Les partenaires sociaux ont été reçus ce vendredi par François Bayrou au ministère du Travail dans le cadre du “conclave" sur la réforme des retraites, qui ne commencera réellement que dans "quelques semaines", après la mission de chiffrage de la Cour des comptes sur le financement du système.
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00:00— Pour la CFDT, il s'agira pas de discuter de capitalisation dans cette discussion. Néanmoins, le patronat veut que tous ces sujets-là soient abordés.
00:12Nous, on a dit qu'il n'y a pas de totem, il n'y a pas de tabou. Donc on peut avoir une discussion. Après, la question de la façon dont on veut résoudre
00:21la question du financement pour la CFDT, la question de la capitalisation n'est pas du tout au cœur des propositions que l'on porte.
00:29Il y a un enjeu d'abord d'emploi des seniors. On sait que 10 points de progression d'emploi des seniors, ça nous permet de résoudre déjà
00:36les problèmes financiers. Donc il y a un sujet d'abord de trouver des modalités de financement qui soient déjà existants et de trouver les leviers
00:43qui permettent et les bons curseurs pour pouvoir travailler sur cet équilibre financier.
00:48— Vous parliez ce matin de revenir sur l'âge à 64 ans. Est-ce que pour vous, cela veut dire revenir à 62 ans ?
00:53Ou est-ce qu'un compromis entre les deux est envisagé ? — Moi, je rentre en discussion. Mon organisation, elle porte l'âge légal de 62 ans.
01:02Je dirais que la question aujourd'hui des équilibres qui vont pouvoir être faits, c'est de pouvoir regarder quelles sont les concessions
01:11que peuvent faire les autres parties dans cet équilibre. Donc je dirais que quand tout est sur la table, tout est sur la table.
01:17Moi, je vais pas me cacher derrière mon petit doigt en disant que rien ne doit bouger et que l'équilibre va se faire sur l'ensemble des propositions
01:27de la CFDT. On rentre en discussion. Et donc on verra déjà quels sont les efforts que l'ensemble des organisations patronales sont prêtes à faire.
01:36Et le sujet phare pour la CFDT, c'est la pénibilité. Ça a été évoqué par le Premier ministre lui-même comme quoi c'était un sujet important.
01:44Les organisations patronales ont reconnu qu'il y avait un sujet d'usure professionnelle. Nous, on appelle ça simplement la pénibilité.
01:51Ça fait 20 ans qu'on en parle. Et j'espère qu'on va pouvoir le concrétiser dans les prochains mois.
01:55— Merci beaucoup, Marie-Claire Léon. — C'est Géphard. Nous, on a dit qu'il y avait 3.
02:01Je suis pas dans la hiérarchie de ces propositions. On a toujours été extrêmement clair. 64 ans, c'est non. Donc il y a le sujet.
02:09Il faut un bouger sur l'âge légal. Il faut progresser sur la question de la pénibilité, de la prise en compte, de l'usure des véritables physiques des travailleurs et des travailleuses...