussi
29:38 les capacités de rebondir et de reconstruire quelque chose.
29:40 Si on le fait peut-être à 60 ans,
29:42 quand on était tréplégique,
29:44 on a déjà fait un bon bout de vie, et vraiment
29:46 tout rechanger, c'est moins évident.
29:48 - Mais c'est possible. - Oui, complètement.
29:50 Mais c'est pas les mêmes...
29:52 C'est pas les mêmes dynamiques. À 20 ans, on a vu
29:54 déjà des choses, on a des outils pour reconstruire
29:56 aussi, et on a encore du temps pour reconstruire
29:58 déjà les choses et les développer.
30:00 C'est ça qui est intéressant aussi. - Même si vous avez pris
30:02 le temps, hein. 4 ans de rééducation, vous avez,
30:04 je crois, une trentaine
30:06 d'opérations, c'est ça ?
30:08 Et finalement, vous avez...
30:10 Eh bien, vous n'avez jamais lâché.
30:12 L'idée de continuer comme avant, l'idée de
30:14 voyager, c'est ça qui vous a permis aussi de vous
30:16 reconstruire, de construire cette nouvelle vie,
30:18 de la réinventer, en fait. Et vous avez
30:20 construit Sam fait rouler.
30:22 Sam fait rouler, c'est un projet d'aventure.
30:24 Alors, vous avez réalisé 3 périples
30:26 à la louche, 100 000 km,
30:28 traversé 30 pays sur
30:30 3 continents, à bord d'un van.
30:32 Un van aménagé. Comment on aménage un van
30:34 sur mesure ?
30:36 - Avec un cahier de charge. Du coup,
30:38 on balade beaucoup à vent. Donc je balade
30:40 des rapiers, roulettes, en avion,
30:42 dans des hôtels et tout ça. Et je me suis
30:44 abîmé partout. J'ai vu que ça marchait pas très bien
30:46 parce que les choses sont
30:48 pas adaptées. Donc petit à petit, en réaménageant un petit
30:50 camion, on l'essaye,
30:52 on part 10 jours, on fait des petits tours d'Europe
30:54 et on voit les
30:56 contraintes et les besoins qu'on a.
30:58 Et après, ça permet de développer, de trouver
31:00 quelque chose de plus adapté. Retrouver un camion un petit peu
31:02 plus grand pour l'adapter encore plus
31:04 finement et pouvoir partir
31:06 sur des périodes plus longues, du coup de 6 mois.
31:08 Et pour les États-Unis, moi, c'est ça qui me
31:10 faisait triper. New York, the biodévolt
31:12 city. It's a perfect trip.
31:14 - New York en van.
31:16 - Ouais, voilà. On s'est garés vraiment
31:18 dans New York. On a beaucoup rigolé.
31:20 - Oui, ce ne sont pas forcément les endroits
31:22 auxquels on pourrait penser spontanément pour aller
31:24 partir faire un trip en van ou en camping-
31:26 - Voilà. On s'est arrêtés quand ça passait plus.
31:28 Apparemment, le pont, pour transformer
31:30 les pieds en mètres.
31:32 Et en fait, ça passait pas le temps que j'ai calculé.
31:34 J'ai dû faire une petite bifurcation vers le moment.
31:36 Mais voilà, c'est ça,
31:38 trouver vraiment ce dont on a besoin.
31:40 Et ça, ça prend du temps. Et ça permet de construire
31:42 ce van qui est un peu plus grand, plus autonome.
31:44 Et permettre de partir avec des infirmières,
31:46 infirmières, aux 4 coins du monde
31:48 accompagnées, autonomes. C'est le top, ça.
31:50 - Voilà, parce qu'il faut nécessairement être
31:52 accompagné, puisque pour vous, rien ne s'improvise,
31:54 mais tout est possible. C'est-à-dire, vous gardez aussi
31:56 cette liberté.
31:58 C'était en fait les contraintes que vous
32:00 aviez rencontrées lorsque vous avez voulu bouger,
32:02 justement, et sortir et voyager, qui vous
32:04 ont conduits, justement,
32:06 dans votre expérience, avec un joli jeu de mots qui vous ont conduit
32:08 vers ce van, en fait.
32:10 - Et ce format... - Parce que vous n'aviez pas cette culture auparavant.
32:12 - Aussi, moi, je vivais dans ma voiture,
32:14 avant. Sur le métier
32:16 que j'avais, j'étais tout le temps en déplacement,
32:18 donc dans ma voiture, je dormais dedans.
32:20 Ça m'évitait de prendre des hôtels et tout ça.
32:22 Et en fait, c'est le format qui est intéressant,
32:24 qui permet d'aller plus loin, qui fait qu'on est moins dépendants
32:26 et qu'on peut équilibrer
32:28 la charge un peu de travail,
32:30 si on peut dire. Moi, je conduis, la personne qui m'accompagne
32:32 fait toute la maintenance
32:34 autour, m'aide à me lever et tout ça,
32:36 et ça permet qu'on vive la même chose.
32:38 Ces gens-là, ils sont tous bénévoles.
32:40 C'est aussi créer un collectif
32:42 qui permet de pousser un projet, qui croit dans le projet
32:44 et fait qu'en fait,
32:46 les gens, ils lâchent leur boulot, des fois, ils prennent des
32:48 prongées sabbatiques pour m'accompagner.
32:50 Et c'est ce retour un peu à, tu vois,
32:52 à se mettre des relations humaines plus simples
32:54 et croire en l'humain,
32:56 essayer de ralentir un peu les choses, que tout n'est pas rentable,
32:58 et croire en la matière
33:00 humaine. Et avec
33:02 ces formats-là, on va en plus rencontrer
33:04 des gens qui sont en difficulté, qui ont des problèmes
33:06 de handicap, des associations et
33:08 des organismes, pour aussi
33:10 aller voir d'autres bénévoles qui s'occupent d'autres personnes.
33:12 Et je trouve que ça remet vraiment de l'humain, ça met de la
33:14 cohérence là-dedans. Et en plus, en mettant
33:16 des belles images, avec le handicap aussi,
33:18 tu te dis, bon, peut-être qu'on est obligés de reconcevoir,
33:20 parce que le mec, il est en Antarctique ou sur une
33:22 montagne, et tu dis, ça donne envie, c'est un peu
33:24 chouette et ça permet de reconcevoir les choses
33:26 et que c'est pas triste,
33:28 et que c'est pas de la charité non plus.
33:30 - C'est ça, c'est que vous, vous avez toujours un message
33:32 qui est très très positif, en fait vous voulez
33:34 vraiment promouvoir
33:36 ce message de la vie qui est vraiment
33:38 partout, qui peut se réinventer, qui peut se transformer,
33:40 mais il faut aussi être accompagné.
33:42 Comment est-ce qu'on peut vous suivre ? Est-ce qu'on peut aussi
33:44 s'engager en tant que bénévole ou aussi
33:46 en tant que mécène, pour aussi pouvoir
33:48 financer vos opérations ?
33:50 Pardon, vos aventures,
33:52 parce que là on parle pas de médical. - J'ai beaucoup travaillé
33:54 au début pour essayer de financer le camion, essayer de trouver
33:56 des projets plus grands, là j'aimerais bien le faire
33:58 un petit peu plus simple et plus à mon échelle.
34:00 Voilà, là on va descendre dans le sud,
34:02 sud, sud, sud, sud.
34:04 - Sud de la France, France ou sud, sud ?
34:06 - Sud, sud, sud. - D'accord, on a pris du sud ?
34:08 - Plus tard, on verra, comme ça je suis en train
34:10 de construire, de trouver aussi un réseau
34:12 d'infirmiers, infirmières qui me
34:14 suivent, c'est déjà bien construit.
34:16 Et voilà, on commencera à parler de ça
34:18 au salon, on peut se rencontrer aussi
34:20 et parler de tout ça. - Bien sûr.
34:22 Et en fait, quand vous dites "rencontrer aussi des personnes",
34:24 ça veut dire qu'il y a aussi un maillage
34:26 pour que ce équipe se construise, c'est-à-dire
34:28 c'est pas uniquement "j'y vais, je voyage"
34:30 c'est-à-dire qu'il y a vraiment aussi
34:32 la promotion de cette aventure,
34:34 de cet esprit d'aventure et de voyage
34:36 avec les populations locales ? - Exactement.
34:38 On va rencontrer, on va voir des acteurs,
34:40 des assos, on avait descendu des fauteuils au Sénégal
34:42 l'année dernière et on a passé du temps
34:44 avec des cendres réduites, des assos,
34:46 et voir comment ils font. Donc moi je peux pas
34:48 donner grand-chose mais les gens sont assez respectueux
34:50 pour dire "le mec s'est déplacé de France,
34:52 il a conduit sa voiture, les gens ils font pas ça
34:54 dans la vie, donc il s'est déjà pressionné
34:56 et du coup tu trouves une forme de respect
34:58 dans les choses en arrivant avec
35:00 humilité et ça crée un rapport à peu près
35:02 sain sur ce que j'ai trouvé. C'est ça aussi
35:04 chercher, trouver le truc où tu as
35:06 un vrai rapport humain et t'as plus
35:08 de rapport de handicap, de charité, etc.
35:10 - Oui, puis il y a même aussi, vous vous nourrissez
35:12 de tout ça, est-ce que ça vous fait progresser aussi
35:14 puisque vous tentez davantage de vous donner
35:16 les moyens aussi, il faut aussi travailler,
35:18 est-ce que ça vous fait aussi progresser
35:20 dans la mobilité, dans la forme,
35:22 dans le moral ?
35:24 - Non, parce que je fais que
35:26 m'abîmer là-bas, mais
35:28 ça modèle
35:30 la matière humaine, moi c'est ça qui me plaît.
35:32 Après tu te bousilles un peu, forcément tu pars à l'aventure
35:34 donc il y a des trucs qui cassent quoi. Tu brûles,
35:36 tu te pètes des choses, mais tu
35:38 t'affines ta matière humaine pour faire
35:40 du plus joli et être un humain
35:42 un petit peu plus ancré dans le présent
35:44 et essayer de faire résonner un petit peu plus
35:46 quand tu rentres en France, mais rentre pas en meilleur état.
35:48 Je me dis, je deviens humeur par contre.
35:50 - C'est ça qui s'appelle la prise de risque, est-ce que vous étiez sûr
35:52 de rentrer en bon état lorsque vous vous êtes lancé dans
35:54 cette aventure-là ? Pour l'instant ça se voit,
35:56 il y a de la bienveillance, une personne qui vous porte dans les bras,
35:58 vous allez dans un avion,
36:00 vous êtes suspendu au-dessus du vide.
36:02 Vous l'avez fait combien de fois ?
36:04 - Deux fois seulement.
36:06 - Et ça va ? Ça s'est bien passé ?
36:08 - J'adore, après je m'ennuie parce que c'est pas moi qui pilote.
36:10 - Ah !
36:12 - Mais j'aime bien.
36:14 - Donc ça forcément, regardez il y a un geste aussi,
36:16 ça va bien vous plaire parce que
36:18 c'est carrément rock'n'roll aussi de
36:20 descendre.
36:22 Là on est dans quelle région ?
36:24 - C'est Thalard, oui. Au-dessus de Thalard, donc c'est les Hautes-Alpes.
36:26 - Hum ? - Trop canon.
36:28 - Très bien. Donc pour montrer que tétraplégique,
36:30 on peut aussi connaître
36:32 toutes ces sensations extrêmement fortes
36:34 aussi pourvu d'être bien accompagné.
36:36 Bien sûr, voilà, regarde Steve, ça c'est rock'n'roll.
36:38 Et pouf ! Mais
36:40 donc en fait, on s'abîme, c'est pas risqué
36:42 d'atterrir comme ça ? - C'est le mec
36:44 qui est dessous avec un mortier, mais il faut qu'il sente un peu d'odieux.
36:46 Si il est tout sec, ça fait plus mal.
36:48 - Il faut une personne complaisante alors.
36:50 - Ouais, c'est bien dit.
36:52 - C'est génial en tout cas,
36:54 c'est génial. Il a atteint tel degré
36:56 d'aventurier comme Indiana Jones
36:58 que du coup il s'ennuie quand il fait du parachute
37:00 tellement qu'il a un level
37:02 super haut. - C'est ça. - Mais ça c'est le
37:04 ça c'est le mental et c'est bon
37:06 de montrer ça parce qu'aujourd'hui la plupart des gens
37:08 en manquent du mental. Peu importe,
37:10 de toute façon, on peut tout faire. En tout cas c'est super.
37:12 Ça aussi, justement ça fait rêver. Aujourd'hui,
37:14 on a invité des gens qui
37:16 font rêver, qui donnent
37:18 justement le courage,
37:20 l'espoir de faire ce qu'on aime faire.
37:22 Tout simplement. On y va, on y va.
37:24 - Et vraiment, c'est un moment
37:26 où on pourra partager. Là, il y a les images qui passent.
37:28 - C'est les 4 et 5 mai à l'Alpes Point.
37:30 - Où on pourra se rencontrer, donc c'est les images
37:32 qui mettent en valeur ça.
37:34 Je te laisse
37:36 peut-être présenter. - Oui, en fait,
37:38 les 4 et 5 mai, c'est un salon qui
37:40 a en fait pour but de montrer
37:42 tout ce qui est possible en van aménagé.
37:44 Alors, attention parce qu'on parle aussi
37:46 de van aménagé.
37:48 L'idée, c'est le slow tourisme qui est aménagé
37:50 à une démarche éco-responsable
37:52 pour une mobilité durable. C'est pas la première
37:54 chose à laquelle on pense nécessairement,
37:56 l'éco-responsabilité et la mobilité durable
37:58 avec un véhicule thermique.
38:00 Il y a de plus en plus de vans. Il y a aussi un pôle électrique
38:02 qui est très important. - Excellent. Voilà.
38:04 C'est aussi la démarche de l'organisateur
38:06 Philippe Collat, qui m'a aussi
38:08 délégué à la partie Andy
38:10 pour qu'on puisse co-construire ça.
38:12 Et lui, sa démarche, c'est vraiment d'essayer
38:14 de se réapproprier un petit peu le territoire
38:16 et d'ancrer tous les acteurs locaux, qu'ils soient
38:18 professionnels ou vanlifers,
38:20 pour pouvoir vraiment
38:22 aller plus à la rencontre des gens
38:24 et, comme on disait tout à l'heure, se détacher un petit peu
38:26 du tourisme de masse. Donc, sans envoyer des missiles,
38:28 mais on voit bien que les stations, des fois, ça ressemble à beaucoup
38:30 de gens et ça abîme un peu les choses.
38:32 Et donc là, c'est vraiment de pouvoir aller se balader
38:34 un petit peu partout, plus doucement.
38:36 On a besoin de pas beaucoup de flotte, pas besoin de
38:38 beaucoup de... La nourriture, on la prend à droite, à gauche.
38:40 Donc c'est plus doux.
38:42 Réinventer un peu le tourisme de demain.
38:44 - Les choses simples. Plus simples.
38:46 - Voilà. - Voir plus simple et profiter.
38:48 - Exactement, c'est un peu ce que je fais aussi.
38:50 Et de pouvoir aussi
38:52 proposer des nouvelles idées.
38:54 Donc il va y avoir de l'électrique,
38:56 100% électrique, avec un van...
38:58 Tu sais, c'est du rétrofit. Ils mettent de l'électrique
39:00 dans des anciens véhicules, ce que t'as un petit peu,
39:02 le T2, avec des panneaux de solaire et tout.
39:04 Ça, aussi, il faut réfléchir à comment
39:06 on va... - Réduire au maximum notre empreinte, aussi.
39:08 - Demain, qu'est-ce qu'on fait de tout ça ?
39:10 Et le fait de rassembler les gens
39:12 au même endroit, comme ça,
39:14 c'est ça qui va permettre,
39:16 à travers aussi des conférences, aussi d'éduquer
39:18 les gens, de se dire "OK, on peut se balader
39:20 de partout, être tranquille, dans le verre-corps
39:22 et tout, parce qu'on a une magnifique région,
39:24 mais tranquille, les poubelles
39:26 et tout ça, on laisse rien derrière, on fait attention
39:28 aux gens quand on se déplace, on prévient
39:30 quand on dort, et on fait en sorte que
39:32 on remette du contact humain dans nos déplacements.
39:34 - Voilà, il y a un vrai retour à ces choses-là, aussi.
39:36 Merci beaucoup.
39:38 On se retrouve, donc, les 4 et 5 mai,
39:40 c'est à Alpes Expo, pour ce salon Van Life,
39:42 et on discutera de plein de choses, aussi,
39:44 toujours avec vous.
39:46 On se quitte, mais pas complètement,
39:48 puisqu'on vous retrouve tout de suite, Eric
39:50 et Steve, pour
39:52 votre single, justement,
39:54 qui s'appelle "Countdown". Encore un très
39:56 grand, grand merci d'être venu.
39:58 On se retrouve très, très vite. Merci à vous tous.
40:00 Et très, très belle continuation.
40:02 Encore une fois, merci à vous tous de votre fidélité.
40:04 À très vite.
40:06 (indicatif musical)
40:08 (indicatif musical)
40:10 (indicatif musical)
40:12 *Générique*
40:37 *Générique*
41:02 *Générique*
41:30 *Générique*
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43:28 *Générique*
43:57 *Générique*
44:26 Vous avez profité de "Si on parlait" avec Gilles Trignan Résidence.
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