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00:00Il y a eu bien sûr les images de Libération et ces trois jeunes femmes dont on mesurait la détresse, 470 jours de détention.
00:07470 jours, vous vous rendez compte ou pas ?
00:09Et ces images odieuses du Hamas, des djihadistes, faisant comme l'a dit Géraldine de la communication,
00:18communication dégueulasse, il faut dire les choses telles qu'elles sont,
00:21et en effet des civils palestiniens dans ce moment-là.
00:26L'autre image, je dis l'autre image, je ne la mets pas,
00:30c'est quand même des civils gazaouis qui retournent chez eux dans un paysage d'apocalypse.
00:39Tout est détruit.
00:41Et après je suis d'accord avec ce qui a été dit,
00:44c'est-à-dire que le Hamas ne peut pas être un interlocuteur, ne peut plus être.
00:49A certains moments le pouvoir israélien a souhaité que ce soit plutôt le Hamas
00:54que d'autres composantes de la scène politique palestinienne.
00:56Il faudra donc d'autres partenaires palestiniens, mais ça va même être un temps fou.
01:01Moi je ressens quelque chose de très fragile aujourd'hui.
01:03Mais le peuple palestinien, est-ce que tu l'as trouvé hostile au Hamas ?
01:06Non, en tout cas non.
01:08Tout ça n'aura donc servi à quoi en fait ?
01:12En tout cas, il y a d'autres forces politiques palestiniennes.
01:17L'autorité palestinienne est discréditée, mais il y a le Fatah,
01:20il y a Marwan Barghouti qui est un peu le Mandela palestinien qui est en prison.
01:24Il y a des possibilités, mais ça va être long et difficile.
01:28Ça je suis d'accord.