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Transcription
00:00Mais Jean-Luc Mélenchon, il fait de la politique, mais nous, tous ici, on est dans la vie et vous, vous êtes dans la vie de tous les jours.
00:07Et moi, il y a énormément de Français qui viennent me voir et qui me disent, moi, Cyril, depuis le 7 octobre, moi, je suis Français, je suis catholique, je suis athée.
00:16Et depuis le 7 octobre, j'ai l'impression que je dois choisir un camp. Moi, je suis athée, je suis catholique, je suis juste Français.
00:24J'ai pas envie de choisir un camp. Moi, j'ai juste envie qu'on s'occupe de moi et qu'on s'occupe de mes problèmes. Et ils me disent aussi, moi, j'ai pas envie de choisir un camp.
00:34Aujourd'hui, sachez-le, personne n'a envie de choisir un camp. Et je le dis, Jean-Luc Mélenchon, ce qu'il est en train de faire quand il dit mettre des drapeaux palestiniens dans toutes les universités demain, qu'est-ce qu'il fait ?
00:46Il attise la haine. Il attise la haine. Et aujourd'hui, je vais vous dire, moi, je suis... Je ne veux pas que mes amis musulmans soient fâchés avec moi.
00:58Je ne veux pas qu'on se dise, ah bah non, tiens, aujourd'hui, voilà, j'ai un ami musulman ou j'ai un ami juif. J'ai envie qu'on dise juste une chose, j'ai un ami.
01:07Vous savez, moi, mon père a été hospitalisé pendant de nombreuses semaines. Il était docteur. Et il avait énormément de musulmans dans sa clientèle qui sont devenus de très grands amis à lui.
01:18Et mon père n'a jamais parlé de religion. Mon père, c'était... Il y a les cons et il y a les gens bien. Mais il soignait tout le monde.
01:28Mais moi, je suis allé à l'hôpital voir mon père pendant des semaines et des semaines. Et j'ai vu les carimes, les yacines, les djamilas, les nabilas, les fatous qui ont soigné mon père du matin au soir
01:46et qui se demandaient pas si mon père était juif ou si mon père... Ils n'en avaient rien à foutre de ça. Ils voulaient juste une chose, c'était le sauver.
01:54Et aujourd'hui, quand Jean-Luc Mélenchon appelle encore à la haine, c'est extrêmement grave, Gilles Bernays. Et Gilles Bernays, je vous le dis, votre comportement là-dessus est grave.
02:04Parce qu'aujourd'hui, on s'en fout, nous. Je vais vous dire, nous, on est français avant tout. Nous, on est français. On est tous français. On a tous envie que ça...

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