Ils rendent la vie plus douce, suave ou carrément plus rythmée !
Les French Bastards agitent notre imaginaire et on se fait tout un film de leur album “Cinéma”... Le groupe de Jazz de JC Prince nous embarquent dans leur univers !
Ces passionnés de montagne, eux, réinventent la rando, le ski et même le vélo en conjuguant les trois à la fois pour décarboner nos pratiques. Rencontre avec Louis Didelle, président de l'Escarpade.
Et puis c'est la vie en couleurs à Alpexpo ! L'art de la matière qui prend forme au gré de notre inspiration pour notre bien-être, c'est l'affaire de Pauline Blanchard, qui coordonne la nouvelle édition du Festival des Loisirs Créatifs.
Les French Bastards agitent notre imaginaire et on se fait tout un film de leur album “Cinéma”... Le groupe de Jazz de JC Prince nous embarquent dans leur univers !
Ces passionnés de montagne, eux, réinventent la rando, le ski et même le vélo en conjuguant les trois à la fois pour décarboner nos pratiques. Rencontre avec Louis Didelle, président de l'Escarpade.
Et puis c'est la vie en couleurs à Alpexpo ! L'art de la matière qui prend forme au gré de notre inspiration pour notre bien-être, c'est l'affaire de Pauline Blanchard, qui coordonne la nouvelle édition du Festival des Loisirs Créatifs.
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00:00 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installés pour regarder si on parlait.
00:29 Bienvenue à tous, très heureuse de vous recevoir parmi ceux qui transforment vos loisirs, vos journées, vos soirées et peut-être même votre vie.
00:36 Ils la rendent plus douce, suave et carrément plus rythmée, ces musiciens qui parlent à notre imaginaire et on s'en fait des films.
00:44 Ces passionnés de montagne, eux, réinventent la rando, le ski et même le vélo en conjuguant les trois à la fois pour décarboner nos pratiques.
00:54 Et puis c'est la vie en couleur à Alpexpo, l'art de la matière qui prend forme au gré de notre inspiration pour notre bien-être aussi.
01:02 C'est le Festival des loisirs créatifs qui se prépare à Alpexpo, sous la aulette de Pauline, bienvenue.
01:08 Merci beaucoup.
01:09 Pauline Blanchard, vous êtes à la manœuvre de cet événement qui parle à tout le monde.
01:13 Et c'est du 14 au 17 mars à Alpexpo, on fait le tour en avant-première dans un instant.
01:18 Je ne sais pas si vous connaissez la chanson, c'est une opérette poussée, poussée, l'escarpolette, non l'escarpade, pour mieux balancer les vieilles habitudes.
01:28 J'essaie de la connaître, non ? C'est pas grave, c'est un petit peu vieux.
01:31 Donc pour balancer les vieilles habitudes et laisser place à des pratiques respectueuses de l'environnement montagnard.
01:38 C'est votre idée, Louis, bienvenue.
01:40 Merci, merci de nous recevoir.
01:41 Oui, Didel, président de l'association, c'est une association, l'Escarpade, qui organise sa deuxième rando les 16 et 17 mars prochains.
01:51 Et avec eux, on peut s'inventer un nouveau James Bond, imaginer un polar ou juste se laisser porter sur leur portée.
01:58 Doux, espiègle, érythmé, Augustin, Laurent et J.
02:02 C'est bienvenu.
02:03 Merci.
02:04 Les French Bastards, il faut le dire avec l'accent français.
02:07 Comme on veut, justement.
02:09 C'est chacun comme il veut.
02:11 C'est Bastard, voilà.
02:12 Qui sortent un nouvel album.
02:14 Alors, hop, ça c'est un DVD ou c'est un album ?
02:17 C'est un album dans une pochette DVD parce que, à cause du nom de l'album, qui est sorti en 2022, en avril 2022, qui s'appelle Cinema.
02:25 Il s'appelle Cinema.
02:27 Cinema, c'est toujours entre jazz, électro, funk et Bach, il paraît.
02:31 Toutes les inspirations.
02:33 Moi, j'ai une formation classique, donc il y a beaucoup de mes compositions qui viennent du classique et du jazz.
02:38 Et Augustin a plutôt une oreille électro.
02:41 Notre jazzeuse, c'est plutôt Laurent.
02:43 Laurent qui est derrière, c'est le jazzeux.
02:45 Augustin, vous êtes le batteur.
02:47 Et vous aimez le cinéma, j'espère ?
02:49 Oui, bien sûr.
02:50 Voilà, parce que c'est quand même ça, cet album, c'est votre cinquième production.
02:53 Il y a 13 titres sur cet album et c'est très instrumental.
02:57 Et pourtant, vous chantez.
02:59 Oui, mais dans d'autres projets.
03:00 Et puis, non, moi, j'ai arrêté.
03:02 J'ai arrêté de chanter.
03:04 Il y a beaucoup de gens plus jeunes que moi qui chantent très bien et des choses plus pertinentes.
03:08 Il n'y a pas d'âge pour chanter.
03:09 Oui, mais je plaisante un peu.
03:11 Mais en tout cas, pour ce projet-là, oui, on préférait se nourrir d'invités, de voix d'autres personnes.
03:16 Et là, notamment, on travaille beaucoup avec Aurélie Dabré, qui est notre chanteuse attitrée aujourd'hui.
03:20 Tout à fait.
03:21 Mais là, elle n'est pas ici, dans cet extrait.
03:23 Aurélie, on va vous découvrir tout de suite pour savoir de quoi il s'agit avec ce nouveau clip.
03:27 [Musique]
03:30 [Musique]
03:58 Il porte bien son nom à cet album.
04:00 Et ça, c'est donc le premier clip.
04:02 C'est très scénarisé.
04:04 C'est quoi cette histoire ?
04:06 C'est quoi l'histoire ?
04:07 L'histoire d'un voleur de son.
04:09 C'est quelqu'un qui vole le son d'un autre.
04:11 Alors, il n'a pas marché ?
04:12 Alors, je ne sais pas.
04:13 Ce n'est pas Kubrick à la caméra, mais c'est deux amis.
04:15 Mais je pense que ça doit se revoir.
04:17 Ça doit se comprendre au bout d'un moment.
04:19 Mais c'est nous qui avons joué les comédiens.
04:21 Alors, c'était la volonté de faire un album qui ressemble à une bande originale, en fait ?
04:25 [Musique]
04:27 C'était bien toi.
04:29 Une bonne question.
04:30 En fait, c'est plutôt que quand on compose, on pense souvent à des scènes.
04:35 Et c'est pour ça qu'on a appelé l'album cinéma.
04:38 C'est qu'on s'est rendu compte qu'on associait ça systématiquement à quelque chose d'assez visuel.
04:42 Comme dans ce clip qu'on a pu voir, où on a tout de suite imaginé une course poursuite.
04:46 Quand on a composé le titre, on s'est dit qu'il nous faudrait une histoire où, à un moment, il y a une course poursuite.
04:51 Et donc on a réfléchi au pourquoi de la course poursuite, etc.
04:55 D'où l'histoire du voleur de son.
04:57 Et sans paroles, on peut s'imaginer cette histoire.
05:01 Alors, quand on va voir la suite de ce clip, ça va forcément parler à l'imaginaire un peu de chacun.
05:06 Vous, Jean-Christophe, vous êtes compositeur, arrangeur, pianiste aussi.
05:12 Et on connaît votre goût pour le cinéma.
05:15 C'est le cas de vos acolytes aussi, quand même, j'espère ?
05:18 Oui, je les ai un peu entraînés, oui.
05:20 Le piano, non, mais le cinéma, oui.
05:22 On a des cultures très différentes.
05:25 Par exemple, Laurent est plus versé sur la culture anime japonaise.
05:31 Ah, manga un peu.
05:33 C'est magique.
05:35 Moi, j'aime bien aussi plein de choses du cinéma un peu plus barré, de Quentin Dupieux, des choses comme ça.
05:41 On se joue un peu sur Dupieux, parce que Dupieux, on aime bien.
05:44 Et la musique, si Bastard devait être un réalisateur en environnement, ce serait celui de Dupieux.
05:50 C'est moins barré que Dupieux, hélas.
05:52 Mais c'est vrai, quand on est fan de cinéma, la musique, c'est aussi l'occasion de se faire un peu des films aussi.
05:59 Et des clips ?
06:00 Oui.
06:01 Parce que c'est l'idée un peu, là, Luc Lamandon, à une certaine époque, avec les clips de Millenfarmer qui étaient très scénarisés.
06:08 C'était des véritables courts-métrages.
06:10 Est-ce que ça, vous pouvez y évoluer aussi ?
06:12 Oui, c'est la même fonctionnalité.
06:13 Et puis aujourd'hui, un clip, il demande beaucoup d'énergie et beaucoup d'argent.
06:16 Si vous voulez vraiment le réaliser tel qu'on les écrit, c'est beaucoup d'énergie.
06:21 Donc oui, oui.
06:22 Mais bien sûr, si on se prétend être un groupe avec une musique cinématique, il faut mettre des images de temps en temps dessus.
06:29 Oui, parce que quand on parle forcément de cinéma aussi, est-ce que c'est une des seules fenêtres d'expression quand on est un compositeur aujourd'hui ?
06:37 On ne compose plus de musique classique ici, aujourd'hui.
06:39 On écoute beaucoup de jazz, d'électro-wood.
06:41 Et quand on a envie justement de créer, de composer, d'être un véritable compositeur,
06:45 il n'y a guère que la musique de film qui nous permet de nous exprimer comme ça ?
06:48 Si j'entends la question, c'est-à-dire par rapport à la musique instrumentale,
06:52 effectivement, il y a des niches comme ça qui sont la musique de film
06:55 ou une musique libre de tout chant et de toute parole qui ne s'exprime pas les instruments.
07:01 Oui, il n'y a pas d'occasion vraiment qu'il soit donné, peut-être aussi dans l'électro.
07:05 Et c'est vachement bien.
07:06 Et c'est très riche.
07:07 Mais après, avec des instruments plus classiques, il n'y a que le jazz qui offre cette...
07:10 Et nous, c'est pour ça qu'on a une étiquette jazz, mais pas vraiment,
07:12 parce qu'on se nourrit aussi de pop, on se nourrit d'électro, de funk, de choses qui nous plaisent.
07:17 Mais bon, en France, on aimait les étiquettes folk, c'est pour ça.
07:21 Et vous, vous êtes nourri, j'y sais, de François de Roubaix.
07:24 On a ça en commun aussi.
07:25 Entre autres.
07:26 Alors, on y va, c'est l'homme orchestre notamment,
07:28 mais un compositeur assez mal connu, disparu à l'âge de 36 ans aussi,
07:33 vraiment dans les années 60-70.
07:35 Lui, c'est vraiment, avec Ennio Morricone, mais François de Roubaix, c'est vraiment l'inspiration.
07:40 Il a inspiré des tas de gens.
07:42 Il y a... Ah oui, "La Choumoune".
07:43 Ça, c'est le thème.
07:44 Ça, c'est un souvenir de gamin.
07:45 Moi, la première fois que j'ai entendu ce thème, c'est le premier truc que j'ai essayé de faire au piano.
07:48 Parce que je trouvais ça tellement...
07:50 Enfin, par rapport aux classiques que j'étudiais à l'époque, c'était tellement nouveau.
07:55 Donc, sans reproduire, on reproduit leur univers, en fait.
07:57 Un peu ça, non ?
07:59 Pardon ?
08:00 Là, pareil, on a le vieux fusil, il y a des petits thèmes, il y a des petites choses comme ça.
08:02 C'est ça, en fait, qu'on essaie de reproduire, c'est-à-dire une musique de film,
08:06 elle doit reproduire, elle doit être associée à une scène, nécessairement.
08:10 Oui, il y a "Chapis-Chapeau", aussi, dans "François de Roubaix", mais ça, vous l'avez découvert après.
08:13 Non, mais "De Roubaix", là, on est dans le génie, parce que non seulement il y a la création harmonique,
08:17 il y a les mélodies, etc.,
08:19 puis il y a aussi, comme il s'est approprié, les techniques de l'époque, les synthés, les moogs.
08:23 Là, enfin, "Chapis-Chapeau", quand on regardait ça, quand on était gamin,
08:26 on ne se doutait pas de la richesse qu'il y avait dans ces compositions,
08:30 de tout ce qu'il y avait, les arpégiateurs, les synthés, des trucs qu'on utilisait.
08:33 Pas forcément de manière "mainstream", en fait.
08:36 Et vous le faites aujourd'hui, et ça se voit, d'ailleurs,
08:39 puisque vous composez aussi avec, forcément, l'électronique.
08:42 L'informatique fait aussi beaucoup partie de vos compositions, forcément.
08:47 C'est de la musique, alors on ne va pas parler de musique électronique, mais voilà.
08:50 Il y a une partie studio qui est quand même assez sympa, j'imagine, aussi.
08:54 Les French Basta, vous existez depuis 2016.
08:57 Cette formule-là, avec mes deux acolytes qui sont là depuis 2021.
09:01 Et avec Aurélie, d'après Conrad.
09:04 Aurélie, elle a toujours été là. Elle est depuis le début.
09:07 C'est elle qui a prêté la première fois que j'ai voulu écrire un thème
09:09 qui ressemblait à un thème de James Bond, c'était "À savoir que j'ai pensé".
09:12 Ça ressemble, ça fait vraiment du travail.
09:14 De toute façon, la mini-vidéo qu'on a montée pour les réseaux est faite là-dessus.
09:18 Et donc, qui dit album, dit aussi tourner.
09:21 Alors, quand on fait de la musique instrumentale, on peut aussi tourner
09:24 et faire pas mal de scènes aussi, ça fonctionne ?
09:27 Ouais, il faut de l'huile de coude, mais...
09:29 Non, mais oui, on arrive à tourner.
09:31 Oui, on a quelques dates, justement, sur Grenoble qui arrivent.
09:34 Là, on a le Rocky Pop, on fait l'empérage avec un groupe qui s'appelle Pepper Jelly,
09:39 qui nous a proposé un double plateau.
09:40 Ça, c'est vachement sympa, ça sera notre premier empérage.
09:43 Qu'est-ce qu'on avait ? Le Ninkasi.
09:46 Il y en a pas mal aussi.
09:47 Le Bistro des Tilleuls à Annecy, qui est un super spot.
09:50 Et la date dont on est spécialement contents, c'est le Green Jazz Festival, le 1er août.
09:54 Green Jazz Festival, c'est ça.
09:56 Et puis, vous allez aussi partout en Isère, chez nos voisins du Rhône, en Haute-Savoie,
10:01 à Ivoire notamment, c'est vrai que c'est très très beau.
10:03 Donc, regardez sur le site, les French Bastards.
10:05 Alors attention, c'est aussi le site de pâtissiers et boulangers très célèbres aussi.
10:09 Il y en a à Paris, à un peu partout en France.
10:10 On fait des pains, mais pas au chocolat.
10:12 Ça pourrait, mais c'est du chocolat aussi, la musique, c'est aussi une petite douceur.
10:17 Et donc, à suivre sur votre site, il y a toutes les dates de votre tournée.
10:24 Voilà, avec, j'avoue que je suis un peu stressée quand même,
10:27 J.C. parce que c'est une première pour moi de vous recevoir.
10:31 Un peu stressante, parce que vous m'avez déjà reçu.
10:33 En fait, voilà, ça c'est la petite séquence dossier.
10:36 On y va.
10:37 Donc, ça, quand on parlait, il y a beaucoup changé notre plateau.
10:41 Vous pas trop.
10:42 D'ailleurs, on se vouvoie sur plateau, mais ça va changer en haut, bien sûr,
10:47 puisque J.C. a été un des premiers présentateurs.
10:50 Il a dit "connard" aussi.
10:51 Voilà, en fait, J.C. faisait partie de l'équipe qui a débuté l'aventure des Télé Grenoble
10:58 les deux premières saisons, qui a été présentateur ici à notre place.
11:02 J'en ai pris pour moi aussi.
11:04 J'ai trouvé une image.
11:05 Moi aussi, j'ai mon paquet.
11:07 Voilà, on n'est que deux.
11:09 C'était un soir des brûleurs de loup, ça.
11:11 C'est un soir des brûleurs de loup, exactement.
11:13 On y est toujours, d'ailleurs, dans cette patinoire.
11:15 Sans vous, bien sûr, mais ça va.
11:17 Alors, ça met un peu la pression, parce qu'en plus, vous étiez souvent spécialiste.
11:20 Vous faisiez des interviews quand même très évoluées sur les artistes, sur leur production.
11:27 Si, si.
11:28 Moi, je me souviens du bricolage un peu, mais c'est gentil de le dire.
11:31 Non, c'était très professionnel.
11:32 Oui, oui, oui.
11:33 Mais oui, ça va, les souvenirs, c'est bon ?
11:36 Oui, ça va.
11:37 Ça fait 18 ans.
11:38 C'est le gamin que je n'ai pas reconnu.
11:40 Merci beaucoup.
11:43 Et puis, on le répète, cinéma, il faut l'écouter.
11:46 Il faut regarder les clips sur Télé Grenoble aussi.
11:48 Ça nous a fait bien plaisir.
11:50 Merci, Lucie.
11:51 Merci, Augustin.
11:52 Merci.
11:53 Allez, et bien tout de suite, on va enchaîner avec les montagnards.
11:57 Grenoblois, donc, montagnards ?
11:59 Ou pas ?
12:00 Je ne sais pas, oui.
12:02 Vous la pratiquez, la montagne ?
12:04 Oui, à notre niveau, parce que vélo, ski, non.
12:07 Oui, oui, si.
12:08 Quand vous allez faire du ski, Augustin, vous y allez comment ?
12:10 Moi, je ne fais pas trop de ski.
12:11 J'explique souvent.
12:12 Il y a deux catégories.
12:13 Moi, quand j'étais jeune, je faisais de la musique le week-end.
12:15 Du coup, moins pratiquant de ski.
12:17 Bon, alors, pour aller faire de la luge, on y va en voiture, en bus aussi.
12:21 C'est plutôt bien développé.
12:23 Mais pour vous, qui êtes des passionnés de montagne, vous ne la concevez plus sans voiture,
12:29 et donc sans moteur.
12:30 Alors, pour créer des habitudes, vous avez lancé un concept.
12:32 Vous allez faire du vélo, du ski.
12:35 Enfin, vous allez à ski à vélo, c'est ça l'idée ?
12:37 Exactement.
12:38 C'est tout l'objet du challenge qu'on a monté l'année dernière pour l'édition 1,
12:42 qui s'appelle l'Escarpade, du même nom que l'association,
12:45 donc l'Escarpade qui héberge l'événement.
12:47 Et donc, c'est un challenge sportif et pédagogique qui est allié à trois disciplines.
12:51 Le vélo, la marche et le ski.
12:54 La marche pour aller chercher la neige qui se fait demander.
13:00 Oui, encore un petit peu.
13:01 Elle sera peut-être encore là les 16 et 17 mars.
13:04 C'est une rando, un périple, un triathlon ?
13:06 On appelle ça un triathlon d'hiver revisité.
13:09 Parce que le triathlon d'hiver existe, mais avec du ski de fond.
13:12 Donc là, on a mis du ski de rando.
13:14 Et donc, nous, on monte depuis Grenoble et on va cette année en chartreuse à Saint-Laurent-Dupont.
13:21 On continue jusqu'à Saint-Christophe-sur-Guillet.
13:23 On loge à la rue Cher pour aller faire le petit son et le grand son le lendemain.
13:27 Donc, c'est quand même assez costaud.
13:30 Pour comprendre d'où est parti cet idée, on va regarder tout de suite un extrait du court-métrage documentaire
13:35 que vous avez réalisé qui s'appelle Wai.
13:37 Quand on a appris à faire du vélo, on ne savait pas ce que c'était que le réchauffement climatique.
13:41 Quand on a appris à faire du ski, on ne savait pas non plus que les hivers allaient devenir radins en neige, plus chauds, plus courts.
13:48 On ne savait pas que la montagne se réchauffe deux fois plus vite que la plaine,
13:51 que la faune et la flore remontent en altitude et vers le nord.
13:54 On ne savait pas que les écosystèmes se désynchronisent,
13:56 que le permafrost fond et entraîne avec lui une augmentation des éboulements rocheux.
14:00 On ne savait pas que les zones humides régressent et que la phénologie se modifie.
14:05 Et que les glaciers pleurent.
14:07 On n'en savait rien.
14:10 Le Waii
14:14 Et donc Waii, c'est la contraction de Waii. Pourquoi ?
14:19 Et Aïe, ça fait mal. C'est coup de poing un peu, mais c'est le sens de votre action en fait ?
14:23 Oui. Je ne sais pas si on s'est dit qu'on voulait que ce soit coup de poing dès le début.
14:27 Mais l'idée c'était de proposer une alternative à la voiture
14:31 et d'organiser un challenge qui puisse regrouper des personnes qui cherchent de nouveaux moyens d'aller en montagne
14:38 et de le faire sur un week-end ensemble de manière plutôt fun.
14:42 Et en même temps d'apporter tout le volet pédagogique et d'apprentissage du milieu dans lequel on évolue en montagne.
14:47 Mais vous le faites aussi avec le sourire, puisque vous voulez sensibiliser.
14:51 Mais avec finalement cette manifestation qui est aussi très conviviale, qui est aussi joyeuse.
14:59 Vous voulez éveiller les consciences en portant ces valeurs, mais sur un événement qui est assez festif.
15:04 Donc le principe c'est qu'on part de la maison de la montagne à Grenoble,
15:10 pour rappeler aussi l'identité montagnère de cette ville de Grenoble.
15:13 On prend le train ?
15:15 Alors on a pris le train l'année dernière direction Ponchara pour monter dans le massif de Beldone.
15:19 Mais cette année on change de massif, donc là on va prendre le bus.
15:22 Ce qui nous tient aussi à cœur du coup de faire un peu de l'intermodalité
15:25 et de prendre bus plus vélo, ce qui nous arrive très souvent nous en tant que pratiquants.
15:30 Tu disais que c'était dur de monter.
15:34 Oui c'est dur, même pour nous franchement on galère.
15:36 Donc on essaie de réduire au maximum la partie vélo.
15:40 Et donc on allie bus et train plus vélo derrière.
15:44 Mais alors il faut quand même partir avec un gros pas derrière,
15:46 puisque là quand on vous voit au départ de cette saison, cette première édition,
15:49 qui a bien marché d'ailleurs, il faut des sacs-ré-sacs.
15:51 C'est quand même très contraignant d'aller en montagne sans voiture.
15:55 Donc ça c'est un peu ce défi.
15:57 On vous regarde comment quand on traverse la ville ?
16:00 On a l'habitude de voir des skieurs à Grenoble,
16:02 mais c'est quand même assez insolite d'être aussi équipé.
16:05 On nous regarde avec des gros yeux, on nous klaxonne pour nous féliciter.
16:09 Donc ça, ça fait plaisir.
16:11 Et sinon je pense qu'à nos petites échelles,
16:15 on peut inspirer, d'abord intriguer, puis ensuite inspirer les personnes
16:20 à changer leur pratique de mobilité, et pas seulement en montagne.
16:25 On a diffusé "Why" sur la deuxième fois à Król.
16:30 On a des personnes qui sont venues nous voir en nous disant que,
16:33 même si elles ne le feraient jamais, elles réfléchissent elles du coup
16:37 à ne pas prendre leur voiture pour aller faire un kilomètre et aller faire leur course.
16:40 Le but c'est que ce soit plus insolite en fait.
16:42 Exactement.
16:43 Et une fois que vous avez pris, donc vous allez prendre le bus pour cette édition-là,
16:48 vous allez à vélo. Alors les vélos ils sont où en fait ?
16:51 Où est-ce qu'on met les vélos ?
16:53 Oui, vous les récupérez forcément.
16:55 À échelle individuelle, quand on en fait, on arrive à accrocher les vélos
16:59 soit derrière le bus, soit on les met dans le train.
17:01 Sauf que pour un événement, il n'y a pas assez de place dans les bus,
17:04 il n'y a pas assez de place dans les trains.
17:06 Et donc nous, la première année, on avait contacté la SNCF
17:08 pour voir comment on pouvait faire, comment on pouvait s'arranger avec eux.
17:11 C'était trop compliqué.
17:13 Donc c'est tout le paradoxe de l'Escarpade,
17:18 puisqu'en fait on va louer des camions pour aller déplacer ces vélos.
17:21 Mais ça justifie derrière tout le volet un peu plus politique
17:26 et le message qu'on veut faire passer derrière, c'est que pour nous,
17:29 et selon nous, il manque aussi toute une partie transport en commun
17:33 et accueil de vélos dans les transports en commun pour faciliter ces nouvelles pratiques.
17:37 Cette grosse logistique.
17:38 Exactement, c'est une grosse logistique, mais qui est plus facile à échelle individuelle.
17:41 Ils sont à assistance électrique ceux-là ?
17:43 Pas tous. La plupart de nos participants sont en vélo musculaire,
17:47 mais cette année, pour élargir justement nos publics et nos participants,
17:50 on a proposé aussi des vélos électriques.
17:53 Ah oui, parce qu'il faut suivre quand même. Il faut suivre le rythme.
17:56 Il faut que tout le monde évolue en groupe ou il peut y avoir chacun à son rythme ?
17:59 On a une journée pour monter à Saint-Christophe-sur-Guyet,
18:02 donc ça laisse le temps aux participants de prendre leur temps.
18:04 Et l'idée aussi, c'est de dormir sur place et de repartir le lendemain pour le ski.
18:09 Alors le ski, c'est pas on prend le remonte-pente,
18:11 c'est on monte en ski de rando en fait, avec les pots de phoque.
18:15 Oui.
18:16 Et c'est accessible à tout le monde ?
18:18 Ou il faut déjà être organisé, expérimenté ?
18:22 Il faut déjà avoir fait du ski de rando,
18:25 parce que sinon, notre objectif, c'est pas non plus d'apprendre personne à faire du ski de rando,
18:30 donc nous, on les accompagne.
18:31 Mais oui, c'est sûr qu'on s'adresse à des pratiquants déjà de la montagne
18:34 qui sont guéris et qui savent faire du ski de rando.
18:37 D'accord. Vous n'avez pas de guide ?
18:39 Non, on n'a pas de guide. L'année dernière, on avait un guide,
18:41 c'était Paul Bonhomme, une belle figure du ski de Pantraide.
18:47 Cette année, on n'aura pas de guide,
18:49 ce sera nous en tant qu'organisateurs qui allons encadrer le challenge
18:53 et on va proposer aussi, ce que je disais tout à l'heure,
18:56 des différents ateliers pédagogiques.
18:57 Là, cette année, on va proposer un atelier sur du DVA,
19:02 donc la recherche victime d'avalanche,
19:04 pour pouvoir sensibiliser les pratiquants aussi aux différents risques de la montagne.
19:08 Et à travers cette action, vous espérez être suivi d'une manière très individuelle
19:13 ou est-ce qu'il devrait y avoir aussi d'autres organisations de ce type ?
19:17 Quel serait votre idéal ?
19:19 C'est-à-dire ?
19:20 Par rapport à l'Escarpade, parce que j'ai cru comprendre que c'était complet.
19:22 Oui, exactement.
19:23 Pour cette édition-là, ce qui est bon signe.
19:25 Ce qui est bon signe, oui, complètement.
19:27 Après, nous, on a un événement assez intimiste,
19:29 puisqu'il y a seulement 30 personnes.
19:31 Ce qui est déjà pas mal.
19:33 Mais c'est une volonté justement de ne pas l'ouvrir à 100 personnes
19:36 pour ne pas qu'on se retrouve à 100 sur un même spot de montagne.
19:39 Mais de développer petit à petit cette pratique.
19:41 Bon, à terme, nous, on est bénévole, donc on n'a pas non plus beaucoup de temps.
19:45 Mais si la pratique peut se développer, on a vu là, le week-end dernier,
19:48 on était sur un événement qui s'appelle "Samedi c'est vélo-ski"
19:50 qui était organisé par un collectif de gars et nanas de Grenoble
19:55 qui voulaient se mettre au vélo-ski.
19:57 Donc ça se développe petit à petit, c'est assez niche, mais ça se développe.
20:01 Et même si on n'en fait pas à chaque sortie,
20:04 on peut au moins le faire sur une fois dans l'année.
20:06 Et puis pour vous, c'est un des vecteurs de sensibilisation à la protection,
20:11 à la sauvegarde aussi de la nature montagnère, de la nature en général.
20:15 Exactement, ça c'est tout le volet du coup pédagogique de ce challenge.
20:20 C'est proposer des ateliers de sensibilisation le long du week-end.
20:24 Donc là, j'ai parlé tout à l'heure du DVA, donc Recherche Victime en Avalanche.
20:31 Mais on travaille aussi avec le parc naturel régional de la Chartreuse.
20:35 On a le guide de la réserve des Hautes Chartreuses qui va venir sensibiliser les pratiquants
20:39 à l'impact des touristes et donc des pratiquants de la montagne sur la faune et sur la flore.
20:44 On va aussi avoir un débat, échange sur la mobilité en montagne, sur les territoires de montagne
20:50 qui est là ouvert à tout le monde et qui aura lieu le samedi à la Rue Cher, donc au gîte La Rue Chagité.
20:56 On a compris que le but de votre association aussi, c'est d'avoir cette idée d'une "consommation"
21:02 plus responsable de la montagne, telle qu'elle nous avait été imposée.
21:07 Alors consommation entre guillemets, justement, puisqu'il n'y avait plus de consommation.
21:10 On peut même rayer consommation, on peut dire pratique de la montagne qui serait plus soutenable.
21:16 Comme la crise sanitaire avait fait beaucoup réfléchir, c'est aussi une des conséquences.
21:21 Finalement, votre manifestation aussi est un des exemples de pratique de la montagne
21:27 qui soit loin de ces consommations telles qu'on en avait l'habitude.
21:30 Merci beaucoup, joyeuses escarpades.
21:33 On en reparle, on espère qu'elle fera des petits dans les prochains mois, les prochaines années.
21:40 Tout de suite, un autre loisir, au pluriel d'ailleurs.
21:44 C'est fait ici, c'est même fait par vous-même et à la maison, mais pourquoi pas au Festival des loisirs créatifs.
21:59 C'est un festival qui est quasiment archaïque parce qu'on est très peu de temps après,
22:04 on empile des cubes, après on dessine, on fait des colliers de perles.
22:08 Mais il n'y a pas que les petits, il n'y a pas que les retraités.
22:10 Non, effectivement, c'est vraiment un salon ouvert à tous, aux amateurs, aux passionnés.
22:16 C'est vraiment le rendez-vous de l'année où on peut se retrouver en famille, entre copines, de tous âges.
22:22 Il y en a vraiment pour tous les goûts.
22:24 Entre copines, entre copains, c'est encore très féminin.
22:26 On essaie de tendre à des nouveaux ateliers, à des choses plus mixtes, mais effectivement, on est encore très féminin.
22:35 Alors, ça se passe du 14 au 17 mars à Alpexpo. C'est la quelle édition ?
22:40 22e.
22:41 22e édition, parce que ce festival finalement, il bouge avec les tendances.
22:46 Les festivals, les arts créatifs en général, le loisir créatif,
22:51 on a l'impression qu'il est chaque année un petit peu plus tendance aussi.
22:55 Il y a vraiment un retour chaque année encore plus important ?
22:58 Tout à fait. Effectivement, depuis plusieurs années, il y a aussi des gens plus jeunes qui se remettent au loisir créatif.
23:05 Ce n'est plus uniquement dédié aux personnes plus âgées, c'est vraiment multigénérationnel.
23:10 On découvre tous les ans, même nous, organisateurs, des nouvelles tendances.
23:14 On accueille avec plaisir des nouveautés grenobloises, iséroises ou nationales.
23:19 Ou nationales, est-ce que c'est très français, le loisir créatif ?
23:22 Non, c'est en Europe. En Europe, il y en a pas mal. En Italie, il y a pas mal de salons également de loisir créatif.
23:28 En Allemagne, on tricote beaucoup, par exemple, mais dans les pays nordiques ?
23:32 Oui, après, il y a des salons un peu plus axés par thématique en fonction des pays.
23:36 Nous, c'est vrai que le loisir créatif à Grenoble est très mixe.
23:39 On y trouve tout ce qui va être l'art du fil, l'art culinaire, mais également ce qui va être le scrapbooking, également d'autres.
23:49 Ça, c'est quoi ? On en a tous ?
23:52 Ça, ça porte un nom de composer des cadres photos avec de la peinture ?
23:58 Très bonne question.
24:00 Eh bien, allez, je vais aller faire mon petit atelier.
24:02 Parce que souvent, ça finit par "ing", scrapbooking, etc.
24:06 Et puis, souvent, ça change de nom en fonction des modes.
24:08 Il y a un petit peu ces modes-là. On a eu les ongles l'an dernier.
24:12 Je crois qu'ils n'existeront pas cette année, mais on voit notamment ce type de choses exploser aujourd'hui.
24:18 Tout à fait. Là, cette année, on va avoir du crochet qui est de nouveau à la mode, de la mosaïque.
24:24 Toujours beaucoup de coutures, mais des coutures très différentes, des tissus très différents.
24:30 Donc, effectivement, on s'adapte au fur et à mesure des modes.
24:34 La cuisine aussi.
24:35 La cuisine aussi, tout à fait.
24:36 Et c'est encore plus, ça se développe encore plus avec les réseaux sociaux aussi.
24:40 On sait qu'aujourd'hui, on fait, mais il faut que ce soit beau.
24:42 Oui, que ce soit "instagrammable".
24:45 C'est vrai. Les gens sont ravis toujours de repartir avec une création.
24:48 Et cela est possible, notamment grâce aux 80 créneaux d'ateliers qu'on a sur les quatre jours.
24:53 Donc, ce qui permet vraiment à tout le monde de pouvoir trouver l'atelier qui lui convient en complément des exposants.
24:59 Et ça, c'est demandé notamment par les personnes.
25:01 Beaucoup.
25:02 Parce qu'on sait qu'au moins, on peut tout dire sur les réseaux sociaux,
25:06 mais ce réseau social Instagram dont on parlait tout à l'heure, c'est aussi un des terrains d'expression,
25:11 d'exposition des artistes et notamment de ceux qui vont composer en stop motion, par exemple.
25:16 On compose beaucoup de petites vidéos avec finalement juste une bobinée du fil.
25:22 On en fait quelque chose.
25:23 Ça entretient aussi et ça incite à pratiquer ses arts créatifs.
25:27 Oui, tout à fait. Les gens sont vraiment demandeurs des ateliers pour aussi vraiment avoir le côté expérientiel
25:33 et également repartir chez soi avec une création.
25:37 Ça c'est quand même quelque chose qui motive et qui attire les gens.
25:42 Alors, les ateliers, justement, c'est quand on pense qu'on est nul.
25:45 On peut finalement changer d'avis et se dire que la créativité, la création, le talent,
25:53 bon, peut-être que c'est pas inné, mais ça s'apprend.
25:55 Oui, les ateliers sont vraiment ouverts à tous.
25:58 Pas de jugement. On arrive, on teste, on tente, on essaye.
26:03 On sait toujours mieux quand le résultat est satisfaisant, mais tout le monde est le bienvenu,
26:08 quel que soit son niveau, qu'on soit amateur ou passionné, il y en a pour vraiment tous les niveaux.
26:14 D'accord. Et alors, encore une fois, on peut regarder sur ces images, sur ces vidéos.
26:19 Donc ça, c'est le festival de l'année dernière. On ne voit que des femmes.
26:23 Ça veut dire qu'il n'y a que des femmes qui ont le temps.
26:27 Alors, retraitées ou pas retraitées, jeunes ou pas jeunes.
26:29 Je vous parlais du tricot tout à l'heure.
26:31 À mon avis, il y a des ateliers de barbus à chemise à carreaux qui tricotent.
26:35 Et voilà, c'est très, c'est très, c'est très réputé.
26:38 Mais vraiment, c'est très, très tendance.
26:40 Ici, on a encore un peu en retard.
26:42 Les hommes ne bricolent qu'avec des outils, pas forcément avec des pinceaux ou des ciseaux.
26:49 C'est vrai que même si on essaie de développer, on a encore une grande marge d'amélioration à ce niveau-là.
26:55 C'est vrai qu'on est quand même très, beaucoup, beaucoup de femmes viennent, s'y plaisent, en parlent autour d'elles.
27:03 Mais peut-être pas encore suffisamment pour que tout le monde se sente peut-être concerné.
27:07 Voilà, ça sera peut-être un petit peu plus tard.
27:10 Là, on est encore dans la tradition des couturières, la broderie,
27:13 donc les travaux manuels et créatifs qui étaient réservés aux activités des femmes jadis.
27:18 Combien d'exposants est-ce que vous avez cette année ?
27:20 Une quarantaine d'exposants, bien triés sur le volet et très diversifiés en fonction des produits.
27:28 Il y a plein de produits différents sur le salon.
27:33 Et on vient y acheter aussi ? C'est un festival où on vend ?
27:36 Tout à fait, ça permet soit d'acheter à des créateurs qu'on connaît déjà, de les voir,
27:43 ou alors d'en découvrir de nouveau et de pouvoir après ensuite les voir dans leur boutique pour les locaux
27:49 et pourquoi pas sur Internet pour les plus lointains.
27:53 Mais tout à fait, il y a pas mal de gens qui viennent chercher la nouveauté,
27:57 chercher la nouvelle tendance, soit en y achetant ou en participant aux ateliers, ou les deux d'ailleurs.
28:03 Oui, c'est vrai que c'est la possibilité pour les artistes et artisans de se faire connaître aussi ce festival.
28:10 On sait qu'il faut bien multiplier aussi ces points qui nous permettent de les retrouver.
28:15 J'ai parlé de barbu à Chenizacaro, ce n'est pas votre cas, mais vous pourriez pratiquer ce genre de choses ?
28:22 Vous y rendriez avec plaisir ?
28:24 Bien sûr, je dirais volontiers.
28:27 Bien sûr, nous on est allé, moi je me souviens, il y a deux ans.
28:31 Oui, pour les enfants, mais c'est vrai que c'est aussi très thérapeutique aussi pour certaines pathologies,
28:38 et notamment les pathologies de l'esprit, que ce soit le tricot ou la matière.
28:44 Il paraît que ça permet de se reconnecter, c'est le cas souvent ?
28:48 Tout à fait, je pense que pendant ce laps de temps où vous êtes concentré à faire des choses avec vos mains,
28:53 vous ne pensez plus forcément à tout ce qui peut vous perturber, vous êtes concentré sur quelque chose d'assez libérateur.
29:00 Merci beaucoup, on rappelle que c'est du 14 au 17 mars à Alpexpo, et c'est ouvert à toutes, tous et à toutes bien sûr.
29:08 Vous avez un mini petit coup de cœur, et on va faire le même, puisque c'est vous, ensemble, vous nous avez donné le même coup de cœur.
29:15 C'était le minimistan, quand on vous demande le tour des bons plans, finalement on en avait deux,
29:21 qu'est-ce que c'est le minimistan et pourquoi c'est à voir ?
29:24 Qui est-ce qui avait conseillé, c'est toi ?
29:26 Eh bien les deux, voilà.
29:28 Moi de ce que j'ai compris, c'est une espèce de rassemblement de gens, où on peut aller travailler, c'est du co-working au départ.
29:35 Donc il y a du co-working, il y a un endroit, il y a un restaurant, il y a un bar, etc. avec des tarifs préférentiels, il y a des salles de réunion,
29:41 ils vont aussi organiser apparemment des rendez-vous culturels.
29:44 On a une petite image, mais je ne suis pas sûre qu'elle soit bien arrivée en régie, mais oui, oui.
29:47 J'ai trouvé ça il y a quelques semaines, c'était super, j'ai trouvé ça très chouette.
29:51 Eh bien voilà, donc il faut y aller, puisque vous avez le micro, on va vous le laisser le temps d'un petit jingle pour vous retrouver ici, avec quel titre ?
29:59 Je ne sais pas.
30:00 Ah, on va choisir la boîte à bonbons.
30:03 Non, c'est le coffre à jouets.
30:05 Le coffre à jouets.
30:06 On n'était pas loin.
30:08 Ça, ce sera le tome 2.
30:10 Merci beaucoup aux French Bastards et merci à vous tous pour votre énergie ici sur ce plateau et merci à vous de votre fidélité.
30:17 A très vite et à tout de suite.
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35:02 Vous avez profité de "Si on parlait" avec Gilles Trignan Résidence.
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