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00:00Faut-il rendre la vaccination obligatoire ?
00:02On va regarder ce qu'il a dit Yannick Neuder, qui est apparemment le ministre de la Santé, je ne connaissais pas.
00:07Il se posait un certain nombre de questions, notamment les plus vulnérables,
00:11puisque 80% des patients qui sont en réanimation pour l'épisode de grippe sont des patients non vaccinés.
00:18Donc j'ai mandaté la Haute Autorité de Santé pour me rendre un rapport très circonstancié
00:23sur comment envisager la vaccination en 2025 pour la grippe.
00:30Alors, quoi ?
00:32Moi, je suis contre cette vaccination obligatoire.
00:36Il faut inciter, il faut parler, il faut qu'il y ait un débat.
00:40Mais obligatoire, ça ne marchera pas.
00:42Ça va rappeler aux gens une période récente, mais sombre dans leur esprit.
00:46Ils vont se dire, oh là là, c'est obligatoire, qu'est-ce qu'on veut nous faire encore ?
00:49Il ne faut pas obliger, il faut éduquer, inciter, parler.
00:52Voilà ce qu'il faut faire. Donc je dis non, pas d'obligation.
00:55Quand est-ce qu'on va arrêter de faire culpabiliser les Français qui payent des impôts,
00:58qui payent la sécurité sociale et qui n'ont pas assez, dans le cas de l'hôpital, de services en face ?
01:02On a fait la même chose pendant le Covid, c'était la faute des non-vaccinés.
01:05La vérité, c'est que la grippe, je ne suis pas médecin, mais à ce qui me parait,
01:07c'est une maladie qui touche les gens les plus faibles,
01:09que le vaccin est moins efficace apparemment cette année qu'les années précédentes.
01:12Donc quand est-ce qu'on va arrêter de faire culpabiliser les Français là-dessus,
01:15qu'on les laisse tranquilles et qu'on mette des moyens à l'hôpital ?
01:17C'est ça le problème, ce n'est pas le vaccin.
01:19Oui, c'est sûr. Oui, alors, tiens, madame.
01:22Bonsoir, vous partez en séance du V là, directement ?
01:25Moi, ça m'a toujours fait peur de mettre des corps étrangers dans mon corps,
01:29donc moi, je...
01:30Ah oui ?
01:33Première nouvelle, ça.
01:38A part le plastique, mais du coup...
01:41Du coup, moi, j'ai peur...
01:42A part quoi ?
01:43A part le plastique, évidemment.
01:44Mais du coup, moi, j'ai peur, donc je n'ai pas envie que ça soit obligatoire pour les gens.
01:47Que pour les gens qui veulent.
01:49Voilà.
01:50Du coup, ce n'est plus obligatoire.
01:51Ce n'est pas obligatoire.
01:52Bah oui, du coup, ce n'est pas obligatoire.
01:54Vous avez fait rire Fabrice Divizio.
01:57Ça vous fait plaisir ?
01:58Trop.
01:59Ah, moi, j'ai envie d'entendre Géraldine Maillet.
02:01Vous n'allez pas Thomas Guénolé, plutôt ?
02:03Oh, franchement, vous allez faire un duo, tous les deux.
02:07Duo de surun, duo de surun.
02:08Nous étions deux seuls, pour le coup.
02:09Allez.
02:10Nous étions deux seuls.
02:11Moi, je continue à dire qu'on doit tout à la science,
02:13on doit tout à la recherche, on doit tout au vaccin,
02:15à tous les vaccins.
02:16Il faut rappeler que quand même, si on est venu à bout
02:18de la coqueluche, du tétanos, de la poliomyélite,
02:20de la dysthérie, de la rougeole, de la rubeole,
02:22des oreillons, de l'hépatite B, et j'en passe,
02:24c'est grâce à la vaccination.
02:25Donc, on a beaucoup, beaucoup, beaucoup de chances
02:27de pouvoir être vaccinés.
02:28Et dans le cas de la grippe, je pense que ce serait très bien
02:30de rendre obligatoire la vaccination pour les plus de 65 ans.
02:33Les gens les plus âgés, les plus fragiles,
02:36ceux qui sont le plus peut-être en réanimation.
02:38Non, mais dans ce cas-là, je vous dis la vérité,
02:40le problème, c'est que là, ça touche tout le monde, la grippe.
02:42Et je vous le dis, les plus de 65 ans,
02:44à force de se faire vacciner, elles vont avoir des fesses,
02:46ça va être un tas de couscous, Daniel Moreau
02:49et Isabelle Morelli-Bosque.
02:51J'imagine que si, par exemple, ce cas a la grippe,
02:53elle sera peut-être moins fragilisée,
02:55elle risquera moins que quelqu'un qui a 75 ans,
02:58qui est ou immunodéprimé, ou faible,
03:00ou qui a une comorbidité, ou j'en sais rien.
03:02Donc, moi, je trouve que c'est le bon sens, moi,
03:04à titre personnel, toute ma famille qui a plus de 65 ans
03:06est vaccinée contre la grippe.
03:08Fabrice.
03:09Alors, sinon quoi ?
03:10Sinon quoi, quoi ?
03:11Vous le faites vacciner.
03:12S'il ne veut pas, il se passe quoi ?
03:14Si c'est obligatoire.
03:15Oui, mais s'il ne veut pas ?
03:16S'il ne veut pas, il va se faire quand même vacciner.
03:20Puisque c'est obligatoire.
03:22D'accord, mais s'il ne veut toujours pas ?
03:24L'hôpitalise vient le chercher.
03:25Imaginons le rebelle qui ne veuille toujours pas
03:27céder à vos injections.
03:28Lorenzo Lamas.
03:29Qu'est-ce qu'il fait ?
03:30Non, parce que quand vous mettez une obligation,
03:32il faut la sortir.
03:33Il faut qu'il y ait quelque chose derrière.
03:35Donc, vous me parlez d'obligation.
03:36Sinon, quoi ?
03:37Alors, je pense qu'il faut instaurer un dialogue
03:38entre votre médecin généraliste, par exemple.
03:40Par exemple, je suis pour que les médecins généralistes
03:41aient des vaccins chez eux, dans leur cabinet.
03:43Ils le demandent depuis des mois et des années.
03:45Et ce n'est pas fait.
03:46Donc, c'est une sorte d'incitation.
03:47Je repose ma question.
03:48Je vais reposer ma question,
03:49histoire de la formuler plus clairement.
03:51Vous êtes favorable à l'obligation vaccinale
03:53pour les plus de 65 ans.
03:54Si les plus de 65 ans ne se font pas vacciner,
03:57que se passe-t-il ?
03:58Eh bien, on ne les vaccine pas.
03:59Ah, donc, en fait, vous n'êtes pas pour l'obligation.
04:01Donc, une obligation, on a sorti une sanction.
04:03Ne vous inquiétez pas.
04:04Cette obligation-là, elle me va très bien.
04:05Alors, moi, je ne suis pas une sanction.
04:06Ah, d'accord.
04:07On s'en fout.
04:08On ne vous a rien demandé.
04:09Ne soyez pas paniqués.
04:10Moi, je pense que c'est du bon sens.
04:12À partir du moment où on a plus de 65 ans,
04:14c'est une chance de pouvoir vacciner.
04:16Le bon sens...
04:17Le bon sens près de chez vous.
04:18Faire attention au bon sens.
04:19Par exemple, le bon sens commande de dire
04:21que le ministre ne donne pas les bons chiffres.
04:23Santé publique France...
04:24Moi, j'ai 71 %.
04:25C'est bon, laissez-le parler, là.
04:27Non, non.
04:28Santé publique France a les chiffres précis.
04:3014 % sont vaccinés.
04:3252 % ne sont pas vaccinés.
04:34Et 35 %, on ne sait pas.
04:36Et ça n'est pas renseigné.
04:37C'est clair ?
04:38Je veux dire, voilà, fin de l'histoire.
04:40On ne sait pas.
04:41Deuxième élément.
04:42Ce que je voudrais que vous m'expliquiez,
04:44c'est pourquoi il y a plus de cas de grippe cette année
04:46alors qu'il y a plus de personnes vaccinées
04:48par rapport à l'année dernière.
04:49Je ne comprends pas.
04:50Ils vaccinent plus...
04:51Ce n'est pas incompatible.
04:52Ah, ce n'est pas incompatible.
04:53Non, effectivement, c'est.
04:54Un peu comme l'Europe.
04:55Plus l'Europe...
04:56Il faut plus d'Europe pour que ça marche.
04:58Là, il faut plus de vaccins pour que ça marche.
05:01Mais ce n'est pas vrai ce que vous dites.
05:02Comment ça, ce n'est pas vrai ?
05:03Qu'est-ce qui est pas vrai ?
05:04Qu'est-ce qui lui est vrai ?
05:05Qu'est-ce qui est pas vrai ?
05:06Non, il ne ment pas.
05:07Alors, je vais abriter le vidéo.
05:08Je n'ai jamais dû le dire.
05:09En novembre 2024, la couverture vaccinale grippe
05:10chez l'ensemble des personnes ciblées par la vaccination
05:11était de 35,2 %.
05:12Oui.
05:13Nous sommes en novembre 2024.
05:14Oui.
05:15Alors que la saison précédente,
05:16elle était de 38 %.
05:17Alors, vous savez d'où je tiens les chiffres ?
05:19Oui.
05:20Du syndicat national des pharmaciens.
05:21Non.
05:22Donc, si effectivement,
05:23si vous accusez le syndicat national des pharmaciens de mentir,
05:26vous voyez ça avec lui.
05:27Ah oui.
05:28Là, là, là.
05:29Quand on parle du syndicat des pharmaciens,
05:30là, là.
05:31C'est-à-dire qu'à un moment,
05:32c'est-à-dire que vous avez le syndicat des pharmaciens
05:34qui vous dit qu'on a vacciné plus de monde que l'année dernière.
05:35Bien sûr.
05:36Voilà.
05:37Bon, maintenant, sinon…
05:38Mais j'ai un emaillier qui va dire contrairement.
05:39Non, mais le fait est que…
05:40Chut.
05:41Je réponds à la question.
05:42Alors, il répond à la dernière.
05:43La seule question sur les chiffres.
05:44Oui.
05:45Ça peut être ça.
05:46Ce que je vous dis juste par ailleurs,
05:48pour le coup,
05:49à montrer quelque chose,
05:50c'est qu'au fond,
05:51votre vaccination,
05:52elle ne sert pas à grand-chose,
05:53finalement.
05:54Là où vous avez quand même en partie raison,
05:55c'est qu'il faut se concentrer sur les personnes à risque.
05:58Mais pour toutes les autres,
05:59finalement,
06:00ça ne sert à rien.
06:01On a étudié ça depuis les données londoniennes
06:04depuis une dizaine d'années.
06:05Et effectivement,
06:06sans donner les chiffres précis,
06:07on sait que l'effet de la vaccination
06:09peut être bénéfique pour les personnes à risque
06:11avec certaines maladies chroniques,
06:13tandis qu'il peut m'être délétère pour les autres.
06:16Dénuit ça aussi.
06:17Une grande étude italienne.
06:19Il faut rajouter aussi le personnel médical
06:21qui est au contact avec les personnes à risque
06:23et les proches des personnes à risque.
06:25Vous arrêtez la vaccination.
06:27La grippe n'empêche pas la transmission de la grippe.
06:29Elle l'a réduit.
06:30Vous êtes d'accord.
06:31On ne va pas recommencer comme au temps du Covid.
06:34Je ne vous ai pas dit qu'elle l'empêche,
06:35je vous dis qu'elle a réduit.
06:36Le fait est que l'élément fondamental de cette histoire
06:41qu'il faut bien retenir,
06:42c'est qu'en fait,
06:43quand un homme est impuissant,
06:44il accuse sa femme
06:45et quand un homme est impuissant,
06:46il accuse sa femme.
06:47Quand un État est impuissant,
06:48il accuse les patients.
06:49Oh !
06:50Si vous voulez,
06:55mais le vaccin ralentit la prolifération.
06:57C'est incroyable.
06:58C'est de qui ça ?
06:59C'est de qui ça ?
07:00C'est de toi ?
07:01Oui.
07:02Franchement,
07:03ils nous ont mis plein les miracles.
07:06Attends,
07:07il y a Patrick qui a voulu te parler.
07:10Ah non,
07:11moi,
07:12j'ai déjà dit ce que j'avais à dire.
07:14Je veux dire,
07:15il y a un élément,
07:16il faut arrêter,
07:17s'il vous plaît,
07:18de croire à la baguette magique d'Harry Potter.
07:19Il faut arrêter de croire à l'ampleur d'Aladin.
07:21Je vous l'ai dit pendant le Covid.
07:22Il a raison.
07:23Le vaccin,
07:24c'est une mesure parmi d'autres.
07:25Parmi d'autres.
07:26C'est un outil.
07:27Et les outils,
07:28ça s'utilise à bon escient
07:29et de la bonne façon.
07:30Là,
07:31ce que fait le ministre de la Santé,
07:32c'est qu'il cache le fait
07:33qu'on n'est plus foutu dans ce pays
07:34de soigner des gens en réanimation.
07:35Vous savez pourquoi ?
07:36Il a raison.
07:38Bravo.
07:39Est-ce que vous savez pourquoi ?
07:40Est-ce que vous savez pourquoi
07:41les réanimations sont saturées ?
07:42Parce qu'on n'a plus de réanimation.
07:43La vérité,
07:44c'est qu'on les a fermées,
07:45y compris pendant le Covid.
07:46Attendez,
07:47il y a un problème de logique.
07:48Il n'y a pas de logique.
07:49Non, je crois.
07:50C'est-à-dire qu'il est plus rationnel
07:51de vacciner les personnes à risque
07:53que d'attendre en termes de priorité.
07:56Vous n'avez absolument...
07:58Je vais essayer de vous donner
07:59un cours de santé publique
08:00parce que manifestement,
08:01ça vous échappe.
08:02Non, non.
08:03Vous n'avez pas dû suivre
08:04les émissions sur le Covid.
08:05Pendant le Covid,
08:06vous n'avez pas dû suivre
08:07les émissions.
08:08Les meilleures émissions
08:09de santé publique,
08:10elles étaient ici.
08:11Bravo.
08:12Pendant le Covid.
08:13Si vous voulez.
08:14Je vais vous expliquer la logique.
08:15Il aurait dû regarder.
08:16La logique,
08:17je vais vous donner la logique.
08:18La logique,
08:19c'est que quand il y a des malades,
08:20il faut les soigner.
08:21Oui, mais on peut éviter
08:22qu'ils soient malades.
08:23Attendez,
08:24vous distinguez,
08:25vous confondez
08:26la médecine
08:27avec la santé publique.
08:28En santé publique,
08:29venir dire
08:30que vacciner des patients,
08:31ça suffit,
08:32ce n'est pas vrai.
08:33Ils ne sont pas encore des patients
08:34quand ils sont vaccinés.
08:35Ils sont des gens.
08:36Voilà.
08:37C'est vrai.
08:38Ce n'est pas vrai.
08:39Ça ne suffit pas.
08:40Et le Covid
08:41leur a montré puissamment.
08:42Mais non,
08:43ce n'est pas vrai.
08:44Géraldine Manier,
08:45on s'en veut Géraldine Manier.
08:46Maître Divizio,
08:47vous dites qu'on manque de lits,
08:48qu'on manque de bras,
08:49qu'on manque de moyens,
08:50qu'on manque de tout ça.
08:5113 ans de plus
08:52pour se vacciner
08:53contre la COVID.
08:54Est-ce que vous vous rendez compte
08:55de la logique que vous décrivez ?
08:56Saturer le truc.
08:57C'est bon.
08:58Le problème,
08:59ce que vous ne comprenez pas,
09:00c'est qu'en fait,
09:01depuis 1998,
09:02ils sont saturés.
09:03Même le livre,
09:04il est saturé.
09:05Chaque année,
09:06ils sont saturés.
09:07Non mais attendez.
09:08Donc,
09:09ce qui est intéressant
09:10dans cette histoire,
09:11c'est qu'il y a aussi
09:12un autre élément.
09:13C'est que les pays
09:14majoritairement vaccinés
09:15ou minoritairement vaccinés
09:16accusent les mêmes chiffres
09:17en général.
09:18Vous regardez effectivement
09:19l'Europe de l'Est
09:20qui est minoritairement vaccinée
09:21par rapport à l'Europe de l'Ouest
09:22et vous allez vous retrouver
09:23avec des courbes identiques.
09:24Pourquoi ?
09:25Parce que le vaccin
09:26est une protection,
09:27certes,
09:28mais elle est une protection
09:29à minima.
09:30C'est un alibi.
09:31Ce que vous avez là,
09:32c'est un alibi.
09:33Pourquoi il y a plus de gens
09:34pas vaccinés en réa
09:35que vaccinés ?
09:36Je vais dire,
09:37je continue de parler.
09:38Je vous redonne mes chiffres.
09:39Je vous redonne mes chiffres.
09:40Je vous redonne mes chiffres.
09:41Je vous redonne mes chiffres.
09:42Je vous redonne les chiffres
09:43que vous avez
09:44de Santé publique France.
09:45Je suis désolé
09:46de ce que vous dites,
09:47ce n'est pas vrai.
09:48Les chiffres de Santé publique France.
09:4914% sont vaccinés.
09:5014% sont vaccinés.
09:5152% ne sont pas vaccinés
09:52et 35%,
09:53on ne sait pas.
09:54On ne sait pas.
09:55Je vous parle de réanimation.
09:56Je vous parle exactement
09:57de ça.
09:58Je vous parle de ces chiffres-là.
09:59Je vous dis ça.
10:00Je vous dis ça.
10:01Alors comment peut-être
10:02qu'elle a des mauvais chiffres ?
10:03Je ne sais pas
10:04d'où sortent ces chiffres.
10:05Peut-être que vos chiffres
10:06sont anciens
10:07ou de l'année dernière.
10:08Vous voulez le tableau ?
10:09Vous voulez voir le tableau ?
10:10Non.
10:11Après vous allez
10:12avoir à faire un bouquin,
10:13je vais aussi vous offrir
10:14le tableau.
10:15C'est-à-dire qu'à un moment,
10:16les données,
10:17je n'y peux absolument rien.
10:18D'autre part…
10:19Justement,
10:20le service de réanimation
10:21est saturé en gens
10:22qui ne sont pas vaccinés.
10:23Vous comprenez l'utilité
10:24de vacciner des gens.
10:25Il n'est pas saturé
10:26en personnes
10:27qui ne sont pas vaccinées.
10:28Deuxième élément,
10:29vos personnes en réanimation
10:30sont des gens
10:31avec des comorbidités
10:32sur lesquelles,
10:33de toute façon,
10:34la vaccination
10:35n'aurait eu qu'un effet modeste
10:36et vous ne réglez pas
10:37les problèmes d'épidémie
10:38autrement que par des livres,
10:39le système de santé.
10:40Alors dans ces cas-là,
10:41je vais vous poser une question.
10:42Pourquoi est-ce que finalement
10:43on se fait chier
10:44à avoir des médecins ?
10:45Ça, c'est un stratagème
10:46de Schopenhauer.
10:47Non, non, non.
10:48Il n'y a pas de Schopenhauer.
10:49Il n'y a pas de Schopenhauer.
10:50Je vous pose une question.
10:51Finalement,
10:52vous situez à combien
10:53le nombre de médecins
10:54nécessaires
10:55et le nombre
10:56de lits nécessaires ?
10:57C'est dans l'autre sens.
10:58C'est dans l'autre sens.
10:59La vaccination est nécessaire
11:00pour les personnes à risque,
11:01pour leurs proches
11:02et pour le personnel soignant.
11:03Avec combien de personnes
11:04à risque ?
11:05La grippe s'attaque absolument
11:06à tout le monde.
11:07Moi, j'ai vu
11:08une personne hyper forte
11:09tomber là-là
11:10dans 48 heures.
11:11Qui l'a rebranchée, là ?
11:12Il n'y a pas de défi.
11:13Donc, moi, bien sûr,
11:14je vous dis
11:15que c'est un stratagème
11:16de Schopenhauer.
11:17C'est un stratagème
11:19Je veux dire...
11:20Oh !
11:21On n'a pas arrêté
11:22on n'a pas arrêté
11:23depuis 30 ans
11:24de tirer la sonnette d'alarme
11:25sur l'hôpital.
11:26Je vous pose une question.
11:27En juin,
11:28enfin en août,
11:29maintenant,
11:30aux urgences,
11:31on ne peut plus y aller
11:32dans beaucoup d'hôpitaux.
11:33Il faut passer par le 15.
11:34Il faut se vacciner
11:35contre quoi dans ces cas-là ?
11:36Il faut se vacciner
11:37contre quoi ?
11:38Il y a un moment donné
11:39où on n'a plus d'infirmières.
11:40Les lits ont continué
11:41à être fermés.
11:42On fait quoi ?
11:43On fait quoi ?
11:44On fait quoi ?
11:45On fait quoi ?
11:46On fait quoi ?
11:47On continue à être fermé. On ne forme plus de médecins et vous m'expliquez que pour ne pas...
11:50Attendez, je termine, bordel !
11:53Vous êtes là pendant deux heures, pas pendant vingt minutes !
11:56Donc vous m'expliquez que la solution à tout ça, là, c'est de vacciner les gens.
12:01C'est pas ce que j'ai dit, vous refaites un homme de paille.
12:03C'est exactement ce que vous dites !
12:04Vous dites effectivement à un moment donné que la vaccination...
12:06Vous comprenez si vous voulez, évitez !
12:08Si vous voulez, d'abord vous me parlez de combien de lits de réanimation.
12:12Il y a combien de lits de réanimation ?
12:14Le problème, c'est que si vous ne dimensionnez pas les lits de réanimation par rapport à la population,
12:18la moindre épidémie qui passe va vous les saturer, vos lits.
12:21Parce que la logique...
12:22Ça, on est d'accord.
12:23Non, on n'est pas d'accord, manifestement.
12:24Là-dessus, on est d'accord.
12:26Mais ça reste rationnel d'éviter qu'il soit malade au départ.
12:29Et ça, vous le faites avec la vaccination.
12:31Nous sommes d'accord à une réserve.
12:33C'est que la vaccination relève d'un choix individuel.
12:36Si, ça relève d'un choix individuel, premier élément.
12:39C'est une mesure.
12:41Je vous répète que c'est une mesure qui se conjugue avec d'autres mesures de santé publique.
12:45Là, ce que vous faites, c'est une vaccination baguette magique.
12:48Vous avez fait la même chose pendant le Covid et vous vous êtes lamentablement trompé.
12:52Ça n'a rien à voir.
12:54Vous confondez tout, ça n'a rien à voir.
12:56Ça n'a rien à voir.
12:58C'est n'importe quoi.
13:00Voilà, oui, à 10%, voilà, non, à 89%.
13:03Une fois de plus, après 10 jours, les gens vous écoutent, les gens vous entendent.