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Dans cette émission retour sur la Nuit de l’Économie ! Comme chaque année, la CCI de Grenoble a décerné ses Trophées Présences ! C’est l’occasion de faire le point avec le Président Pierre Streiff et de vous présenter le leader de l’année : Verkor, spécialiste des batteries électriques bas carbone avec Benoit Lemaignan, PDG de Verkor.

En feuilletant le palmarès nous ferons la connaissance de Diverty Event, une agence événementielle spécialisée dans la cohésion d’équipe. Avec elle, les séminaires deviennent des jeux collaboratifs et des serious game sur mesure ! Céline Cusset, PDG de Diverty events est en plateau pour nous présenter son activité.

Et bien sûr nous découvrions LE leader de l’année 2024 : Verkor, spécialiste des batteries électriques bas carbone. La petite start up d’hier est devenue une licorne lancée dans une stratégique course contre la montre avec un double défi : décarboner nos mobilités et renforcer la souveraineté industrielle européenne !

Avec l’année 2024 qui vient de s’éteindre, nous faisons le bilan de santé des places boursières. 2024 restera dans les mémoires comme une année contrastée pour les marchés financiers, Pierre Rossetti, Directeur Gestion Privée et Banque Privée à la CERA nous en dit plus…

Alpes Décideurs, c’est le RDV des chefs d’entreprise, des partenaires d’affaires ou tout simplement des curieux du monde économique ! Chaque mois nous mettons en lumière les entreprises qui font le dynamisme des Alpes !

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Transcription
00:00Nord-Isère Économie et Présence, partenaires des entreprises de votre territoire.
00:09Acteurs et partenaires de l'économie régionale,
00:12la Caisse d'épargne Rhône-Alpes vous présente Alpes Décideurs.
00:30Bonjour à tous, bonjour et bienvenue dans Alpes Décideurs,
00:42le mensuel économique de Télé-Grenoble,
00:44le rendez-vous des chefs d'entreprise, des partenaires d'affaires
00:47ou tout simplement des curieux du monde économique.
00:50Vous le savez, chaque mois nous mettons en lumière
00:52les entreprises qui font le dynamisme des Alpes.
00:55A mes côtés pour nous accompagner ce mois-ci, Pierre Rossetti, bonjour.
00:58Bonjour Christophe.
00:59Vous dirigez la gestion privée et la banque privée de la Caisse d'épargne Rhône-Alpes.
01:02C'est bien cela.
01:03Vous êtes notre expert, aujourd'hui on parle ensemble.
01:05Du tour du monde des places boursières et également du Consumer Electronics Show,
01:11le célèbre salon qui se tient à Las Vegas sur la technologie et l'innovation.
01:15Ce sera la question de l'internaute.
01:17Dans cette émission, retour aussi sur la nuit de l'économie.
01:19Comme chaque année, la Chambre de Commerce et d'Industrie de Grenoble
01:21a décerné ses trophées présence.
01:23C'est l'occasion de faire le point avec le président Pierre Streff sur l'édition 2024
01:28mais aussi sur la conjoncture.
01:30On en dira quand même quelques mots.
01:32En feuilletant le palmarès de ces trophées présence,
01:35nous ferons la connaissance de Diverty Events,
01:37une agence événementielle spécialisée dans la cohésion d'équipes
01:41avec qui les séminaires deviennent des jeux collaboratifs
01:44ou des serious games sur mesure.
01:46Nous suivrons la progression de la start-up Drug Optimal
01:49qui lance la commercialisation de son logiciel
01:52destiné à mieux prévenir les incompatibilités médicamenteuses.
01:56Et puis bien sûr, nous découvrirons le leader de l'année 2024,
01:59Vercor, spécialiste des batteries électriques bas carbone.
02:03La petite start-up d'hier est devenue une licorne
02:06lancée dans une stratégique course contre la montre
02:09avec un double défi, décarboner nos mobilités
02:12et renforcer la souveraineté industrielle européenne.
02:21Alors avec l'année 2024 qui vient de s'éteindre,
02:23nous faisons le bilan de santé des places boursières.
02:25C'est la tradition du mois de janvier pour Alpe Décideur.
02:292024 qui restera dans les mémoires
02:31comme une année contrastée pour les marchés financiers.
02:34Pierre, sur les marchés actions,
02:37qu'est-ce que nous disent les grands indices internationaux ?
02:40On va commencer par les Etats-Unis.
02:41Alors oui, effectivement.
02:42Déjà, les bourses mondiales ont évolué en ordre dispersé.
02:46Certaines se sont très bien comportées
02:48et c'est le cas d'ailleurs de la place boursière américaine.
02:51Pour reprendre les plus gros indices de la place boursière américaine,
02:54le Dow Jones composé de 30 valeurs
02:56parmi les plus grandes sociétés en fait américaines
02:59a réalisé une performance de près de 13% sur l'année,
03:02portée principalement par des valeurs aussi technologiques.
03:05Ça a été le cas du S&P 500 qui est un indice plus large.
03:08Il est souvent considéré comme étant l'indice le plus représentatif
03:12de la place boursière américaine
03:13puisque sa capitalisation représente approximativement
03:1780% des valeurs américaines.
03:19Donc la performance du S&P a été aussi remarquable
03:22puisqu'elle était de plus de 23%.
03:24Et enfin, le Nasdaq composite,
03:27rendu populaire par les sociétés de la tech,
03:30s'est lui aussi très bien comporté
03:31puisqu'il enregistre un gain de plus de 30%.
03:33Et le Nasdaq a connu pour la première fois en fait de son histoire
03:37le franchissement du cap des 20 000 points.
03:39On parle beaucoup d'intelligence artificielle ces derniers temps.
03:43Les méga capitalisations dans ce domaine sont importantes ?
03:46Alors vous faites très certainement référence aux 7 magnifiques.
03:49Après les GAFAM effectivement
03:50et l'intégration de NVIDIA et d'ESLA,
03:52on parle aujourd'hui des 7 magnifiques.
03:54Ces méga capitalisations de la technologie
03:57issues de l'intelligence artificielle
03:58ont connu véritablement une année spectaculaire en bourse.
04:01On va reprendre peut-être quelques-unes d'entre elles.
04:04C'est le cas notamment de NVIDIA.
04:06NVIDIA, c'est le champion de la carte graphique,
04:11le parrain même de l'intelligence artificielle
04:14qui a connu un gain de pratiquement 170% sur l'année 2024.
04:19Après déjà un bond de 230% en 2023.
04:22Cette société a une capitalisation boursière
04:25qui dépasse les 3 300 milliards de dollars.
04:27Pour vous donner une représentation,
04:29c'est beaucoup plus que la consolidation
04:31de toutes les sociétés du CAC 40.
04:33Donc vraiment un maçon d'ontes de la bourse.
04:35Et d'ailleurs, il y a un biais côté américain
04:38avec les valeurs de la tech.
04:39Si on reprend d'autres caractéristiques
04:41et d'autres exemples de la tech,
04:43on a la société Meta,
04:44beaucoup plus connue au travers de ses marques
04:46Facebook, Instagram ou encore WhatsApp.
04:49Qui a connu aussi une évolution positive de 70% sur l'année
04:54grâce notamment à un marché de la publicité numérique
04:58qui s'est très bien comporté.
04:59Et enfin, Tesla, la célèbre marque automobile d'Elon Musk
05:04qui a évolué en ordre dispersé au cours de l'année.
05:08Une première partie de l'année jusqu'au 4 novembre
05:10où finalement la société et son cours de bourse
05:12a évolué dans le rouge
05:13avec une perte de moins de 2% au 4 novembre.
05:15Élection de Donald Trump à la Maison Blanche.
05:19Le cours a connu une envolée spectaculaire
05:21pour finir finalement l'année
05:22avec un résultat consolidé de plus 66%.
05:25Alors notre tour des places boursières
05:27nous emmène en Asie maintenant.
05:28Les places asiatiques se sont plutôt très bien comportées.
05:31C'est le cas notamment du Nikkei 225,
05:34donc sur la place japonaise
05:35qui peut s'enorgueillir d'un gain de plus de 19% sur l'année
05:39grâce principalement à un Yen affaibli
05:42et à des exportations qui se sont très bien comportées.
05:45L'indice de la place taïwanaise, le Taihex,
05:50lui aussi ressort comme le grand vainqueur
05:52avec un gain de plus de 29%.
05:54Et le Hang Seng de Hong Kong,
05:56cet indice qui fait référence aussi sur la zone,
06:00a connu une très belle performance
06:02avec plus de 17% de performances cumulées sur l'année.
06:05Néanmoins, assez contrastant avec la situation économique du pays
06:09qui connaît malgré tout une bulle immobilière
06:11qui est toujours persistante
06:12et une consommation domestique,
06:14une consommation des Chinois à l'intérieur de leur pays
06:16qui reste relativement à tonne.
06:18Plutôt une belle santé globalement à l'international.
06:22En Europe ?
06:23En Europe, l'année 2024 restera un bon cru,
06:27voire un excellent cru pour certains.
06:28Peut-être pas pour le meilleur producteur de vin
06:30puisque la France finalement fait une performance
06:36qui n'était pas du tout celle qui était attendue
06:38puisque la performance sur le CAC 40 est de moins de 15%,
06:41mais si on reprend déjà le standard de la bourse européenne
06:45qui est l'Eurostock 50,
06:46cet indice pan-européen a connu une évolution de plus 8% sur l'année.
06:50Les principaux indices des grands pays européens
06:53se sont très bien comportés.
06:54Ça a été le cas du DAX allemand qui finit à plus de 19%.
06:57C'est le cas de l'IBEX espagnol qui finit pratiquement à 15%.
07:01Et même les places anglaises et suisses
07:03ont connu des performances relativement intéressantes
07:06avec plus 5,7% pour Londres et plus 4,1% pour la Suisse.
07:10La France a un peu plus souffert.
07:12La France a souffert, effectivement.
07:13Moins de 15% de performance.
07:15C'est l'un des rares baromètres des pays développés
07:17à finir l'année dans le rouge.
07:19La France s'est ouverte de plusieurs choses.
07:21La première des choses, la dissolution de l'Assemblée nationale
07:24qui a créé une instabilité politique
07:26et malheureusement qui a impacté le moral des investisseurs.
07:29Et puis également les spreads entre les obligations françaises et allemandes
07:34qui se sont augmentées, qui se sont accrues
07:37et qui traduisent finalement une désaffection
07:40vis-à-vis de la dette publique française.
07:42Et quand on parle finalement de spread,
07:44on parle de primes de risque,
07:45on parle finalement de surplus de rémunération
07:47que les investisseurs exigent pour porter de la dette française
07:50plutôt que de la dette allemande.
07:52Bon, quand même quelques belles performances à la Bourse de Paris.
07:54Oui, bien évidemment.
07:56Parmi le tiercé gagnant, on va retrouver trois sociétés.
07:59La société Accor qui a enregistré une performance
08:01de pratiquement 36% sur l'année.
08:03Merci l'UGO.
08:05Portée par la dynamique des Jeux Olympiques de Paris 2024.
08:09On va retrouver également la société Safran,
08:12l'équipementier aéronautique qui lui a profité
08:14d'un marché mondial de l'aéronautique qui s'est repris.
08:17Et enfin, on va retrouver également Schneider
08:19avec une performance tout à fait honorable de plus 32,5%.
08:23Là aussi, son choix stratégique de se positionner
08:26sur l'efficacité énergétique a fait que ce secteur
08:30est en forte croissance et a profité également
08:32à la société pour se développer.
08:33Mais à l'inverse, une industrie du luxe un peu à la peine.
08:37Alors, il y a un biais côté américain avec la tech,
08:39il y a un biais côté français effectivement avec le luxe
08:41qui est presque surpondéré en fait dans nos indices.
08:44Et le ralentissement de la consommation en Chine
08:47a fait que malheureusement, les sociétés issues du luxe
08:50ou de la cosmétique ont pâti en fait en 2024.
08:53Pour prendre quelques exemples, Kering a chuté 40% en Bourse.
08:57On a L'Oréal qui a chuté de son côté de 24%.
09:00Et on a également LVMH qui a abandonné 13% sur l'année 2024.
09:04On continue notre tour des places boursières
09:07avec un zoom peut-être particulier sur les fameuses crypto-monnaies.
09:10Parmi les crypto-monnaies, la plus connue d'entre elles,
09:12le Bitcoin a connu une année spectaculaire
09:14avec une hausse de plus de 135% sur l'année,
09:17franchissant pour la première fois de son histoire
09:19le cap des 100 000 dollars en décembre dernier.
09:22Là aussi, c'est en fait une monnaie qui a profité
09:25à la fois d'un optimisme de la plupart des investisseurs.
09:29Il y a aussi en fait un aspect régulation
09:31qui apparaît de plus en plus
09:33et qui permet en fait de sécuriser ce type de transactions.
09:36Donc vraiment une très belle année en tout cas pour la crypto-monnaie.
09:39Bon et puis on va terminer avec quelques introductions en Bourse en 2024.
09:42Alors au niveau des introductions en Bourse,
09:44un marché qui est resté pour la troisième année consécutive relativement à tonne.
09:48En nombre, c'est 1215 introductions en Bourse.
09:51C'est un peu plus de 123 milliards de dollars de fonds levés.
09:55Et là aussi avec des économies ou des marchés
09:58qui ont évolué en ordre dispersé.
10:00On a un marché en Asie-Pacifique qui s'est complètement effondré
10:03et qui atteint des niveaux d'il y a pratiquement 11 ans
10:06avec 37% en volume de moins en fait d'introduction en Bourse
10:11et 51% en valeur.
10:12Un marché américain qui tire toujours son épingle du jeu
10:15et qui a repris sa position de leader
10:17et qui lui a augmenté 35% en volume et 45% en valeur.
10:21Et effectivement un marché européen
10:23qui est en demi-teinte mais néanmoins en amélioration,
10:26qui se retrouve avec une contraction du nombre d'introductions en Bourse de 16%,
10:29mais par contre qui gagne 41% en valeur.
10:32– Merci beaucoup, merci Pierre pour ce tour du monde.
10:34Beaucoup de chiffres mais un tour du monde effectivement passionnant.
10:37Et on va continuer à parler un peu de conjoncture
10:40en zoomant sur l'ISER tout de suite.
10:42– Générique –
10:47Et oui c'est en effet une autre tradition du début d'année.
10:50Nous recevons le Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Grenoble,
10:53Pierre Streff, bonjour.
10:54– Bonjour.
10:55– Merci d'être avec nous.
10:56On va prendre des nouvelles du moral des chefs d'entreprise
10:58et puis ce sera aussi bien sûr l'occasion de revenir
11:00sur les trophées économiques de présence.
11:02Le palmarès qui est établi par le magazine de la CCI de Grenoble
11:06et qui nous donne l'occasion de mettre en lumière
11:08de belles réussites iséroises.
11:10On en voit la une du mois de décembre-janvier.
11:13Pierre Streff avance là, petit coup d'œil sur la conjoncture.
11:19D'abord sur la Chambre de Commerce et d'Industrie
11:21pour rappeler quelques chiffres majeurs.
11:23On est sur quoi ? Sur à peu près 45 000 ressortissants.
11:25– Voilà, 45 000 ressortissants, on n'est pas loin de 300 collaborateurs
11:28et bien sûr notre rôle c'est d'aider les entreprises
11:31dans tous les secteurs d'activité internationale,
11:34chez eux, chez nous, sur le territoire.
11:37– 45 000 ressortissants, ça représente près de 180 000 salariés.
11:40Donc on imagine, c'est des chiffres qu'on aime bien rappeler
11:42parce que c'est un poids énorme.
11:44– Oui, tout à fait.
11:45– Avec des belles pépites qui dépendent de la Chambre de Commerce et d'Industrie,
11:49on pense évidemment à GEM, à l'IMT.
11:51– Oui, alors effectivement la Chambre de Commerce est là pour aider le territoire
11:56et puis on a l'IMT, donc l'IMT est le campus de l'alternance
12:00où nous avons plus de 2 000 jeunes qui sont en alternance dans les entreprises,
12:04dans tous les métiers, que ce soit les métiers de bouche, bâtiment ou autre.
12:07Et puis aussi notre école de commerce, Grenoble Ecole de Management,
12:11qui avait connu une petite période de turbulence pendant la période Covid,
12:16comme les autres écoles d'ailleurs,
12:18et qui, avec une nouvelle gouvernance qu'on a mise en place avec mes collègues élus,
12:24est en train de remonter dans les classements, fortement,
12:28au niveau des classements nationaux et internationaux.
12:31Donc on est très fiers de notre école qui est une pépite de notre territoire.
12:36Beaucoup de jeunes s'intéressent, je suis très surpris d'ailleurs,
12:39mais agréablement, par l'intérêt que portent les jeunes sur notre territoire isérois
12:45par rapport aux montagnes, par rapport au bien-être de notre territoire.
12:50C'est génial.
12:51Le territoire est effectivement attractif.
12:52Ces formations, elles sont essentielles aussi parce qu'elles répondent aux besoins des entreprises locales.
12:56Tout à fait, les entreprises locales et les entreprises aussi,
12:59puisque j'ai dernièrement eu des réunions avec les anciens élèves de GEM,
13:06qui sont aujourd'hui dans des grosses boîtes,
13:09alors à l'international ou dans des boîtes,
13:11on parlait tout à l'heure de boîtes cotées, de sociétés cotées en bourse, dans le luxe.
13:16Nous avons aujourd'hui des décideurs qui ont des rôles très importants dans ces entreprises
13:20et j'en ai été très surpris et agréablement surpris.
13:23Ils sont issus de notre école.
13:25C'est bien, c'est des ambassadeurs pour l'ISER.
13:26Exactement.
13:27On est très fiers d'eux.
13:28L'émission de la CCI, vous les rappeliez,
13:30évidemment accompagner, représenter et défendre les entreprises.
13:33Voilà, défendre les entreprises, les représenter.
13:35On parle d'international, par exemple, on a Ecobis qui aide les entreprises.
13:39Certaines startups issues du CEA, par exemple,
13:43qui ont besoin d'aller à l'international, au Chine et autres.
13:48On a les liens puisqu'on a d'autres entreprises qui sont déjà au sein de notre réseau,
13:53qui connaissent les bonnes personnes à contacter dans tous les pays du monde
13:58et on est là pour les aider.
13:59Et puis il y a aussi évidemment la promotion des métiers de l'entreprenariat,
14:03de l'entreprise en général.
14:04Vous avez évoqué le campus de l'alternance avec des journées portes ouvertes
14:06qui ont toujours beaucoup de succès.
14:07Tout à fait.
14:08Et puis plein d'autres événements, la nuit de l'orientation.
14:11La nuit de l'orientation, on a été les leaders en France
14:15puisqu'on a eu près de 4500 jeunes avec leurs parents
14:19qui sont venus voir tout ce qui pouvait se faire.
14:22On a mis en place des cellules de psychologues pour accompagner les jeunes
14:26parce que souvent ils arrivent, ils ne savent pas quoi faire.
14:28Ils ne savent pas ce qu'ils veulent faire.
14:30Donc ils discutent avec les psychologues, ils les orientent en disant
14:33toi tu serais peut-être bien pour la communication, pour le BTP, pour l'industrie, etc.
14:41Donc ils sont allés voir tout ça et ça dure de 18 heures jusqu'à 22, 23 heures et tout.
14:49Donc on fait ça à l'UGA qui a la gentillesse de nous accueillir dans les locaux
14:53qui sont spacieux et où il y a beaucoup de salles, de conférences
14:57pour pouvoir avoir des gens qui parlent de leur métier.
15:00Toujours un grand succès pour s'ouvrir sur le monde de l'entreprise en effet.
15:03Bon, il y a ces fameuses nuits de l'économie, on va y revenir.
15:06Avant cela, j'aimerais quand même qu'on évoque un mot de conjoncture,
15:09le moral des patrons iséraux.
15:11Le moral des patrons iséraux, il est comme celui des patrons français.
15:17Aujourd'hui, on a une situation nationale qui est quand même très difficile.
15:24On le voit, on parlait tout à l'heure de la dissolution,
15:27on parlait de baisse de certaines entreprises au niveau de leur valorisation.
15:32Les chefs d'entreprise sont très inquiets.
15:36On espère qu'on va bientôt voir le bout du tunnel.
15:39Globalement, tous les secteurs d'activité, c'est morose.
15:45Bon, on va espérer en tout cas que 2025 redémarre.
15:50Redémarre, qu'on ait un gouvernement avec des choses qui soient mises en place
15:54pour certains secteurs comme l'habitat, le logement, etc., qu'on puisse relancer tout ça.
16:00Bon, et puis heureusement, l'Isère peut quand même compter sur quelques filières stratégiques
16:03qui se portent plutôt bien, en tout cas qui sont des filières d'avenir.
16:05Nous avons la chance d'être portés par les nanotechnologies dans notre secteur
16:09et c'est vrai que ça nous aide beaucoup par rapport,
16:11quand je discute avec mes autres collègues chambres de commerce d'autres régions de France,
16:17nous sommes quand même un petit peu privilégiés, effectivement.
16:21Alors revenons, Pierre, à ces trophées présents,
16:23décernés chaque année lors de la nuit de l'économie.
16:25Alors présence, on va le rappeler quand même, mais je pense que tout le monde le connaît,
16:29c'est le magazine de la Chambre de commerce et d'industrie de Grenoble.
16:32C'est une vitrine.
16:33Voilà, tout à fait.
16:34C'est notre journal où, bien sûr, on communique.
16:37On communique, bien sûr, pour nos entreprises sur le territoire.
16:42Et vous l'avez dit tout à l'heure, on a organisé effectivement la nuit de l'économie,
16:47donc fin d'année, où nous avons réuni plus de 1000 personnes.
16:51Un parterre de chefs d'entreprise.
16:53Voilà, un parterre de chefs d'entreprise impressionnant,
16:56avec un moment réseau aussi qui est souhaité par nos entreprises
16:59pour pouvoir partager, discuter avec tous leurs partenaires.
17:03Et avec une animation, j'avais souhaité qu'on fasse quelque chose de très sympathique
17:12pour nos entreprises qui était lauréat cette année.
17:16Oui, on a pu voir cette nuit de l'économie sur Télé Grenoble, bien sûr.
17:20Alors, on ne l'a pas dit, mais c'est tiré à combien ?
17:2334 000 exemplaires ?
17:25Oui, à peu près.
17:26Et puis 6 exemplaires par an.
17:28Voilà, c'est 100 000 lecteurs.
17:30C'est un magazine qui est vraiment une vitrine exceptionnelle.
17:33C'est trop fait présence dont vous parliez.
17:35Il salue la performance d'entreprises en matière de croissance, d'innovation, d'export.
17:39On va découvrir le palmarès.
17:416 entreprises qui ont été mises à l'honneur.
17:43Tout à fait.
17:446 entreprises.
17:45On va recevoir dans un instant le leader de l'année.
17:47C'est Vercors, une licorne qui prépare nos mobilités de demain.
17:51Nous verrons comment ce spécialiste des batteries bas carbone monte progressivement en puissance.
17:56Avant cela, un petit coup d'œil sur le reste du palmarès.
17:59Avec le trophée croissance qui a été attribué à IC Alps.
18:04Une entreprise créée en 2018 par Lucy Engels et Jean-Luc Trioulaire
18:09et qui fait désormais partie du groupe d'Oliam.
18:12Elle conçoit des circuits intégrés sur mesure, notamment pour le monde médical.
18:17Son chiffre d'affaires vient de passer la barre des 10 millions d'euros.
18:20Et sa croissance s'est illustrée récemment avec la création d'un second centre à Toulouse.
18:26Fort d'une quarantaine d'ingénieurs.
18:28IC Alps qui réalise un tiers de ses ventes à l'export.
18:31Et qui est basé à Saint-Martin d'Air.
18:33Une entreprise qui emploie une trentaine de personnes.
18:36Lors de la nuit de l'économie, le trophée export est allé à DeFacto Technologies.
18:42Une entreprise de logiciels qui fait 95% de son activité sur le marché international.
18:49Créée en 2003, elle est basée à Grenoble.
18:52Et a mis au point des logiciels de conception automatique de sous-systèmes intégrés.
18:57Son président, c'est Shouki Akfout.
19:00Qui a beaucoup misé sur le marché américain.
19:03Mais les importations ont aussi été développées à Tokyo, à Taïwan, en Corée du Sud, à Singapour, en Israël.
19:09En Allemagne, en Angleterre et en Italie.
19:12On voit donc pourquoi ce trophée export vient saluer cette entreprise.
19:17Le magazine Présence a aussi décerné cette année un nouveau trophée.
19:21Pierre, pour primer, une femme chef d'entreprise ?
19:24Oui, tout à fait.
19:25Puisque nos FCE, nos Femmes Chefs d'Entreprise.
19:30Une association que j'ai pu découvrir, que je connaissais depuis des années.
19:34Mais j'avais été invité à leur congrès il y a à peu près 8 mois.
19:41Et j'avais trouvé extraordinaire ce que faisaient les Femmes Chefs d'Entreprise.
19:45Les entreprises qu'elles ont créées.
19:48Des très, très belles entreprises.
19:49On n'en parle pas assez.
19:51Avec des femmes dynamiques.
19:54Et donc j'avais souhaité intégrer dans les classements Présence,
19:59un trophée pour les chefs d'entreprise.
20:02Chefs FE d'entreprise.
20:05Je suis ravi de la lauréat aujourd'hui.
20:10Parce que le trophée, on peut le dire,
20:12le trophée est revenu à Céline Cussé.
20:14Bonjour.
20:15PDG de Diverti Evans.
20:18Une entreprise basée à Centralep.
20:20Créée en 2006.
20:22Avec déjà un recul certain.
20:24Dans un monde plutôt, un milieu assez concurrentiel.
20:27C'est une agence d'événementiel.
20:29Qui est spécialisée dans la cohésion d'équipe.
20:31Tout à fait.
20:32Racontez-moi.
20:33Tout à fait.
20:34Beaucoup de fierté d'avoir été à cette soirée.
20:38Aux côtés de tout ce monde qui oeuvre sur ce territoire dynamique.
20:43Beaucoup de fierté de recevoir ce titre de femme dirigeante.
20:49Beaucoup de fierté que ce secteur que je porte soit là sur la scène.
20:54Ça me fait plaisir de voir que ça compte l'humain, nos liens,
20:59notre cohésion d'équipe, la façon dont on travaille ensemble.
21:02Ça fait partie pleinement de notre performance.
21:05Pour moi, c'est ce qui fait qu'une entreprise réussie, dure dans le temps.
21:10Le capital humain, c'est pour moi la première richesse de nos entreprises.
21:14Je porte surtout la fierté de pouvoir être sur scène
21:18avec cette activité et ce marché.
21:20C'est un peu le cœur de votre métier en plus.
21:22Vous créez des expériences pour faire des outils de management et de cohésion interne.
21:27Tout à fait.
21:28Notre métier, c'est vraiment de pouvoir faire vivre à des collectifs
21:30des expériences collaboratives.
21:32Elles peuvent être ludiques.
21:34Elles peuvent être immersives pour expérimenter des choses au niveau de la cohésion.
21:39Elles peuvent être apprenantes parce qu'on est un organisme de formation.
21:42Notre intention, c'est vraiment de faire expérimenter à une équipe
21:46parce que ça peut donner une vraie cohésion
21:48pour sentir la puissance de ce que c'est de travailler ensemble.
21:52On a pour intention de pouvoir transmettre des compétences et des postures collaboratives
21:56et travailler des gouvernances partagées.
21:59Concrètement, parce qu'on voit pas mal d'images,
22:01vous créez des Serious Games, vous travaillez avec des outils collaboratifs,
22:07des jeux sur mesure, par exemple, c'est ça ?
22:10Tout à fait.
22:11Pour les entreprises, pour vos clients ?
22:12Exactement.
22:13Notre métier, il commence au team building ludique,
22:16donc l'idée de se retrouver en dehors de l'entreprise
22:18pour partager des souvenirs communs ensemble.
22:21La gamme d'ensuite, c'est le Serious Game.
22:24Là, c'est vraiment pouvoir sensibiliser, par exemple, des collaborateurs
22:27à un sujet un peu technique ou parfois fastidieux,
22:30partager de l'information de façon ludique pour permettre l'apprentissage plus facile.
22:35Ensuite, on a tout ce qui est atelier collaboratif pour permettre la co-construction
22:40pour aller jusqu'à la formation où l'intention,
22:42c'est vraiment de décider de travailler autrement
22:45pour inventer aussi notre monde du travail qui est malmené.
22:48Aujourd'hui, oui, il y a un climat qui est esquillé dans nos entreprises.
22:52Je pense qu'on est tous confrontés à ça.
22:54Donc, comment on fait pour laisser de la place aussi pour s'exprimer ?
22:59Travailler la motivation, la cohésion.
23:01C'est bien le moteur, évidemment, que recherchent les chefs d'entreprise.
23:04Au total, ça veut dire que vous proposez combien d'activités ?
23:08Alors, sur la partie team building, on a 42 activités.
23:11Et puis après, sur les formations, c'est un use game.
23:14Il y a encore au moins une quinzaine de méthodes, parce que là, ce sont plutôt des méthodes.
23:17Et on a aussi un espace de séminaire sur Centralp.
23:20Donc, ce sont deux salles différentes dans lesquelles on peut se réunir
23:23dans l'intention de travailler autrement.
23:25Donc, c'est des espaces, comme on dit, disruptifs
23:28qui invitent à travailler dans des espaces très atypiques.
23:31Je vais vous demander des exemples, évidemment.
23:34Vous me voyez venir.
23:35Voilà, je vous vois venir.
23:36Et puis, alors, à côté de ces espaces de séminaire,
23:38il y a quand même un jeu d'aventure qui s'appelle les studios Popcorn,
23:41dont l'intention est de pouvoir vraiment mettre à l'épreuve
23:43la communication et la coopération d'une équipe.
23:45Donc, en d'autres termes, si vous ne communiquez pas ensemble,
23:47ça ne peut pas fonctionner.
23:48Donc, ça va vous mettre à l'épreuve pour expérimenter
23:50c'est quoi une vraie communication et une vraie cohésion d'équipe.
23:53Bon, on s'amuse quand même.
23:54Ah oui, on se marre.
23:55On se marre, mais on apprend.
23:56Et on espère vraiment avoir de l'impact dans les équipes
23:59pour pouvoir accompagner la transformation et le changement managériel aussi.
24:04Donc, on joue, mais parfois, on peut pleurer.
24:06Et c'est OK, ça fait partie de l'apprentissage
24:08parce que ce n'est pas facile aussi de transformer
24:10la façon dont on travaille tous ensemble aujourd'hui.
24:12Voilà, ça touche à beaucoup de repères.
24:14Les jeux sur mesure, un exemple du plus atypique que vous ayez eu à créer ?
24:19Alors, un exemple de jeux sur mesure, c'est tout simplement
24:23une entreprise qui souhaite former tout ce qui est EPI,
24:27donc vraiment les équipements de protection individuelle.
24:31Et il y avait un parcours qui était fastidieux.
24:34Et en fait, les stagiaires ou les nouveaux entrants,
24:36ils n'allaient jamais au bout.
24:37C'était complexe.
24:38Et on a mis en place tout un parcours gamifié
24:40pour que tous les nouveaux entrants, en fait,
24:42dans le processus de onboarding, donc d'intégration
24:44quand ils arrivent dans l'équipe,
24:46ils puissent avoir ce jeu qui leur permet de découvrir.
24:49Et c'est vraiment de l'auto-apprentissage.
24:51C'est eux qui font la démarche à travers le jeu
24:53d'aller découvrir et apprendre les différentes étapes
24:56de la protection individuelle.
24:57Donc, c'est du sur mesure que vous construisez
25:00les responsables de ressources humaines des entreprises ?
25:02Alors, nos interlocuteurs, ce sont effectivement
25:04les ressources humaines.
25:06Ça peut être des managers ou des dirigeants d'entreprise
25:09qui ont la volonté, sur un espace particulier par exemple,
25:12de créer un jeu.
25:14Donc, on a ce qu'on appelle des jeux coquilles.
25:16Donc, on a principalement des escape games,
25:18des plateaux de jeux où la dernière version,
25:21c'est le digital.
25:23Et ensuite, le client nous donne son contenu
25:25et nous, on crée toute la game mécanique.
25:27Ça s'appelle, dans notre jargon,
25:28une machine pour pouvoir créer, concevoir le jeu.
25:31Bon, les clients, c'est qui ?
25:32Ce sont seulement des grands groupes ?
25:34Beaucoup des grands groupes,
25:35des services dans des grands groupes,
25:36mais aussi des PME.
25:37Et on a un territoire qui est très dynamique
25:40pour ça, sur notre région.
25:41On a beaucoup de chance parce que les dirigeants
25:43s'intéressent beaucoup à, justement,
25:45la transmission d'informations,
25:47la cohésion d'équipe.
25:49Je pense qu'on a vraiment un territoire
25:51où il y a une forte innovation managériale.
25:53Donc, c'est aussi accessible aux PME ?
25:54C'est aussi accessible aux PME.
25:56Voilà, une entreprise de 10, 20 personnes,
25:58même plus petite encore,
25:59peut travailler avec nous sur ces sujets.
26:02Alors, vous avez des agences à Lyon, à Annecy,
26:04à Valence également.
26:06Votre petite entreprise, j'allais dire,
26:09ne connaît pas la crise.
26:11Ça se passe plutôt bien.
26:12Le chiffre d'affaires visé en 2025,
26:13c'est 4 millions d'euros.
26:14Vous êtes combien à travailler ?
26:16Aujourd'hui, on est une trentaine
26:17sur la partie bureau, sur nos agences.
26:20Et puis après, il y a une quinzaine de personnes
26:21qui tournent sur les événements
26:23pour la partie production.
26:25J'espère qu'on ne connaîtra pas la crise.
26:27Parce que j'espère que les entreprises
26:28garderont en conscience que c'est justement
26:30quand c'est morose et difficile
26:31qu'il faut continuer à prendre soin de nos liens.
26:34Voilà, le Covid nous a propulsés
26:36sur une forte croissance
26:37et nous a vraiment menés très loin
26:39dans notre activité.
26:40Il nous pousse aussi dans nos retranchements
26:41de trouver des activités qui font du sens,
26:43qui ont de l'impact,
26:44et sortir aussi du ludique pour le ludique.
26:47On est en train de changer d'air.
26:49Donc, nous, on avance aussi,
26:50on se transforme pour changer
26:52et faire avancer nos compétences.
26:54Pour rester aussi au cœur des intentions
26:57et pas devenir une ligne qu'on enlève
26:59parce que là, c'est critique.
27:02Les chefs d'entreprise
27:03qu'on voit passer dans cette émission
27:04nous disent régulièrement
27:05que la formation et la cohésion,
27:07c'est évidemment le ciment essentiel
27:09pour garder ses collaborateurs,
27:11ce qui est essentiel aujourd'hui.
27:13Vous êtes une société à mission.
27:15Exact.
27:16Expliquez-moi.
27:17Alors, la société à mission,
27:18le principe, c'est qu'on a clarifié
27:19notre raison d'être,
27:21c'est-à-dire vraiment l'utilité de l'activité,
27:23notre contribution à ce monde,
27:25si on peut le dire comme ça.
27:27Et puis, on a décliné en dessous
27:28les missions qui vont avec,
27:29c'est-à-dire comment on va faire
27:30pour réaliser, se rapprocher
27:32de cette raison d'être.
27:33C'est encodé dans nos statuts.
27:35Donc, on s'est engagé devant le législateur
27:37et tous les deux ans,
27:38on est audité par un organisme tiers
27:40pour amener des preuves factuelles
27:41parce que l'idée, c'est...
27:43Des objectifs très précis.
27:44Mesurables.
27:45Mesurables.
27:46Et donc, on doit donner des comptes.
27:48Quand on est tout seul,
27:49des fois, on oublie
27:50de se challenger avec un organisme
27:52qui vient s'assurer qu'on ait de l'impact.
27:55Je trouve que c'est challengeant.
27:57Ça s'appelle Diverti Evans.
27:59Belle entreprise.
28:01Beau trophée.
28:02Femme chef d'entreprise.
28:04J'ai été ravi en tous les cas
28:06puisque ce que propose Céline
28:08est hyper innovant pour les entreprises
28:11et comme on le dit,
28:12l'épanouissement professionnel
28:14est un indicateur de performance
28:16pour les entreprises.
28:17Et c'est tout à fait ce que propose Céline
28:20dans ce qu'elle fait dans son activité.
28:22Bravo, Céline Cussé,
28:23pour ce trophée présence.
28:25Merci beaucoup.
28:26Alors, on poursuit notre survol du palmarès
28:29avec le trophée Sport et Montagne.
28:31Un trophée créé l'an dernier
28:33et attribué en 2024 au groupe Rossignol.
28:36Une entreprise emblématique de l'ISER,
28:38un acteur majeur du marché du matériel de sport d'hiver.
28:41Numéro 1 en ski avec sa marque Rossignol
28:44et dans le top 3 en chaussures de ski
28:46avec Rossignol et Lange.
28:48Un groupe dirigé par Vincent Vauters,
28:50près de 400 millions d'euros de chiffre d'affaires,
28:531300 collaborateurs, dont 600 en France.
28:56Une marque particulièrement présente en Amérique du Nord
28:59qui représente 40% de son activité,
29:02l'Amérique du Nord,
29:03et qui ne cesse d'innover récemment encore
29:05en développant un ski connecté.
29:08La marque Rossignol, évidemment,
29:10belle pépite de notre département de l'ISER.
29:13Allez, on continue de parler innovation
29:15en feuilletant tout de suite
29:16le palmarès des trophées présence.
29:23Puisqu'en effet, le trophée start-up
29:25a été attribué par les lecteurs de présence
29:27à Drug Optimal,
29:28une jeune pousse que nous avons déjà eu l'occasion
29:30de vous présenter dans Alpe Décideur,
29:32Amélan Mathieu Gasque et Lugan Flaché
29:34développent un logiciel
29:36qui permet d'identifier automatiquement,
29:38grâce à l'intelligence artificielle,
29:40des incompatibilités physico-chimiques,
29:43des IPC entre médicaments.
29:45L'enjeu est bien sûr considérable.
29:47Une seconde levée de fonds a permis à la start-up
29:49de pouvoir accélérer sa phase de commercialisation.
29:52Reportage.
29:53L'incompatibilité physico-chimique,
29:56c'est un terme obscur,
29:57mais qui représente une vraie plaie
29:59pour le milieu médical.
30:00Il s'applique à des interactions
30:02que vont avoir des médicaments
30:03lorsqu'ils sont mélangés
30:04avant d'être introduits dans le corps humain.
30:06Une poche de perfusion, par exemple.
30:08Pour de multiples raisons,
30:10telles que la température,
30:11les concentrations ou des réactions chimiques,
30:13certains de ces mélanges
30:14peuvent devenir inefficaces et même dangereux.
30:16Et nous manquons cruellement d'informations
30:18sur ces fameuses IPC.
30:20Les scientifiques s'y intéressent
30:21depuis des décennies dans la littérature,
30:23notamment les pharmaciens,
30:24où ils testent les différentes combinaisons de médicaments
30:27pour savoir si c'est compatible.
30:29Le souci, c'est qu'il y a un nombre de combinaisons
30:33à étudier qui est absolument démentiel.
30:36On est à un peu plus de 167 000 couples.
30:40En 50 ans de littérature,
30:42on a obtenu de l'information sur environ 6 000 couples.
30:46Une problématique à laquelle s'est retrouvée
30:48confrontée Lugan Flaché
30:50lors d'un externat à l'hôpital en service de soins.
30:52Alors, quand il rencontre Mathieu Gasque
30:54en école de commerce,
30:55l'idée de créer l'entreprise Drug Optimal est née.
30:58Il y a une étude allemande monocentrique
31:00qui a été publiée
31:01qui a montré que les IPC
31:03provoquaient une augmentation de la durée d'hospitalisation
31:05de 25% dans ces services de soins critiques
31:07et de la mortalité de 40%.
31:09Ce sont des chiffres qui sont énormes,
31:11peut-être à apprendre avec des pincettes,
31:13mais ça montre quand même qu'il y a un impact
31:14vraiment très important de la problématique.
31:16Fondée en 2022,
31:17l'entreprise installe ses bureaux à Mélan
31:19et connaît une commercialisation rapide.
31:21La clé de ce succès,
31:23une approche différente du problème.
31:25L'idée est de ne pas tester tous les couples,
31:27mais seulement de prédire leur comportement.
31:29C'est ce sur quoi se focalise notre laboratoire,
31:31c'est étudier ces paramètres,
31:33les comprendre, les collecter
31:35pour pouvoir ensuite modéliser
31:37le comportement des médicaments
31:39et prédire s'il va y avoir incompatibilité ou pas.
31:42Et surtout, on propose une solution aux soignants.
31:44On propose une solution à l'infirmier
31:46pour répartir les médicaments
31:47dans les différents tubes de perfusion.
31:49Drug Optimal se traduit
31:50par un logiciel facile d'utilisation
31:52où il suffit d'entrer les médicaments
31:53pour connaître leur compatibilité.
31:55Un outil qui est déjà utilisé par plusieurs hôpitaux,
31:58dont le CHU de Grenoble,
31:59et qui permet d'éviter 400 IPC
32:01par service et par mois.
32:03La grosse fierté, pour moi,
32:05elle est ressentie quand il y a les soignants,
32:08les infirmiers qui nous utilisent
32:10et qui disent votre logiciel,
32:12il est vraiment super.
32:14Pour nous, ça fait une vraie différence.
32:16Je me sens plus serein
32:17quand je fais mes administrations.
32:19Et ça, pour nous,
32:20ça vaut tout l'or du monde.
32:22L'entreprise est en pleine levée de fonds,
32:24avec pour objectif d'accélérer la commercialisation
32:27et surtout de s'attaquer au mélange
32:28de 3 à 5 médicaments
32:30pour se rapprocher de la réalité du terrain.
32:33Et pour son développement,
32:34Drug Optimal vise déjà des marchés à l'international,
32:36notamment en Belgique, au Luxembourg, en Italie.
32:38Et des solutions seront aussi étudiées
32:40spécifiquement pour le système de santé américain.
32:49Petite pause dans notre palmarès des trophées présence
32:51pour la traditionnelle question
32:53que vous pouvez poser à notre expert.
32:55Écrivez-nous alpedecider.net
32:58Et aujourd'hui, une question de Quentin
33:00qui veut savoir ce qu'est le Consumer Electronics Show.
33:04Alors le CES,
33:05qui est un salon international lié à l'innovation
33:08et à la technologie,
33:09qui se tient chaque année à Las Vegas, aux États-Unis,
33:11depuis 1967.
33:13C'est un salon qui rassemble des milliers d'exposants,
33:16essentiellement dans le milieu de la tech,
33:18du développement, effectivement, de toutes ces technologies.
33:21Il y a aussi bien des grandes entreprises de la tech
33:23qui sont présentes, mais également des startups
33:25qui vont présenter, on va dire, leurs solutions,
33:27leurs produits, leurs services,
33:29très souvent d'ailleurs en avant première mondiale.
33:32Au cours de ce salon, on va retrouver également,
33:34au-delà des expositions, des panels,
33:36on va retrouver des conférences
33:38qui sont animées par des experts de l'industrie
33:40autour de sujets aussi variés
33:42que les grandes tendances dans l'innovation,
33:44dans la technologie,
33:45mais également dans la durabilité,
33:46dans l'avenir des transports.
33:48Vraiment un salon qui réunit aussi
33:50un certain nombre de passionnés
33:52puisque chaque année, en fait,
33:53il fait l'objet de milliers de visiteurs,
33:55effectivement,
33:56pour aller découvrir toute cette nouvelle tendance.
33:58Le CES de Las Vegas,
34:00notre région vers le nord de l'Alpes,
34:02est très bien représentée avec de très belles startups,
34:04Elisera en particulier.
34:05Tout à fait.
34:06On a pu voir qu'on avait beaucoup d'entreprises
34:08qui étaient présentes.
34:10Merci, merci Pierre.
34:11Alors si vous aussi,
34:12vous voulez interroger notre expert,
34:13écrivez-nous alpedecideur
34:15at telegrenoble.net
34:23Allez, retour sur les trophées présence 2024.
34:25Le magazine de la CCI de Grenoble
34:27a choisi comme leader une jeune entreprise,
34:29une startup déjà devenue une licorne
34:31puisqu'elle a déjà levé 3 milliards d'euros de fonds
34:34avec l'ambition de devenir un leader
34:36pour la production de batteries
34:38pour les véhicules électriques
34:40avec un double enjeu,
34:41nous sortir de notre dépendance au pétrole
34:43et renforcer la souveraineté européenne
34:45sur l'immobilité décarbonée.
34:48Benoît Lemeignan, bonjour.
34:49Bonjour.
34:50Merci d'être avec nous.
34:51Vous êtes le président de Vercor,
34:53le leader 2021,
34:54cofondateur de Vercor
34:56après avoir fondé Ouaga Energy
34:58autre belle réussite.
35:00Tout à fait,
35:01on prend vraiment goût à l'entrepreneuriat
35:04et au territoire grenoblois
35:06qui a eu vraiment une terre fertile
35:07d'innovation,
35:08de dynamisme entrepreneurial
35:09avec à la fois presque des grands anciens maintenant
35:12mais qui ont beaucoup rayonné,
35:13Capgemini, Soitec et d'autres, Schneider.
35:17Et quand on a lancé Vercor,
35:19il y avait cette idée simple de se dire
35:21l'Europe n'a pas de ressources énergétiques
35:23et on voit les enjeux climatiques.
35:24Alors on est aujourd'hui janvier 2025,
35:26on a tous vu les images de Los Angeles.
35:28Pourquoi on fait des batteries ?
35:29Pour essayer de limiter ça finalement
35:31et pour permettre de retrouver de l'autonomie stratégique.
35:35Et c'est dans ce cadre-là
35:36que j'ai effectivement réuni une équipe en 2019
35:38avec beaucoup de grenoblois
35:40qui avaient des expériences industrielles assez variées
35:43et ça nous a amené aujourd'hui
35:45à être effectivement
35:46un petit peu moins de 800 personnes dans l'entreprise.
35:48Du coup, c'est assez récent quand même.
35:50Vous êtes six fondateurs à la base
35:52et tout démarre en 2019-2020.
35:55Exactement.
35:56Alors inspiré par d'autres projets,
35:58Christophe Mill, co-fondateur
36:00et directeur de l'ingénierie de Vercor,
36:02était chez Tesla.
36:03Il était au CEA d'ailleurs au début
36:05où il a créé une ligne de batteries au CEA en 2010
36:09qui était presque une innovation mondiale.
36:11Il n'y avait pas dans le monde,
36:12hors Japon, hors Corée,
36:14de ligne qui produisait des batteries.
36:15Il est parti chez Tesla
36:17et puis en combinant nos compétences,
36:19moi c'était plutôt la dimension stratégie,
36:21business development,
36:22lui vraiment la question technologique,
36:24qu'il n'y a pas une place à prendre sur ce marché.
36:26Vous vous souvenez, Renault avait lancé la Zoé
36:29et on voyait arriver à la fois
36:31l'interdiction européenne des voitures thermiques
36:33mais qui n'est pas une interdiction pour le plaisir,
36:35qui est une interdiction pour orienter les comportements
36:37des industriels et des consommateurs.
36:39Parce qu'il ne faut pas oublier
36:40qu'on parle beaucoup de dette publique,
36:42mais acheter du pétrole en France,
36:43ça ne crée pas des recettes,
36:44ça crée de la dette publique et privée.
36:46Et donc, c'est aussi localiser cette industrie
36:48pour ancrer la valeur ajoutée
36:50et ancrer une chaîne de valeur circulaire.
36:52Alors, on va revenir effectivement
36:54sur l'ensemble des grands enjeux.
36:56Un mot d'abord sur Vercors, ce nom,
36:58alors V-E-R-C-O-R.
37:00Oui, alors c'est intéressant,
37:01c'était le premier projet de Vercors
37:03que de trouver un nom.
37:05Et on l'a fait comment ?
37:06Eh bien, on a travaillé,
37:08c'est une histoire en tant que telle,
37:09une petite histoire dans la grande histoire,
37:11parce que finalement,
37:12nommer les choses, c'est important,
37:14on sait tous que mal nommer les choses
37:15c'est contribuer au malheur du monde.
37:17Et Vercors, on a eu d'autres idées,
37:19il y en a eu des pas terribles,
37:20Frenchbat, voilà, par exemple.
37:22Et en fait, c'était le résultat
37:24de plusieurs éléments.
37:25Déjà, c'est signifiant.
37:26Alors, c'est signifiant pour nous, grenoblois,
37:28pour nous, habitants d'Auvergne-Rhône-Alpes,
37:30il faut savoir qu'à l'étranger,
37:31le Vercors, personne ne connaît.
37:32Par contre, c'est un nom facile à prononcer
37:34dans plusieurs langues,
37:35que ce soit en coréen, en chinois, en anglais,
37:36mais évidemment en espagnol.
37:38C'était un sillette disponible sur Internet.
37:40Ça a l'air tout bête,
37:41mais c'est important pour déposer une marque,
37:42de pouvoir avoir sa liberté.
37:44Et puis enfin, ça a reflété, avec le cas,
37:47une notion de puissance, d'engagement, de dynamisme
37:50qui était importante pour nous.
37:52Et c'est vrai que vous voyez,
37:53cinq ans plus tard,
37:54on va fêter les cinq ans de la société cet été,
37:56le nom, il résonne encore très bien.
37:59On n'a pas changé l'identité.
38:01Et il porte encore les valeurs
38:02et il suscite une forte adhésion
38:04de nos collaborateurs, de notre écosystème.
38:07Et c'est vrai que du coup,
38:09c'était une petite histoire
38:11qui est devenue importante
38:13dans la suite de l'histoire.
38:14Alors, votre grand défi,
38:15produire et développer des véhicules,
38:17des batteries pour véhicules électriques,
38:19avec une exceptionnelle phase de développement
38:22en très peu de temps.
38:23On va découvrir ce défi
38:25et cette entreprise, Vercors,
38:26avec ce reportage.
38:28Des batteries françaises de haute qualité.
38:30C'est le pari de l'entreprise Vercors,
38:32fondée il y a cinq ans
38:34et qui espère fournir
38:35les prochaines voitures électriques françaises
38:37et européennes en batterie.
38:38Alors ici, nous sommes dans la partie
38:41d'assemblage des cellules de la ligne pilote
38:43qui est donc dans une salle à nid,
38:44dans une salle sèche,
38:45à la fois sèche et propre.
38:46Et nous produisons ces cellules
38:48qui sont exactement les mêmes cellules
38:50qui équiperont les voitures électriques
38:53dès 2025.
38:55Le premier modèle qui bénéficiera
38:56de ces batteries sera l'Alpine A390
38:59du groupe Renault.
39:00Pour cela, l'entreprise continue
39:02de tester le processus d'industrialisation
39:04directement dans les locaux de Grenoble
39:06basé à la presqu'île scientifique.
39:08Ce centre d'innovation a été financé
39:10avec nos partenaires et nos investisseurs
39:12à hauteur d'un peu plus de 150 millions
39:14pour le centre de recherche,
39:16donc le centre d'innovation de Grenoble,
39:18qui est un centre assez unique dans son genre
39:20parce qu'encore une fois,
39:21il y a à la fois la partie développement
39:23et puis industrialisation,
39:25préparation à l'industrialisation.
39:27Les premières batteries devraient sortir
39:29d'ici la fin de l'année
39:30dans l'usine encore en construction à Dunkerque
39:32avec, pour objectif d'ici 2027,
39:35une production équivalente à 300 000
39:37batteries électriques par an.
39:39Car l'essor des voitures électriques
39:41fait que le marché de la batterie est fleurissant.
39:43Pour former les futurs travailleurs
39:45de l'industrie de ce secteur,
39:46Vercors a initié l'École de la Batterie,
39:49une formation qui a ouvert à la rentrée 2022.
39:52L'objectif, c'est de former 1 600 personnes par an
39:55sur ces thématiques-là
39:57et en particulier,
39:58plutôt des techniciens et ingénieurs
40:00puisqu'on est dans un lieu dans lequel
40:02on a de la recherche.
40:04On a aussi, comme ici,
40:05la ligne pilote à Vercors.
40:07Puis on a d'autres entreprises
40:08qui sont aussi sur d'autres thématiques
40:09de la batterie, c'est sur le territoire.
40:11Donc à peu près, à deux ans de projet,
40:13on a formé près de 3 000 personnes
40:16et on a sensibilisé, là, pour le coup,
40:19plusieurs milliers d'étudiants,
40:20en particulier des lycéens,
40:22à travers des forums,
40:23des interventions dans des classes.
40:24Il faut dire que le secteur en a besoin.
40:26À terme, la Gigafactory de Dunkerque
40:28compte bien recruter 1 200 personnes
40:30en CDI d'ici 2027.
40:33Bon, Benoît Lemeignan,
40:34beaucoup de choses à dire.
40:35D'abord, cette École de la Batterie.
40:36Alors, Vercors est née en 2020.
40:38Dès 2022, vous comprenez qu'il faut
40:40créer une École de la Batterie
40:41pour former des collaborateurs.
40:43Même avant, en vérité,
40:44on l'a créée en 2022 avec un consortium
40:46parce qu'on a à cœur aussi de travailler,
40:48non pas sur une logique isolée,
40:49mais d'écosystème.
40:50Vous savez, on doit créer une industrie.
40:52Ça a pris une centaine d'années
40:53à amener l'industrie pétrolière,
40:55l'industrie de l'automobile
40:56là où elle est aujourd'hui.
40:57Et donc, on n'a pas ce temps-là.
40:59Il faut qu'on le fasse en plusieurs,
41:00peut-être, années, décennies,
41:01mais pas plus.
41:02Évidemment, les talents, on ne les a pas.
41:04Alors, en fait, on les a un peu
41:05quand même à Grenoble.
41:06Il y a quelques écoles, vous le savez,
41:08d'électrochimie, nos groupes INP,
41:10mais pas que.
41:11Les écoles, anciennement,
41:13qui travaillaient sur les questions d'imprimerie,
41:15ce sont des bonnes écoles.
41:16Vous avez vu dans le reportage
41:17certains des process de fabrication
41:18qui s'assimilent à ça.
41:19Et c'était évident qu'on n'avait pas les ressources.
41:21C'est pour ça, d'ailleurs,
41:22qu'on a embauché, au tout début,
41:23beaucoup d'étrangers qui nous ont rejoints.
41:25Et vous avez peut-être vu
41:27certains de nos auditeurs,
41:29de spectateurs,
41:30des étrangers rejoindre la presqu'île.
41:32Beaucoup de Coréens,
41:33beaucoup de Malaisiens actuellement aussi.
41:35Pourquoi ?
41:36Parce que, un,
41:37on avait besoin de faire venir
41:38ces compétences-là,
41:39cette expérience accumulée
41:40qui nous permettait d'aller plus vite.
41:42Et, soit dit en passant,
41:44ils se sont très bien intégrés.
41:46Ils ont, pour la plupart d'ailleurs,
41:48mis leurs enfants dans les écoles publiques
41:49où ça se passe très bien.
41:50Et je tiens mon chapeau
41:51à toute cette communauté
41:52qui est autour de nous
41:53qui nous permet aussi de bien fonctionner.
41:54Ça passe par la préfecture,
41:55mais pas qu'eux.
41:56Et aujourd'hui,
41:57on transfère ces compétences aussi
41:58parce qu'on ne va pas embaucher,
41:59bien sûr, que les étrangers.
42:01On a une équipe qui se met en place
42:02sur Dunkerque
42:03qui vient se localiser
42:04temporairement,
42:05trois mois, six mois.
42:06Ils préfèrent venir l'hiver,
42:07je ne sais pas pourquoi,
42:08que l'été.
42:09Tiens, tiens.
42:10Et après, ils travaillent la nuit
42:11et ils font du ski la journée.
42:12Mais c'est très bien
42:14parce que ça permet aussi
42:15de faire ce transfert-là.
42:16Et l'école de la batterie,
42:17c'est la pierre angulaire
42:18de tout ce processus de formation.
42:203 000 personnes,
42:21ce n'est pas que Vercors,
42:22c'est aussi tout l'écosystème
42:24des gens qui vont travailler
42:25dans ce domaine-là
42:26sur toute la chaîne de valeur.
42:28Il faut dire qu'effectivement,
42:29très rapidement,
42:31Vercors a grandi.
42:32Aujourd'hui, c'est quoi ?
42:33C'est 500 collaborateurs
42:34à Grenoble
42:35où se trouve le centre de R&D
42:36et le siège.
42:37Exact.
42:38Alors, Grenoble,
42:39c'est trois choses pour Vercors.
42:40C'est effectivement le siège,
42:41les fonctions support,
42:42la finance par exemple.
42:43C'est un centre R&D
42:45qui développe des produits,
42:46qui intègre des nouvelles chimies,
42:47des nouveaux matériaux.
42:48Et c'est une ligne pilote
42:49qui aujourd'hui,
42:50alors que nous parlons,
42:51produit tous les jours
42:52des centaines
42:53et bientôt des milliers
42:54de cellules de batterie
42:55qui partent en test
42:56pour qualifier
42:57et préparer les prototypes
42:58du véhicule que vous avez.
42:59Donc, 500 personnes à Grenoble,
43:00250 à Dunkerque
43:01où est construite
43:02cette fameuse gigafactory.
43:03On en a vu quelques images,
43:04mais l'objectif,
43:05c'est d'atteindre très rapidement
43:06les 1000-1200 collaborateurs.
43:07Alors absolument,
43:08plutôt sur un horizon fin 27
43:09pour les 1200 collaborateurs
43:10quand on aura l'usine
43:11qui travaillera
43:12à son plein potentiel.
43:13Mais ça va être progressif,
43:14c'est forcément progressif,
43:15une montée en charge industrielle.
43:16Aujourd'hui,
43:17il y a 250 personnes internes
43:18de Vercors.
43:19Quasiment 800 personnes externes
43:20vous avez vu sur les images.
43:21Pourquoi ?
43:22Parce qu'on a tous
43:23les corps d'État
43:24qui sont à Grenoble
43:25et qui sont à Dunkerque.
43:26Vous avez vu sur les images.
43:27Pourquoi ?
43:28Parce qu'on a tous les corps d'État
43:29de la construction
43:30qui travaillent.
43:31Et puis,
43:32les équipes grenobloises,
43:33certaines,
43:34sont montées là-haut
43:35pour nous aider.
43:36Idec Haute Technologie,
43:37par exemple,
43:38qui a beaucoup travaillé
43:39sur le Vic
43:40et sur beaucoup de salles sèches
43:41et de salles propres
43:42autour de la région grenobloise,
43:43nous accompagne aussi
43:44sur la gigafactory à Dunkerque.
43:45Avant de vous poser
43:46quelques questions
43:47sur cette gigafactory,
43:48d'abord,
43:49ces batteries bas carbone,
43:50ça veut dire quoi ?
43:51C'est quoi
43:52une production bas carbone ?
43:53Alors,
43:54déjà,
43:55pourquoi est-ce qu'on a besoin
43:56de faire des batteries bas carbone ?
43:57J'ai expliqué
43:58qu'on décarbonait la mobilité
43:59en passant à l'électromobilité.
44:00Dès aujourd'hui,
44:01avec les batteries qu'on a,
44:02on la décarbone.
44:03Il est important
44:04que chacun sache
44:05que le moyen le plus simple
44:06de réduire votre empreinte carbone
44:07individuelle,
44:08le plus simple,
44:09c'est de passer
44:10à la voiture électrique.
44:11Ça réduit instantanément
44:12de 80 %
44:13les émissions du transport.
44:14C'est un message important
44:15et par ailleurs,
44:16c'est beaucoup mieux,
44:17beaucoup plus confortable.
44:18Ce n'est pas mon voisin
44:19qui dira le contraire.
44:20Maintenant,
44:21une voiture aujourd'hui,
44:22pour vous donner
44:23quelques chiffres simples,
44:24c'est 5 tonnes de CO2
44:25à fabrication d'une voiture.
44:26La batterie aujourd'hui,
44:27elle fait 5 tonnes
44:28de CO2 également.
44:29Avec les batteries
44:30que Vercors va faire en 2030,
44:31on va descendre
44:32ce 5 tonnes à 1 tonne.
44:33Autrement dit,
44:34on va limiter
44:35l'impact carbone
44:36de la construction
44:37et donc,
44:38je vous ai dit tout à l'heure,
44:39c'est 80 %
44:40de réduction des émissions
44:41quand on conduit
44:42une voiture électrique aujourd'hui.
44:43Ça va passer
44:44à 90 % quasiment.
44:45Je simplifie.
44:46Le raisonnement est poussé
44:47jusqu'à la production
44:48des batteries.
44:49C'est ça,
44:50c'est l'émission
44:52C'est ça notre enjeu.
44:53Il est poussé jusqu'à la production
44:54et donc la production
44:55des matériaux qui rentrent
44:56dans la construction
44:57et dans la production de la batterie.
44:58Vous avez vu quelques images
44:59tout à l'heure.
45:00Traçabilité des matières premières.
45:01La traçabilité Antoine,
45:02c'est essentiel.
45:03Et donc,
45:04on a des équipes
45:05qui vont dans tous les pays du monde
45:06parce que c'est l'Amérique du Sud,
45:07parce que c'est la Chine,
45:08parce que c'est l'Indonésie,
45:09parce que c'est l'Australie
45:10pour voir la manière
45:11dont les matériaux sont traités.
45:12C'est aussi beaucoup l'Afrique.
45:13Celui-là,
45:14il n'y a pas de matériaux rares.
45:16du nickel, du manganèse,
45:17du cobalt, du lithium.
45:18Mais il n'y a pas de terres rares.
45:19Il n'y en a pas.
45:20Et ensuite,
45:21on va les recycler.
45:22Donc à Dunkerque,
45:23on aura à côté de nous
45:24les usines de fabrication
45:25de matériaux pour la cathode,
45:26de graphite
45:27et puis les usines de recyclage.
45:28Ce qui permettront
45:29de conserver en Europe
45:30ces matériaux-là
45:31qu'on aura besoin
45:32d'extraire une fois
45:33mais ensuite,
45:34on va les réutiliser.
45:35On perdra quelques pourcents
45:36mais bon an, mal an,
45:37on va en conserver l'essentiel.
45:38Donc l'enjeu
45:39dans lequel nous nous inscrivons,
45:40c'est de constituer
45:41véritablement ce stock
45:45Alors ensuite,
45:46vous savez peut-être tout le monde,
45:47c'est pas qu'une batterie,
45:48ça a une durée de vie
45:49qui est longue.
45:50Ceux d'entre nous
45:51qui conduisent déjà
45:52des voitures électriques
45:53le savent.
45:54La peur de la réduction
45:55de la performance,
45:56c'est pas comme son téléphone.
45:57Ça va très doucement.
45:58Et en fait,
45:59des voitures qui ont 200,
46:00300, 400 000 kilomètres,
46:01elles ont perdu quelques pourcents.
46:02Souvent,
46:03les sièges sont plus usés
46:04que la batterie.
46:05Et j'insiste là-dessus,
46:06c'est que c'est
46:07une véritable transformation complète
46:08qui va se passer
46:09autour de la mobilité.
46:10Alors cette Gigafactory
46:11de Dunkerque,
46:12on en est où ?
46:16Oui, donc on a aujourd'hui,
46:17vous avez vu quelques images
46:18qui sont assez récentes
46:19mais pas les toutes dernières.
46:20On est en train de basculer
46:21du mode chantier au mode usine.
46:23Donc on installe les machines.
46:24On a fini d'installer
46:25les premiers batchs de machines.
46:26On est en train maintenant
46:27d'installer les tuyaux
46:28entre les machines.
46:29Puis des fois,
46:30les tuyaux,
46:31il faut les changer
46:32parce qu'ils se rendent dedans.
46:33Donc c'est assez complexe.
46:34On a fait un modèle BIM 3D complet.
46:35Pour autant,
46:36de temps en temps,
46:37il y a des choses à régler.
46:38Il se trouve qu'il y a eu
46:39d'autres acteurs de la batterie
46:40qui ont visité le site
46:41et qui étaient assez impressionnés
46:43On a fait ça en France.
46:44La photo que vous avez vue
46:45de l'usine,
46:46elle date de décembre 2024.
46:47En janvier,
46:48il n'y avait rien.
46:49En janvier 24,
46:50il y avait un champ
46:51avec de la boue
46:52et puis des inondations.
46:53On avait 20 cm d'eau partout.
46:54Aujourd'hui,
46:55vous avez vu,
46:56c'est une usine.
46:57On a installé quasiment
46:58l'essentiel des premières machines.
46:59On commence à les connecter
47:00aux utilités.
47:01Avant l'été,
47:02on va faire les premières
47:03passes de production
47:04étape par étape.
47:05On va stabiliser
47:06cette production
47:07et en fin d'année,
47:08on va effectivement sortir
47:09les premières batteries
47:10commerciales.
47:11Avec l'objectif,
47:12d'ici 2027,
47:13de pouvoir équiper
47:14300 000 véhicules.
47:15Nous, en pratique,
47:16on fait des batteries
47:17qui sont relativement modulaires.
47:18Vous l'avez vu
47:19dans la main de Christophe
47:20tout à l'heure.
47:21On va pouvoir en mettre
47:22suivant les véhicules
47:23150, 200,
47:24300 cellules de batterie.
47:25Ça fera un pack batterie.
47:26Une capacité
47:27qui sera différente.
47:28Effectivement,
47:29suivant la taille
47:30utilisée pour chaque véhicule,
47:31on fera entre
47:32150 000
47:33et 300 000 véhicules
47:34avec les batteries
47:35produites dans cette usine.
47:36Le propre d'une licorne
47:37s'est très rapidement
47:38monté en puissance.
47:39On parle d'un chiffre
47:40d'affaires envisagé
47:41d'ici deux ans
47:42d'un milliard d'euros.
47:43C'est ça ?
47:44Oui, c'est pour donner
47:45l'ordre de grandeur.
47:46Ce sera plutôt
47:47après deux ans de production.
47:48Effectivement,
47:49c'est donc une cible
47:50autour de 2028.
47:51Quelque chose comme ça.
47:52Absolument.
47:53Pour conclure,
47:54j'aimerais qu'on revienne
47:55sur ce grand, gros enjeu
47:56qui est de nous sortir
47:57de l'ère du pétrole
47:58et autre enjeu,
47:59en renforçant
48:00la capacité
48:01d'utilisation
48:02des batteries
48:03commerciales.
48:04C'est-à-dire
48:05qu'on va pouvoir
48:06utiliser
48:07des batteries
48:08en renforçant
48:09une souveraineté européenne.
48:10Oui, c'est ce que j'appelais
48:11l'autonomie stratégique.
48:12Ce n'est pas moi
48:13qui ai inventé ce mot,
48:14c'est le président.
48:15Je pense que c'est important
48:16de prendre conscience.
48:17On l'a vu avec le Covid.
48:18On le voit dans le monde
48:19de 2025
48:20avec quelques petites tensions
48:21géopolitiques.
48:22Et on n'a, je pense,
48:23pas vu grand-chose
48:24attendant la semaine prochaine
48:25avec Donald
48:26qui va prendre
48:27ses responsabilités.
48:28L'Europe,
48:29historiquement,
48:30je fais un petit rappel historique,
48:31elle a consommé ses ressources,
48:32qu'elles soient minières,
48:33qu'elles soient en matière première,
48:34qu'elles soient en énergie.
48:35Et l'Europe aujourd'hui,
48:36elle a un véritable défi
48:37qui est à la fois
48:38de permettre à une population
48:39dont l'âge augmente
48:40de subvenir à des besoins
48:41tout en ayant une situation
48:42de dépendance
48:43qui n'a fait qu'augmenter
48:44dernièrement
48:45vis-à-vis du reste du monde.
48:46Les Allemands,
48:47les Français
48:48l'ont traité
48:49de manière différente.
48:50On va sortir du pétrole
48:51mondialement
48:52sur la mobilité
48:53mais si on ne localise pas
48:54cette industrie,
48:55on devient dépendant
48:56complètement
48:57de ce qui se passe ailleurs.
48:58Pour mémoire,
48:59l'automobile aujourd'hui,
49:00c'est 10% du PIB européen
49:01et c'est autour
49:02de 15 millions d'emplois.
49:03Donc c'est évidemment majeur
49:04et bien sûr que c'est bien
49:05pour certains consommateurs
49:06de bénéficier de véhicules
49:07qui vont être produits
49:08en Chine
49:09dans des conditions
49:10de soutien public
49:11et environnemental
49:12que je ne décris pas
49:13dans le détail ici
49:14mais si on ne constitue pas
49:15cette filière aujourd'hui
49:16en Europe,
49:17vous en avez 10% du PIB,
49:18vous avez 10%
49:19de richesses en moins
49:20à partager.
49:21Donc la question de la retraite
49:22ce n'est pas 65-66 ans,
49:23ça va devenir 70.
49:24L'enjeu, c'est ça
49:25et à travers ce qu'on porte
49:26chez Vercors
49:27et d'autres projets
49:28le portent de la même manière,
49:29c'est quel narratif
49:30on construit
49:31dans le pays
49:32et quel narratif
49:33on constitue,
49:34il y aura Tech'n'Fest
49:35dans 15 jours,
49:36dans 3 semaines à Grenoble
49:37où on va être aussi
49:38sur ces sujets-là,
49:39comment on embarque
49:40l'imaginaire collectif
49:42dans le fait que
49:43produire localement,
49:44je parle au niveau européen,
49:45moi j'ai travaillé
49:46chez Airbus
49:47il y a longtemps,
49:48c'est ce qui va permettre
49:49aussi de maintenir
49:50vraiment une richesse,
49:51un niveau de vie
49:52et une capacité
49:53d'autonomie stratégique
49:54et donc de liberté
49:55pour notre continent.
49:56C'est ça le sujet.
49:57On l'a vu
49:58avec le pétrole
49:59et le gaz russe
50:00et avec ce qui s'est passé
50:01en Allemagne,
50:02c'est pas un choc,
50:03c'est un changement de monde
50:04et donc c'est pour ça
50:05qu'on a lancé
50:06ces initiatives.
50:07Allez, en France
50:08on a réussi en matière
50:09de mobilité le Concorde,
50:10le TGV,
50:11avec Vercors
50:12on réussira la mobilité
50:13électrique,
50:14quelle belle pépite !
50:15Effectivement,
50:16très belle réussite.
50:17Un licorne magnifique,
50:18le leader,
50:19Pierre,
50:202024,
50:21le leader de présence.
50:22Tout à fait,
50:23nous sommes très fiers
50:24dans l'ISER,
50:25bien sûr,
50:26à Grenoble
50:27d'avoir cette licorne,
50:28cette pépite donc
50:29et peu de gens
50:31en France savent
50:33ou connaissent,
50:35enfin connaissent,
50:36peut-être maintenant,
50:37j'espère,
50:38le plus rapidement possible
50:39cette belle société
50:40et on est fiers,
50:41nous, grenoblois,
50:42qu'elle sorte de chez nous
50:43et qu'elle soit
50:44issue de notre territoire.
50:46Si je peux permettre
50:47un dernier petit mot,
50:48c'est que Vercors
50:49c'est pas Vercors tout seul,
50:50on est déjà
50:51fortement liés à Renaud
50:52et coup de chapeau
50:53à Luca Demeo
50:54qui nous a fait confiance
50:55et qui s'est engagé
50:56personnellement
50:57pour que Vercors existe
50:59très rapidement.
51:00Très rapidement
51:01parce que justement
51:02cette vision du besoin
51:03d'avoir aussi un partenaire
51:04localisé avec qui
51:05il pouvait travailler
51:06les technologies de demain
51:07c'était très important,
51:08ça ne veut pas dire
51:09qu'après il n'y a pas
51:10des relations fournisseurs
51:11et clients,
51:12mais j'insiste là-dessus
51:13c'est véritablement
51:14un écosystème,
51:15on est à 100 km
51:16de l'usine de Douai
51:17dans laquelle Renaud
51:18construit toutes ses voitures
51:19électriques,
51:20on les voit maintenant
51:21dans la rue,
51:22les cinq verts et jaunes,
51:23c'est aussi un véhicule
51:24qui est très sympa
51:25et donc ça fait partie de ça,
51:26c'est pas Vercors tout seul,
51:27c'est Vercors dans cet écosystème
51:29Benoît Lemaignan,
51:30merci beaucoup,
51:31tout nouveau de prospérité
51:32Merci
51:33Merci Pierre Streff
51:34d'avoir été avec nous,
51:35merci Pierre Rossetti,
51:36merci à tous
51:37de votre fidélité,
51:38vous pouvez bien sûr
51:39voir et revoir Alpes décideurs
51:40sur internet,
51:41telegrenoble.net
51:42A très vite
51:59de votre territoire
52:00C'était Alpes décideurs
52:06avec la Caisse d'épargne Rhône-Alpes,
52:08une banque commerciale,
52:09régionale et coopérative

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